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13/10/2008

"Paroles d'Européens" à Nantes : l'intégrale.

Samedi matin, nous sommes partis à peu près à la même heure, vers 7 h 30, Quitterie (et Virginie et quelques autres) de Paris, moi de Quimper, pour arriver vers 10 h à Nantes où avait lieu la journée de clôture de l'opération "Paroles d'Européens" organisée par le secrétariat d'état à l'Europe, en présence du secrétaire d'état, Jean-Pierre Jouyet, et de plusieurs personnalités françaises et européennes, comme Mme Freiburger, dirigeante lettone, Felipe Gonzalez (ancien chef du gouvernement espagnol), la navigatrice Catherine Chabaud...

Le public ne s'était pas rendu en masse pour cette matinée, et surtout, comme mes images le démontrent, il n'y avait pas de jeunes dans ce public. Les jeunes n'étaient donc pas la cible de la manifestation, ils en étaient l'objet ou, pour mieux dire, l'instrument, comme l'a très justement noté Quitterie Delmas dans sa conclusion que j'ai rapportée dans un nouveau montage à la fin de cette vidéo.

Formellement, le plateau était composé de trois personnalités fixes (les trois politiques), d'une personnalité tournante (par exemple la navigatrice Chabaud, mais aussi le patron d'une compagnie aérienne low-cost), d'un jeune tournant et d'une journaliste de la Chaîne Parlementaire qui retransmettait leur débat.

Chaque jeune à son tour rendait compte des travaux d'un atelier de jeunes de la veille. Chaque personnalité tournante se félicitait de ce compte-rendu, puis une journaliste dans la salle posait des questions supposées émaner de la salle, et auxquelles personne ne répondait en fait, les trois politiques se contentant de généralités comme on le verra dans les extraits que je donne ici.

Jouyet a longuement vanté "(s)on ami Cohn-Bendit".

Chaque fois que je suis entré dans la salle, il était question d'armée et de guerre, si bien que je ne restais pas trop longtemps, préférant m'imprégner de l'ambiance du hall où la salle n'était retransmise ni par hauts-parleurs ni a fortiori par écrans vidéos.

En sortant de la pièce où il tenait une conférence de presse, le secrétaire d'état a été interpellé par le collectif "Ni pauvre ni soumis" (gilets fluo) dont j'ai donné hier l'essentiel de la conversation avec Quitterie dans ma deuxième vidéo.

On verra ici des images d'un canapé pneumatique auquel un groupe de jeunes a eu l'idée baroque et plutôt sympathique de faire faire un tour d'Europe, un représentant de la librairie nantaise "Vent d'Ouest", et en fin de matinée la conclusion de Julien Rivet alias Nick Carraway, et on apercevra les blogueurs Natacha et Sacha Quester-Séméon, de Mémoire-Vive, et Vincent Ducrey, avec lequel Quitterie a eu un long débat dans le train du retour : comme il décrivait son activité auprès du président Sarkozy et de certains membres du gouvernement (Luc Chatel), elle l'interrogeait sur ses éventuels débats de conscience, par exemple sur le budget de l'intégration qui diminue de moitié. Ducrey était auparavant assis à côté de Virginie dans la salle et on le voit échanger avec elle et Quitterie pendant la matinée.

En somme, ce n'est pas encore cette fois-ci que les jeunes prendront le pouvoir, comme le déplore Quitterie.

 

12/10/2008

Quitterie Delmas et le Parlement européen des Jeunes.

À l'issue de la journée de clôture de l'opération "Paroles d'Européens", Quitterie Delmas rencontre Herminie, représentante du Parlement européen des Jeunes.

Il faut tendre un peu l'oreille au début, puis ça s'améliore.

 

Quitterie Delmas et "Ni pauvre ni soumis".

Le collectif "Ni pauvre ni soumis" se mobilise contre la précarisation de la vie des handicapés. Il s'est mêlé à la journée de clôture de l'opération "Paroles d'Européens" à Nantes pour interpeller les ministres Jouyet et Kouchner (ce dernier n'y était pas).

Rencontre avec Quitterie Delmas.

À court de batterie, je n'ai pu enregistrer la fin, mais la vidéo mérite d'être regardée en entier.

 

11/10/2008

Quitterie Delmas à chaud sur "Paroles d'Européens".

Aujourd'hui s'est achevée à Nantes l'opération "Paroles d'Européens" sous l'égide du secrétaire d'État Jean-Pierre Jouyet. Je donnerai d'autres vidéos demain, voici la réaction prise à chaud de Quitterie Delmas :

 

09/10/2008

Quitterie Delmas : sa proposition pour 2020.

Voici la proposition de Quitterie Delmas dans le cadre de l'opé "paroles d'Européens" qui aboutit ce week-end.

04/10/2008

L'Europe en 2020.

Dans le cadre de l'opération "Paroles d'Européens", à laquelle Quitterie Delmas a été conviée lors d'une rencontre de blogueurs avec Jean-Pierre Jouyet, il a été question de définir l'Europe de 2020 et de donner quelques idées que l'on puisse juger nécessaires.

2020, c'est dans douze ans et quand je songe qu'il y a douze ans était 1996, je sais que 2020, c'est très bientôt.

Plus d'Europe ? Mieux d'Europe ? Comment ? Pourquoi ? Vers quoi ?

Je crois que l'urgence, pour faire fonctionner l'Europe, c'est de définir la subsidiarité. Une fois que l'Europe saura ce qu'elle a à faire, le domaine qui lui revient, et qu'une instance sera chargée d'arbitrer les conflits verticaux de compétence, les choses seront bien plus faciles. L'élargissement, dans ce cadre, sera mieux ressenti et posera moins de problèmes qu'aujourd'hui.

Reste que voici quelques semaines, Édouard Balladur a émis l'idée d'une communauté atlantique qui engloberait l'Europe et les États-Unis dans un cadre bien plus étroit encore que celui de l'OTAN et que cette perspective ne peut aller sans poser des problèmes croissants à la construction européenne. En somme, il faudra aussi une "doctrine Monroë" européenne, à moins que l'on ne choisisse enfin de marcher vers une gouvernance mondiale, mais ce ne pourra être qu'avec un effort de modestie de tous, y compris de la première puissance.

Donc 2020, une Europe meilleure, mieux organisée, fédérant des nations libres, et protégeant les citoyens et leur mode de vie.

Une idée ? Une seule ? Un texte répartissant les compétences et organisant la subsidiarité et son contrôle juridictionnel.