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01/12/2008

Quitterie à Saint-Ouen mercredi soir !

Quitterie Delmas participera à un café démocrate "les jeunes parlent d'Europe" mercredi soir à Saint-Ouen (au nord de Paris, dans le département de Seine-Saint-Denis) et j'irai, et j'apporterai ma caméra pour tenter de vous en livrer les moments les plus forts et les dialogues les plus approfondis.

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21/10/2008

Quitterie Delmas sur l'Europe (nouvelle vidéo pour préparer le cafdém de demain).

Une vraie gourmandise, merci pourquivoter. euh ? .com ou .fr ? Ce n'est pas clair. en attendant d'en savoir plus (je crois qu'on remercie un certain Marc Alvarez)... voici la vidéo :

 

Café démocrate de Franconville : les présentations.

Je suis arrivé en retard samedi matin au café démocrate de Franconville (au nord de Paris) à cause des travaux du train régional RER. Les dernières gares ont été desservies non par le train, mais par un bus dans lequel j'ai retrouvé deux de nos jeunes amis, l'un de Garges-les-Gonesse, l'autre de Villiers-le-Bel, un ami du regretté Ali Menzel.

C'est avec eux que j'ai traversé la ville, ce qui nous a permis de faire le point sur le MoDem local.

Hervé Collet, nouveau président, est le premier orateur que j'ai capté en arrivant. Les autres se présentent eux-mêmes.

Il y a une forte attente d'instruments programmatiques, comme on le verra dans la troisième vidéo (j'ai déjà donné celle de Quitterie samedi soir). On voit aussi que, pour la plupart, les adhérents n'étaient pas militants de partis politiques avant de s'inscrire au Mouvement Démocrate.

 

03/04/2008

Conseil national du MoDem : un ordre du jour ?

Dans moins de six semaines aura lieu le premier conseil national du MoDem. Celui-ci, composé pour un tiers d'autoproclamés (les présidents provisoires de mouvements départementaux) confortés par une prochaine décision du bureau exécutif, a déjà une importante question à son ordre du jour : l'adoption d'un règlement intérieur qui permettra, entre autres, l'élection des instances départementales en question (sauf là où l'autogestion est proclamée et où les méthodes sont laissées à l'appréciation des acteurs locaux, c'est du moins l'engagement pris à Villepinte). Cette réunion aura lieu le 15 mai.
 
Le règlement intérieur épuisera-t-il l'ordre du jour ? À nous d'en décider. Rappelons-nous que lors du café démocrate de Quitterie Delmas, le 15 novembre, Bayrou avait souhaité que les adhérents exercent un droit de pétition pour faire inscrire certains sujets à l'ordre du jour des conseils nationaux. Il faut faire comme il l'a dit : une ou des pétition(s).
 
Le premier sujet autre que beaucoup souhaitent voir inscrit est les exclusions contestées. En voyez-vous d'autres ? Commençons-en le recensement.
 
N'hésitons pas à lancer des pétitions. 

28/03/2008

Café démocrate de Quitterie Delmas : au travail !

Pour ce premier café démocrate de Quitterie Delmas après les municipales, un peu plus de 110 militants et blogueurs, venus d'un peu partout en Île de France, se sont retrouvés ce soir au café "le pavillon Baltard", dans le quartier des anciennes Halles de Paris.
 
Quitterie s'est exprimée longuement sur le passé récent, sur sa volonté de regarder vers l'avenir, sur les perspectives du Mouvement Démocrate. J'avoue que je suis arrivé en retard, à cause de l'émission d'I-Télé où elle s'exprimait juste avant 20 heures. J'ai entendu la fin de cet exposé qu'elle a prolongé en définissant des ateliers : sur le projet, sur la communication interne et externe, sur la fédération du XXIe siècle, sur l'événementiel, notamment.
 
Puis elle a passé la parole à quelques-uns d'entre nous. J'ai dit à quel point je trouvais pertinente son analyse d'une crise politique majeure reflétée par l'abstention récente aux municipales. L'un de nos amis, ancien UDF puis Génération Écologie (j'ignore son nom), a exprimé le voeu d'un débriefing des municipales. Quitterie a émis le souhait que ce débriefing soit fait par écrit, de façon à éviter les règlements de comptes, mais elle a accepté que certains se réunissent dès ce soit pour se libérer en quelque sorte de leurs frustrations et esquisser une première synthèse.
 
Clément Ricousse a fait souffler un vent optimiste en annonçant qu'il était fréquemment contacté par des gens qui voulaient adhérer au MoDem.
 
Benoît Charvet a présenté son groupe de travail : la Fabrique à Idées, un atelier que les municipales ont un peu mis en sommeil, mais qui se réveille avec appétit et plusieurs dizaines de contributeurs.
 
Un autre (j'ai son nom sur le bout de la langue) a parlé de BOM, la Boîte à Outils du MoDem. Avec humour, il a annoncé la prochaine et première "boum de la BOM".
 
Puis nous nous sommes répartis en différentes tablées, j'ai eu la conversation avec le journaliste Patrick Roger que je viens de relater dans ma précédente note, et voilà, le train est sur les rails : au travail ! a lancé Quitterie. Le travail ne fait que commencer. Rendez-vous mi-avril pour l'étape suivante... 
 
 

En marge du café démocrate de Quitterie Delmas : conversation avec Patrick Roger, du "Monde".

Comme Jacques Bugier, qui semble s'être évaporé de France Démocrate, Patrick Roger est un nostalgique du journal où il écrit. Il évoque la deuxième moitié des années 1990, où le tandem Colombani - Plénel a remonté un journal qui, avant eux, était tombé à 170 000 exemplaires. Il a fallu se retrousser les manches et travailler plus que de raison, mais l'idée des deux capitaines était que c'était par le contenu qu'on pouvait refaire du "Monde" un journal que les gens aient envie de lire et besoin d'acheter. Et en fournissant un effort dantesque, ils y sont parvenus : la diffusion du "Monde" dépasse les 300 000 exemplaires. Époque exaltante, que cette reconquête.
 
Hélas, depuis plusieurs années, "Le Monde" est progressivement siphonné de son contenu au profit de sa plateforme numérique (nota : je crois que celle-ci est contrôlée à 33 % par Lagardère, mais Roger n'a mis personne en cause). Et une nouvelle charrette de soixante-dix journalistes se prépare, sorte de saignée qui menace de tuer le malade qu'elle prétend soigner. Pour Patrick Roger, c'est tout l'inverse qu'il faudrait faire : garder les journalistes et densifier encore le contenu pour élargir l'audience de façon à pallier la chute des recettes publicitaires. Il épingle au passage les mises en sous-traitance, notamment celle de la régie publicitaire, qui font que le journal ne contrôle en fait plus grand chose de son destin.
 
Il peste contre la disparition du supplément "résultat des cantonales" de son journal. Jadis, et il n'y a pas si longtemps, les cahiers de résultats des élections, publiés par "Le Monde", étaient à ce point reconnus que le ministère de l'Intérieur attendait leur publication pour calibrer ses résultats officiels : pour des élections municipales ou cantonales, des correspondants locaux passaient toute la nuit à collecter des résultats, à les compiler et à les analyser. Aujourd'hui, la base de donnée du "Monde" a été confiée à Jérôme Jafffré (un sondeur) et, pour ses cahiers, "Le Monde" se contente de reprendre les résultats émanant du ministère de l'Intérieur qui a ainsi récupéré la maîtrise de l'image du résultat. On en voit bien l'effet, et Patrick Roger de faire écho à l'excellent article de Sylvain Lapoix dans "Marianne2.fr" signalé récemment par Quitterie.
 
Poursuivant la conversation, Patrick Roger confie toute la joie qu'il a eue à suivre François Bayrou lors de la dernière campagne présidentielle. C'est un homme grand, chauve, les traits affirmés, des favoris en pointe au milieu des joues, avec la faconde d'un méridional, l'émotion dans les mots. Quand on évoque l'insuccès de Bayrou à Pau, il est sincèrement triste. Mais quand je lui explique que si j'avais été bayrouiste à Pau, je n'aurais sûrement pas voté pour Bayrou aux municipales, de façon à le contraindre à ne pas fuir son destin national, il rit timidement en estimant que ce n'est pas cette attitude-là qui l'a fait battre.
 
