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19/04/2007

Sondages : ne vous laissez pas impressionner.

Une autre vision des choses, datée d'hier, avant même le meeting et les spasmes haineux de Sarko :
 

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Vingt mille mercis à Bercy.

La presse a annoncé dix-sept mille, mais des spécialistes m'ont dit, en comptant les gens massés sur les gradins, qu'il y en avait en fait au moins vingt mille.
 
Vingt mille personnes pour écouter François Bayrou dans le palais omnisport de Bercy.
 
J'y étais, au milieu d'une chaleur tropicale, dans une marée orange, ébahi comme tous.
 
À l'orchestre, une foule, des milliers, debout, dont une moitié n'a pu tenir jusqu'au bout, écrasée de fatigue et de chaleur. Ils sont entrés là de dix neuf heures à dix neuf heures trente, jeunes, moins jeunes, d'un peu tous les horizons. Or Bayrou a fait son entrée à vingt heures ; à vingt et une heure trente, après deux heures au moins de station debout, les moins coriaces avaient cédé le terrain.
 
Mais il en restait. Beaucoup. Enthousiastes. Et les gradins n'ont pas désempli jusqu'au dernier mot. Un moment de ferveur. 

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18/04/2007

Bercy, un coin de Seine.

Le quartier de Bercy est lié à ce qu'il y a de plus profondément ancré dans l'histoire de Paris : le commerce fluvial. C'est là, notamment, qu'était déchargé et entreposé autrefois le vin qui arrivait à Paris par tonneaux. Le quartier dit "des entrepôts de Bercy" a été conçu en conservant les rangées uniformes de ces remises où transitaient les lourdes barriques.
 
Je dis que c'est le plus ancré dans l'histoire, car la corporation des nautes, dès l'époque gallo-romaine, était la plus influente et marquait sa prééminence par diverses donations exemplaires et on a retrouvé la "pierre des nautes", sculptée, qui en était l'un des indices les plus visibles.
 
Curieusement, en remodelant cette partie de Paris en profondeur, les années 1980 y ont fait une découverte de haute symbolique liée à cette vocation historique : des barques (ou plutôt des pirogues) d'époque néolithique conservées dans la vase d'une anse marécageuse de la Seine, sous le niveau de la ville.
 
Pour ceux qui seraient tentés de rafraîchir leur mémoire dans wikipedia (ce qu'ils peuvent faire par ailleurs), je précise que le néolithique est une période de la protohistoire qui court de la fin du mésolithique (vers - 6000) jusqu'à l'âge du bronze (vers -1800) ou plutôt jusqu'à une période de transition qu'on nomme le chalcolithique. Le néolithique est le dernier âge de pierre, celui des dolmens et des menhirs.
 
On a donc trouvé une trace d'occupation du site parisien voici plus de cinq mille ans.
 
Bien entendu, il ne s'agit pas d'une occupation urbaine, encore moins citadine : les néolithiques, pour ce qu'on en sait, sont des semi-nomades. Mais tout de même, le symbole est fort. Et c'est à Bercy.
 
Là se trouve le ministère des finances depuis une vingtaine d'années.
 
J'ai été reçu avec un groupe par celui qui était alors ministre de l'économie, Jean Arthuis, dans un salon que l'on voit d'en bas, du quai, derrière une vaste verrière, il plonge le regard, à l'est comme à l'ouest, dans l'axe du fleuve et de la ville, c'est une cage luxueuse où l'on mesure la grande force de l'administration des finances.
 
Juste à côté, le palais omnisport de Bercy, sorte de monticule verdoyant, vaguement pyramidal, dont la silhouette paraît à la fois massive et légère.
 
Il me semble y être allé entendre une fois Chirac en 1995, lors de sa campagne.
 
J'avais envie d'écrire aujourd'hui une note sur le poète Catulle Mendès et sur le Parnasse, bien entendu en référence à Pierre Mendès France, qui me semble l'une des silhouettes en filigrane de la campagne actuelle, mais je n'ai pas résisté au plaisir d'évoquer la terre et la pierre de Paris, et le beau monument des plaisirs qu'est le POPB. 
 
Ce soir, je vais y écouter François Bayrou. 
 
Mais je n'oublie ni Mendès, ni ceux qui ont voulu donner à la politique l'intelligence et l'intégrité qui lui manquent trop souvent.
 
Hier, Bayrou était sur les terres du général de Gaulle, aujourd'hui le voici au coeur de l'histoire de Paris. Un moment s'ouvre. Pour la liberté. 

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17/04/2007

Sur Sarko, le texte de Kahn.

Juste l'adresse :

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=46470 

03:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : présidentielle, udf, bayrou, sarkozy, royal | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

16/04/2007

"Je voudrais que Bayrou soit élu".

Derrière les mots, un regard ni anxieux ni rêveur, mais un peu frissonnant.
 
