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14/08/2008

Affaire Siné : où sont les beaux penseurs ?

Peut-on encore blasphémer ?

L'affaire Siné rebondit. La LICRA a assigné le dessinateur Siné, apprend-on, non seulement pour ses propos contre le fils du président Sarkozy, mais aussi pour d'autres écrits où (on n'indique pas le détail de son texte) il s'en prenait au voile "islamique".

Les choses sont dès lors plus claires : ce n'est pas au nom de l'antisémitisme qu'il est mis en cause, mais pour son critiques des dévoiements de la religion. Siné s'en est pris à un gamin (Sarko junior) qu'il jugeait vouloir se convertir par arrivsime (quel rapport, alors, avec la conviction religieuse, en effet ?) et à un voile dont chacun mesure qu'il est instrumentalisé à des fins politiques qui n'ont, elles non plus, rien à voir avec des convictions religieuses.

La deuxième accusation est piquante car, en licenciant Siné, Val n'a pas dit "c'est un salaud de facho raciste", mais "c'est un antisémite notoire", ce qui était déjà ridicule, mais devient franchement à pleurer. La vérité est que c'est parce qu'il s'en est pris à Sarkozy que Siné est attaqué.

Je le dis très clairement : s'il faut choisir son camp, je serai dans celui de Siné, pas dans celui des tartuffes qui instrumentalisent la religion à fin de basse politique.

Nom de Dieu !