Et la conversation court encore. Il se dit frappé de constater que les forces vives de la gauche ne s'engagent plus au PS et que celui-ci est vidé progressivement de sa substance. Il y a, de ce côté-là, du côté de ce qui pourrait être les réseaux naturels de la gauche, un vrai espoir vers le MoDem. Et je réponds que si Bayrou a bien intégré dans sa réflexion la présence d'autogestionnaires dans sa mouvance, je ne suis pas convaincu qu'il ait entièrement synthétisé son lot d'altermondialistes.
 
Nous tombons en tout cas d'accord pour juger que Quitterie, par sa culture personnelle, par ses réseaux, par sa génération, est celle qui peut le mieux catalyser cette énergie vivante vers le MoDem.
 
Il ajoute que la stratégie de l'UMP est de minimiser la position de Bayrou en recréant une multiplicité de centres : le MoDem n'est que l'un des visages du centre. Là encore, je cite l'une de mes récentes interrogations sur mon blog : comment éviter que le MoDem s'enferme au centre ?
 
Et voilà, Patrick Roger nous quitte en un dernier échange avec Quitterie, après cette fructueuse et passionnante conversation à laquelle ont participé aussi notamment deux de nos "citoyens démocrates", Benjamin Sauzay (qui a insisté pour souligner que Quitterie n'est plus seulement leader des blogueurs, que son aura va au-delà encore désormais) et Domitille Marbeau, qui a produit sa carte d'adhérente du MRP des années 1950... Il y a vraiment de tout dans le MoDem.

26/03/2008

Quitterie Delmas : une dynamique.

En politique, on bâtit le succès d'une campagne sur une dynamique. C'était la leçon de Jacques Chirac, qui laissait filer son image en début de campagne, surprenant ainsi ses adversaires qui le jugeaient pour mort, puis se redressant avec vigueur dans une dynamique haussière d'autant plus forte qu'elle partait de bas. il est vrai qu'il ne savait pas monter au-delà de 20%, son score à la présidentielle ayant toujours oscillé entre 18,5 et 20,5.
 
La dynamique de la présidentielle a convaincu des millions d'électeurs et des dizaines de milliers d'adhérents. Depuis ce temps, les démocrates cherchent le moyen de faire de ces électeurs et de ces adhérents une véritable communauté d'idées et d'action, capable de convaincre demain la France et les Français.
 
De toute évidence, les élections municipales ont été l'aboutissement de la dynamique présidentielle. Elles sont aussi l'occasion de ce qui restera sans doute la dernière vague de départs de cadres hérités de l'UDF vers l'UMP et ses satellites.
 
Fin d'étape, elle nécessite un rapport d'étape, qui reste à rédiger. Elle réclame aussi l'impulsion d'une nouvelle dynamique.
 
C'est à quoi Quitterie Delmas appelle à l'occasion de son prochain café démocrate, demain soir : "faire repartir une dynamique". Projet vital.
 
PS : Je vois que les sénateurs ont décidé de continuer à financer le MoDem, au moins jusqu'à la prochaine élection sénatoriale, en septembre. Je ne ferai pas de mauvais esprit, il fait voir ce que cela signifie et implique.

25/03/2008

Quitterie Delmas : un nouveau siècle, un nouveau cycle.

À plus d'un titre, les événements récents ont donné l'impression d'une fin d'époque. Fin d'un long cycle de cinquante années, la seconde moitié du XXe siècle : à droite, disparition de la doctrine gaulliste comme inspiration du parti dominant, triomphe de la ligne inégalitaire, atlantiste, campée sur les préjugés les plus réactionnaires du XIXe siècle (le tout-génétique, le tout-répressif, la pauvreté comme faute rappelant même le jeu de mots douloureux du titre de l'ouvrage phare de Victor Hugo : "les misérables", le tout synthétisé par une phrase elliptique et laconique : "pauvre con" où la vraie insulte n'est pas "con" mais "pauvre").
 
Cette disparition du gaullisme l'année même du cinquantenaire de la Ve république est lourde de symboles.
 
Tout d'abord, parce que tout régime est intimement lié au courant politique qui l'a instauré. Affaiblissement du courant (qui entre dans l'Histoire avec ses contrastes et subit désormais le jugement des historiens) équivaut à affaiblissement des principes qui sous-tendent l'architecture institutionnelle.
 
On voit bien, cependant, que l'idéologie véhiculée par la droite sarkozyste n'est pas de celles qui peuvent emporter durablement l'adhésion du peuple. On ne s'y reconnaît pas. Il y a donc une droite à réinventer.
 
Il y a aussi une gauche à réinventer.
 
Disons-le tout de go : le principal obstacle à l'évolution de la gauche est que les gens, les travailleurs, les syndicalistes, les employés, trouvent que ceux que l'on a longtemps nommés "sociaux-démocrates" ne sont pas assez tournés vers la défense frontale des humbles, qu'ils transigent trop avec les puissants. Bref, ils sont suspects, magouilleurs, vendus. Et comme il existe une offre politique plus à gauche, cette partie-là du peuple se cramponne à son passé en menaçant de filer vers plus à gauche.
 
Ce sera le point de fixation des divisions du Parti Socialiste lors de son prochain congrès. Les socialistes sauront-ils ensuite, comme ils l'ont fait longtemps, se contenter du résultat de leurs transactions internes ? On verra. 
 
Quant au centre, est-il à réinventer ? Sans doute.
 
Je ne compte pas pour centriste la cohorte des repentis qui, la corde au cou, s'apprête à rejoindre la légion de la droite en jurant par tous les centres : le vrai centre est par nature indépendant et capable de travailler avec toutes les autres couleurs politiques, sauf celles dont le projet est la haine. Et il est capable de travailler avec tous, parce qu'il a son propre projet.
 
Le MoDem (donnons-lui son nom) est ainsi l'Apple de la politique française : capable de travailler à la fois sous son propre langage et sous le langage des autres.
 
Mais il n'est pas seulement la continuation de la tradition du centre. Il se veut "offre politique nouvelle" donc globale : il a tout à dire.
 
Il a un projet déjà formalisé qui a fait l'admiration de tous et conquis certainement beaucoup d'électeurs l'an dernier : on le trouve encore sur Bayrou.fr comme le faisait remarquer récemment Frédéric Lefèvre-Naré. C'est une excellente base de départ à actualiser et développer sans tabou.
 
Au-delà du projet, le MoDem a des idéaux, c'est ce qui le rapproche de l'image que les gens se font de la gauche. C'est ce qui sans doute peut le faire gagner lors des prochaines élections : la capacité d'incarner les idéaux de la nouveauté, l'émergence des valeurs du nouveau siècle.
 
Nul mieux que le MoDem ne les a mieux captées.
 
Il faut maintenant s'en emparer, leur donner essor "par le fond, le travail et la convivialité", comme dit Quitterie Delmas et comme nous le ferons avec elle et autour d'elle lors du prochain café démocrate jeudi. 
 

31/01/2008

Chiche.

François Bayrou, lors du café démocrate de Quitterie Delmas, avait déclaré : "... qu'il y ait un droit de saisine du Bureau Politique (devenu le Conseil National) par les militants sur les sujets qui les intéressent."
 
"On voit bien que vous (n')avez pas envie de le faire mais nous, militants, nous vous en requérons". 
 
Chiche. L'actualité politique entre dans ce cadre des sujets qui "intéressent les militants".
 
C'est pourquoi j'ai proposé, dans ma note précédente, une réunion du Conseil National vers la mi-février et c'est en quoi Farid Taha a eu raison de me signaler dans son commentaire qu'il fallait donner un contenu à notre proposition-requête de réunion du conseil National.