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06/05/2007

Quand les défaites sont lourdes.

Oh, qu'on ne compte pas sur moi pour commenter d'éventuelles info dont je serais détenteur, puisque je n'en ai pas le droit.
 
Si le dernier sondage publié, 55/45, se confirme, cela signifiera une défaite d'une ampleur qu'on n'a vu que trois fois dans la V' république : en 1965, en 1969 et en 1988, en laissant de côté  le cas particulier de 2002.
 
La victoire de 1965 fut le chant du cygne du général de Gaulle. Celle de 1969 ne put empêcher la famille gaulliste de perdre la tête de l'État en 1974. Celle de 1988 fut suivie par la défaite législative de 1993 et la longue dégringolade dont l'éviction de Lionel Jospin du second tour en 2002 fut l'aboutissement.
 
Le relatif succès de Mme Royal au premier tour sera-t-il finalement le signe d'un réveil de cette gauche-là ou au contraire le dernier feu d'une étoile qui s'éteint ?
 
Si les derniers sondages publiés sont confirmés, 55/45, il faudra conclure à l'extinction des feux.
 
Pour François Bayrou, la défaite de Ségolène Royal sera une autre confirmation : il disait vrai quand il affirmait que, par raison mécanique, il était mieux placé qu'elle pour battre Nicolas Sarkozy. Les électeurs seront donc appelés à se remémorer cette vérité.
 
La naissance du Mouvement Démocrate interviendra alors sur fond de séisme politique, au fond dans l'esprit de l'onde de choc qu'avait annoncée le relatif succès de sa candidature du premier tour.
 
Mais bien entendu, cette analyse ne sera pertinente que si le résultat (je rappelle que je ne cherche pas à faire état ici d'info dont je disposerais) confirme la tendance de vendredi : 55/45. 

16:42 | Lien permanent | Tags : présidentielle, udf, bayrou, sarkozy, royal, bové, le pen | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook