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12/12/2008

Artigues ou Bennahmias ?

On commence à lire des prises de position et des appels à la candidature de Gilles Artigues. Celui-ci, on le sait, a été l'un des rares députés UDF à avoir le courage de rester fidèles à François Bayrou après la présidentielle. Hélas pour lui, il a alors perdu son mentor local, un médecin et maire qui refusait tout encartement, et, dans l'insuccès généralisé des candidats du MoDem aux élections législatives du printemps 2007, il a perdu son mandat de député. Lors de la dernière réunion à laquelle j'ai assisté qui fût présidée par Bayrou, pour la rédaction du règlement intérieur national, au printemps dernier, bayrou confiait qu'en 2002, lorsque pareille mésaventure était advenue à Jean-Jacques Jégou, Bayrou en avait conçu une grande culpabilité qu'il n'avait éteinte que dix-huit mois plus tard, à l'élection de Jégou au Sénat. On comprend que ce raisonnement pourrait devenir applicable à Artigue, qui est d'ailleurs devenu conseiler général entre-temps.

Jean-Luc Bennahmias est député européen sortant, c'est un atout, il connaît bien les sphères bruxelloises. En revanche, son médiocre score des municipales ne plaide pas pour lui et il traîne désormais la casserole peut-être injuste de l'incident des élections internes des Bouches-du-Rhône. Point positif, il a quitté les Verts pour les démocrates et, dans un contexte où la candidature de Daniel Cohn-Bendit et celle de Bayrou peuvent entrer en synergie, comme en 1999, Bennahmias peut constituer un atout comme Corinne Lepage. Enfin, il fait partie des dirigeants les plus à gauche du MoDem, ce qui n'est pas sans valeur pour l'équilibre d'un mouvement que d'aucuns jugent un peu replié sur sa droite.

Ce sera sans doute aux adhérents du grand sud-est de se déterminer, à moins que l'un ou l'autre ne change de région. Bonne chance à tous.

28/10/2008

Conférence nationale : la fin et la photo de Quitterie Delmas.

Voici la dernière des vidéos que je consacre à la conférence nationale de dimanche. On peut trouver l'intégrale des discours sur la page Dailymotion du Mouvement Démocrate. J'ai sélectionné, pour cette dernière partie, dans mes images, les passages qui me paraissaient les plus significatifs. Je commence par Jean-Luc Bennahmias qui a eu la malchance de s'exprimer juste après Kahn, sans qu'on ait pris la peine de lui "rincer" la salle ; il dit des choses utiles et vraies. J'ai pris presque tout Jean Lassalle, dont l'éloquence est en progrès constant, qui nous parle de la terre, de sa terre, de notre horizon : le succès ou la IIIe guerre mondiale (rien que ça), en quelque sorte "vaincre ou mourir", chacun sait ce qui lui reste à faire. Puis Corinne Lepage, qui surprend un peu en rangeant le "développement durable" au placard : ça a été un slogan"... "je ne suis pas sûr que ça suffise" devant les difficultés actuelles. Ce qui n'empêche pas Marielle de Sarnez d'en appeler aux "mises aux normes durables" des bâtiments publics et civils.

Puis les remerciements de Bayrou, on se disperse, je cours vers la rue de l'Université où débute bientôt la commission "Jeunes et attentes d'Europe" de Quitterie Delmas, à laquelle je participe et dont je filme la préparation de la photo finale... ce qui permet de terminer sur une image de Quitterie Delmas.

Voici deux photos, prises l'une par Christophe Grébert, Quitterie entre Denis Badré, sénateur maire de Ville-d'Avray, et Pierre Creuzet, conseiller municipal de Nanterre (le tout dans le Sarkoland), l'autre sans doute par Franck Vautier, nien que ce soit Virginie Votier qui l'ait placée sur Facebook, où l'on voit Quitterie, le même Pierre Creuzet, et Jean-François Kahn.

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Et voici enfin la vidéo :

 

10/03/2008

Indispensables ou incontournables ?

François Bayrou applique aux municipales la stratégie qu'il avait voulu adopter pour les législatives mais que le score insuffisant des candidats du MoDem n'avait pas rendu possible : être indispensable partout et négocier au cas par cas.
 
C'est ce qu'il fait. Oh, le MoDem n'est pas nécessaire partout mais il l'est dans plusieurs grandes villes où le second tour va se jouer sur le fil : Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Metz, Blois, voire certains arrondissements parisiens comme le Ve et le XVe (où malgré son score très faible, divisé presque par deux depuis les législatives, Élisabeth de Fresquet, avec ses 7,45%, pourrait peser), ou même Strasbourg.
 
À Marseille où tout est très serré et indécis, Jean-Luc Bennahmias, d'une façon très transparente, a rencontré les deux impétrants et leur a présenté une liste d'engagements programmatiques, un de plus pour Gaudin : un moratoire sur l'incinérateur de Fos. Je pense que c'est de bonne méthode. Il a indiqué travailler à un "paquet" contenant Paris, Marseille et Toulouse, c'est de bonne méthode aussi.
 
Dans d'autres villes, c'est par affinité ou par projet d'agglomération que l'on a parlé d'alliances, notamment à gauche, pour le MoDem, donc vraiment par esprit de programme et sans pression d'intérêt.
 
Il y a des cas particuliers : à Mont-de-Marsan, chef-lieu des Landes, le MoDem, en l'absence de liste de l'UMP, se retrouve en tête au premier tour et mathématiquement, en fonction des reports de voix du CNI d'un côté, de l'extrême gauche de l'autre, pourrait l'emporter, et fait donc planer sur le fief d'Henri Emanuelli la menace symétrique de celle qu'il subit à Pau dans le département voisin.
 
Il y a donc un mélange de bouillonnement de programmes et de rapports de forces, qui est la politique électorale du monde des élus et, au fond, des électeurs, car j'ai pleine confiance dans nos représentants bayrouistes pour profiter de la situation pour améliorer la gouvernance de celles des villes qui en ont besoin, et ce serait l'essentiel !