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01/10/2008

MoDem Paris : l'équipe de Marielle et Quitterie.

Voici la dernière des vidéos que j'ai prises le jour de l'élection du MoDem parisien, c'est toute l'équipe de Marielle de Sarnez et Quitterie Delmas "ensemble pour un Paris une photo démocrate.

 

23:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : modem, paris, sarnez, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Florent Massot parle de Jacques Martin.

Ayant lu dans "Le Canard Enchaîné" de la semaine dernière que Florent Massot avait caviardé (sur le conseil de ses avocats) des passages d'un livre posthume d'entretiens sur lui et sur sa vie, j'ai eu envie d'aller l'interroger, je le connais assez bien.

C'est un éditeur indépendant qui a monté une première fois sa maison d'éditions, l'a perdue, est reparti en oeuvrant dans une autre structure, d'où il a suffisamment réussi pour racheter son nom commercial et remonter son actuelle structure. Comme je l'explique en prélude, il affectionne les fortes têtes, comme Patrick Sébastien (qui a été l'une des surprises littéraires des derniers temps) et Jean-Pierre Mocky.

Évidemment, l'interroger pour Internet sur un personnage de télévision, c'est une gageure, tant Internet et la télévision se sont étrangers. Mais le livre posthume d'entretiens accordés par Jacques Martin à André Coutin parle très peu de la télévision, il est destiné, même, à parler de tout le reste.

Je l'ai lu et il m'a paru que ce n'était pas seulement une tentative de réhabilitation ou de réorientation, mais quelque chose de plus. C'est un livre qui dit des choses inhabituelles et donc intéressantes. Les passages qui m'ont pris sont ceux où il parle du comédien, de sa nature, de son métier, et ceux où il évoque la psychanalyse. Il y a là des choses très singulières pour un personnage comme lui, très singulières tout court.

Oh, tout ne plaira pas, mais je crois que même si on ne s'intéresse pas à feu Jacques Martin (et on en a le droit), on y trouvera matière à réfléchir et à faire sautiller les neurones. J'ai donc eu une double satisfaction à interroger Florent Massot.

Il a d'ailleurs fini par dire ce qu'il y avait de vrai dans l'info du "Canard" qu'il dément.

 

Classement wikio d'octobre.

Je vous invite à aller consulter le classement . Il n'est pas encore sorti et quand il paraîtra, je serai dans le train. La raison de cette heure plus tardive que d'habitude est sans doute à chercher et .

18:05 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : wikio, blogs, politique | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

173 voix pour Larcher.

Petite majorité pour Larcher à la présidence du Sénat : huit voix seulement de plus que les 165 requis par la séance.

17:32 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : sénat, larcher | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Crise financière : l'illusion d'une illusion.

J'ai écrit que le Plan Paulson était en quelque sorte un emplâtre sur une jambe de bois. Aussitôt volée de bois vert décernée contre mon hérésie par un spécialiste en la matière, L'Hérétique, et un diplôme de suicidaire galonné décerné par le Dr Ginisty. Je lis aujourd'hui un article d'hier de l'excellent blog "Les coulisses de Bruxelles" sur la nationalisation "provisoire" de Fortis par les autorités de feu le Benelux, avec l'idée que, bien entendu, cette nationalisation n'est que transitoire, le temps que les marchés "reprennent leurs esprits".

Ce ne serait donc que cela ? une crise d'hystérie collective ? Une brutale illusion ? Les marchés financiers auraient des vapeurs et, le temps de jeter un peu d'eau froide sur la machine, tout rentrerait dans l'ordre ?

Mais alors, L'Hérétique et Ginisty auraient raison. Argh.

Mais non, ils ont tort. Le réseau Alcibiade, tout d'abord, a étayé (dans les commentaires) mon affirmation profane par celle d'un spécialiste dénommé Rubini, dont j'invite à consulter l'opinion ici. Ensuite, Frédéric Lefèvre-Naré (à ne pas confondre avec le liberticide Frédéric Lefebvre, il y a soi dit en passant des avantages à porter un nom rare comme Torchet, on s'y trouve rarement en mauvaise compagnie), Frédéric Lefèvre-Naré, donc, ayant observé que nous étions lui, Christophe Ginsty et moi des non-spécialistes, et que nous devions conséquemment faire preuve de modestie, je lui ai rétorqué amicalement que, vu que ce sont les spécialistes qui ont fichu le système par terre, il était peut-être temps de s'adresser à d'autres...

