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30/05/2015

Bienvenue au nouveau nom de l'UMP et à ses tôles à venir

Aujourd'hui, l'Union pour un Mouvement Populaire change de nom, contre l'avis de l'opinion publique.

Sans remonter très loin, examinons les changements de nom des partis politiques sous la Ve république : L'UNR, parti présidentiel, devient l'UDR avant les législatives de 1967. Elle se prend une tôle. La SFIO devient le PS en 1971 et se prend une tôle aux législatives suivantes en 1973 et à la présidentielle de 1974. Le Centre Démocrate et le Parti Radical adoptent l'étiquette des Réformateurs en 1971 et se prennent aussi une tôle en 1973. Les divers partis giscardiens changent de nom en 1976-77 et forment finalement l'UDF après les législatives de 1978. Ils se prennent une tôle à la présidentielle de 1981 et aux législatives qui suivent. L'UDR devient le RPR en 1976 et se prend des tôles à toutes les élections suivantes. Le RPR, enfin vainqueur, s'empresse de se transformer en UMP sous l'égide de Juppé, et manque de se prendre une tôle à la présidentielle suivante, miraculeusement sauvé par Le Pen et par Chevènement. L'UDF change de nom en 2007 en se prend une série mémorable de tôles. L'UMP, après avoir été enfin une fois victorieuse, s'empresse de changer de nom et...

Bienvenue donc au nouveau nom de l'UMP et aux tôles à venir.

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29/05/2015

Justice : Washington imite le pouvoir capétien médiéval

Après l'affaire des banques condamnées par la justice américaine pour avoir utilisé des dollars pour des transactions commerciales avec des pays politiquement interdits par les États-Unis alors même que cela ne se passait ni aux USA ni avec des entités de droit américain, voici que la même justice américaine s'en prend à une organisation non gouvernementale, la FIFA, marraine du football mondial, au moment de l'éventuelle réélection du président de cette organisation, dans un but évidemment politique lié au rejet de la candidature américaine, vécue par les autorités des USA comme une désobéissance, c'est-à-dire un lèse-majesté. Ce faisant, Washington utilise une arme qui a longtemps souri au pouvoir capétien et qui a joué un rôle décisif dans la construction de l'unité nationale française.

Tout commence par un personnage que j'ai déjà cité, Fulbert de Chartres, fondateur de l'école de Chartres, proche conseiller du roi Hugues Capet et père-fondateur à la fois de la féodalité et de la science occidentale, donc de notre courant laïc. Fulbert, vers l'an mil, joua un rôle prépondérant dans la théorisation de la féodalité.

Hugues_Ier_Capet.jpg

Contrairement à ce que l'on croit en général, le monde féodal n'est pas un univers où la loi du plus fort règne seule. Tout au contraire, c'est un effort de civilisation de la force brutale par le droit. En homme d'Église, Fulbert prêche la paix entre chrétiens, voire entre chrétiens et non-chrétiens, mais ceci est une autre histoire. L'être humain féodal est un être de droit. Il est entièrement encoconné par le droit et par les droits. Tout ce qu'il fait est créateur de droit ou effet du droit. On ne peut pas exiger de lui plus que ce que le droit prescrit. En principe la peine de mort ne lui est pas applicable sur caprice de l'autorité, mais on sait bien que les principes sont définis par leurs exceptions. Principe cependant, et efficace en majorité.

Les droits et devoirs du vassal et de son suzerain, d'en bas et d'en haut, en somme, sont réciproques. Il n'existe pas de lien unilatéral, ni illimité. L'esclavage est aboli en France (principe qui ne connaît qu'une très petite poignée d'exceptions) avant l'instauration de la féodalité, aux temps carolingiens. On ne peut pas tout exiger de quelqu'un, mais ce quelqu'un ne peut échapper à un certain nombre d'obligations supérieures qui s'imposent à lui, surtout dans les terroirs où, comme en Bretagne, l'on ne connaît "aucune terre sans seigneur".

Après Fulbert, les héritiers d'Hugues Capet investissent le Parlement de Paris de la codification du droit féodal. Ce Parlement est sans appel autre que le conseil du roi, le roi étant alors entièrement souverain. Le Parlement statue sur le fond autant que sur le droit, et en dernier ressort. Et tout le Moyen Âge se passe pour lui à s'immiscer dans les terroirs locaux pour "évoquer", c'est-à-dire attirer à lui le plus possible de causes importantes, ce qui renforce l'autorité du roi en court-circuitant la pyramide féodale.

En Bretagne, à partir du milieu du XIIIe siècle, et jusqu'au siècle suivant, le pouvoir royal s'ingénie à déposséder le duc de son autorité en faisant faire appel des décisions du Parlement de Bretagne devant le Parlement de Paris. Le duc interdit cette pratique, le roi feint de la condamner, mais laisse sa cour de justice parisienne instrumenter. La justice devient un instrument politique.

Un peu plus tôt, dans les toutes premières années du XIIIe siècle, lorsque Philippe Auguste a confisqué la Normandie et d'autres provinces plantagenet, c'est au nom du crime commis par le plantagenet Jean Sans Terre dans l'assassinat du jeune duc Arthur de Bretagne, ce crime fait de Jean un félon, l'Anglais est déchu de tous ses droits féodaux par le Parlement de Paris et, tranquillement, Philippe Auguste tire la conséquence logique de cette décision de justice : il confisque l'empire plantagenet en France. La justice a servi sa politique de pouvoir. Et personne ne proteste. C'est seulement lorsque les rois d'Angleterre, au siècle suivant, se prétendront rois de France qu'ils pourront faire croire que leur empire leur revient, avant de le perdre définitivement.

Ainsi procèdent les États-Unis en développant une conception extrêmement extensive de leur pouvoir juridictionnel, conception qui n'existe que parce qu'ils sont les plus forts. Le droit désarmé est un eunuque. Ils sont au-dessus de ce droit, puisque c'est eux qui disent le droit. C'est leur lecture de l'après-Guerre Froide, qui leur permet de se situer toujours dans le bon camp, celui de la justice, en fait de leur justice. Ainsi un pouvoir politique profondément corrompu utilise-t-il la corruption des autres pour s'emparer de leurs avoirs. En d'autres temps, on eût parlé d'un pouvoir mafieux. Mais patience : cela n'aura qu'un temps.

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27/05/2015

1945 : après l'épreuve, l'espérance

Quatre nouvelles figures de la Résistance rejoignent Jean Moulin au Panthéon. On se souvient de l'extraordinaire et inégalable discours de Malraux, saluant l'entrée de Moulin et de son cortège d'ombres dans le caveau d'honneur de la patrie reconnaissante. D'autres dépouilles mortelles y étaient déjà conservées, on en a mis d'autres encore depuis, comme un symptôme de la fièvre mémorielle qui tient la France alitée depuis quelques décennies.

Mais ne boudons pas l'événement : fièvre mémorielle peut-être. Personnages quand même. Figures, même. Deux martyrs : Pierre Brossolette et Jean Zay ; deux survivantes flamboyantes : Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle. Deux hommes, deux femmes, un juif, une forcément gaulliste, les différents visages de la Résistance.

Le nom de Pierre Brossolette m'est familier. J'ai fait mes études secondaires dans un vieux lycée un peu décrépit mais alors plein de prestige, le lycée Janson, dans le XVIe arrondissement de Paris. Juste en face, rue de la Pompe, il y avait une librairie tenue par un homme aux cheveux gris, où j'achetais en général mes livres de classe. On ne faisait pas là la queue comme à la grande librairie Lamartine, qui faisait le coin de la rue suivante. Le libraire, costume gris, teint gris, tout à l'avenant, attendait la retraite. Sur sa petite librairie, on avait apposé une plaque officielle à la mémoire de Pierre Brossolette. Celui-ci nourrissait donc les conversations des élèves. Dans ces années 1970 finissantes, la Seconde Guerre Mondiale appartenait encore au passé récent. On disait que Brossolette, pour échapper à ses tortionnaires, s'était défenestré. Image impressionnante pour des gamins de douze ou treize ans.

