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03/02/2009

La pub abuse-t-elle du vert ?

Nous voyons et verrons chaque jour un peu plus fleurir les publicités utilisant les codes de l'écologie, puisque les gens veulent pouvoir acheter utile et sain.

L'Alliance pour la Planète, une coalition d'ONG bien connues dans le domaine de l'environnement et de la nature, a donc décidé de créer un observatoire spécialisé, chargé d'évaluer les faussaires qui, tels l'entreprise Tricatel du film "L'aile ou la cuisse", font de la salade avec du pétrole, ou vantent (et vendent) comme produits verts des choux gluants de carbone, ce qui, en termes commerciaux, se nomme tromperie.

Cet observatoire est ici.

24/07/2008

Quitterie Delmas a rejoint le réseau "Publicitairesvsécoblanchiment".

Le réseau Ning

publicitairesVSecoblanchiment

s'est constitué après la note cosignée par dix acteurs marquants de ce secteur, dont Quitterie Delmas, qui a logiquement rejoint le groupe aujourd'hui.

Outre un lien avec l'article, on trouve sur le site du groupe l'écho de cette tribune et le moyen de la commenter, de s'y associer, d'en prolonger l'effet.

L'écoblanchiment est l'un des fléaux qui menacent la sincérité à la fois de produits et de la communication commerciale, ce qui serait anodin s'il ne s'agissait des questions sensibles de l'environnement.

24/05/2008

Suppression de la pub à la télé publique : qui acceptera de payer ?

La suppression de la publicité à la télévision publique devrait coûter un peu plus de 750 millions d'Euros à France Télévisions. Pour conserver son "périmètre" (comme on dit), il va falloir que France Télévisions reçoive d'autres financements. On a parlé de taxer les chaînes privées. Très bien, pourquoi pas ? mais que dira Martin Bouygues, si proche ami du président Sarkozy... Alors, on imagine de faire payer Internet. Ben, voyons. En France, on a toujours le chic pour taxer l'avenir pour nourrir le passé. L'ASIC, une structure qui se veut représentative et qui, de toutes façons, regroupe des acteurs du secteur, a rejeté l'idée de cette taxation. Entre ça et la loi Hadopi, on peut dire que la majorité nous gâte... Bref, comme Internet râle, on s'est dit Pourquoi ne pas augmenter la redevance ? (entre nous soit dit, ce serait la méthode la plus logique, mais pas forcément la plus juste). Et là, c'est le ministre du budget, Éric Woerth, qui rejette catégoriquement cette hypothèse : on lui a demandé d'organiser des baisses d'impôts, il a déjà à gérer les promesses clientélistes tous azimuths du président et de sa majorité, alors, la télé... Du reste, on a senti assez vite la prudence de l'opinion publique qui s'attend à supporter le coût de la manoeuvre.
 
En fait, les données sont simples : soit on économise ailleurs les 750 millions, soit on crée une ressource supplémentaire qui va peser dans les prélèvements obligatoires. Cette ressource peut être prélevée soit sur les acteurs privés (et il faut bien reconnaître que faire financer le public par le privé risque d'être sanctionné au titre des règles de la concurrence), soit sur d'autres acteurs (Internet, de toutes façons bouc émissaire), soit sur le public (qui va couiner).
 
Donc à mon avis, on va voir une lente, très lente, montée en puissance de la réforme qui arrivera à un commencement d'efficacité (comme par hasard) après la prochaine présidentielle.
 
Ne cherchez pas qui va payer : de toutes façons, c'est vous.