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03/04/2008

Conseil national du MoDem : un ordre du jour ?

Dans moins de six semaines aura lieu le premier conseil national du MoDem. Celui-ci, composé pour un tiers d'autoproclamés (les présidents provisoires de mouvements départementaux) confortés par une prochaine décision du bureau exécutif, a déjà une importante question à son ordre du jour : l'adoption d'un règlement intérieur qui permettra, entre autres, l'élection des instances départementales en question (sauf là où l'autogestion est proclamée et où les méthodes sont laissées à l'appréciation des acteurs locaux, c'est du moins l'engagement pris à Villepinte). Cette réunion aura lieu le 15 mai.
 
Le règlement intérieur épuisera-t-il l'ordre du jour ? À nous d'en décider. Rappelons-nous que lors du café démocrate de Quitterie Delmas, le 15 novembre, Bayrou avait souhaité que les adhérents exercent un droit de pétition pour faire inscrire certains sujets à l'ordre du jour des conseils nationaux. Il faut faire comme il l'a dit : une ou des pétition(s).
 
Le premier sujet autre que beaucoup souhaitent voir inscrit est les exclusions contestées. En voyez-vous d'autres ? Commençons-en le recensement.
 
N'hésitons pas à lancer des pétitions. 

Commentaires

Bonjour,

En complément :

Article 9-1

Le Conseil national est le Parlement du Mouvement Démocrate.
Il prend, dans l'intervalle des réunions de la Conférence nationale, toutes les décisions nécessaires au fonctionnement du mouvement.
Il exprime par la voix du Président ou d'un membre du Conseil mandaté par celui-ci les positions du Mouvement Démocrate.
Il soumet à la Conférence nationale les programmes, projets et déclarations qu'il propose.
Il contrôle le Bureau exécutif national. A chaque séance, le Conseil national dispose du droit de proposition et d’audition du Bureau exécutif national. Le Conseil national désigne parmi ses membres un Secrétariat permanent.
Les adhérents bénéficient d'un droit de saisine du Conseil national sur tout sujet intéressant la vie politique. Dix adhérents peuvent le saisir.

Il me semble que c'est la dernière version.

Écrit par : KAMMERER Pascal | 03/04/2008

Je m'imagine pas une seconde que les les présidents provisoires auto proclamés fassent partie du prochain conseil. D'ailleurs, le terme même "présidents provisoires" prête à la confusion puisqu'il s'agit en vérité des anciens présidents de UDF. Le Modem n'a jamais, au moins chez nous, désigné un président provisoire.

Il n'a rien dans les statuts du Modem qui les autorise à s'arroger cette fonction. Une éventuelle présences de ces personnes ne peut que jeter le discrédit sur les décisions qui y seront prises.

Écrit par : Werner | 03/04/2008

Le concept d'instances provisoires a été décidé à main levé le dimanche matin du congrès fondateur du MoDem sous la condition qu'elles ouvrent leurs portes aux "nouveaux". Je ne connais plus les termes exacts de la résolution votée mais elle existe. Cela afin de laisser passer les municipales avant les nouvelles élections internes.

Cela dit, aller jusqu'à les intégrer au conseil national du Mouvement Démocrate, ce serait effectivement fort de café. Mais là on en revient au concept d' "Etreintes fatales" de Construire en Mouvement.

Écrit par : KAMMERER Pascal | 03/04/2008

@ Päscal

C'est évidemment un point à éclaircir. Il serait parfaitement concevable que la formation provisoire du conseil national qui se réunisse le 15 mai soit composée uniquement du bureau exécutif, des membres désignés par les élus, et de ceux désignés par les adhérents, pour fixer les règles de désignation du troisième collège.

Écrit par : Hervé Torchet | 03/04/2008

@ Hervé

Ce n'est concevable que sous réserves d'un accord préalable entre personnes responsables et positives ("gentlemen's agreement").

Dans le cas contraire, ce sont les statuts qui s'appliquent. Or, comme je l'ai déjà expliqué, ils ne permettent pas de mettre en place les instances.

La stricte application de ces statuts nous conduirait donc, en l'absence d'un accord équilibré conclu entre grandes personnes, à tenir une assemblée générale extraordinaire des adhérents pour d'abord procéder à leur adaptation.

J'ose espérer que le Siège se montrera suffisamment ouvert et raisonnable pour que l'on n'en arrive pas à une telle extrémité, car Dieu sait alors le temps que cela pourrait prendre et ce que cela pourrait coûter !

Écrit par : Eric JULLIARD | 04/04/2008

@ Éric Julliard

La stricte application des statuts est impossible en l'occrurrence, car ils sont inaptes à régler la situation comme une autre blogueuese l'a très justement remarqéu récemment. Mais il faut savoir être parfois de bonne volonté. Un excès de formalisme conduirait à renvoyer la phase d'organisation aux calendes. Elle mettrait par conséquent ceux qui le réclameraient en porte-à-faux avec la très large majorité des adhérents qui souhaitent que l'on sorte du vide actuel.

Écrit par : Hervé Torchet | 04/04/2008

@Hervé TORCHET

Non seulement je suis en total accord avec ce que vous dites, y compris quant à la bonne volonté des parties (soit les dirigeants d'une part et les adhérents d'autre part), mais je ne cesse d'exhorter les uns et les autres à s'entendre.

J'ajoute donc à l'accord que je viens d'exprimer une proposition tout à fait concrète, qui figure depuis déjà un bon moment dans le plan d'action Construire en Mouvement, à savoir la mise en place d'un "groupe de transition" (précédemment dénommé "Task Force") qui aurait pour seule mission de trancher les impossibilités qui nous empêchent de poursuivre la construction de notre parti.

Evidemment , cela suppose que les membres de ce groupe soient choisis d'un commun accord entre les élus actuels du parti, soit le Président de celui-ci et les Conseillers nationaux issus du Collège des Adhérents.

Question : n'est-ce pas déjà demander trop que de demander cela ?

Écrit par : Eric JULLIARD | 05/04/2008

Si on pouvait évoquer dans le cadre du réglement intérieur, le non-cumul de mandats ( interne et externe ) ainsi que l'accés informatif aux adhérent et que ce ne soit plus une seule personne qui détiennent le fichier et qui communique comme et ce que bon lui semble aux adhérent(e)s , et hors réglement intérieur de la situation financière du Mouvement et de la gestion des 10 mois passés.

@+

Écrit par : Farid L | 06/04/2008

@ Farid L

Sur le non cumul externe, Bayrou s'est exprimé au congrès de Villepinte et je crois qu'il avait raison, le cas des Verts ayant donné preuve : soit les dispositions anti-cumul ne sont pas respectées, soit elles sont abrogées. Il y a une tartuferie dans ce sujet. On ne peut placer le non cumul que comme objectif final et dire à nos candidats de le respecter eux-mêmes, de donner l'exemple. Sur le non cumul interne, entièrement d'accord.

Écrit par : Hervé Torchet | 06/04/2008

Salut Hervé,

Je ne me positionne pas par rapport à quiconque, si nous décidons une chose et qu'en face le non respect de cette règle est suivi de sanctions que nous appliquerons, elle sera respecté, c'est ce que l'on appelle la discipline et les moyens de la faire respecter.

Tant que le cumul des mandats ne sera pas banni, on assistera aux sempiternel élevage de pachydermes et la "baronnitocratie" et le clientélisme qui en découle, sans compter que l'on se prive d'une meilleure et plus grande représentativité vis à vis de l'extérieur.

@+

Écrit par : Farid L | 06/04/2008

Les commentaires sont fermés.