La crise actuelle est affaire de bon sens. Comme je l'ai écrit voici plusieurs jours, "on ne peut pas indéfiniment traire la même vache sans lui faire produire des veaux de temps à autre". C'est un problème d'adéquation de la production à la richesse.

On y trouve la conjugaison d'une bulle financière monstrueuse, d'un appauvrissement des habitants du pays le plus riche du monde (dû entre autres à la baisse du dollar), de l'incurie d'un système destiné à produire de l'argent coûte que coûte, de la financiarisation de l'économie qui en découle, et d'une pure et simple surchauffe.

La surchauffe est une phase de croissance économique aiguë, violente, démesurée, un emballement de la machine, qui conduit toujours à la dépression.

Or le monde vient de traverser une période de surchauffe, matérialisée par la frénésie du cours des matières premières, par un taux de croissance mondiale très fort, qui ne pouvait que déstabiliser les rouages de l'économie de notre planète (ce qui n'est que le moindre de ses inconvénients avec la déforestation, la pollution, la détérioration de notre planète et de notre avenir). Après la surchauffe, la dépression.

On comprend bien que les gouvernements européens cherchent à éviter la panique, mais doivent-ils pour autant mentir ?

La crise n'est pas que financière, c'est une dépression économique profonde, il n'y aura pas de retour des marchés au statu quo ante (et hanté). C'est pourquoi il est illusoire de prétendre empêcher le système financier de s'écrouler : ce serait impossible.

Il faut laisser l'offensive de l'ouragan se déployer et intervenir seulement au moment où elle faiblira. Tout ce qui sera fait entre-temps sera perdu.

Et pour éviter la panique, on peut aussi choisir mieux sa banque, merci Quitterie, et aller consulter la note des Amis de la Terre. Évidemment, choisir sa banque paraît un luxe, beaucoup de gens se contentent de l'établissement qui veut bien d'eux, mais c'est moins vrai qu'il ne semble et, pour ceux qui peuvent, cela devient une double responsabilité.

Lefebvre, démission !

Je suis sûr que Quitterie Delmas a été tentée de donner ce titre-là "Lefebvre, démission !" à son excellente note d'hier qui détaillait les éléments de la tentative que la majorité compte faire de passer en force et d'imposer son projet liberticide Hadopi malgré la volonté quasi-unanime du parlement européen.

Il faut dire qu'un tel empressement à commettre le forfait ne peut s'apparenter qu'à la forfaiture.

Et tout de même, je me demande comment tous nos anciens amis de l'UDF, eux si prompts autrefois à vanter et l'Europe et la démocratie, peuvent s'associer sans rien dire à ce projet infâme.

"Il faut donner plus de pouvoir au parlement européen", vous trouverez cette belle déclaration sous la signature passée de centaines de parlementaires transfuges. Et maintenant ? Lui donner plus de pouvoir. Oh, bien sûr, mais à une condition : qu'il ne s'en serve pas, en tout cas pas pour défendre le citoyen.

Oh, mais l'UMP déteste tellement les juges, ces gens qui la menacent constamment. Mais au fait, si l'UMP se conduisait toujours bien, elle n'aurait pas tant peur des juges. Et pour qu'elle en ait un si grand effroi, il faut qu'elle n'ait réellement pas la conscience tranquille.

Or la question du passage par la juridiction et bien centrale dans le projet Hadopi. Accéder à l'Internet est désormais une liberté publique, au même titre qu'aller et venir. Imagine-t-on qu'un simple fonctionnaire puisse interdire à quelqu'un de prendre un train ? de voyager ? On n'a plus vu cela depuis l'Ancien Régime, c'est une lettre de cachet, purement et simplement. Comme d'habitude, l'ambition de Sarkozy est de rouvrir la Bastille.

Je me demande quelquefois s'il ne faudrait pas aller saturer les sites Internet du gouvrenement et de la présidence, juste pour prouver notre détermination. En tout cas, signons, signons si nous ne l'avons pas encore fait, la pétition et déchirons le projet hadopiteux.