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05/11/2008

Distancés par la Chine, les États-Unis vont s'intéresser de très près à l'Afrique.

J'ai rendu compte voici déjà plusieurs semaines de l'ouvrage paru chez Grasset, la Chinafrique, qui étudie avec soin l'implantation de la Chine en Afrique depuis plusieurs années, sur fond de retrait de la France à bout de souffle.

À n'en pas douter, l'élection d'un fils de Kenyan à la tête des États-Unis va donner une impulsion nouvelle aux appétits des entreprises américaines en Afrique. Reste à souhaiter qu'Obama ne joue pas là une partition trop cynique et qu'il n'utilise pas sa position pour affaiblir le continent où est né son père.

Par ailleurs, nous avons à défendre en Afrique à la fois la francophonie et le pluralisme linguistique, puisque l'anglais comme le français ont tendance à éradiquer les vieux parlers autochtones africains.