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27/10/2008

La démocratie reste le point faible du Mouvement ... Démocrate.

C'est par le bon compte-rendu de Jérôme Charré que j'ai appris que la conférence nationale avait statué hier matin. Elle l'a en effet fait alors que... j'étais en train d'entrer, ainsi qu'une part non négligeable des membres de ladite conférence, comme en témoignent les images que je donne ici. Les cloches de l'égise voisine, Saint-Nicolas du Chardonnet, annoncent l'entrée de la messe et, même si on dit là la messe en latin, on n'y sonne pas les cloches à dix heures cinq pour dix heures et demi... Autrement dit, on a fait voter une assemblée incomplète, ce qui est pour le moins singulier. Heureusement, les enjeux institutionnels étaient assez minces : comme prévu, cette "conférence nationale" existe surtout pour que Bayrou puisse annoncer qu'il a (libellé des dépêches d'agences) "réuni deux mille cadres du Mouvement Démocrate à la Mutualité". Fermez le ban.

Mais tout de même nous ne perdrions guère de substance à sauver au moins certaines apparences de démocratie, ce serait le minimum.

Par ailleurs, il me semble juste de signaler le texte publié par Thierry P. chez Marie-Laure, qui dénote un ras-le-bol devant l'austère silence de la hiérarchie du mouvement. Moi aussi, je serais heureux que Bayrou daigne communiquer sur l'affaire marseillaise, fût-ce avec prudence. En fait, il ne me semble pas illégitime de laisser la justice faire son travail et démêler l'écheveau de l'événement, de façon à y voir plus clair pour déterminer ce qui est politique et ce qui ne l'est pas, tout en se souvenant qu'à Marseille, rien n'est jamais simple.

En revanche, j'appelais, ces jours derniers, à ce que nos blogueurs fussent mieux informés des grands dossiers du moment. Nul doute qu'après la matinée de samedi, ils le sont.

La vidéo qui suit donne quelques images d'ambiance sur les couloirs et les trottoirs de la conférence nationale, on y croise des visages connus, dont quelques-uns auraient raison d'adhérer au fan-club de Quitterie Delmas (n'est-ce pas, l'Hérétique, Christophe Quarez et quelques autres ?), des blogueurs, des journalistes, des élus, dont la liste est un peu longue, d'autant plus qu'une seconde vidéo suivra dans le courant de l'après-midi.

 

10/03/2008

Indispensables ou incontournables ?

François Bayrou applique aux municipales la stratégie qu'il avait voulu adopter pour les législatives mais que le score insuffisant des candidats du MoDem n'avait pas rendu possible : être indispensable partout et négocier au cas par cas.
 
C'est ce qu'il fait. Oh, le MoDem n'est pas nécessaire partout mais il l'est dans plusieurs grandes villes où le second tour va se jouer sur le fil : Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Metz, Blois, voire certains arrondissements parisiens comme le Ve et le XVe (où malgré son score très faible, divisé presque par deux depuis les législatives, Élisabeth de Fresquet, avec ses 7,45%, pourrait peser), ou même Strasbourg.
 
À Marseille où tout est très serré et indécis, Jean-Luc Bennahmias, d'une façon très transparente, a rencontré les deux impétrants et leur a présenté une liste d'engagements programmatiques, un de plus pour Gaudin : un moratoire sur l'incinérateur de Fos. Je pense que c'est de bonne méthode. Il a indiqué travailler à un "paquet" contenant Paris, Marseille et Toulouse, c'est de bonne méthode aussi.
 
Dans d'autres villes, c'est par affinité ou par projet d'agglomération que l'on a parlé d'alliances, notamment à gauche, pour le MoDem, donc vraiment par esprit de programme et sans pression d'intérêt.
 
Il y a des cas particuliers : à Mont-de-Marsan, chef-lieu des Landes, le MoDem, en l'absence de liste de l'UMP, se retrouve en tête au premier tour et mathématiquement, en fonction des reports de voix du CNI d'un côté, de l'extrême gauche de l'autre, pourrait l'emporter, et fait donc planer sur le fief d'Henri Emanuelli la menace symétrique de celle qu'il subit à Pau dans le département voisin.
 
Il y a donc un mélange de bouillonnement de programmes et de rapports de forces, qui est la politique électorale du monde des élus et, au fond, des électeurs, car j'ai pleine confiance dans nos représentants bayrouistes pour profiter de la situation pour améliorer la gouvernance de celles des villes qui en ont besoin, et ce serait l'essentiel ! 

Que faire demain ?

Après tout, si l'UMP a besoin du MoDem à Paris, cependant que le PS a besoin du MoDem à Marseille, peut-être serait-il sage d'inverser le curseur et de faire alliance avec Panaf à Paris et Guérini à Marseille...
 
Il est certain qu'il y aura forte affluence d'électeurs de droite au second tour à Paris et Delanoë ne me paraît pas prudent de se taire, même si je comprends qu'il fasse payer ses atermoiements au MoDem.
 
Mais voilà, s'il n'est pas possible d'influer sur le programme du maire à élire, qu'au moins nous ayons des élus...
 
Je regrette la situation actuelle et je n'en dis pas plus avant que les choses n'aient débouché.
 
Il y a bien des villes que le PS ne gagnera pas sans le MoDem : Saint-Étienne, Blois, Metz, par exemple.
 
Si le PS est preneur, je suis toujours favorable à l'alliance avec lui pour le second tour.

00:29 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, municipales, paris, marseille | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/02/2008

Après "La môme", la France voit "la ville en rose".

Marseille, Toulouse, Strasbourg, Reims, Rouen, Caen, Blois, en Bretagne Quimper (et Saint-Brieuc ?), c'est une lame de fond rose qui s'annonce et soulève la France. De toute évidence, il ne s'agit pas seulement de sanctionner le président : les électeurs des centres-villes se pensent à gauche, ils veulent des équipements publics, une ville sociale, un environnement sain, une gestion équitable. Pour tout cela, la droite est disqualifiée. Il appartiendra au MoDem de démontrer qu'il pourrait faire mieux encore. c'est oeuvre de longue haleine.

28/02/2008

Lyon, Marseille : le MoDem uni dépasserait 10%.


Quel gâchis ! Alors que les intentions de vote commencent à se préciser, on voit que dans les deux principales villes de France (hors Paris), le MoDem  approche de 10% (8 ou 9%) autour des listes indépendantes d'Éric Lafond et de Jean-Luc Bennahmias. Si ce score est atteint le jour du vote, ce qui paraît probable à si faible distance, c'est donc  en fait un pari plutôt gagné, puisque les tentatives de déstabilisation n'auront pas empêché notre mouvement d'être le troisième parti de France. À Marseille, il est certain que l'unité du MoDem nous aurait permis de dépasser le Front National et, avec le pouvoir de maintenir nos listes dans tous les arrondissements, de peser pleinement sur les choix cruciaux de la prochaine mandature.
 
Autrement dit, par esprit de pur calcul, on va atteindre un objectif en retrait de ce qu'aurait permis une stratégie de valeurs.
 
Quel gâchis !
 
Pensez vrai. 

20:28 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, modem, municipales, lyon, marseille | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

18/02/2008

Municipales : multiples stratégies, multiples perspectives.

Les sondages commencent à fleurir à trois semaines des élections municipales.
 
Pour Bayrou à Pau, deux études ont en quelques jours donné des résultats contradictoires, l'une voyant le président du MoDem l'emporter de justesse, l'autre l'inverse. Ce sera serré, apparemment, mais il a choisi la stratégie la plus ambitieuse et donc la plus difficile. Il a évidemment tout mon soutien.
 
À Montpellier, la liste commune PS/PC/MoDem obtiendrait 49% et friserait donc l'élection dès le premier tour. À Bordeaux, la liste commune avec le maire sortant (qui n'affiche guère son étiquette UMP) serait en passe d'être victorieuse au premier tour également, comme d'ailleurs à Dijon avec le socialiste Rebsamen.
 
Dans les villes où des adhérents du Modem ont été investis pour des listes indépendantes, le sort des urnes demeure incertain : à Toulouse, on dit que la gauche pourrait l'emporter et on ignore encore si le candidat du MoDem atteindra les 10% nécessaires au maintien de sa liste au deuxième tour. À Lyon, les listes sont quasi-faites et Éric Lafond est en campagne sans qu'on puisse encore évaluer son résultat que l'on espère brillant. À Marseille, pas encore de sondage sur la liste Bennahmias, cependant que certains analystes voient la victoire du socialiste Guérini (a-t-il un rapport avec le célèbre "parrain" marseillais des années 1970 et du temps où la ville était dirigée par le socialiste Defferre, Mémé Guérini ?). En Bretagne, à Rennes, à Nantes, on attend encore les premiers sondages. Sans doute les choses sont-elles encore imprécises et les esprits indécis.
 
Après la période du désordre et celle du foisonnement, c'est donc celle de la campagne et de l'angoisse. Bon courage à nos candidats, et en particulier ceux qui sont sur des listes indépendantes.