Pierre Brossolette

Jean Zay fut l'un des grands ministres de l'Éducation et des Beaux-Arts, comme l'on disait à l'époque. Et j'écume à l'avance de l'odieuse récupération que Hollande ne pourra s'empêcher de faire de sa mémoire au soutien de la déshonorante et néfaste réforme du collège qu'il tente de faire ingurgiter par notre pauvre France fatiguée.

Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle me fournissent l'occasion de dire un mot sur cet après-guerre dont nous célébrons en ce moment le soixante-dixième anniversaire. On a rarement connu femmes plus lumineuses que ces deux-là, plus engagées dans leur époque, plus sereines devant les énigmes du monde. Elles n'étaient pas seules, en 1945. L'essentiel de la Résistance était de ce bois-là. Le principe même de la résistance intérieure reposait sur un idéalisme forcené, et c'est une génération entière qui est sortie de la guerre comme forgée par l'épreuve du feu.

Il y avait longtemps que les grands mots de l'idéal n'avaient plus résonné dans les couloirs de la République. Avec cette génération de résistants, ils fusaient partout. Idéalisme que rien ne pouvait retenir, même pas les vilaines manies accumulées pendant la longue et lente agonie de la IIIe République. Idéalisme, l'appropriation des groupes de presse par leurs journalistes, et l'interdiction de la propriété des journaux faite aux marchands d'armes et aux maîtres de forges. Idéalisme, les ordonnances de 1945. Idéalisme peut-être au point de ne pas comprendre ce qui se passait en Algérie et en Indochine. Idéalisme dans une France interrogée par elle-même.

Il est un peu effrayant d'entendre une dernière fois ces voix éteintes, ces voix de femmes qui ont connu les camps de concentration nazis, qui en sont revenues, et dont on a l'impression que le témoignage nous a prémunis pendant des décennies de sombrer de nouveau dans l'épouvante. Ce chemin de sept décennies, la fin de l'erreur coloniale, la construction hésitante de l'ensemble européen, la reconstruction de la France, puis l'érosion de ses idéaux, rongés par la cupidité et par l'instinct de destruction, tout cela semblait protégé par leur témoignage.

Et maintenant ? Maintenant qu'il n'y a plus, dans les sphères du pouvoir, personne pour porter l'idéal, que va-t-il se passer ? Vers quel brouillard nous laisserons-nous conduire ? Et maintenant ? Maintenant que des forces historiques d'envergure tellurique réclament leur poids de sang, maintenant que la folie barbare de la guerre totale campe de nouveau sous nos portes, avec son lot farouche de massacres et d'ignominies, l'éruption de la haine ne trouvera plus ces voix claires, échappées du charnier, pour repousser l'abjection et pour retenir les cris de mort. En trouverons-nous d'autres ?

C'est plus que des martyrs et des héroïnes, qui entrent au Panthéon aujourd'hui. C'est toute une époque que l'on ensevelit avec eux et avec elles. Toute une page qui se referme, ne laissant devant nous que, selon l'expression de Georges Bidault, "l'avenir, où l'espérance et l'effroi se rencontrent au miroir des énigmes".

20/05/2015

Collège : Manuel Valls perd ses nerfs.

Comme pris de panique, le premier ministre a publié dans la nuit le décret décidant la réforme des collèges à partir de la rentrée 2016. Au soir d'une journée de grève et de défilés où les professeurs se montraient circonspects devant une réforme, une de plus, dont les effets s'annonçaient au moins ambigus, au pire néfastes, le premier ministre a jeté aux orties les promesses faites par sa ministre de l'Éducation Nationale, Mme Vallaud-Belkacem, qui avait annoncé que les professeurs seraient consultés sur la réforme.

