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27/05/2010

Je voterai Bayrou en 2012.

Je m'étais promis de ne rien dire, mais ma participation à la République des Blogs (RdB), hier soir, m'a rappelé pourquoi depuis trente ans, je vote centriste.

Je n'avais pas participé à la RdB depuis plus d'un an, depuis ces séances un peu ridicules où les blogueurs politiques ont rencontré successivement Benoït Hamon (dont l'unique qualité est d'être breton), Michel Barnier (européen de la rubrique tartuffe), Jean-François Kahn (qui dit souvent ce que je pense) et Daniel Cohn-Bendit (dont les écrits pédophiles étaient retombés dans l'oubli depuis dix ans).

La RdB est censée permettre la rencontre de blogueurs de toutes les couleurs politiques et, durant la dernière élection présidentielle, sous la houlette de Versac, alias Nicolas Vanbremeersch, elle a joué à peu près ce rôle. Depuis la présidentielle, nombre de blogueurs, dont Quitterie n'est pas la moindre, ont déserté pour des rivages plus bling-bling, soit sur Facebook, soit sur Twitter.

En vérité, la blogosphère s'est dénaturée, ses éléments les plus notables l'ont désertée soit vers des cieux professionnels plus hospitaliers, soit vers un militantisme qui n'intéresse qu'eux-mêmes.

Des grandes heures de l'élection présiidentielle, où tout le monde se précipitait à la RdB parce qu'il fallait y être, à cette énième RdB peuplée de vingt ou trente blogueurs à tout casser, on mesure le triste chemin parcouru et l'alerte évolution des snobinards, toujours prompts à courir là où leur intérêt se trouve, et à ne pas aller là où l'opinion publique du moment ne commande pas de se rendre.

J'avoue que je suis triste de compter Quitterie parmi ces snobinards, parce que je lui écrivais encore un mot hier, mais la réalité m'a tellement frappé hier soir, que je ne peux pas ne rien dire : c'est honteux.

Qu'ont donc perdu les blogs depuis qu'ils ont permis à tant de petits marquis de se faire valoir ?

Rien, sinon qu'en 2005, on les avait crus responsables de l'échec du référendum constitutionnel européen, (ce qui était faux) et qu'en 2007, ils ont occupé l'avant-scène médiatique électorale. Ils ont permis à une armée de seconds couteaux de grimper jusqu'aux premiers rangs. Les voici déchus, et la RdB avec eux, c'est la loi du mircocosme et du monde des paillettes.

Ce qu'ils ont perdu ? Les feux de la rampe, rien pour moi ou pour vous, tout pour les intrigants et les carriéristes qui ont fait de la présidentielle leur marchepied personnel.

Et je dois dire que, devant tout ce vide incarné par les résidus d'une blogosphère qui, il est vrai, a peut-être pété un peu plus haut que nécessaire, j'ai été secoué. J'ai, plus encore, eu à m'interroger sur mon propre engagement politique, là, comme ça, sur un coin de table, en peu de temps, alors pourtant qu'il y a près de trente ans que je me suis engagé et que je m'étais juré depuis des mois de ne plus rien dire avant de prendre position pour la prochaine présidentielle.

Les blogueurs qui restent sont de gauche. Un des meneurs de la RdB me le confiait hier soir, il ne reste plus guère de ces blogueurs impartiaux qui ont fait les belles heures de la dernière présidentielle, le militantisme a tout gâté. Il a tout dénaturé. C'est donc l'esprit de l'écriture d'un blog qui est en cause.

On évoquait le beau temps des blogs, celui où le MoDem faisait jeu égal avec la gauche, grâce au charisme de Quitterie.

Mais elle aussi a déserté pour les feux illusoires de Txitter et de Facebook, qui sans doute lui rapportent plus de joies narcissiques, et plus de satisfactions professionnelles, ces deux médiocrités de l'action civique.

Il n'y a plus de ces beaux débats de la RdB, plus rien qu'un fantôme que nous avons tenté de faire bouger dans la nuit parisienne.

Et tout de même, en parlant avec ces gens de gauche, je sais quoi voter en 2012, je sais pourquoi depuis trente ans j'ai toujours voté le plus au centre possible, je sais que, en 2012, je voterai de nouveau Bayrou.

04:06 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : politique, république des blogs, blos, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/04/2009

PS, MoDem, Verts : tant de convergences.

Plus le temps passe et plus s'impose à moi l'évidence énoncée (et annoncée) tôt par Quitterie : la convergence de vue qui rassemble les militants, adhérents et sympathisants du PS, du MoDem, des Verts (ou la majorité d'entre eux) sur de très nombreux sujets. Les élections européennes sont évidemment le moment où ces convergences apparaissent avec le plus de netteté, car on trouve chez les militants des trois formations le même appétit de construction européenne, la même envie de dégager l'Union Européenne des contraintes de la financiarisation de l'économie, le même souci d'écologie, de comportement solidaire, responsable et durable.

Les états-majors ne sont pas toujours sur cette même longueur d'ondes et la règle des calculs tactiques existe, mais les liens se tissent malgré eux. Et je me demande pourquoi, au-delà de la République des Blogs qui continue à jouer son rôle éminent de carrefour, il n'y a pas plus de réunions informelles et décloisonnées entre des adhérents ou sympathisants de ces trois formations, et d'ailleurs des gens de la société civile. Je serais prêt à participer à ce genre d'initiatives et je pense que Quitterie aussi.

C'est sans doute de ce genre de discussions à bâtons rompus que pourraient sortir des idées capables de nourrir une alternative solide au pouvoir actuellement en place.

Quelqu'un a-t-il des idées ?

EDIT : je vois d'ailleurs qu'un sondage annoncé ce matin s'exprime en partie dans ce sens.

26/03/2009

République des blogs : du mieux, mais...

Beaucoup de blogueurs avaient trouvé frustrante la formule adoptée pour recevoir Benoît Hamon le mois dernier : un plateau formel et un échange entre blogueurs spécialisés et Hamon lui-même, avec en fin de compte, comme dans n'importe quel meeting, des questions de la salle. La frustration s'étant exprimée, les conséquences en ont été tirées et, cette fois, pour Michel Barnier, le lien entre notre hôte et ses hôtes, c'est-à-dire nous les blogueurs, était plus informel.

Dans la forme, donc, un bon point. Nicolas Vanbremeersch, ex-Versac (fondateur de la République des Blogs), étant à la manoeuvre, ce progrès n'est pas étonnant.

Cependant, sur le fond, pour moi qui côtoie les milieux pro-européens depuis bientôt trente ans, je dois confesser que je n'attendais rien et que je n'ai pas été déçu de n'avoir rien attendu de Barnier, car il a été conforme à sa prévisibilité : technocrate, pro-européen en mode consensus, un peu creux et lisse à la fois. Cette Europe-là, qui n'est pas à proprement parler celle des pères fondateurs, mais plutôt celle des mangeurs de paperasse gobeurs de lobbys, n'a pas grand intérêt. Elle ne dit rien au monde en crise. D'autres que moi donneront le détail de ce qui a été dit, je n'en ai entendu qu'un dixième, et pourtant je suis persuadé que je pourrais, les yeux fermés, écrire ce que Barnier a dit.

Bof, décidément, cette campagne européenne n'a pas grand intérêt.

26/02/2009

République des blogs : Benoît Hamon et Quitterie.

XXIXe république des blogs parisienne, ce soir, au Pachyderme, à un jet de pierre de la place de la République.

Changement de régime par rapport aux dernières éditions auxquelles j'ai participé : Jules de Diner's Room en animateur de débat, micro à la main, cependant que Pierre Catalan et deux autres hommes (un plateau décidément très masculin) débattaient des qestions européennes avec Benoît Hamon, sous l'oeil et le projecteur d'une caméra de télévision.

Benoît Hamon a une qualité qu'il n'a pas choisie mais qui, de ma part, lui vaudrait l'indulgence sur le billot : il est breton. Sorti de cet élément d'identité, j'avoue que j'aurai du mal à être d'accord avec lui. Sa vision de l'action politique est celle d'un mécano du temps des lampes à huile, son idée de l'Europe est floue dans le mauvais sens du terme, et sa vision du monde est délibérément manichéenne.

Sous l'oeil et le projecteur de la même caméra, je me suis d'ailleurs permis de le placer devant ses contradictions : il dit "qu'il y ait la droite et la gauche, une bonne vieille droite et une bonne vieille gauche", le monde coupé en deux, les camps dessinés à l'encre indélébile, le vote machinal. Mais quand je lui demande (reprenant explicitement l'argument de Quitterie qui est en face de moi à cet instant), en dehors de l'intérêt de sa structure, le PS, dont il a dessiné les gains et succès électoraux possibles avec une certaine satisfaction, ce que l'activité de son parti peut apporter concrètement à la vie des gens, il se lance d'abord dans des explications filandreuses, pour en arriver à dire "le PS a des propositions concrètes" (sur des sujets relatifs aux délocalisations p ex), et c'est là que je souligne la contradiction : s'il y a deux camps fermés l'un à l'autre, la proposition n'est pas destinée à aider les gens, mais à occuper le champ médiatique. Il se défend en invitant le pouvoir à abroger la loi Tepa, ce que je trouve être une pirouette, et je répète que sa proposition n'est pas destinée à être appliquée aujourd'hui, mais dans trois ans. Je ne vais pas jusqu'à préciser qu'en fait, ce n'est pas une proposition pour aider les gens, mais seulement pour reprendre le pouvoir, ce dont les gens se foutent. Et c'est bien là ce que les gens reprochent à juste titre aux partis : leurs idées ne sont pas destinées à aider les gens, mais seulement à la prise du pouvoir.

Quitterie embraie aussitôt (encore une fois devant la caméra) en prenant Hamon à parti sur le projet Hadopi. Elle note qu'au parlement européen, les élus PS, Verts et MoDem ont voté ensemble l'amendement 138 du paquet Télécom qui rend le projet hadopi illégal. Hamon opine : il a voté l'amendement qu'il nomme seulement de l'un de ses auteurs, Bono, en oubliant l'autre, Cohn-Bendit. Mais les parlementaires nationaux des partis ne semblent pas en phase avec leur vote européen. Quand les votes nationaux pourront-ils coïncider avec les votes européens ?

Hamon acquiesce et reconnaît que les députés et sénateurs ne sont pas sur la même longueur d'ondes que les eurodéputés. Il prend un ton un peu emprunté pour envisager la question sous d'autres aspects, utilise des mots un peu savants et des concepts abstraits pour justifier que la position du PS ne soit pas si simple.

Quitterie, alors, revient à la charge avec pugnacité en soulignant que c'est tout de même un paradoxe incroyable que, sur ce sujet, les adhérents du PS, des Verts et du MoDem, sont entièrement d'accord entre eux, qu'ils sont donc plus d'accord avec les adhérents des autres partis qu'avec leurs propres élus...

Euh...

Bon, Hamon ne s'en sortira pas.

Pour le reste, vu Abadinte tout pimpant d'avoir trouvé un poste dans la conception de plateformes sociales sur la Toile, MIP plus épanouie qu'avant d'avoir trouvé (elle aussi) son emploi (EDIT) sylvestre, les Générations engagées et tardives (retrouvailles de Quitterie et Virginie), Nick Carraway barbu comme Benoît Thieulin, Christophe Grébert jovial, Éric Mainville bonhomme comme à son habitude, Sylvain Lapoix qui voulait absolument parler avec Quitterie, Frédéric Lefebvre-Naré très businessman et un peu étonné (qui a donné son propre compte-rendu), deux des Femmes engagées (Olympe et CC), Authueil toujours aérien et seul de sa droite en milieu blogauche, e-boo maigre et grand, l'expression sereine, Maître Éolas solide comme le barreau, Luc Mandret zen, et des tas d'autres.

Quitterie continue à peloter ses projets et annonce une bonne surprise pour dans quelques jours, que dis-je ? dans quelques heures...

Elle va faire bouger la poussière des partis politiques français, attendez-vous à du remue-ménage !

Elle a un peu reminci et ça lui va bien aussi, Quitterie.

27/11/2008

République des blogs post-élection du PS.

C'est ma quatrième république des blogs, quatre sur vingt-six, c'est une faible moyenne, d'autant plus que je m'y suis ancré au moment de la passation de témoin entre Nicolas Vanbremeersch (ex-Versac) et le tandem Jules-Authueil.

Ce soir, bien entendu, croiser les ségolénistes et les autres, en sortant de ce congrès épique à rebondissements multiples, où la vaisselle a volé bas au-dessus des têtes, était un sujet de curiosité. Parmi les ségolénistes, Ronald, une des vedettes de la blogosphère, a l'air gaillard, et une opinion très précise sur la suite des événements politiques. Faut-il que je répète ce qu'il a dit ? Sans doute pas... Éric Mainville, qui n'est pas encarté, mais qui fait partie des Left Blogs, est là en arbitre. De la ligne Aubry, Abadinte apparaît, humeur comme toujours joviale. Je n'oublie pas qu'au printemps 2007, quand j'ai battu le rappel pour que nous allions réconforter Quitterie qui n'avait pas reçu son investiture, il a immédiatement répondu présent, comme ça, sans calcul. Bien entendu, les ségolénistes, voyant que je lui exprime de la sympathie, me font la tête. On ne peut pas leur en vouloir, mais c'est si bête, d'avoir des ennemis, quel temps perdu.

On me dit, là, en passant, combien l'étiquette politique googlisée est un handicap pour ceux des blogueurs à qui il arrive de chercher un boulot. C'est un effet pervers de la liberté d'Internet.

Discussion avec Olivier Tirat et un autre néocentriste, le contentieux ne s'apaise pas. C'est dommage. Là encore, il y a mieux à faire que de recuire des rancoeurs. Mais je crois la divergence de ligne politique désormais très profonde avec cette partie du Nouveau Centre qui n'en est pas la totalité.

Découvert Cratyle, très ouvert, vif, cherchant le point de contact. EDIT : découvert aussi Juan de Sarkofrance, qui ressemble à ses articles et qui indique à quel point Marianne2.fr est un accélérateur de lecteurs.

Salué nos hôtes Jules et Authueil, le premier curieusement moins affable que le second. Et puis le fantôme de Versac, élégant comme à son habitude.

Quitterie nous traite de "gros..." zut je ne me rappelle plus le mot, disons "gros nuls" parce que nous ne connaissons pas son idole Richard Stahlmann (dsl si j'écorche), que lui a fait connaître un personnage inattendu (Francis Muguet) qui se prépare à partir pour Hyderabad (c'est en Inde) assister à un forum sur l'avenir d'Internet (je résume). Ledit personnage bavarde longtemps avec François, le (jeune) patron de Quitterie.

Je découvre Julien Bayou, de "Jeudi Noir", je salue Sylvain Lapoix, de Marianne2.fr, Maître Éolas blogueur exemplaire, et d'autres sans doute. Je présente Mathieu à Quitterie.

Et enfin, last but not least, les joyeux modémistes (quelquefois un peu dissidents sur les bords, sans ça, ce ne serait pas marrant) : Hypos, MIP, Benjamin Sauzay, Pierrick Prévert, Virginie Votier, Christophe Grébert, en ai-je oublié ?

On fait la fermeture, conciliabule final en tête à tête avec Quitterie sur tout sauf la politique, il faut bian parler parfois de la vie.

30/10/2008

Un petit mot de la république des blogs.

La République a déjà changé de régime, du moins la République des Blogs. Pour sa 25e édition, l'institution blogosphérique s'est déplacée des Halles vers les Grands Boulevards, en l'occurence le boulevard Saint-Martin, à deux pas du siège de l'hebdomadaire Marianne et de la place de la ... République.

L'atmosphère s'y retrouve, les habitués aussi, sauf Gloaguen parti hiberner chez les Inuits de l'Amérique francophone. Jules de Diner's room et Authueil se présentent comme les maîtres de cérémonie, les deux seuls maintenant, ou presque, à se macaroner pour indiquer leur identité. Mais ex-Versac, Nicolas Vanbrémèche, n'est pas loin, toujours aussi dandy dans une veste ivoire sortie d'"Autant en emporte le vent", souliers luisants comme des santiag, et annonçant qu'il prépare son retour sur la blogosphère.

Dîner avec Éric Mainville, un peu catho, un peu bouddhiste, un peu journaliste (religion de la vérité, l'autre vérité, celle qui, contrairement à ce qu'on en dit chez les catho, n'est pas révélée, mais tributaire de la pensée), vu Authueil égratignant Bayrou, Sylvain Lapoix tout barbu et enjoué, Christophe Grébert spéculant sur les manoeuvres de la municipalité de Puteaux, MIP qui sortait d'un entretien d'embauche, le patron de Quitterie Delmas dont je ne me rappelle pas le nom mais avec lequel j'avais eu une conversation très sympa lors de la République où Raffarin était venu draguer les blogueurs, au début de l'été, Benjamin Sauzay arrivé tard avec de bonnes nouvelles pour Quitterie pour l'organisation de la Nuit démocrate autour de l'élection d'Obama, Luc Mandret toujours aussi souriant et me réclamant autant d'éloges pour lui que j'en fais à Quitterie (mais il sait que je les fais pour des raisons qui ne sont pas toutes bonnes...), je crois que c'est à peu près tout, et bien sûr l'inégalable Quitterie.

