11/04/2007
François Villon d'un galop.
Évidemment, on ne peut plus dissocier Villon de Brassens depuis la somptueuse adaptation par le second de la "Ballade des dame du temps jadis" du premier.
Il faut dire que François de Moncorbier, alias des Loges alias Villon, a de quoi réjouir le maître sétois : existence sulfureuse, goût de la luxure et de la mauvaise vie, menus larcins (voire banditisme pur et simple), tout cela égaie le palais anar de Brassens.
Le XVe siècle, époque que je connais un peu par ailleurs, est particulièrement secoué et les carrières doivent y être difficiles. Les petits clercs vivotent et souffrent. Ils se laissent gagner par les idées noires, tout cela est chez Villon.
Ce qui reste évidemment énigmatique, c'est sa double nature d'ami de quelques puissants et d'associé de personnages très obscurs, voire sombres. On croit toucher du doigt certaines vérités de toutes époques sur le goût des relations troubles, sur le rôle ambigu des intermédiaires, peut-être sur des réseaux douteux.
Et si l'on ne savait pas encore l'essentiel sur Villon ?
22:15 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : écriture, littérature, poésie | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Commentaires
Et dans la reconstitution de ce "réseau invisible" où se croisent des personnages d'ombre et de lumière , il faut peut-être ne pas systématiquement révoquer en doute, comme cela a été le cas jusqu'à présent, le témoignage de François Rabelais, qui écrit que "Maistre François Villon sus ses vieulx iours se retira à S. Maixent en Poictou, soubs la faveur d'un home de bien, abbé du dict lieu".
Écrit par : André-Yves Bourgès | 11/04/2007
Bonjour Hervé, j'ai mis quelques articles en lignes sur mon blog avec la bataille d'Actium et une interview de Daniel de Nony. :)
Écrit par : Michaël | 12/04/2007
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