16/07/2008
Opération modernisation = non-cumul des mandats : dernière ligne droite avant le congrès.
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09/07/2008
Modernisation = non cumul des mandats : l'obsédant silence des parlementaires.
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15/06/2008
Quitterie Delmas dans le "Nouvel Obs", appelle à une "nuit du 4 août" contre le cumul des mandats.
"Il y avait des raisons d'y croire. 2007-2008 : les programmes présidentiels, la commission Balladur, tous étaient d'accord, la modernisation de nos institutions impliquait le non-cumul des mandats. Un levier pour guérir notre démocratie malade et renouveler le personnel politique.
Juin 2008, en pleine loi de «modernisation», c'est l'omerta. «La France condamnée à l'immobilisme par ses corporatismes ?», entend-on... Le pire de ces corporatismes serait-il celui de la classe politique, incapable de se réformer elle-même ? Un par un, les chantres du non-cumul des mandats sont tombés, «oui, le système m'a vaincu», a avoué l'un des plus célèbres ex-défenseurs de la cause. Les professionnels de la politique ont confisqué le débat, trahissant leur parole donnée et stigmatisant la France, une nouvelle fois qualifiée d'«exception» parmi les démocraties européennes : 85% de cumulards en France, 16% en Italie, 10% en Allemagne, etc.
Depuis trop longtemps la France se prive de ses nouvelles énergies citoyennes et engagées. Qui s'invitent du coup au débat sur les institutions (www.nonaucumuldesmandats.org) . Au final, la classe politique a deux choix : creuser d'autant plus le fossé entre gouvernants et gouvernés, ou acter le passage des institutions au XXIe siècle en adoptant une fois pour toutes le principe du non-cumul des mandats. Ce n'est qu'au prix de cette nouvelle «nuit du 4Août des privilèges» que notre démocratie pourra réconcilier les Français et leurs institutions."
Ce sont des choses fortes et vraies, si l'on me permet ce commentaire. L'article est paru jeudi, quelques heures à peine après le décès d'Ali Menzel.
(Il y a une photo de l'AFP, j'en mets une de mon stock à la place)
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13/06/2008
Modernisation = non cumul des mandats, le cumul des rémunérations.
11:03 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : institutions, cumul des mandats, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
09/06/2008
Opération anti-cumul : récapitulatif du démarrage.
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07/06/2008
Cumul des mandats : quelques vidéos.
11:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, institutions, cumul des mandats, quitterie delmas, delanoë, bayrou, voynet | | del.icio.us | | Digg | Facebook
06/06/2008
Cumul des mandats : le texte de Guillaume Desrosiers.
La tribune du jour, c'est Guillaume Desrosiers qui la signe.
Guillaume a 33 ans, il est professeur d'Histoire-géographie et d'éducation civique à Charenton dans le 94, il est démocrate.
Et si nous n'étions pas capables de crever l'abcès? Car il faut à mon avis creuser plus profond pour l'atteindre, cet abcès.
Les mandats constituent une question de représentativité. Et quels sont les citoyens qui ne sont pas satisfaits de la représentativité? Ceux des partis qui ne sont pas élus. Eux veulent changer les modes de désignation des élus. Parce qu'il leur faut une place. Les partis qui ont remporté les élections trouvent que tout va bien. Bizarre, bizarre...
OK. Mais!
Mais il y a une véritable crise de la représentativité. Celle des citoyens qui regardent leurs élus avec une méfiance profonde.
Et elle place tout autant les citoyens face à leurs propres responsabilités. Car ils sentent bien qu'ils doivent se prendre eux-mêmes par la main. S'informer. Comparer. Réfléchir sur du concret et pas dans le vide. Pas seulement autour d'un verre, quand on se sent chaud, appuyé sur un pilier de bar, pour balancer une idée en public.
On a les hommes politiques qu'on mérite. On le sait bien.
Non-cumul des mandats? Oui, cent fois oui, bien sûr. Mais au nom de quoi? Au nom du mandat confié. Au nom du projet pour lequel on a été élu. Le citoyen doit donc vérifier, et cela régulièrement au cours du mandat, que l'élu reste dans la ligne du projet de son programme.
Eh bien, on en est loin! On vote une "confiance", un chèque en blanc pour une durée limitée. Cette limite nous rassure, mais nous dé-responsabilise. On se dit qu'on se ré-interessera à nos élus avant les prochaines élections. Et la campagne suivante est à nouveau une histoire de communication, d'image, pour obtenir une confiance, et non pas pour valider le choix d'un projet.
C'est magnifique, la confiance, mais quand elle se résume à un vernis, elle devient le cancer de la démocratie. Car, dans ce contexte d'illusion phagocytant la réalité, comment distinguer la démagogie du pouvoir du peuple?
Il faut créer un rendez-vous pour les électeurs, si possible obligatoire, à intervalle régulier pour estimer le travail des élus par rapport à leur programme. Ne serait-ce qu'un seul, à mi-mandat. Cette idée n'est pas neuve, mais elle n'a pas été appliquée.
Dans ce cadre, si on oblige l'élu à coller aux obligations de son mandat, alors le non-cumul devient naturel. Si le mandat est une représentation de type "médiatique", alors le bal des marionnettes peut continuer.
Refusons d'avoir des pantins comme représentants. Exigeons des projets d'envergure, des programmes clairs, des vérifications indépendantes pendant le mandat. Mais surtout, nous autres citoyens, soyons présents, suffisamment près de nos représentants. Et là, le cumul des mandats s'effondrera comme un château de cartes.
Changer le système, oui. Mais pas sans changer les humains. Cette méfiance-là, on n'ose la regarder en face. Elle place trop d'hommes et de femmes politiques face à leur responsabilités. Merci à Hervé de m'avoir mis sur la voie de cette note." Guillaume Desrosiers
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05/06/2008
Cumul des mandats : un tour du web.
23:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, institutions, cumul des mandats, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Opération "7 juin-7 juillet : un mois de buzz pour modernisation = non cumul", l'article de Laurent Guédon.
Par Laurent Guédon (Laurent est militant socialiste depuis la défaite de 2002 et se définit comme un social-démocrate. Il combat le cumul des mandats notamment au sein de son parti. Laurent est également consultant en informatique.) Retrouvez le texte sur son blog Mediapart.
Les dernières élections, qui ont lieu en mars dernier, ont largement montré les dérives d'une des nombreuses exceptions de la vie politique française. C'est ainsi que, ce printemps, plus de 85 % de nos parlementaires ont passé leur temps, plusieurs semaines durant, à arpenter les marchés, à rédiger des tracts, à serrer les mains et à négocier des accords.
Alors que le reste de l'année les parlementaires n'y prennent place que deux jours par semaines, les sièges de l'assemblée nationale et du sénat ont donc été, pendant toute cette période, désespérément vides. Le travail parlementaire a ainsi été interrompu pour cause de cumul des mandats.
C'est une exception bien française car, hormis en Belgique, le cumul des mandats est ailleurs en Europe, soit fortement limité, soit clairement interdit. Il est ainsi impossible, chez la plupart de nos voisins, de conjuguer une responsabilité nationale avec une fonction locale.
Alors que depuis 1985, quelques rares lois ont été votées afin de restreindre le cumul, nos représentants, ces Hommes politiques modernes, n'ont jamais été aussi nombreux à entasser les différentes responsabilités. Prônant les intérêts communs et ceux de la nation, ils n'ont jamais été aussi nombreux a défendre ce système qui détruit petit à petit la confiance que les électeurs ont envers leurs représentants.
Mais l'Homme politique moderne est outré qu'on lui reproche, à lui, d'être un cumulard et pas à ses petits camarades. Il se croit ainsi injustement maltraité et inquiété alors que les autres ne le sont pas. Comme l'élève puni à l'école primaire, il ressent comme une persécution les critiques et s'émeut que la société en veuille à ses mandats et pas à ceux des autres.
L'Homme politique moderne n'hésite pas à faire valoir que son mandat local lui permet de garder le contact, comme il dit, avec sa modeste terre d'élection. Il met en avant, oubliant que son rôle de parlementaire est de représenter et de travailler pour la nation, sa mission au service des intérêts de son agglomération. Il est, avant d'être le digne représentant de chacun des français, l'élu de sa ville, de son arrondissement, de son canton ou de sa région.
C'est d'ailleurs ce qui permet à l'Homme politique moderne de se dispenser d'être présent aux organes nationaux auxquels il est attaché. Préférant, et comment lui en porter rigueur, se faire bien voir de l'électeur qui le désigne.
Et l'Homme politique moderne attire ensuite l'attention sur le fait que ses électeurs ne semblent pas contrariés outre mesure pas ses autres fonctions puisque ces derniers l'ont - encore - désigné. Bien entendu nous savons bien que ses électeurs, êtres doués d'intelligence, ont noté que la politique local dépendait fortement de leurs votes. Et tant pis pour les collectivités qui, dans leur malheur, n'ont pas cet appui national qui leur est également nécessaire.
L'Homme politique moderne est offensé que l'on puisse lui demander d'abandonner un poste, il fait rapidement comprendre au provocateur que certains élus locaux ne peuvent vivre avec la seule maigre compensation qui lui ait attribuée. Il néglige, bien entendu, d'afficher cette rétribution et surtout d'indiquer que bien souvent, ce sont ceux qui n'en ont pas "le plus besoin" qui se présentent aux élections nationales.
Ainsi l'Homme politique moderne est rarement maire d'une petite ville ou d'un village mais plus souvent patron d'une grande agglomération, d'un département ou d'une région. Le cumul lui permet d'asseoir d'autant plus sa légitime personne sur la baronnie qu'il préside déjà.
L'Homme politique moderne, n'est pas moderne. Il est le résultat d'institutions vieillissantes et d'un archaïque système politique. Un système qu'il est grand temps de changer, de faire évoluer afin de démocratiser un débat politique qui ne l'est plus, de renouveler et de diversifier le visage de nos élus et de mécaniquement progresser vers une représentativité laissant une place plus importante aux femmes et aux minorités.
Il est temps de créer un Homme politique nouveau : d'en terminer enfin avec le cumul des mandats.
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04/06/2008
Quitterie Delmas sur la réforme des institutions : et le cumul ?
00:21 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : politique, institutions, cumul des mandats, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/05/2008
Cumul des mandats : qu'il est loin, le temps de la vertu.
10:03 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : politique, cumul des mandats, quitterie delmas, udf, montebourg, michel elbel | | del.icio.us | | Digg | Facebook