Fi donc de la consultation. Voici les professeurs réduits à l'intelligence mesurée des soldats. Leur première vertu devient l'obéissance. Caporalisme. Antichambre possible du fascisme. C'est oublier que, contrairement au soldat, le premier rôle du professeur est de transmettre de l'intelligence. Il le fait d'autant mieux qu'elle irrigue toute la chaîne administrative d'éducation. Or l'intelligence est l'inverse de l'autorité. Elle a besoin de liberté.

Liberté pour les chefs d'établissements dans l'avenir. Peut-être. Cela résoudra-t-il tout ? Cela a-t-il amélioré la moyenne de nos universités ? Non. Cela améliorera-t-il la moyenne de nos collèges ? Non. Cela fera des bons chefs d'établissement des chefs de bons établissements, et donc, au lieu de l'égalité annoncée, cela créera de l'inégalité et, en fin de compte, on aura déplacé l'inégalité sans la réduire. Car par ailleurs, on aura ôté aux chefs d'établissements plusieurs instruments nécessaires aux objectifs qu'on leur fixe.

Pourquoi un tel geste d'autoritarisme ? L'autoritarisme est toujours un signe de faiblesse. Le fort n'a pas besoin d'user de son autorité : elle s'impose d'elle-même. Manuel Valls a dit comme le roi : "Nous voulons", mais ce roi est nu. Trouvant trop compliquée cette négociation avec les partenaires sociaux (que son gouvernement affiche de promouvoir par ailleurs), il a balayé le plateau de l'échiquier comme un vulgaire Fouché aux prises avec l'intelligence perfide d'un Talleyrand, oubliant que celui des deux qui gagne, à la fin, c'est Talleyrand. Comme l'a, paraît-il, dit Bonaparte, relayé par Camus, "il n'y a que deux forces au monde, le sabre et l'esprit ; à la longue, l'esprit l'emportera toujours sur le sabre". En voulant imposer le sabre à l'esprit, Valls a lui-même scellé son futur dans un sens qui ne lui plaira pas.

Par moments, ce petit homme a le regard fixe d'un fou enfermé dans une cage. Par moments, on devine qu'il a des rages terribles, de ces colères blanches qui marquent le débordement de caractère des vrais faibles aux prises avec la complexité de réalités qui les dépassent. Il y a de l'épileptique, chez Valls, et du Caligula. Demain, il nommera son cheval sénateur.

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Il aime les États-Unis, il aime Israël, tout cela est bien et nous ne pouvons dire que "tant mieux". Mais il devrait d'abord, et avant tout, aimer la France, l'aimer plus que lui-même, peut-être plus que tout, car sa mission politique de conduire le vaisseau des administrations publiques dans l'océan turbulent de l'époque, jusqu'au milieu du typhon, puis jusqu'au-delà, nécessite non pas la foi dans lui-même, ni la foi dans une puissance étrangère, mais la foi dans le peuple, dans les créateurs, dans les entrepreneurs, dans les inventeurs, et dans les fonctionnaires, dans son bateau, dans cette lourde machine si difficile à manœuvrer, mais si forte si on sait lui parler, et si capable de métamorphoser l'invention en prouesse historique.

Au contraire, nous avons l'impression que sa passion des pouvoirs étrangers, son zèle à les servir avant tout, pousse inconsciemment M. Valls à démolir ce qui marche en France, comme il l'a déjà fait. C'est cela, cette impression, qui ne le quittera plus et qui lui collera à la peau. Désormais, c'est "Valls le casseur". Il dit "nous avons engagé la refondation de l'école". Il a seulement ouvert la fosse commune sans avoir l'excuse de devoir y gagner son pain comme le pauvre fossoyeur de Brassens.

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09/05/2015

"In medio stat virtus"

À propos du coup porté à l'enseignement du grec et du latin par le projet de réforme du collège porté par le gouvernement actuel, François Bayrou n'a pas manqué de citer l'une des maximes latines qui ont fait les beaux jours des humanités classiques depuis plusieurs siècles. Cette maxime, je l'ai mise en titre.

In, en latin, est traduit comme de l'anglais et de l'allemand par "dans" ou "en".

Medio est l'ablatif d'un mot neutre, medium. Nous connaissons en français le mot latin medium comme un spirite, un intermédiaire entre l'Au-Delà ou entre les forces invisibles et notre conscience raisonnée. C'est en somme une interface, un moyen de communication. Le pluriel nominatif, vocatif et accusatif de ce medium est media. Les media sont en effet aussi un moyen de communication. Ils nous sont parvenus ainsi via l'anglo-américain, qui connaît depuis longtemps les "mass-media", moyens de communication de masse. Dans les années 1980, nous avons adopté ces media dans le sens de moyen de communication puis, comme la barbarie et le barbarisme se tenaient déjà bras dessus-bras dessous parmi nos élites, on lui a mis un s final absurde, et nous écrivons "médias". Mais si medium est un moyen de communication, le mot latin medium ne va pas jusque-là, il signifie le milieu. On le trouve dans le nom de la Méditerranée, composée de medi- forme dérivée de medium, et de l'adjectif terraneum, lui-même issu de terra la terre. La Méditerranée est un mer entourée de terre, presque un lac, salé. Les Romains nommaient cette mer Mare Nostrum, Notre Mer, parce qu'elle était entièrement incluse dans l'empire romain. Medium est donc le milieu, "in medio" signifie "au milieu".

Stat, du verbe sto, stas, stare, première conjugaison si ma mémoire est bonne, est la troisième personne du singulier. Sto, stas, stat. Ce verbe stare se retrouve dans les mots français stable, constat, station, état, par exemple. On le traduit d'une façon classique par "se tenir".

Virtus est l'un des faux amis préférés des latinistes qui étudient en même temps la littérature française du Grand Siècle, qui l'a employé dans le même sens que le latin, cependant que le siècle des Lumières, qui suit le Grand Siècle, l'a utilisé plutôt dans un sens dérivé, celui que nous connaissons (plus que nous ne le pratiquons) aujourd'hui : la vertu. En latin, comme au XVIIe siècle, il signifie courage. Corneille, excellent latiniste. Racine, excellent latiniste ET excellent helléniste.

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La construction de la phrase latine autorise l'inversion de la forme ordinaire : le sujet suit le verbe. "In medio stat virtus" pourrait être réorganisé en "Virtus stat in medio", mais en plaçant in medio avant le verbe, l'auteur de la citation a tenu à insister sur cet "in medio". Il a donc voulu signifier non pas seulement "Le courage se situe au milieu", mais plus fort : "C'est au milieu que se situe le courage".

Au milieu de quoi ? Au moyen terme, à équidistance entre deux opinions trop tranchées. L'équilibre consiste à ne pas se laisser entraîner par une posture trop virulente. S'en tenir à la modération, faire preuve de tempérance, ne pas céder aux hurlements des foules symétriques. Choisir de pondérer, ne pas tomber dans l'excès, c'est le vrai courage. In medio stat virtus.

04/05/2015

#PJL renseignement, c'est non

Voici le code d'une bannière à placer sur votre site ou blog

<p style="text-align: center;"><a href="https://sous-surveillance.fr"><img style="border: 0;" src="https://wiki.laquadrature.net/images/1/14/Pjl_rens_button.png" alt="Non à la loi renseignement" title="Non à la loi renseignement"></a></p>

 

Si j'arrive à me rappeler où se trouve la page source du mien, je la placerai vite.

Tant que l'inacceptable n'a pas été ôté, le projet de loi Renseignement (ou Surveillance), c'est NON.

18:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : internet, surveillance, renseignement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook