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03/11/2008

L'impopularité de l'Amérique.

Les citoyens américains, dans leur majorité, savent que leur pays est devenu impopulaire presque dans le monde entier. Pourquoi cette impopularité ?

D'abord, bien sûr, parce que les Etats-Unis se conduisent en seigneur et non pas en égal. Ils sont le chef dans une version paternaliste des choses qui n'a plus guère cours parmi les nations développées.

Ensuite, parce que le pouvoir politique américain sert les intérêts de ses consortiums privés au moins autant qu'il s'en sert. Il y a donc utilisation de la force publique à fin d'intérêts particuliers, qui, au fond, choque beaucoup.

Autrement dit, parce que les Etats-Unis ont une pratique léonine de leur statut de super-puissance : ils ne sont pas les plus forts pour le bien commun, mais pour leur bien ; or quand on est le plus fort, on doit être le plus juste.

L'absence de justice de leurs choix diplomatique est patent au Proche Orient et là est l'incontestable point faible de Barack Obama : en promettant de soutenir la revendication d'Israël sur Jérusalem Est, il a choisi de cautionner une spoliation en fait scandaleuse. Disons-le, en dehors de l'époque où Clinton a été à deux doigts d'obtenir une paix juste entre les Israéliens et les Palestiniens, l'alignement systématique des Etats-Unis sur le plus-disant belliqueux israélien est un déséquilibre qui ruine l'image des Etats-Unis.

On mesure qu'en matière de politique étrangère, outre le multilatérlisme, Obama, s'il veut reconstruire un réel lien de confiance avec ses alliés historiques, voire au-delà, est devant une tâche immense.

Une autre Amérique pour un autre monde.

Y parviendra-t-il et jusqu'où ?

Barack Obama a affiché son intention d'opérer de grands changements à la tête de son pays : renoncer aussi vite que possible aux conflits armés, rétablir le lien avec ses alliés historiques, et, à l'intérieur, une société plus égale et plus efficace. La modestie qu'il affiche ces derniers jours ne peut pas faire oublier ce qu'on nous a enfin expliquer : à la base, c'est un travailleur social, avant même d'être un avocat.

La nécessité d'une sécurité sociale et d'un système de retraite publics, plus explicite dans les programmes de certains de ses concurrents des primaires démocrates, est devenue plus manifeste pour tous avec la crise financière et économique, les grands groupes industriels qui restent encore à l'Amérique ayant de plus en plus de mal à jouer leur rôle traditionnel et les structures financières paraissant totalement dépassées et d'ailleurs responsables de la crise actuelle.

Nul ne sait donc ce que pourra réellement faire Obama, qui part avec l'énorme boulet de la dette publique et du déficit budgétaire abyssal, mais nous avons tous la conviction qu'il ira au bout de ses facultés et que le modèle qui domine actuellement le monde en sera amélioré, une Amérique meilleure pour un monde meilleur.

Bien entendu, je lis avec plus qu'intérêt ce qu'on lit sur d'autres candidats, comme Ralph Nader qu'a justement mentionné Quitterie Delmas, mais cela ne m'empêche pas de scruter ce programme.

Car nous avons besoin d'un monde meilleur, plus juste, mieux gouverné, multilatéral, et pacifique.

02/11/2008

La cohérence (2) : pour l'école publique gratuite

J'ai été très frappé, en voyant le reportage de Patrick Chauvel sur la rébellion musulmane en Thaïlande, de voir que, pour affirmer leur présence, les rebelles ont commencé par détruire les écoles qui existaient antérieurement, pour les remplacer par leurs écoles, certes gratuites, mais religieuses. Il me semble que, lorsqu'on a vu de grandes émeutes dans nos banlieues, les attentats contre les écoles et les bibliothèques avaient le même but.

Dès lors, de la part de notre gouvernement français, qui prétend lutter contre l'intégrisme musulman (en particulier), casser l'école publique comme il le fait est une réelle et profonde preuve d'incohérence.

Raison de rappeler notre engagement pour l'école publique, laïque et gratuite.

14:37 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : terrorisme, école publique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La cohérence.

Comme je crois l'avoir démontré hier, il y avait une incohérence profonde dans la politique du président Bush. Cette incohérence résidait dans le fait que les Etats-Unis misaient tout sur le pétrole, alors qu'ils savaient que les rentiers du pétrole contribuaient fortement au terrorisme que les Etats-Unis dénonçaient et prétendaient combattre par ailleurs.

Cette contradiction était si forte qu'elle nourrissait tous les soupçon sur l'éventuelle complicité des services secrets américains avec les terroristes (par exemple au moment du 11 septembre) et sur l'exploitation du terrorisme pour assurer le leadership mondial des Etats-Unis.

On pourrait facilement dénoncer d'autres incohérences, pas qu'aux Etats-Unis d'ailleurs, et je tiens à insister sur la fragilité qu'introduit l'incohérence. Un autre cas fut au XIVe siècle la guerre de succession de Bretagne sur fond de guerre de Cent ans. La France à cette époque réclamait la mythique "loi salique" pour régir sa succession au trône royal, mais la combattait pour la succession au trône ducal de Bretagne. L'Angleterre, au contraire, la voulait pour le trône ducal de Bretagne mais la combattait pour le trône royal de France. Finalement, le principe de la loi salique (la primogéniture masculine) s'applique dans les deux cas, si bien que la France et l'Angleterre gagnèrent à moitié. Le principe triompha partout parce qu'une vérité ne se divise pas.

01/11/2008

Bizarres statistiques.

Mon blog attire en général entre 300 et 400 lecteurs par jours depuis la rentrée, avec un pic au-delà de 500 pour mes vidéos sur l'élection départementale, chiffre que j'atteins depuis lors de temps à autre. Conjointement, on lit, selon les jours et le nombre de commentaires reçus, entre 800 et 1500 pages. Et voilà que jeudi, j'ai eu ... plus de 4100 pages lues. C'est singulier, car ce fut par 350 lecteurs, chiffre ordinaire, alors, que celui qui a lu et relu frénétiquement mes 1000 et quelques notes se dénonce ou j'envoie tout le monde au piquet...

15:34 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : blog, statistiques | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Obama, citoyen du monde.

C'est à l'invitation en particulier de Quitterie Delmas (et des coorganisateurs) que je me rendrai à la Nuit Démocrate mardi. J'y prendrai des images, que je m'efforcerai de publier à chaud.

Nous serons attentifs à étudier l'ensemble des candidats, et non seulement les deux principaux. Quitterie m'a signalé que ma mémoire avait fourché e't qu'il n'y en avait pas 17, finalement, mais "un certain nombre".