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19/01/2009

Récession de 2 % en 2009 : attention, l'inflation et la relance sont de fausses solutions.

Les prévisions pour l'économie française ne cessent de s'assombrir. Avec une récession de près de 2 % et un déficit de plus de 5,4 % du PIB, la France connaîtrait une dégradation inouïe depuis des décennies.

Et il fallait que cela arrive pendant que nous avons un président pantin...

On entend des voix s'élever, notamment celle d'un chroniqueur que l'on estime par ailleurs, pour réclamer plus de relance et plus d'inflation. Hélas.

Sornettes.

Tout cela, nous l'avons déjà essayé. Et quel en fut le résultat ? Le désastre. Puis la rigueur, redoublée.

En vérité, si l'on veut limiter le chômage, il faut miser sur les PME, et si l'on veut préparer l'avenir, il faut conduire les liquidités à choisir l'investissement productif plutôt que n'importe quelle spéculation.

Et enfin, il faut que n'importe quel être humain puisse vivre de son travail, ce qui suppose que, partout, les travailleurs soient mieux payés, que les entreprises des pays développés laissent plus de place aux intérêts des pays qui se développent lentement. Si l'on veut vivre mieux chez nous, il faut que d'autres vivent mieux chez eux. Tout ce qui tend à l'inverse, qui est la tendance de l'économie du monde, est erroné. Tocqueville notait déjà que mon intérêt bien compris supposait une part de l'intérêt d'autrui, il y a un peu de mon intérêt chez celui de mon voisin. Par conséquent, toute stratégie de domination est une erreur, car elle ne mène en définitive qu'à la pauvreté de tous.

Il faut par conséquent se montrer d'une cupidité raisonnable, mesurée, que chacun gagne sa vie, et non les uns tout et les autres rien, car il n'est pas vrai que l'on puisse vivre longtemps au milieu d'un monde qui meurt.

09/01/2009

Ne pas relancer trop tôt.

J'entendais hier soir Joseph Stiglitz pronostiquer le redémarrage de l'économie mondiale pour la fin 2009. Dans ces conditions, il me semble que relancer massivement plus tôt que cette échéance serait une erreur. Il vaudrait mieux consacrer l'année 2009 à des réformes de structure et relancer seulement pour amplifier ou accélérer le redémarrage lorsqu'il débutera naturellement.

Cela étant, je crois qu'il vaudrait mieux ne pas adopter un rythme de croissance trop vif : les retournements de tendance y sont très brutaux. Il vaudrait mieux adopter un faux rythme où les contrecycles soient à peine creux. Ce serait de bonne méthode pour favoriser une croissance plus sobre qui épargne plus l'environnement et l'avenir de notre planète malade.

Pour mémoire, les réformes de structure doivent viser à la quadrature du cercle : redonner des marges aux entreprises, du revenu aux salariés et de l'équilibre aux finances publiques. Bonne chance aux techniciens !

10:36 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : économie, crise, relance | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/12/2008

Devedjian, ministre de la relance de la carrière de Sarkozy junior ?

On annonce Devedjian pour un ministère, un de ces ministères kleenex (jetables) que le pouvoir inaugure.

Quittera-t-il sa présidence des Hauts-de-Seine ? Laissera-t-il sa place à Junior ? Roulement de tambour, suspense.

Même pas, je ne crois pas : maintenant que les ministres ne sont plus que des quarts-de-places, pourquoi renonceraient-ils au cumul ?

28/11/2008

Relance : rien pour l'environnement.

Le gouvernement creuse allègrement nos déficits comme un chancre. Pour relancer l'activité ralentie, on voit que ses dépenses seront lourdes, mais je trouve très impropre l'article du Monde : non, le gouvernement ne cible pas les PME. Ou plutôt, il les cible ... pour leur payer ce qu'il doit. On croit rêver : on présente comme une grande victoire et un effort de relance le fait que l'État honore ses dettes... Enfin, ne boudons pas notre plaisir : c'est une mesure mensongère mais indiscutable.

Pour le reste, les secteurs aidés seront l'automobile et les travaux publics, grands pollueurs s'il en est, et l'on a beau nous expliquer qu'il s'agit, comme annoncé ces dernières semaines, notamment d'inciter l'automobile à se convertir au vert, il faut reconnaître que la pilule est amère.

Enfin, les cadeaux aux plus démunis, traitement social du chômage et de la précarité, comment s'en plaindre ? Sauf que...

La dette continue à augmenter et qu'elle grève notre future faculté d'entreprendre.

12:53 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : crise économique, relance, budget, déficit | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/11/2008

La relance d'aujourd'hui est une promesse de plus forte récession pour demain.

L'économie du monde est en panne, du moins celle du monde occidental, celle de la France en particulier. Alors ? quelle bonne idée ? des réformes de structure ? plus de liberté pour les PME ? Une réorganisation des charges publiques ? Une réduction des déficits par la sobriété de l'État ?

Mais non, vous n'y pensez pas : une bonne vieille relance, comme d'habitude, une sottise à neuf chiffres qui va calmer la douleur de l'économie malade. Calmer la douleur ? seulement ? Et s'il fallait guérir ?

Guérir ? vous n'y pensez pas. Un État qui va bien n'a pas besoin de sauveur... Et si je ne suis pas le sauveur, il est si difficile de faire admettre que je m'empifre...

Mais qu'on se le dise, sans réformes de structures pour améliorer le fonctionnement de l'économie, la relance d'aujourd'hui, même coordonnée à l'échelle mondiale, n'a pour effet que de creuser un peu plus les dettes publiques, et donc à terme de provoquer de nouvelles récessions, sans cesse plus profondes. Fuite en avant, course vers l'abîme.

12:26 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : économie, crise, relance | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook