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28/03/2007

François Bayrou à l'assaut du système.

Voici ouverte la phase finale de la campagne présidentielle.

Le système épuisé bouge encore. Le duo tragi-comique Sarko-Ségo, bras dessus, bras dessous, fait des claquettes sur la flamme du Front National pour l'attiser. La presse aux abois se déchaîne et on apprend diverses étrangetés par le "Canard Enchaîné".

Bayrou, juché sur son tracteur, vilipende la république des partis, la république des deux partis. Il les accuse d'entente illicite, fausses oppositions, fausses inimitiés, destinées à masquer un partage du gâteau politique.

Les sondages bruts le donnent nettement au-dessus des données jusqu'ici publiées, il le sait. Il tient son adversaire, le système, et ne le lâchera plus.

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26/03/2007

Encore une attaque scandaleuse contre Quitterie Delmas.

Benito Juarez est un homme politique mexicain du XIXe siècle, véritable fondateur du Mexique moderne, considéré comme un homme de gauche. C'est en son honneur qu'un certain enfant nommé Mussolini fut prénommé Benito, se croyant à gauche, mais nettement plus à droite.

Nanti de des deux références politiquement symétriques, le blog The Benito Report, plutôt lu, n'affiche en tout état de cause pas une identité centriste. D'autant moins qu'il vient de lancer un flacon de vitriol sur son écran d'ordinateur à l'intention des amis de Quitterie Delmas, voulant sûrement atteindre Bayrou au passage.

Quel est, selon lui, le crime de Quitterie Delmas ? Elle est trop belle.

Diable ! voilà qu'il va falloir défigurer les candidates ! Curieux sexisme inversé qui consiste à considérer qu'une femme belle est disqualifiée par principe pour le débat politique.

Selon The Benito Report, cette jeune femme, dont je dis souvent du bien, est un produit marketing, une tête de gondole destinée à enjoliver la vitrine centriste. Une femme-objet, en somme, une pin-up pour camionneurs fatigués, pour forts en thèmes boutonneux, pour électeurs crétins.

Car bien entendu, sa plastique (d'ailleurs exceptionnelle, c'est vrai) absorbe toute sa personne, qu'elle résume. Derrière ce masque de soleil, il n'y a que de la nuit et des chauves-souris.

Il suffit pourtant de visiter son blog (exercice très facile si vous cliquez sur sa photo, le lien URL apparaît en bas de paragraphe) pour comprendre que Quitterie est tout l'inverse d'une dentelle de stuc sculptée pour orner un cadre de miroir politique.

C'est une femme engagée, qui travaille tout le jour pour ses idées, toujours à courir, toujours à rencontrer des gens de tous les horizons, ici avec des jeunes en réinsertion, là avec des écolos inventifs, un peu plus loin avec ses amis de l'économie équitable et solidaire, beaucoup plus loin avec des jeunes de tous les partis politiques, toujours à tisser du lien, toujours à écouter, à prendre des notes, à élaborer des synthèses, à projeter des idées.

Voilà ce qu'il faudrait dire d'elle. Évidemment, elle bouscule un peu les pots de fleurs de la politique de grand-papa et les ensommeillés, ça les dérange. Ah, décidément, elle en a bien besoin, notre république, de ce coup de jeune.

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24/03/2007

Bayrou blessé à l'épaule gauche ?

On vient de me faire savoir, de l'entourage de Bayrou, que celui-ci serait blessé à l'épaule depuis quelques jours. En examinant la vidéo du meeting du Zénith, je note qu'il ne lève presque pas son bras gauche. Apparemment, il s'agit donc de cette épaule-là.

Si vous avez l'occasion de lui écrire par la poste ou sur son blog de campagne (www.bayrou.fr), n'hésitez pas à lui souhaiter une prompte guérison.

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22/03/2007

Bayrou, le Zénith de Paris.

Une très grande foule chauffée à blanc, un candidat énergique, beaucoup de jeunes.

Pour le reste, les sondages fléchissent un peu, mais ce fut le cas au début de chaque phase de la campagne et Bayrou est remonté, à chaque fois un peu plus haut.

Du reste, son buzz a plongé spectaculairement au moment où il était au pinacle des sondages et remonte tout aussi nettement depuis qu'il est plus bas, ce qui doit laisser augurer une remontée dans quelques jours.

Je vois ici ou là qu'on s'attend à un score de chacun des quatre principaux candidats autour de 20%.

C'était mon mot politique d'après réunion électorale.

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19/03/2007

Bayrou, les appareils politiques et l'union nationale.

Voici François Bayrou devant la double accusation castratrice dont raffolent les appareils : vous n’avez pas de programme, vous n’aurez pas de majorité. Programme ? Majorité ? Quel rapport avec la choucroute présidentielle ? répondrez-vous. Mais Bayrou est un homme poli et se garde de formules aussi familières. Programme et majorité sont l’affaire des législatives, après (juste après) la présidentielle. On verra alors, pense-t-il au fond.

Seulement voilà : la présidentielle, c’est un homme devant le peuple, tandis que les législatives, ça, ça, c’est l’affaire des appareils, leur délectation, leur gourmandise, avec leur cortège d’arrangements entre amis, de batailles de couloirs, de réunions d’investiture interminables jusqu’à l’aube où, les yeux piquants, chaque éléphant comptera ceux de ses copains qu’il aura su caser dans l’appareil de la campagne, candidats ou cadres. Rien que pour justifier son statut d’éléphant.

Alors évidemment, l’aventure solitaire de la campagne présidentielle, ça les chagrine, les appareils, et coûte que coûte, ils tentent d’y glisser leur grain de sel. De là la double accusation.

Et les présidentiables rivaux de Bayrou, en se faisant les porte-voix des accusations contre lui, se mettent de facto entre les mains des appareils quoi qu’ils puissent en prétendre.

Car le programme de Ségo, c’est “Je ferai des lois“ (et le parlement, pendant ce temps-là, que fera-t-il ? de la pêche à la ligne ?), tandis que celui de Sarko ne prend même pas la peine de qualifier les oukases qu’il adoptera : de toutes façons, à défaut du kärcher, il usera du schrapnel pour imposer ses vues, lesquelles, si elles ressemblent à celles de son ami Balkany, rappelleront fâcheusement les ordonnances de la Monarchie absolue, le souverain placé au-dessus des lois, le tout agrémenté de lettres de cachet en règle.

Bref, l’élection présidentielle, vue par les appareils, ça se résume en une phrase : la séparation des pouvoirs, ça n’existe pas. Non seulement ça n’existe pas, mais ça ne doit pas exister. Pensez donc : ils pourraient y perdre leurs privilèges et leurs perruques poudrées…

C’est eux qui ont intérêt à toutes les scléroses dont les Français sont victimes, eux qui tirent les bénéfices de notre société verrouillée, eux qui prospèrent quand la France est divisée, fût-ce au prix de la misère et de l’injustice.

Le président, selon eux, est l’instrument des appareils partisans. Le programme qu’il débite est le leur ; une fois l’élection acquise, ils n’auront donc aucune raison de le contrôler devant les chambres parlementaires, ce qui leur permettra de rester douillettement dans d’autres chambres à regarder la télé avec un plateau-repas friand au lieu de s’installer en séance sur les bancs inconfortables à somnoler en se curant le nez. La belle vie, quoi.

Et voilà que notre Bayrou, dévalant de son Béarn natal à dos d’étalon alezan, vient troubler cette mécanique tiède et la dialectique molle qui oppose les appareils à leurs candidats.

Avec lui, tout à coup, un inconnu, un rustre, un intrus, fait irruption dans la campagne : le peuple, ou plutôt l’intérêt général, la cause publique. Et des mots endormis : la liberté, l’égalité, et même la fraternité, et les réalités de la vie des gens.

Fi donc ! Comme disait Victor Hugo : “quoi, Mithridate, du siège de Cyzique eût pu citer la date ?“

La vie des gens. Quelle grossièreté. Mais, pour les appareils, la vie des gens, c’est une collection de statistiques, ça ne signifie rien de concret, rien dont on puisse parler à table entre gens du monde parisien. Fi donc ! Les gens. Quand on veut faire peuple, on dit “les vrais gens“ puis on se dissimule dans son mouchoir de dentelles pour se gausser de sa propre hardiesse. Les gens.

Les gens qui meurent et qui souffrent. Les gens qui ont dormi dans le froid. Oh, ils ont de la chance, les appareils : l’hiver a été le plus clément depuis… depuis on ne sait quand. La faute au réchauffement climatique sans doute. Au réchauffement climatique ? Bonne chose, ça, se dit l’appareil en prenant note : “surtout ne rien faire contre le réchauffement climatique“. Pensez donc, un allié pareil.

Mais les gens ont faim et soif, il en meurt, il en pleure, et personne ne fait rien, et l’État impuissant compte les sous qu’il va généreusement donner aux commanditaires des campagnes des appareils politiques. Eh oui, de ce côté-là, l’argent ne manque jamais : pour un renvoi d’ascenseur, on trouve toujours un milliard. Pour sauver un misérable, on n’a jamais dix euros. Voilà notre République, celle des appareils triomphants.

Celle où la colère sans cesse couve sur le brasier de la douleur.

C’est ce que dit Bayrou avec ses propres mots.

Et c’est ce que les gens entendent. Et c’est pourquoi, chaque jour, il gagne plus de crédit, pourquoi les humbles le considèrent avec espoir, pourquoi dans la pauvre banlieue nord de Paris il a été accueilli comme un thaumaturge. Il est celui qui peut renverser les trônes des appareils politiques, faire voler les perruques, rouvrir les palais et y faire entrer la vie des gens comme le vent de la liberté.

Il faut dire que c’est pourtant presque trop d’espoir, qu’il n’existe pas d’homme providentiel, mais depuis si longtemps on leur marche sur le visage et depuis si longtemps leurs vies sont balisées par des collections de cadenas… Comment pourraient-ils ne pas espérer que les choses puissent enfin changer ?

Changer.

Ils le méritent.

Oh, on sent bien le raidissement des appareils, ces temps-ci, et leurs ruses qui consistent à “enfiler les plumes du poulet sur le pelage du renard pour entrer dans le poulailler“, comme dit Bayrou.

Ils se moquent éperdument d’avoir conduit le pays au bord du gouffre à force d’égoïsme. Ils ne se soucient pas un instant de leur propre inertie. Ils nient farouchement leur patente obsolescence.

Ce qui leur importe, c’est : conserver le pouvoir. Le pouvoir ! ou plutôt l’apparat du pouvoir, les avantages du pouvoir, les émoluments du pouvoir, les combines du pouvoir.

La montée de Bayrou les menace, ils se contorsionnent pour faire croire qu’eux aussi, ils sont contre les logiques d’appareils (suprême imposture), ou bien ils se mettent à crier, disons même à glapir. Et l’on entend des lazzis si haineux jetés par les hommes de l’appareil droitier que l’on se croirait revenu aux années 1930.

Et l’on lit surtout la double accusation : programme, majorité. Mots d’ordre angoissés des appareils aux abois.

Or le monde change. Nous savons qu’une nouvelle forme de citoyenneté voit le jour, plus réelle, plus réactive, incontrôlable par les appareils, forte, subversive, vivante, notamment forte d’Internet et de la blogosphère.

C’est elle qui bouscule le plus les appareils en place, elle qui permet au peuple de résister là où les ennemis de la démocratie le menacent, elle qui donne envie aux jeunes de s’engager dans la cité pour des causes palpables, éloignées des enjeux d’alcôve, d’intérêt et de vanité qui sont la menue monnaie des appareils.

Oui vraiment, c’est une lame de fond qui se lève. La France va changer. Elle a crié très fort qu’elle voulait l’union nationale. Les appareils se cabrent contre ce décloisonnement qui conteste leurs intérêts acquis. Il reste au peuple à se faire entendre.

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15/03/2007

Un ministère de l'identité nationale ? Scandaleux.

Notre identité nationale, c'est la république. Elle n'a pas besoin d'un ministère : elle les a tous.

Plus que jamais, pour arrêter ce mouvement de haine et rétablir l'unité du peuple, je vote Bayrou.

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05/03/2007

Quitterie Delmas ministre de la culture de Bayrou ?

Il faut bien que quelqu'un cristallise les jalousies.

L'équipe de campagne de François Bayrou est particulièrement bon enfant et on y perçoit un climat serein et amical.

Or voilà que l'excellente Quitterie Delmas, dont je signale le blog dans ma colonne de droite, se plaint des difficultés qu'elle rencontre en raison de ses succès, qui lui suscitent d'étranges inimitiés de la part de ses camarades de classe qui commencent à avoir la fâcheuse habitude de lui tirer les cheveux dans la cour de l'école parce qu'elle a de trop bonnes notes.

Alors, qu'il soit dit ici que le journal Technikart, qui vient de situer la même Quitterie Delmas parmi les candidats crédibles au poste de ministre de la Culture du présidentiable Bayrou, eh bien que Technikart a raison ! la valeur n'attend pas le nombre des années !

Et tant pis pour les autres jeunes que cela chagrinerait. Ils devraient pourtant bien comprendre que chacun aura son tour et que le parcours de notre Miss Buzz (surnom que je lui donne affectueusement) nationale mérite qu'on l'évoque en si bonne place.

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