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29/02/2008

Le classement wikio.

Grâce à Luc Mandret, je découvre que le classemnt wikio de mars vient de sortir. Lorsque j'ai lancé mon blog, en janvier 2007, j'avais le projet d'y parler surtout de littérature et un peu de politique. Entraîné par la belle Quitterie, j'y traite surtout de questions politiques. J'ai donc fini par demander à être reclassé en blog politique au lieu de blog généraliste.
 
C'est ainsi que je fais mon entrée à la 76e place de ce classement.
 
Le mieux classé des blogs de modémistes est cette fois Christophe Ginisty, puis vient Luc Mandret (le même), puis Quitterie, Farid Taha, Corinne Lepage, le Petit Grognard (encore dénommé là Jeune MoDem 31), Jérôme Charré, Démocratie Sans Frontière (Frédéric Lefèvre-Naré, l'artisan de France Démocrate), l'Hérétique est 98e. Je crois que je n'oublie personne.
 
Mon prochain objectif est évidemment de dépasser François Fillon, qui est 74e, deux places devant moi !
 
Parmi les autres blogs où je vais de temps à autres, Embruns (2e, le Breton Gloaguen n'a pas souvent les mêmes opinions que moi, mais c'est intéressant), Betapolitique (4e, est-ce vraiment un blog ?), Marc Vasseur (24e, un socialiste prophète de la recomposition), et je salue Christophe Grébert (MonPuteaux, 29e) qu'on soutient pour les municipales de Puteaux et Thierry Solère (92e) avec qui j'ai conservé de bonnes relations depuis qu'il a travaillé pour Claude Goasguen.
 
Je précise qu'il ne s'agit là que de ma propre liste.

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Après "La môme", la France voit "la ville en rose".

Marseille, Toulouse, Strasbourg, Reims, Rouen, Caen, Blois, en Bretagne Quimper (et Saint-Brieuc ?), c'est une lame de fond rose qui s'annonce et soulève la France. De toute évidence, il ne s'agit pas seulement de sanctionner le président : les électeurs des centres-villes se pensent à gauche, ils veulent des équipements publics, une ville sociale, un environnement sain, une gestion équitable. Pour tout cela, la droite est disqualifiée. Il appartiendra au MoDem de démontrer qu'il pourrait faire mieux encore. c'est oeuvre de longue haleine.

Combrit (Finistère) : moins de 3500 habitants, trois listes.


Pourquoi parle-t-on si peu de la Bretagne dans la blogosphère MoDem ?
 
Combrit est une assez petite commune du sud du Finistère, entre Pont-l'Abbé (ville rendue célèbre par son rejeton, le trader Kerviel) et Bénodet (station balnéaire). Au Moyen Âge, sa situation stratégique, entre les deux modestes embouchures de l'Odet (rivière de Quimper) et de la rivère de Pont-l'Abbé, lui conférait une importance stratégique et c'était une paroisse très peuplée pour l'époque. On la surnommait "Morbihan finistérien" au début du XIXe siècle en raison d'un réseau d'îlots partagés avec les communes voisines et d'une zone de marais salants par où les marins, suivant un chenal, décollaient vers la pêche. Depuis les temps romains, on y séchait et salait le poisson. Il y avait aussi une activité de relais du commerce hauturier vers Quimper, au moyen de barges plates qui remontaient l'Odet avec les marchandises venues de loin.
 
Lorsque le port de Lorient fut créé (sous le règne de Louis XIV), le site de Combrit faillit être retenu en lieu et place de Ploemeur sur quoi le nouveau port a été implanté. 
 
Les marais ont été asséchés dans le courant du XIXe par l'édification d'une digue qui a créé un polder. Celui-ci est demeuré presque vierge de constructions et forme un joli paysage pour accéder par la dune à une très vaste plage de sable blanc où j'ai fait une quantité considérable de châteaux de sable dans mon enfance.
 
Tout cela est menacé par le réchauffement climatique et la montée des eaux.
 
La commune forme presque une presqu'île : au sud, un peu à l'ouest et à l'est, elle est bordée par la mer. À l'est, par la mer et la rivière Odet, dont une vaste boucle longe presque toute la rive nord de la commune. C'est sur ce rivage nord que mes ancêtres maternels ont jeté l'ancre en 1827. Deux de mes ascendants ont été maires de la commune, l'un de 1875 à 1885 (maire nommé), l'autre de 1926 à 1946 (maire élu).
 
L'actuel maire de Combrit a usé ses fonds de culotte à l'école du bourg en même temps que ma mère et qu'une partie de ses colistiers. Depuis ce temps lointain (la guerre de 1939-45), issu d'un milieu modeste, il a bénéficié de l'ascenseur social, a fait de brillantes études et occupé d'importantes fonctions dans le secteur agro-alimentaire.
 
Avant d'entrer en campagne, et alors que Sarkozy n'avait pas encore commencé à baisser dans les sondages, il a rendu sa carte de l'UMP pour protester contre la politique du présicule.
 
Il a composé une liste avec des gens venus de tous les horizons politiques, sur leur expérience et sur leurs compétences. Le représentant du MoDem figure sur cette liste. C'est un prof, avéré bretonnant, catho, dont l'épouse est cousine de la moitié de la commune.
 
Face à lui, il y a une liste de gauche (Combrit vote toujours à droite sans ambiguïté, sauf une fois, en 1977 pour se débarrasser d'un fou) et une liste conduite par l'ex-première adjointe qui apparemment n'a guère goûté d'être écartée.
 
La commune a certainement déjà dépassé 3500 habitants, car plusieurs lotissements importants ont vu le jour ces dernières années. La nouvelle population est citadine, fauchée, et exigeante en termes d'équipements publics. Il y a une articulation en cours entre ces nouveaux venus et les Combritois de plus vieille souche et de tradition rurale.
 
Une autre caractéristique de la commune est sa bipolarité urbaine. Car outre le bourg central, Combrit a le port de Sainte-Marine. J'ai dit déjà la vocation de pêche et de fret de ce port.
 
Les habitants de Sainte-Marine se sentent mal aimés et brimés par le bourg central, à tort en fait car ils ne sont pas traités d'une façon inique, au contraire, Sainte-Marine est peu peuplée l'hiver et bénéficie des installations destinées aux plaisanciers qui s'y agglutinent l'été autour des pontons. Pour matérialiser l'importance du pôle plaisancier, la commune, depuis quelques années, est officiellement dénommée "Combrit-Sainte-Marine".
 
L'atout-maître de Combrit est sa superbe plage. La zone artisanale se développe encore modestement à côté du bourg et un conflit clochemerlesque, en retardant de trois ans l'édification d'une nouvelle station d'épuration, a également gêné le développement local.
 
Combrit a été raccordé tôt à l'ADSL et possède son site Internet.
 
Le principal enjeu de la mandature prochaine sera l'intégration des nouveaux habitants et la gestion d'une tension nouvelle aussi : Combrit est pour partie devenu commune de la grande banlieue quimpéroise ; il va falloir  combiner cette réalité avec  l'identité locale, rurale et maritime. C'est une tâche considérable.
 
Le maire a eu l'intelligence de faire classer l'anse de la rivière en espace Natura 2000, ce qui permettra de sauvegarder une part de l'atmosphère. Il faut dire que cette anse est un plan d'eau relais pour certains oiseaux de passage.
 
Si vous passez par là, allez donc voir : le matin, quand une vague brume traîne sur l'eau, entre les arbres, c'est somptueux. Vive la Bretagne. 

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28/02/2008

Lyon, Marseille : le MoDem uni dépasserait 10%.


Quel gâchis ! Alors que les intentions de vote commencent à se préciser, on voit que dans les deux principales villes de France (hors Paris), le MoDem  approche de 10% (8 ou 9%) autour des listes indépendantes d'Éric Lafond et de Jean-Luc Bennahmias. Si ce score est atteint le jour du vote, ce qui paraît probable à si faible distance, c'est donc  en fait un pari plutôt gagné, puisque les tentatives de déstabilisation n'auront pas empêché notre mouvement d'être le troisième parti de France. À Marseille, il est certain que l'unité du MoDem nous aurait permis de dépasser le Front National et, avec le pouvoir de maintenir nos listes dans tous les arrondissements, de peser pleinement sur les choix cruciaux de la prochaine mandature.
 
Autrement dit, par esprit de pur calcul, on va atteindre un objectif en retrait de ce qu'aurait permis une stratégie de valeurs.
 
Quel gâchis !
 
Pensez vrai. 

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Sarkozy a débarrassé la banlieue de sa racaille...

Sarkozy a débarrassé la banlieue de sa racaille : il l'a nommée au gouvernement.
 
(C'est ma journée pamphlétaire : si vous en avez comme ça à proposer, postez-les en commentaire, je les intégrerai à cette note ou à la suivante).

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Sénat : badaboum !

En septembre, comme je l'ai déjà annoncé, auront lieu les élections sénatoriales. Pour l'avant-dernière fois, il n'y aura qu'un tiers des sièges renouvelés.
 
Leur nombre sera porté de 331 à 343, par l'accroissement naturel de la population et par la création de deux collectivités d'Outre-mer (Saint-Barth et Saint-Martin). Les récentes élections polynésiennes n'y seront pas sans impact, puisque la Polynésie élira son sénateur.
 
Le groupe de l'UMP n'est pas majoritaire au sénat : il compte 147 membres et 12 apparentés, soit un total de 159, la majorité actuelle étant à 166.
 
Le groupe RDSE (radical) compte 16 membres.
 
Le groupe UC-UDF (supposé devenir MoDem) compte 30 membres.
 
Il y a sept non inscrits, pour la plupart de droite. 
 
Le groupe du PS et des Verts compte 96 membres (88 socialistes, 3 apparentés et 5 Verts).
 
Le groupe du PCF compte 21 membres et 2 apparentés, soit 23 membres.
 
114 sièges seront à pourvoir, élus par des représentants des collectivités locales. À l'issue du renouvellement, la majorité passera à 172.
 
On voit que l'UMP en a 159 et la gauche stricto sensu 119. 
 
Le groupe RDSE renouvelle 50% de ses membres et devrait être menacé de disparition. Ce sont majoritairement des sénateurs radicaux "de droite" qui sont renouvelés et qui devraient subir de plein fouet la débâcle municipale. Il y a actuellement six ou sept sénateurs classés à gauche, ce qui porte en théorie le nombre de gauche à 126.
 
Comme on le sait, le groupe UC-UDF est pour le moment dans l'incertitude. Quelques-uns de ses membres devraient être victimes de leur choix de monter dans le Titanic sarkozyste.
 
Si l'on fait le total suivant : 159 (UMP) + 9 (RDSE) + 7 (NI) + 25 (UDF), il y a 200 sénateurs figés à droite au moins. Le différentiel entre 200 et 126 est 74. Pour inverser la majorité du sénat, il faut donc que ((74:2)+1=) 38 sièges changent d'orientation, ou plutôt que le différentiel soit modifié de 38 voix.
 

Les lignes peuvent-elles bouger au sénat ? Y aura-t-il des initiatives dans l'UMP ? Possible. Les appétits sont vastes et les comptes à régler, nombreux. Mais il faut se garder d'opinions sommaires sur les courants, car les questions d'intérêt sont toujours traitées de façon subtile à la Haute Assemblée.

En tout cas, si l'UMP perd 20 sièges, ce sera explosif. 

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27/02/2008

Que faire de la fonction présidentielle ?

Interrogé sur le motif de sa baisse de popularité, Nicolas Sarkozy a indiqué qu'elle était, selon lui, due à des événements personnels qu'il n'avait pas prévus et auxquels il avait dû faire face. Pas un mot ni de son activité politique ni des résultats produits par les décisions qu'il a prises. Pour lui, tout réside dans le rapport entre l'égo et la foule. C'est le néant de la politique.
 
Plus encore : le président de la république est celui dont l'égo devrait être le moins important. Car l'être humain, à un certain degré de respnsabilité, doit se mettre tout entier au service de la fonction qu'il exerce. Et chacun sait que pour prendre les décisions cruciales, il faut une distance entre soi et l'objet de la décision ; si l'égo s'en mêle, la décision entre dans l'affect, elle est corrompue par nature et ne peut atteindre le succès que par hasard. Le vrai drame de Sarkozy est là : il est gouverné par son affect. Ce qui fait de lui certes un affectueux, mais aussi un affectif, tout dans l'instant et dans l'épiderme.
 
En fait, un président est comme un maire, mutatis mutandis : il doit être à l'aise aussi bien avec les faibles qu'avec les puissants, mais jamais complaisant. Il doit être capable d'une grande synthèse pour évaluer vite les enjeux d'une décision. Il doit être équitable pour répartir comme il faut les charges et les aides. Il doit... mais que fait-on du gouvernement ?
 
Car le maire est à la fois le président et son gouvernement.
 
Le gouvernement gouverne. Les mots ont un sens : il définit et conduit la politique de la nation. C'est quoi, la politique de la nation ? Ce sont les orientations de l'action de l'État dans les fonctions que le peuple lui assigne au nom de la nation.
 
Ces fonctions varient d'une époque à l'autre. On distingue les fonctions régaliennes : justice, sécurité intérieure et extérieure, et les fonctions sociales : enseignement, solidarité, culture, auxquelles se joint, fait plus moderne, l'optimisation et la régulation de l'économie. Sur tous ces sujets, legouvernement a pour mission de définir et conduire la politique de la nation, donc de commander aux administrations de l'État.
 
Mais alors, le président de la république ?
 
Le président de la république, selon la constitution, est un garant : garant de l'indépendance nationale, du fonctionnement régulier des pouvoirs publics et de la continuité de l'État. Il exerce donc, au nom de la permanence de la France qu'on nomme la nation, une fonction de contrôle sur l'action des pouvoirs publics et en particulier du gouvernement.
 
On voit bien qu'il y a là une faille : c'est lui qui nomme le premier ministre qu'il est chargé, ensuite, de contrôler. Certes, le premier ministre peut ensuite être investi par l'assemblée (c'est l'usage), mais il tient son autorité du président qui le nomme.
 
Cette contradicition intime du texte constitutionnel avait échappé aux rédacteurs de la constitution de la Ve république, tant il était ancré dans les habitudes que le président se trouvât dans une situation passive et spectatrice pour nommer le premier ministre. On avait voulu renforcer les pouvoirs du président, jugés trop faibles dans le système antérieur (et en partie responsables de la défaite de 1940, faute d'une autorité qui veillât à l'unité et à la continuité de l'action publique), mais en fait, on lui conférait tous les pouvoirs : ses prérogatives de contrôle font du gouvernement l'instrument de son action, au lieu que lui-même en soit le contrôleur attentif.
 
En d'autres termes, le gouvernement (et avec lui l'administration de l'État) devait se retrouver pris en sandwich entre le peuple et le président, mais sous cette pression, le gouvernement n'a pas résisté, le président est seul face au peuple et c'est en fait l'administration qui gouverne (et même légifère). 
 
La fonction présidentielle s'est développée sur ce malentendu, renforcé par la décision de faire élire le président de la république au suffrage universel direct en 1962.
 
Dès lors, le président se retrouve dans la position du maire, d'autant plus que, grâce à la télévision, tout le monde croit le connaître, on le voit tous les jours, on sait chacun de ses faits et gestes publics. Et on projette sur lui l'image que l'on se fait de la fonction qu'il exerce.
 
Image psychanalytique s'il en est : le président est le père commun.
 
Image royale : le président continue la fonction du roi, il a le droit de grâce, il incarne le pays.
 
Image médiatique : le président est une star.
 
À travers les époques, l'imaginaire des Français a composé une sorte de profil-type du président de la république : l'élu doit être fort (Chirac était plus fort que Jospin, Mitterrand que Chirac et que Giscard II, Giscard I que Mitterrand, la règle antérieure étant différente, puisque la télévision ne filtrait pas les choses comme depuis). L'élu doit être un peu déluré (Mitterrand, Chirac).
 
Fort, l'élu doit avoir de la poigne pour résister à la pression des autre nations et se faire bon négociateur au service des intérêts du pays. Il ne doit pas avoir froid aux yeux et être capable d'affronter l'impopularité d'une décision qu'il sait impopulaire mais que les dossiers qu'il a sur son bureau lui réèlent hautement nécessaire. Il doit se montrer capable de calcul pour déjouer les pièges qu'on lui tend et, le cas échéant, en tendre aussi. Il doit avoir su sang-froid.
 
Déluré, l'élu a le droit de s'envoyer en l'air à tire-l'arigot. Il y est même invité et on est flatté de la réputation qu'il répand sur tous les mâles du pays.
 
Pour être élu, hélas, il doit aussi promettre n'importe quoi.
 
Une fois élu, les qualités qu'on lui demande sont autres : déluré toujours, mais sachant se tenir. Ayant de l'aisance, de la prestance, des qualités de danseur mondain, de la faconde si possible (de Gaulle, Pompidou, Mitterrand un peu), de la malice, et de la capacité à faire de l'argent. Il est désormais le reflet de chaque homme du pays. Chacun se voit en lui. Il doit être capable de rassembler le pays et d'en trouver le fil conducteur.
 
Il doit donc se modeler dans une forme de perfection de force et de justice.
 
La fonction présidentielle est désormais juchée sur un piédestal.
 
Sans doute trop. Sans doute y a-t-il, dans l'inconscient collectif plus encore que dans les institutions et dans les dérives des acteurs politiques, une résurgence de notre conception monarchique.
 
C'est peut-être pourquoi, voici quelques mois, lorsqu'elle sortit un volume de mémoires, la veuve de François Mitterrand (sphinx parmi les sphinx) a veillé à signaler que, pour celui-ci, la présidence de la république n'était pas une antre magique, mais un bureau, un bureau comme celui de tout un chacun, où il faisait un travail de bureau. Désacralisation.
 
Cette désacralisation connaît une accélération brutale, c'est le moins que l'on puisse dire, avec les images très destroy données par Nicolas Sarkozy ce week-end.
 
Alors ? que faut-il en penser ? est-ce une bonne chose de se rappeler que le président n'est pas un roi thaumaturge, mais un être de chair et de sang ? Ca le serait s'il ne s'agissait que de cela.
 
Mais le drame va plus loin et vient de plus loin. L'erreur de casting est profonde. Et elle n'est pas due seulement (contrairement à ce qu'il croit) à la personnalité de l'intéressé, elle est le fruit d'un système bloqué et sans doute épuisé.
 
Pour s'en sortir, le pays doit choisir l'électrochoc. 
 
Dans sa brillante note d'hier soir, Quitterie Delmas estime que le président de la république devrait dissoudre l'assemblée nationale pour composer une nouvelle majorité autour d'un nouveau projet. Elle ajoute qu'en fait, comme je viens de le souligner, c'est notre système institutionnel qui est à bout de forces. Et on sent bien que l'assemblée qu'elle voudrait voir convoquer est encore plus une assemblée constituante que législative.
 
Elle a raison. Et c'est pourquoi, comme elle, je souhaite qu'une initiative soit prise pour demander au président de la république de dissoudre l'assemblée nationale. 

Chirac, au Salon de l'Agriculture, s'oppose à Sarkozy.

En conclusion de sa visite au Salon de l'Agriculture, Jacques Chirac (très vieilli) a lancé : "Et surtout, il ne faut pas modifier la PAC avant 2014 comme prévu", contredisant explicitement la principale annonce faite par Sarkozy avant sa "connerie" superlative, puisque Sarkozy veut modifier la PAC dès 2008.

12:30 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, chirac, sarkozy | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Une web TV au Salon du Livre de Paris.

Je relaie cette info reçue voici déjà quelques jours à propos du Salon du Livre de Paris qui aura lieu à l'époque du second tour des municipales :
 

"Le 1er programme audiovisuel sur le Net dédié à l'actualité littéraire sera lancé à l’occasion du Salon du Livre !

Média novateur, conjuguant l’impact de la vidéo et l’interactivité du Web, il s'agit d'un format inédit de promotion du livre, où chaque émission est un point de rencontre avec des auteurs, libraires, lecteurs, etc. Rendez-vous dès le début du mois de mars sur le site internet du salon du livre pour découvrir les premiers reportages."

Je signale aussi un espace accru dédié au numérique :

"Lectures de dem@in

Des technologies à découvrir et des rencontres pour s’initier.
Un nouveau secteur d’environ 500 m² articulé autour d’un parcours initiatique constitué de 4 pôles, 4 étapes de découvertes numériques.


- Les E-book et l’encre électronique
- Les supports nomades (PSP, PDA, mobiles, blogs..)
- Le savoir (les bibliothèques numériques, le projet Gallica, cartable électronique...)
- La numérisation"
 
Et il y aura cinq débats intéressants le vendredi 14 mars :
 
14/03 10h00 L'économie de la chaîne numérique Professionnel
14/03 11h30 Web et encyclopédie: le rêve de Diderot enfin réalisé ? Multimédia
14/03 14h30 Touristes numériques ? Média
14/03 16h00 Internet, relais - obligé - d'opinion ? Professionnel
14/03 17h30 Ecouter lire, l'autre plaisir Média
 
Pour conclure, je signale qu'Israël est l'État mis à l'honneur cette année, et que je regrette que ce soit l'occasion d'une recrudescence de thèmes religieux dans le cadre du salon.

12:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, écriture, salon, paris | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

26/02/2008

J'arrête.

Cette fois-ci, j'en ai assez : j'arrête.

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