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05/02/2009

Le même abandon.

Avec la parodie de consultation des adhérents actuellement en cours, on assiste en direct à la mort de ce qui a prétendu être le pilier du Mouvement Démocrate : des adhérents actifs. La passivité avec laquelle est accueilli le profond mépris exprimé à l'encontre des adhérents par la diffusion à l'AFP de la liste des noms proposés pour les investitures, avant même que les adhérents n'en soient eux-mêmes informés, cette passivité, donc, est le signe d'une résignation qui a déjà nourri le dépérissement de l'UDF sous la présidence de Bayrou.

Bayrou n'aime pas les structures et il méprise le militantisme, ça se voit, ça s'est vu et c'est la raison pour laquelle le vivier humain de l'UDF s'est tari, obligeant à recourir à l'artifice du MoDem, qui n'a qu'un rapport lointain avec l'audace tactique suggérée pendant la campagne présidentielle par les stratèges d'Internet, qui consistait à renoncer à la présidence de l'UDF et faire sa campagne à côté.

Le MoDem, en définitive, n'est qu'un filet jeté dans la mer des générations nouvelles pour pêcher des adhérents qui remplacent ceux qui ont fui la défunte UDF.

Et, une fois pêchés, ces poissons, il faut les sélectionner. C'est à cette tâche que servent les manoeuvres rebutantes que nous voyons.

Les procédures démocratiques de désignation des candidatures ont été mises en place alors qu'étaient encore nombreux ceux qui espéraient que le MoDem serait l'élan qu'il avait promis d'être.

Quitterie m'a dit après Seignosses l'immensité des attentes que les gens avaient, la bonne volonté qu'ils offraient, le désir d'action qui les animait. hélas, tout cela a été balayé par la décision de Bayrou qui est venu nous dire, au café démocrate de Quitterie, mi-novembre 2007, que, de son point de vue, le MoDem était la même chose que l'UDF.

Eh bien c'est vrai : c'est la même chose, la même désillusion, la même machine inutile, la même usine à broyer du militant, un néant, quoi, un néant néfaste qui a pour unique mérite de persister dans un programme qui est le moins mauvais de tous, mais dont on doute qu'elle ait la volonté réelle de l'appliquer.

C'est sur ce constat d'inutilité de l'UDF que je m'en étais d'ailleurs éloigné, en 2001, après y avoir consacré toutes mes forces pendant vingt ans.

Quatre ans plus tard, tout a changé, j'ai su qu'un espoir existait, que la politique n'était pas inexorablement tueuse, ni perfide, ni nauséabonde, mais qu'on pouvait y être fort et utile, et vrai, y réussir, et j'ai su tout cela parce qu'est apparue une personne qui incarnait tout cela : Quitterie.

Et aujourd'hui, si je reste, si je poursuis mes commentaires sur ce blog, si je crois qu'on peut agir, c'est toujours grâce à elle, grâce à Quitterie.

07/02/2008

Le comble de l'inorganisation.

Génération Démocrate Essonne fait état aujourd'hui d'une lettre du président de la "commission d'arbitrage et de contrôle" (Philippe Arnaud) qui écarte toute possibilité d'exclusion de militants au titre de candidatures dissidentes à l'occasion de ces élections municipales, pour la raison (au fond logique) que la commission chargée des exclusions doit être désignée par le Conseil National et que celui-ci ne s'est pas réuni, et que par ailleurs, toute investiture, pour être valide, doit être précédée d'un vote des militants, ce qui n'est le cas que dans une partie des villes.
 
Donc candidats, sachez-le : votre investiture compte pour des prunes.
 
Et vous qui rêvez d'être candidat contre votre président de fédé que vous haïssez en secret depuis des mois, c'est le moment !
 
Vous qui recuisez dans l'amertume de n'avoir jamais obtenu la confiance de vos instances pour les municipales, c'est le moment !
 
Toutes les listes sont permises, même celle du Front National, même celle de Sarkozy en personne : il n'y a pas de sanction possible. 
 
Si c'est confirmé, c'est n'importe quoi.