28/06/2008

Quitterie Delmas sur France Culture, sur les blogs politiques.

Séance de rattrapage pour ceux qui n'ont pas écouté France Culture mercredi soir : Quitterie est intervenue dans l'émission Minuit Dix, de France Culture, diffusée en direct de la République des Blogs. Pour dire la vérité, j'ai eu un peu de mal à l'ouvrir, car il faut le logiciel Real Player, du moins avec mon OS 10.4.

 
L'ensemble de l'émission, à l'occasion du deuxième anniversaire de la République, fait le point sur les blogs politiques, nature et utilité.
 

Quitterie s'exprime à partir de la 40e minute.

 

Elle commence par rendre hommage à Versac, organisateur de la République des Blogs, ce qui la conduit à se réjouir que les blogs soient un moyen de changer le monde.

 

Elle évoque plusieurs sujets d'actualité. "On peut enfin parler du fond", c'est une utilité de la République des Blogs : décloisonner les sensibilités politique.

 

Belle analyse de la nature d'Internet.

 

26/06/2008

République des blogs : encore 98 ans pour faire 100.

J'ai appris ce soir que le bistrot dans lequel est organisée la République des Blogs est installé dans des murs qui appartiennent à la Ville de Paris. Un choc, non ? Mais les gens y sont sympa.
 
Longue conversation avec le sympathique néomodem Christophe Grébert (un peu effrayé par diverses info sur d'anciens lien équins de Bayrou avec l'Afrique, mais tenant bon), avec Éric Mainville, aussi futé que son blog, avec notre ami Jérôme Charré qui finalement ne réalisera pas mon nouveau site (mais qui a un nouveau job), avec la piquante Laurence Thurion (que j'avais vue au Salon du Livre, dont j'avais alors dit qu'elle était une sorte de Quitterie Delmas de droite, et qui vient de devenir mon amie sur Facebook), aperçu Jules, les MoDem Marie-Isabelle Pichon, l'Hérétique, Christophe Ginisty et Luc Mandret (alias ze vedette of ze modémosphère), notre parfait hôte Versac, Corinne Lepage, l'ex-strauss-kahnien devenu libre par la force des choses Abadinte, un curieux personnage se revendiquant ex-conseiller de Delanoë et devenu opposant à travers notamment le site Delanopolis, et puis Pierre Vallet, Virginie Votier et bien sûr (j'espère qu'elle me pardonnera les excès de mes dithyrambes) l'inégalable, inoubliable et merveilleuse Quitterie Delmas, qui a donné une nouvelle preuve de ses qualités humaines en s'occupant de quelqu'un (que je ne connais pas) qui a eu une sorte de syncope au milieu de la République, au point de mobiliser le SAMU.
 
Soirée pleine d'émotions, donc. À la mesure du deuxième anniversaire de la Républigue blogosphérique. 

01:39 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : république des blogs | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/06/2008

2 ans de république des blogs.

2 ans déjà.

République des blogs : deux ans !
Recommandé par des Influenceurs

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29/01/2008

Une vie ISO.

Dans sa note d'aujourd'hui, Quitterie Delmas propose un lien avec une page où l'ONG "Les Amis de la Terre" fournit des instruments pour choisir notamment sa banque en fonction de critères liés à l'environnement, au développement durable et au comportement des établissements bancaires eux-mêmes.
 
Quitterie prolonge donc ce qu'elle nomme la volonté d'être ISO : elle souhaite que le MoDem soit ISO, entièrement en cohérence avec lui-même, et, de la même façon, que chacun s'efforce d'être en cohérence avec son désir d'un monde tourné vers le développement durable et l'économie solidaire.
 
Comme je partage les vues de Quitterie je me contente (un peu paresseusement) de renvoyer pour une fois mes lecteurs à sa prose et de les inviter à se rendre à la République des blogs demain soir et au pot de remerciement des Citoyens Démocrates en lever de rideau.