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13/06/2008

Modernisation = non cumul des mandats, le cumul des rémunérations.

J'ai lu diverses notes sur la question de l'enjeu de rémunération des élus, en particulier celle de Werner Buchner. De fait, il est assez triste de songer que des gens multiplient les responsabilités en vue d'en tirer un revenu.
 
Mais cela existe, il y a des quantités d'élus dont les mandats électifs représentent une part non négligeable de la rémunération de leur activité d'appareil. De ce point de vue-là, le cumul des mandats s'apparente à une forme de financement politique, voire d'emploi fictif. Et c'est l'un des nerfs de la question.
 
J'ajoute que l'inventaire des fonctions rémunérées liées au statut d'élu mais n'entrant pas dans le cadre du principe de cumul (ni cumul des mandats, ni cumul des rémunérations), n'est pas parvenu à ma connaissance et je crois qu'il n'a pas encore été fait.
 
La représentation de la Ville de Paris dans les conseils d'administration de ses sociétés d'économie mixtes, par exemple, était très juteuse voici quelques années et je doute que ce confort ait baissé avec la prise de majorité de la gauche.
 
Faudra-t-il de la transparence, dans tout ça ? Je le crois.
 
C'est une nouvelle occasion de mettre en avant le principe maintes fois défendu avec Quitterie Delmas. La transparence.

Commentaires

Il me semble que ce billet va dans le bon sens.
En effet pluôt que d'attaquer le cumul sur un plan ideologique voir dogmatique il serait plus interessant de reformer cela de façon pragmatique en :
1-faisant de l'ensemble des délégations dues à un statut d'élu une conséquence normale de la fonction et donc non rémunérée en plus. Ce qui implique eventuellement de mieux rémunerer certains mandats locaux en reversant les indemnitées de façon transparente dans l'indemnité d'élu sous réserve de présence effective.

2-D'exiger un minima de présence annuel ou trimestriel sur le lieu de travail, une sorte de pointage horraire qui justifie le salaire par mandat. En effet dans toutes les professions vous êtes soit rémunéré a l'acte professionnel soit au temps de travail effectif dont le calcul dépend de votre activité. Il y a surement quelques cas particulier mais qui ne me viennent pas à l'esprit dans l'immédiat...

Quand la politique cessera d'être une affaire juteuse ou pourra s'attaquer au deuxième mal qui la greve : les enjeux de pouvoir....
jpm

Écrit par : jpm | 13/06/2008

Je suis d'accord sur votre billet, JPM, a une réserve près, c'est que vous pensez possible de vous attaquer un jour au deuxième maux qui greve la politique: le goût pour le pouvoir.
Je vous rappele que dans nos pays quand on quitte le pouvoir on écrit ses mémoires, mais qu'il y a des tas de pays ou, quand on perds le pouvoir on est pendu....
Et bien ce sont dans ces pays là que la lutte pour conquérir le pouvoir est la plus âpre...
Donc il y loin de la coupe aux lèvres selon moi.

Écrit par : Jean Marie | 13/06/2008

Bonjour,

Je vous prie de m'excuser. Je n'ai malheureusement pas trouvé comment vous contacter autrement que par commentaire.

Je souhaitais vous faire découvrir le service Paperblog, http://www.paperblog.fr dont la mission consiste à identifier et valoriser les meilleurs articles issus des blogs. Vos articles sembleraient pertinents pour certaines rubriques de Paperblog.

En espérant que le concept de Paperblog vous titille, n'hésitez pas à me contacter pour toutes questions ou renseignements...

Adeline
Responsable communication

Écrit par : Adeline | 13/06/2008

Entièrement d'accord avec votre introduction.

Par amour du fric, il est aisé de succomber à la tentation de devenir maire d'une ville de plus de 100 000 habitants (environ 7000€/mois) quand on est déjà député (entre 6000 et 7000€ par mois) !!

Comme le souligne Quitterie Delmas (applaudissements dans l'assistance), le non-cumul des mandats est indispensable pour que les diverses responsabilités puissent être déléguées au plus grand nombre de personnes, de compétences et de sensibilités différentes.

Dernier point sur le fiscal :

Remarquez qu'avec l'indemnité que touchent les sénateurs et députés (confortable), nous sommes ô combien loin du Misthos (minimum vital !) que Périclès accordait aux citoyens athéniens de l'antiquité engagés à l'Ecclésia (l'assemblée des citoyens)...!!

Écrit par : Serge Brière | 13/06/2008

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