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06/12/2008

Vivement Noël !

Contingent 8710.

Franck Noël et moi étions de la même promotion de la nation en armes, du service militaire. Nous sommes partis le même jour faire nos classes, lui je ne sais où, moi à Cambrai, début octobre 1987, juste avant le krach financier d'octobre 1987, jumeau de l'ouragan qui a dévasté la Bretagne.

Avant ce moment-là, nous avons été aux mêmes universités d'été, et quand j'ai eu l'idée baroque de créer un syndicat étudiant qui me semblait manquer aux jeunes du CDS (les JDS), le Mouvement Indépendant des Étudiants pour l'Université (acronyme M.I.E.U.), il fut l'un de ceux qui répondirent présents, m'invita à Reims (déjà) rencontrer le patron de son syndicat étudiant non encarté local.

Je croise les doigts pour son premier tour de législative de demain, à Reims encore.

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24/11/2008

Comment je suis devenu le dernier président des JDS de Paris.

C'est une note curieusement liée à l'actualité, que je fais en particulier pour ceux de mes lecteurs qui aiment que je leur fasse les "belles histoires de l'Oncle Paul" du centrisme et de la famille démocrate française.

En 1994, le Centre des Démocrates Sociaux (CDS) vivait ses dernières heures. Il était à bout de souffle après dix-huit ans d'existence, sa dynamique avait disparu avec son fondateur, Jean Lecanuet. L'année 1994 fut émaillée de non moins de deux congrès du CDS, le premier à Rouen, ville longtemps dirigée par Lecanuet, le deuxième à Paris porte de Vincennes, sur la pelouse de Reuilly.

La décrépitude du CDS avait commencé vers 1991-92 et je me souviens d'avoir vu pour la dernière fois Lecanuet, au tout début 1993, lors des voeux annuels du président du Sénat (Monory), très amaigri, frêle, soutenu par deux personnes. Il est mort peu de mois après, on m'a dit que c'était d'un cancer de la peau dû à un excès d'UV.

Au moment de la mort de Lecanuet, Bernard Bosson, jeune maire d'Annecy et fils du sénateur Charles Bosson, centriste historique, était le seul candidat déclaré à sa succession. Il y avait eu auparavant une tentative de Dominique Baudis, alors maire de Toulouse et ancien président des Jeunes Démocrates (modèle 1965), mais sans aboutissement réel, avec plutôt une balkanisation du mouvement. J'en parle peu, parce que c'était un moment où j'avais choisi de prendre mes distances.

Quoi qu'il en soit, dans l'été 1993, François Bayrou, qui recevait l'Université d'Été des JDS sur ses terres des Pyrénées Atlantiques (à Biarritz), s'aperçut que les conditions étaient réunies pour qu'il pût se présenter à son tour à la présidence du CDS. Il le fit peu après.

Au moment où il annonça son intention, Bosson faisait la quasi-unanimité, caracolant dans toutes les enquêtes, bref, c'était gagné d'avance pour lui.

Or le congrès avait été prévu de longue date pour se tenir à Rouen, au printemps 1994. Pour une raison que j'ignore, l'idée vint qu'il serait difficile de voter pour un nouveau président lors de ce congrès, sans doute en raison des élections européennes qui devaient avoir lieu en juin suivant et où Baudis serait en définitive tête de liste commune UDF-RPR. Bosson, qui avait toutes les cartes en mains, qui pouvait tout, commit la faute d'accepter ce report qui devait le placer en positio défensive pour les six mois suivants et, en définitive, le faire perdre.

Le congrès fut évidemment une mare aux grenouillages. Son moment le plus fort, dans mon souvenir, fut la montée à la tribune de Valéry Giscard d'Estaing, parce qu'il était détesté par la salle. Il traversa celle-ci de part en part, du fond jusqu'à la tribune, au milieu du silence glacial des 1500 délégués. Puis, parce que c'est un grand orateur, en quelques phrases où il s'exprimait sur Jean Lecanuet (mort depuis peu), VGE souleva un tonnerre d'applaudissements et il parvint ainsi à ressortir encore sous les applauddissements, un véritable tour de force.

Et pourtant, à l'automne, lorsqu'il m'est arrivé de dîner à la table de Bayrou au ministère de l'Éducation Nationale où se tenait son équipe de campagne (Bosson étant mieux implanté au siège du CDS), Bayrou nous a confié à quel point l'antagonisme avait été fort entre le grand bourgeois Giscard et le méritocrate Lecanuet, un choc culturel.

Entre-temps, j'avais dirigé l'équipe qui répondait au courrier de la liste conduite par Baudis pour la campagne européenne de juin 1994. Là, nous avions gagné, avec d'ailleurs difficulté, et j'avais pu constater la constitution d'une ligue des gérontes de l'UDF (VGE, Monory et Barre) autour de la candidature de Chirac pour l'élection présidentielle qui devait avoir lieu l'année suivante.

Bosson, lui, était très engagé auprès de Balladur, ainsi que le président de la fédération CDS de Paris, le conseiller de Paris et neveu de Jacques Barrot, Jean-Charles de Vincenti. Les balladuriens se groupaient donc autour de Bosson, c'était logique. cela avait la conséquence de fournir à l'adversaire de Bosson le réseau de ceux qui penchaient plutôt pour Chirac.

L'Université d'Été des JDS eut lieu au Pradet, dans les hauts du Var, cette année-là. L'équipe sortante des JDS, conduite par Jean-Luc Moudenc, ne s'en occupa guère et l'équipe entrante n'avait pas encore été élue. Comme j'avais organisé plusieurs universités d'été quelques énnées plus tôt, je pris (sans mandat) la chose en mains et je me revois, en juillet 1994, tout seul (la secrétaire Chantal Renaud était en vacances), il faisait très chaud, portant des cartons entiers de lettres à l'Assemblée Nationale, d'où elles étaient expédiées sous le timbre de plusieurs députés (il me semble que c'est Jean-Christophe Lagarde qui, comme numéro 2 de l'équipe sortante et encore je crois assistant parlementaire, finit par organiser cette expédition).

De ce fait, après la campagne européenne, je me retrouvais au milieu des événements. C'est à l'Université d'Été que nous avons élu Christian Bartholmé (qui vient de se manifester à moi sur Facebook) dernier président des JDS. Il était pour Bosson et pour Balladur, comme d'ailleurs Lagarde et la plupart des présents.

C'est le moment où j'ai scellé mon deal avec Claude Goasguen, par l'entremise d'un jeune du XIIe qui se nommait Pierre-Alexandre Kropp. Goasguen soutenait Chirac (dont il était proche) et Bayrou avec lequel il avait fait ses premières armes comme JDS (lui aussi) quinze ans plus tôt. Retrouvant mon président des JDS Éric Azière, je me suis ainsi retrouvé intégré à l'équipe de campagne de Bayrou et je venais plusieurs fois par semaine prendre le courrier reçu par Bayrou (émanant de militants), auquel je répondais en utilisant les textes et discours de Bayrou. J'avais fait ça pour Baudis aux Européennes (avec trois collaboratrices) et je continuais seul pour Bayrou.

Cette campagne dura près de trois mois et j'en garde une foule de souvenirs chaleureux.

Parmi eux, cette réunion avec Bayrou dans la grande salle du rez-de-chaussée qui donne sur le jardin intérieur du ministère, où Bayrou rencontrait les vingt ou trente cadres JDS qui le soutenaient.

- Alors, pour la présidentielle, vous allez voter pour qui ?

- Pour Balladur.

- Pour Balladur.

(Le CDS avait choisi de soutenir officiellement Balladur et les jeunes, très anti-chiraquiens, étaient presque tous sur cette ligne, Bayrou lui-même soutenait officiellement Balladur qui était son chef de gouvernement).

- Pour Balladur.

- Pour Balladur.

La parole vint à moi, le dernier :

- Pour Chirac.

Silence.

- Eh bien, vois-tu, me dit-il, si j'ai choisi de soutenir Balladur, c'est pour éviter que la porte se referme sur la candidature unique.

Au passage, on voit la clairvoyance de Bayrou pour qui Chirac (qui était pourtant au fond du trou dans les sondages) restait le favori de l'élection et Balladur celui qui permettait d'éviter la candidature unique et stalinienne d'un monolithe de la droite et du centre droit.

Or c'était paradoxal car, dans le même temps, Balladur annonçait que, s'il était élu, il rassemblerait l'UDF et le RPR dans un seul parti (ce que Chirac fera plus tard sous le nom d'UMP avec ceux de l'UDF qui le rejoindront, la majorité des élus), cependant que Chirac garantissait que, s'il était élu, il laisserait existence et pleine autonomie à l'UDF, ce qu'il a d'ailleurs fait.

On voit à quel point les choses étaient confuses et on se battait à front renversé.

Ce débat de structure soulignait la péremption du format CDS. Et, lors du congrès qui eut lieu en terre chiraquienne , à Paris, à la fin de l'année 1994, l'avenir se formulait à travers lui : Bosson voulait un grand parti de droite et du centre droit (voter pour lui revenait à créer une CDU à la française, ancrée à droite) sous la houlette de Balladur ; Bayrou voulait un grand parti occupant l'espace central, qui aille de Balladur à Jacques Delors. Dans les deux cas, le CDS, comme tel, était appelé à se fondre dans un mouvement plus large.

Ce congrès rassemblait des délégués des fédérations départementales (à la manière de ce qu'on vient de voir au congrès socialiste de Reims). La veille du vote, les deux maîtres ès réseaux, Yves Pozzo di Borgo et Éric Azière, avaient pronostiqué l'un que Bayrou aurait 667 voix, l'autre qu'il en aurait 664, il en eut, si ma mémoire est bonne, 661, qui représentèrent 57 % des délégués, nous avions gagné.

Vint l'élection municipale. Suivant mon deal avec Goasguen, je fus élu adjoint au maire du XVIe arrondissement et celui qui m'avait permis d'arriver là, Kropp, devint conseiller du XIIe arrondissement.

Puis il fallut préparer le congrès par lequel le CDS devait se fondre dans une entité (à peine) plus grande, Force Démocrate.

La situation des bossono-balladuriens à Paris devenait très inconfortable par la double pression des chiraquiens et des bayrouistes. Ils finirent par jeter l'éponge et par quitter le CDS, vers septembre 1995 si ma mémoire est bonne.

Jean-Manuel Hue s'en alla donc, quittant la présidence des JDS de Paris, et emmenant la quasi-totalité des cadres et le plus grand nombre des adhérents de la fédération. De ce bureau fédéral décimé, il restait deux vices-présidents et moi, qui en étais devenu membre de droit par le fait de l'élection, et quatre autres, dont Kropp.

Il y eut une réunion pour pourvoir à l'intérim en attendant le congrès. Elle eut lieu dans un très petit bureau du rez-de-chaussée de l'aile du ministère de l'intérieur que Goasguen avait prise pour son éphémère ministère de la Réforme de l'État. Hervé Bénessiano, aujourd'hui premier adjoint au maire du XVIIe arrondissement et depuis toujours bras droit de Goasguen (et accessoirement mon premier président des JDS de Paris quand j'ai adhéré en 1981), présidait la séance.

Les deux vices-présidents revendiquaient la présidence intérimaire et se chamaillèrent un certain temps. le premier, Vincent C, était le jeune de service du VIIe arrondissement (sous la houlette de Pozzo), le deuxième, Philippe Chaumont, était du XIVe que Goasguen venait de quitter pour rallier le XVIe arrondissement en vue de prendre une circonscription législative (ce qu'il fit en 1997).

Comme il était impossible de mettre les deux vice-présidents d'accord l'un avec l'autre et comme il n'existait aucune disposition permettant de trancher entre eux, j'ai fini par proposer que, puisque j'étais le plus ancien dans le grade le plus élevé (comme on dit dans l'armée), j'assumerais l'intérim, le temps de participer au congrès fondateur du nouveau parti, après quoi j'organiserais sous trois mois une AG où serait élue l'équipe dirigeante du nouveau mouvement de jeunes à Paris.

Je sentis que Kropp et les trois autres membres de base du bureau étaient soulagés par cette proposition. Les deux vice- restèrent cois un instant, puis commencèrent à mettre mon intégrité en cause.

Là, c'était trop, je tapai du poing sur la table, j'indiquai que j'assumerais l'intérim avec le titre de coordinateur , que l'un des membres non-titrés serait secrétaire, l'autre trésorier (fonctions statutaires) et que tous les autres seraient vice-présidents. Quelqu'un avait une objection ?

Non. Ils n'osèrent pas.

Le nouveau secrétaire émit l'idée qu'il vaudrait mieux que je prenne quand même le titre de président et ne fut pas contredit.

Tout le monde signa le PV que nous allâmes aussitôt déposer à la préfecture.

Voilà comment je suis devenu le dernier président des JDS de Paris, en un temps lointain, l'automne 1995, dont je me souviens avec plaisir maintenant que je suis entièrement tourné vers l'avenir avec Quitterie Delmas.

19/11/2008

JDS : la nostalgie n'est plus ce qu'elle était.

Jean-Roch Sergent fut l'un de nos jeunes du Centre des Démocrates Sociaux, le parti dont François Bayrou faisait partie aussi, voici une bonne quinzaine d'années. Il fut l'un de nos Jeunes Démocrates Sociaux, JDS.

Il a eu l'idée d'organiser un dîner d'anciens adhérents de ce mouvement de jeunes qui a laissé de bons souvenirs à ceux qui y ont milité, en particulier sous la présidence d'Éric Azière.

Je donne ici une photo qui date du début 1987, où l'on reconnaît, de droite à gauche, après Régis N (dont j'ignore l'éventuelle activité politique), Jean-Manuel Hue, alors président des JDS de Paris, maintenant adjoint au maire du XVe arrondissement et (m'a-t-on dit ce soir) peintre, François d'Aubert, l'un des libéraux qui se manifestaient dans la précampagne de Raymond Barre (et qui vient de perdre la mairie de Laval), Éric Azière, votre serviteur (plus de vingt ans de moins... j'en avais 22), et Bruno d'I., ami d'Éric et alors adhérent.

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Pour dire la vérité, nous n'étions que quinze pour ce dîner qui a eu lieu ce mardi soir, ce qui fait peu en regard des milliers de personnes concernées, mais c'est peut-être un début. Deux anciens présidents étaient présents : Éric Azière et Jean-Christophe Lagarde. Il y a eu sept présidents des JDS : François Bordry 1976-1979 (frère de Pierre Bordry longtemps dircab d'Alain Poher président du Sénat, et aujourd'hui patron de l'autorité anti-dopage, François Bordry dirigea les Voies Navigables de France après avoir quitté les services de la Commission de Bruxelles sous certaines rumeurs), Yves Pozzo di Borgo 1979-1982 (aujourd'hui sénateur Nouveau Centre de Paris), Jean-Pierre Abelin 1982-1986 (député de la Vienne 1978-1981 et depuis 1986, député européen 1984-1986), Éric Azière 1986-1991 (chargé des élections au MoDem et conseiller régional d'Île de France), puis j'ai un peu perdu le fil des dates, il y eut encore Jean-Luc Moudenc (désormais ancien maire de Toulouse), Christian Bartholme (dont on a un peu perdu la trace) et Jean-Christophe Lagarde, qui éteignit la lumière en sortant du dernier congrès des JDS pour inaugurer le premier des Jeunes Démocrates (modèle Force Démocrate, fin 1995, congrès de Lyon).

Sur les quinze que nous avons été pour ce dîner, les dates d'adhésion variaient : 1976 (Fanny Rousseau), 1978 (Éric Azière), 1981 (moi),  1983 ou 1985 (Christophe Quarez), 1987, 1988, 1993, 1994 et même 1995...

Six sont adhérents du MoDem (Éric Azière et son épouse, Fanny Rousseau, Christophe Quarez, Sophie Jacquest, moi), cinq  du Nouveau Centre (Jean-Christophe Lagarde, Hervé List, Alban Nizou, Franck Pissochet, Dominique Moyse), un est à l'UMP et contribue à l'animation du Chêne, le réseau gaulliste de Michèle Alliot-Marie (Frédéric Garcia, 1987), un autre est au Parti Radical et de ce fait affilié à l'UMP (Sébastien Creusot, qui a adhéré de justesse en 1995), les deux autres n'ont plus d'attache partisane (Yann-Cédric Quéro et Jean-Roch Sergent), Jean-Roch considérant que la famille centriste divisée a vocation à se ressouder un jour, ce que je ne crois pas.

Nous avons gardé de nos années militantes de bons souvenirs : on a bien rigolé. De fait, ce soir, à quatorze, on a descendu dix bouteilles de rouge et une bouteille de blanc, plus quelques bières et kirs.

Nous étions plus jeunes, nous avions quinze ou vingt ans de moins, les temps étaient différents aussi, nous avons eu plaisir à nous retrouver, pleins de ces souvenirs,  dès lors qu'il n'a pas été question de politique. Car alors... si nous avons parlé de politique...

Jean-Christophe Lagarde sait ce que j'ai écrit sur lui. Trop d'honneur.

Il n'aime pas ce que j'ai écrit sur lui. Quelle flatterie...

Il croit que la maison centriste divisée se rassemblera un jour pour le porter à la présidence de la république. Sûrement pas.

Quand il avait dix-huit ans, je l'ai écrit, on voyait déjà que la politique était ou serait son métier, qu'il était fait pour cela. C'était remarquable. Il a fait son chemin, assistant parlementaire puis, m'a-t-on dit, lié au groupe Air France, puis, ayant placé son ami Vincent Capo-Canellas auprès du maire centriste du Bourget, il put, de là, trouver une base logistique qui lui servit à ravir la mairie de Drancy (un nom resté douloureux depuis 1944, mais il n'y peut rien) aux communistes, et de là la circonscription législative. Il a bien joué, en tandem avec l'UMP caméléon Éric Raoult.

Mais jamais, pas un seul instant, durant toutes les années où je l'ai côtoyé, je n'ai senti en lui autre chose que l'instinct du pouvoir. Il veut gravir encore les échelons de l'État, mais pour quoi faire ? On doit lui accorder de n'avoir pas choisi la facilité en se fixant Drancy pour objectif, mais je n'ai jamais senti en lui d'autre motivation que sa propre carrière, son propre cheminement.

Ce soir, je l'ai entendu dire "... c'est pour cela que j'ai tué Nicole Rivoire". Je ne connais pas Nicole Rivoire, qui fut présidente de l'UDF puis du MoDem en Seine-Saint-Denis (le 9-3) et maire d'une des communes de ce département jusqu'en mars dernier. Je ne la connais pas, mais qu'a notre pays à faire de gens dont l'activité est de "tuer" d'autres maires au lieu de s'occuper des difficultés d'un département qui n'en manque pas ?

C'est pour cette indignité, pour cette absence de vergogne, que nos concitoyens jugent sévèrement la politique, et ils ont raison. J'ignore si Lagarde croit vraiment dans le rassemblement des centres, mais il peut compter sur moi pour m'y opposer.

Pour le reste, que dire ?

J'ai longtemps été nostalgique de ces années de jeunesse, mais une vérité nouvelle m'a guéri de ma nostalgie en me proposant la fraîcheur d'un engagement réel, sincère, tourné vers le futur, et cette vérité, elle est incarnée par Quitterie Delmas.