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08/10/2008

Le retour des services publics.

La logique de privatisation qui prévalait depuis 20 à 30 ans était fondée sur l'idée que la création des grands services publics, dans l'après-guerre, avait été subie par l'occident pour résister à la pression du modèle soviétique sur nos peuples. On va redécouvrir que la création de la SNCF, la modernisation de la poste, l'invention des organismes de sécurité sociale, tout cela avait matérialisé la conclusion tirée par les penseurs des causes de la crise de 1929 et des remèdes à y apporter.

En d'autres termes, l'existence des services publics n'est pas un facteur dogmatique, mais une nécessité pour le bon fonctionnement de l'économie de marché.

Dans ces conditions, il fauit d'urgence réclamer un moratoire sur les privatisations en Europe.

Commentaires

Nantis de cette expérience serons nous en mesure de réinventer des services publiques qui ne s'effondrent pas sous le poids de leur propre fonctionnement ?
En admettant le principe de necessité des services publiques pour l'équilibre social et économique à long terme comment les rendre efficaces sans qu'ils coutent toujours plus ?
Et en inversant les perspectives : comment puis je exister et me développer en proposant une solution alternative à un système que je n'estime pas en état capable de rendre le meilleur service si le marché en question est totalement verouillé ?

Écrit par : jpm | 08/10/2008

juste un élément:
l'Education Nationale prend tout sauf cette voie-là.

Écrit par : guillaumeD | 08/10/2008

Il faut relancer au plus vite les investissements publics,ça urge mais aussi il ne faut pas rogner les dotations aux collectivités locales et territoriales.Pas vrai monsieur le Président de la République surtout que les collectivités sont regardées à la loupe comme des acteurs structurants de l'espace public.Pas vrai monsieur le Président de la République.

Pierre

Écrit par : ulm pierre | 08/10/2008

@ jpm

Les trains ne peuvent faire l'objet d'une concurrence réelle et sincère, la seule marge qui permette de jouer sur les coups, c'est l'entretien des rames, celui des rails, et le service à bord. Or l'expérience prouve que dès qu'on baisse sa garde sur l'entretien, les accidents augmentent, l'exemple anglais le démontre.

Il ne s'agit pas de dire que toute activité doit être service public, mais que toute activité devenant monopole de fait doit être nationalisée. Une activité insusceptible de concurrence réelle et sincère est un monopole de fait. Et donc...

Écrit par : Hervé Torchet | 08/10/2008

@ Hervé

arrête moi si je me trompe mais la concurrence concerne l'utilisation des rames. L'entretien est à la charge de Réseau Ferré de France.

Écrit par : MIP | 08/10/2008

@ MIP

Justement, l'expérience montre que cette concurrence est factice.

Écrit par : Hervé Torchet | 08/10/2008

Je crois qu'il y a simplement des domaines où l'enjeu est tel que seul un état peu collectiviser le risque de l'investissement.
Par exemple, l'éducation nationale, c'est un investissement dont l'état récupère les dividendes lorsque ses citoyens travaillent, paient des impôts et participent d'un projet collectif.
L'éducation, l'énergie, la santé sont des domaines où le bénéfice de l'investissement n'est pas que financier. Il est vain de croire qu'une socièté de type privé, dont le but est un bénéfice financier uniquement, puisse y réussir.
Mais que le choses soit claires, pour vendre des voitures, des avions, des machines à laver ou des ordinateurs je suis à 100% pour les règles de concurence qui accompagnent le liberalisme économique.
Même pour les banques! C'est pour cela que je ne comprends pas que l'on débloque autant d'argent public pour elles puisque qu'elle appartiennent au monde de la concurence.
En bref, totalement en accord avec le moratoire sur les privatisations en Europe.

Écrit par : GuiGrou | 09/10/2008

Les commentaires sont fermés.