Un homme, ce qu'on nomme un jeune actif, vient faire sa confidence : "Je voudrais que Bayrou soit élu".
 
On devine que s'il avait mille mains, il empoignerait mille tracts et les distribuerait partout en un instant.
 
J'ai lu sur Internet une étude de marketing sur les différents candidats. Bayrou, selon cette étude, est assimilé aux marques familières, celles qui ne font pas de bruit mais qu'on utliise souvent et volontiers. Le produit de proximité par excellence. Celui auquel on est attaché.
 
Cet attachement se lit dans les sourires avec lesquels les gens le regardent sur sa photo de campagne. Des jeunes femmes, presque des jeunes filles, l'air modeste, le regardent et on croirait que c'est un chanteur pour ado. "Il n'est pas laid", avouent-elles en le pliant avec soin.
 
On nous dit, en voyant une invitation pour aller l'écouter au palais omnisport de Bercy mercredi : "je sais, j'y suis" et je lis dans les yeux la saveur intime des choix du coeur. Ils se sont approprié Bayrou, nous ne sommes plus là pour les convaincre, mais pour incarner son sourire. Il est à eux.
 
Décidément, que de beaux moments, si près du premier tour.

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15/04/2007

Campagne du dimanche.

J'ai entendu, ce matin, dire successivement (mais par des personnes différentes) que François Bayrou était jésuite, opus dei (difficile pourtant de concilier les deux), vendu aux francs-maçons (ça, c'était un peu "sortie de messe" perturbée par Sarko et la sciento), bref, c'est tout juste si je ne l'ai pas entendu taxer de lepéniste par... je ne sais qui, et de communiste par les sarko toujours en veine de gracieusetés.
 
J'ai vu un vieillard guilleret passer en faisant un V des doigts qu'il illustrait d'un "Vive de Gaulle".
 
La droite est nerveuse, l'alliance avec le FN, les rumeurs sur Sarko, tout cela les déstabilise malgré tout, malgré cette invraisemblable faculté qu'ont les gens de la vraie droite à se vidanger la cervelle quand ça les arrange.
 
Dans le quartier où je me trouvais, beaucoup de logements dits sociaux de la Ville de Paris ont été attribués à des militants politiques lors des mandatures précédentes. Logiquement, ceux-ci forment un semblant de société civile locale, en fait tout acquise à leur cause.
 
Le terrain est cependant toujours excellent. Les sondages le traduiront certainement ; pour le moment, on sent qu'ils effraient quand même un peu une partie de l'électorat, qu'il serait bon de conforter. Et je suis persuadé qu'on va voir de nouveaux sondages de Bayrou en hausse. Tant mieux.

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14/04/2007

Encore la campagne...

Les rumeurs continuent.
 
On dit que l'épouse d'un candidat dont j'ai parlé avant-hier serait repartie jeudi pour les États-Unis, ce qui accréditerait les précédentes rumeurs dont j'ai fait état. Quel feuilleton.
 
J'ai lu avec grand intérêt les différents et récents propos de Michel Rocard. Voilà un honnête homme. Voilà un esprit libre.
 
On a aussi lu que Bernard Kouchner l'approuvait. C'est un homme de bien.
 
Tout bouge, tout vibre.
 
Une promenade dans Paris aujourd'hui, revêtu d'un tee-shirt orange, m'a valu le plaisir des sourires de tous les horizons sur Bayrou. Étonnant comme il attire la sympathie. J'ai lu qu'il obtenait 31% d'intentions de vote chez les cadres, et j'ai constaté ce chiffre dans cette promenade sur 13km, donc sur un espace très étendu, mais j'ai vu aussi des sourires sur des visages tellement plus modestes, parfois, que je reste confondu de l'espoir qu'il soulève chez ceux qui en ont le plus besoin. Et des commerçants qui me réclamaient son programme sous l'oeil amusé de leurs clients, des passants qui s'arrêtaient pour nous parler de la campagne sur Internet comme si, bayrouistes, nous étions forcément branchés sur la Toile. Par chance (?) c'était vrai. Quel moment merveilleux.
 
C'est simple : en partant, je lisais le sondage Ipsos à 17,5 et en rentrant, celui de CSA à 21, comme si le succès de la promenade se lisait aussitôt dans les sondages. L'écart entre Bayrou et Ségo oscille entre 2 et 6,5 points. Affaire à suivre.
 
J'ai acheté le livre de Begag et ai commencé sa lecture. Il est confondant. J'ai eu la même impression que lui sur l'indélicatesse profonde du milieu politique, sur sa cruauté, lorsque j'étais élu. Je vais dévorer la suite et j'en parlerai, demain j'espère.
 
Cette semaine a été cruelle pour les gens de l'intelligence : Etchegoyen, ministrable de Bayrou.
 
Comme l'écrivait Victor Hugo, "Le destin est sévère, soyons lui indulgent : ce qui est noir n'est peut-être qu'obscur".
 
Personnellement, je verrais l'émergence d'un grand parti central, équilibré à bâbord comme à tribord, d'un oeil joyeux. 
 
Encore quelques jours avant ce satané premier tour. Il reste tant de cartes à dévoiler.
 
Vive la liberté.

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13/04/2007

Pauvre de Gaulle.

Faisons une séquence historique.
 
En 1956, à la suite de la nationalisation du canal de Suez, les Français et les Anglais, dépossédés tous deux par Nasser, lancent une opération militaire en Égypte pour protéger leur canal. 
 
Aussitôt, les Soviétiques interviennent et menacent d'employer la bombe atomique contre les deux puissances si celles-ci ne se retirent pas au plus vite.
 
Les États-Unis consultés disent que les possessions des Européens hors d'Europe ne sont pas couvertes par le traité de l'Atlantique Nord (OTAN) et qu'ils ne garantissent donc pas les Européens contre les menaces russes.
 
Le Royaume-Uni choisit donc de reculer et la France, qui ne possède pas la bombe, est contrainte de se retirer.
 
Accessoirement, elle vient de perdre en fait la guerre d'Algérie qui va cependant continuer plus de cinq ans.
 
Toujours est-il que, atteinte dans ses objectifs les plus stratégiques, la France vient de constater l'impuissance de ses alliances. De là l'appui des milieux de la souveraineté au coup d'État de mai 1958.
 
Car depuis les lendemains du désastre de Suez, la France construit sa propre bombe nucléaire. Et il se trouve qu'elle a besoin du Sahara algérien pour l'expérimenter. Il faut un pouvoir fort pour gérer cette nécessité. On va voir se dessiner, dans la stratégie gaullienne du conflit algérien, l'objectif particulier du Sahara.
 
Et c'est dans le désert algérien que, quelques années après l'indépendance, la France gaullienne expérimente sa première bombe atomique avec succès.
 
De Gaulle a garanti les premiers essais nucléaires à l'air libre de notre première arme atomique (vivement qu'on n'ait plus besoin de cette arme effrayante même sous forme de menace).
 
Puis, le monde sachant que la France désormais compte parmi les puissances nucléaires, de Gaulle, bien sûr animé par ses propres préventions à l'encontre des Américains, mais également sur le constat que ceux-ci nous ont fait une inélégance dans l'affaire de Suez, annonce que la France quitte le commandement militaire intégré de l'OTAN.
 
Les États-Unis ont marqué les limites de leur soutien, nous marquons les limites du nôtre.
 
Bien entendu, les Américains sont furieux et décident d'agiter tous leurs réseaux en France contre de Gaulle (à partir donc de 1966).
 
En fin de compte, celui-ci quitte le pouvoir.
 
Et c'est seulement en 1970 que la colère s'éteint, lorsque Nixon vient s'incliner sur la dépouille de de Gaulle lors de ses obsèques, Kissinger glisse à l'oreille de Pompidou : "Le président Nixon considère que la bombe nucléaire française est un fait", ce qui, en termes diplomatiques, signifie que l'incident est clos : la France est tolérée comme puissance nucléaire puisqu'elle a accepté l'entrée de l'Angleterre dans l'organisation européenne.
 
Voilà.
 
Voilà le vrai visage d'une séquence historique qui nous rappelle que, si l'Amérique est, reste et restera notre amie, notre alliée en démocratie et en République, nous ne devons en aucun cas vivre agenouillés devant elle : il n'est d'amitié qu'entre libres.
 
Et je dis ça sans défendre une vision coloniale, on s'en doute, ni faire une propagande excessive pour l'usage de l'arme atomique, bien sûr aussi. La question est seulement que tant que nous n'aurons pas un gouvernement mondial, des règles simples et universelles (et appliquées) et une protection des états faibles contre les abus léonins des états forts, nous avons le devoir de militer pour notre indépendance et celle de tous les autres peuples, en particulier des démocraties.
 
Or la roue a tourné : les héritiers du gaullisme sont atlantistes (pauvre de Gaulle !) et ceux du centrisme militent pour l'indépendance et la dignité. Toujours plus amicaux des États-Unis, mais toujours en liberté.
 
N'y a-t-il pas aujourd'hui une majorité d'Américains qui pensent que la guerre en Irak était une erreur ? Nos amis démocrates américains ne le pensent-ils pas eux-mêmes ?
 
Alors quand j'entends que Sarko envisage de nommer pour premier ministre Fillon, je crie, je me scandalise. Car ledit Fillon, dans les années 1990, a présidé un organisme de nature associative basé à Paris, le CASE. Objet de cette organisation ? Promouvoir l'amitié franco-américaine. On voit ce que cela signifie.
 
Autrement dit, Sarko, c'est un mille-feuilles où toutes les couches s'appellent ultradroite américaine : une couche de pâte-feuilletée Bush, une couche de crème pâtissière Cheney, etc.
 
Et c'est cela qu'il faudrait élire ?
 
Pas moi.
 
Et je sais que beaucoup d'autres non plus, jusque dans l'UMP, à preuve l'engagement du journaliste et blogueur Christophe Carignano pour l'union nationale voulue par Bayrou.
 
Allons, de Gaulle, tranquillise-toi : tous tes petits-fils ne t'ont pas oublié. 

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Besancenot travaille-t-il pour Sarko ?

Des sans-papiers ont envahi la modeste pelouse intérieure du siège de l'UDF cet après-midi. Parmi eux, un jeune Français qui, ne résistant pas au charme d'une délicieuse jeune UDF, a fini par avouer qu'il était du parti de Bresancenot.
 
Ils avaient une banderole condamnant (comme nous) le ministère de l'identité nationale et nous expliquaient que, sans-papiers, ils payaient leurs impôts. Interrogé par curiosité par l'irrésistible jeune femme de l'UDF en question, l'un d'eux a expliqué qu'il payait ses impôts et qu'il se sentait intégré. Hélas, il travaille surtout au noir et ne déclare que 500 à 600 euros par mois. Il a onc reconnu ne pas payer l'IRPP auquel il ne peut être assujetti, ni d'ailleurs, au fond, les autres impôts, mais seulement l'EDF, le téléphone etc.
 
Il a donc menti. Perso, je pense qu'il était sincère et tentait juste de présenter son dossier sous le meilleur jour possible. Mais ... et s'il s'agissait d'une manip le jour même où Rocard lance son appel en direction du rapprochement entre centre et PS ?
 
Et si Besancenot n'était plus qu'un instrument de Sarko pour inventer son 2e tour idéal Sarko-Le Pen ?

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12/04/2007

Fin de campagne, rumeurs, retour du social, Bayrou tient bon.

Voici qu'approche le scrutin attendu depuis des mois.
 
On a vu des rumeurs étranges circuler sur Internet, un candidat aurait dévasté son propre appartement et cassé la gueule à sa propre femme, les Renseignements généraux prédiraient un 2d tour Bayrou-Le Pen, les instituts de sondage s'époumonent autour d'une opinion publique volatile, on lit de tout, de toutes les prévisions à toutes les prédictions, les prophètes naissent à toutes les pages, bref, c'est extravagant, c'est ma quatrième campagne présidentielle active et je n'ai jamais vu ça. On dirait qu'une comète est passée au-dessus de la terre et que, comme on le croyait au Moyen Âge, elle a rendu tout le monde fou.
 
On dit que l'actuel président a conclu un accord avec son ministre de l'intérieur, mais celui-ci n'ayant aucune parole, on s'attend à ce qu'il s'en tienne à des propos généraux jusqu'à l'élection, avant de naturellement déchirer l'accord en question sans émotion.
 
On se lamente à gauche sur la montée des six (!) candidats de l'extrême gauche qui pourraient éroder le capital apparemment solide de la candidate socialiste (dont la courbe est cependant en baisse constante) jusqu'à un imprévisible abysse. On revient un peu sur le social, plutôt oublié depuis quelque temps.
 
On murmure que le sectarisme de Sarko va prendre un tour nouveau à base d'idées que la science réprouve et que les Églises condamnent autant que les observateurs avertis et laïcs.
 
On voit aussi Bayrou poursuivre ses opérations séduction tous azimuts et faire salle comble de ville en ville, au point d'exploser le budget initial de sa campagne.
 
J'ai eu l'occasion de visiter hier son QG virtuel dans un monde animé plutôt amusant nommé Second Life ou Seconde Vie (un lieu nommé Lucid Dream). On y rencontre des personnages virtuels qui sont des internautes en 3D et avec qui on peut parler en direct. Encore plus vivant et interactif qu'un blog et l'anonymat garantit de toutes les inhibitions idéologiques. Vive la liberté.
 
On me dit qu'une liste des ministrables de Bayrou circule mais je ne l'ai pas encore lue. 
 
Bref, encore des découvertes. Il fait beau, on peut s'attarder à bavarder dans la vraie vie aussi, la sympathie qu'inspire Bayrou est énorme, je n'ai pas vu autant de sourires sur les visages depuis "Mangez des pommes" en 1995.
 
Pourvu que ce soit de bon augure.

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10/04/2007

À propos des sondages.

Pris sur le site Marianne2007 aujourd'hui.

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Cela étant dit, un bon sondage, ça fait toujours plaisir.

13:05 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : présidentielle, udf, bayrou, sarkozy, royal | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook