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16/01/2008

Votez pour vos valeurs.

Demain, l'élection du Conseil National du Mouvement Démocrate, le vote en Île de France.
 
Explication de vote.
 
 

Café Démocrate de Quitterie Delmas ce soir place d'Italie.

Demain, les Franciliens voteront pour l'élection du Conseil National du Mouvement Démocrate. La campagne interne se termine donc. L'équipre de la liste "Les adhérents sont notre force" charge Quitterie Delmas de remercier tous les lecteurs des différents blogs qui se sont exprimés soit pour relayer nos arguments soit seulement pour les soutenir.
 
Nous vous invitons à venir nous rejoindre pour un pot de fin de campagne à Paris à partir de 20h00. 
Café "Margeride", 1 bd Auguste Blanqui, Paris 13ème, M° Place d'Italie.
 
À la veille d'un vote crucial, ce sera un moment chaleureux et important pour tous.
 
"Les adhérents sont notre force !" 

Liste de Quitterie Delmas : nouvelle vidéo.


Café Démocrate de Quitterie Delmas à Nanterre : les adhérents sont ÉNORMES.

Humour, compétence, ferveur, sont les trois ingrédients du succès de Pierre Creuzet. C'est un succès, comme il le dit, ÉNOOOORME. C'est donc avec beaucoup de joie que les citoyens démocrates candidats au Conseil National du MoDem sur la liste "Les adhérents sont notre force" ont déplacé leur caravane jusqu'à la ville de Nanterre pour l'avant-dernier café démocrate de la courte campagne.
 
Outre Quitterie Delmas et Pierre Creuzet, on y a vu Christian Delom qui nous avait reçus la veille à Clamart, Jérôme Charré, Marie-Laure Tréton, et j'en oublie évidemment, plus les promoteurs de la liste : Michel Hinard, Fabien Neveu, Franck Vautier, Virginie Votier, et l'inspirateur Sébastien Dugauguez.
 
Je suis arrivé par le train régional (RER). La gare est située à une certaine distance du café, mais la promenade plutôt jolie, par un boulevard du Couchant qui ressemble à certaines rues de Chatou : des maisons amples, élégantes, plantées dans de grands jardins bordés de murs sur la rue. On ne peut imaginer une seule seconde que cette ville est dirigée par des municipalités communistes depuis trois quarts de siècle.
 
Au bout de cette déambulation nocturne secouée par le vent épais et humide venu de l'Atlantique, le pub Mustang se présente comme un bar lié à une salle de sport.
 
Assez rapidement, nous y étions 80 au moins. Outre les condidats de la liste municipale de Creuzet, étaient venus Christophe Grébert, voisin non MoDem mais candidat à Puteaux (surveillé par les adhérents du MoDem de Puteaux venus aussi avec le projet d'une autre liste), des adhérents de Suresnes, et sans doute d'une autre localité voisine qui m'échappe au moment où j'écris.
 
Pierre Creuzet a brossé le tableau de la municipale en cours, rappelant qu'en 2001, au deuxième tour, il avait "fait" 40%, la maire sortante communiste 45% et la liste verte 15%. C'est avec logique qu'il a recruté plusieurs des candidats de cette liste verte sur la sienne, dont Mme Le Touzé, une vigoureuse femme qui a très vite expliqué qu'à son avis, c'étaient les structures politiques qui devaient être au service du projet, et non l'inverse. Que par conséquent, si des verts d'appareil s'enrôlaient avec la maire sortante communiste, c'était sans raison.
 
Sur cette liste, il a des gens de gauche, des apolitiques associatifs, des gens de droite, évidemment des MoDem comme lui.
 
À l'unisson de Delom et de Grébert, il entonne alors la dénonciation des systèmes claniques et le plus remarquable est que les trois clanismes mis en cause (à Nanterre, Clamart et Puteaux) sont l'un communiste, l'autre socialiste, le troisième UMP, un panel complet.
 
À chaque fois le déni de démocratie est identique, la minorité bafouée, le pouvoir opaque pour ne pas dire plus.
 
S'ajoute à Nanterre, comme l'explique très bien Pierre Creuzet, la circonstance particulière que le Conseil Général UMP se sert de Nanterre pour évacuer des villes bourgeoises les populations les plus difficiles et les plus en difficulté, qui sont indéfiniment déversées sur Nanterre, ce qui crée une complicité au moins objective entre les deux systèmes.
 
D'ailleurs, entre un quartier spécialement effervescent de Nanterre et Puteaux, des grillages ont été installés, non seulement du côté de Puteaux pour empêcher Nanterre d'entrer, mais aussi du côté de Nanterre pour empêcher Nanterre de sortir. Cette frontière arrange bien tout le monde.
 
Pierre Creuzet donne ensuite la parole à Mme Le Touzé, écologiste de conviction visiblement destinée à être sa première adjointe, qui fait avec autorité un portrait criant des dévoiements locaux.
 
D'autres candidats s'expriment aussi, ainsi que Christian Delom, puis la parole est longtemps laissée à Quitterie qui rappelle la rénovation que Bayrou a voulu introduire dans la politique française et se réjouit de la voir en marche à Nanterre. Elle espère aussi qu'une entente pourra être trouvée entre les adhérents du MoDem de Puteaux et Christophe Grébert pour une liste commune destinée à chasser les mauvais comportements politiques d'une majorité qui ne respecte pas les formes les plus élémentaires de la démocratie.
 
Transition toute trouvée vers la charte éthique mise en avant par les colistiers de Pierre Creuzet, reposant sur quatre engagements : présence, écoute, transparence et ... j'ai oublié le quatrième, mais je pense qu'on peut le trouver sur le site de la liste.
 
Un débat s'ouvre sur cette charte pour en mesurer la portée et en préciser les détails. Les adhérents des communes voisines et les citoyens démocrates participent à cette intéressante réflexion.
 
Puis des habitants de Nanterre posent des questions sur les enjeux municipaux.
 
Et enfin, Quitterie conclut en rappelant l'échéance de l'élection du Conseil National jeudi et elle est très applaudie.
 
Une fois terminées les conversations multiples auxquelles ce genre de réunions donne lieu, nous tenons une brève réunion pour constater de graves irrégularités dans l'organisation du vote qui, en toute logique, ne devrait pas avoir lieu en Île de France, compte tenu du fait par exemple que la fédération de l'Essonne n'a pas adressé de courrier aux adhérents pour les informer du vote ni des quatorze listes, et qu'elle s'est contentée d'adresser un mail mentionnant les seules cinq listes incluant des candidats de l'Essonne.
 
Nathalie Boulay, présidente en question, est une vieille copine mais je trouve son attitude scandaleuse. C'est dit et cela ne peut rester sans conséquence.
 
Par ailleurs, Quitterie elle-même a été mise en cause personnellement par des propos diffamatoires et il est manifeste que des irrégualrités tout aussi flagrantes ont entaché la préparation du vote parisien. Nous ne laisserons pas les choses en l'état, décidons-nous.
 
Puis, sous une pluie battante, chacun repart vers chez soi. Demain soir, dernier café démocrate avant le vote, si le vote a lieu. 

15/01/2008

"Les adhérents sont notre force" : principe de solidarité.


Dixième et dernier principe de la platefrome des citoyens démocrates, la solidarité :
 

10. Solidarité

Notre mouvement s’inscrit dans un dynamique de solidarité.

Parce que nous considérons que tous les Français doivent pouvoir être représentés et qu’ils doivent aussi pouvoir s’investir dans la politique, nous proposons de :

Moduler les frais d’inscription selon les ressources des adhérents :

En proposant différents paliers d’adhésion au MoDem.

Proposer des avantages aux adhérents du MoDem :

- En proposant une assistance juridique aux adhérents des classes les plus faibles ;
- En réfléchissant aux possibilités d’avantages en terme d’assurances individuelles.

Mettre en place un réseau de soutien et de solidarité entre adhérents :

En proposant la création d’un système de parrainage qui soit lié non seulement à l’intégration des militants, mais aussi, dans le cas de nos adhérents les plus démunis, de bienveillance.

Placer les fonds bancaires du Mouvement Démocrate dans un établissement bancaire exemplaire en terme de développement équitable et durables.

La solidarité est un facteur de cohésion qui ne fera que renforcer notre exemplarité et notre vision démocrate de l’avenir de la France.

 

Miracle : j'ai reçu les bulletins de vote.

Enfin, les bulletins de vote pour l'élection du conseil national me sont parvenus ce matin par la poste. Il était temps : le vote a lieu après-demain.
 
Il y a bien les quatorze listes, mais huit professions de foi seulement. 

Ce soir, le "Quitterie tour" fait étape à Nanterre.

J'ai un peu l'impression de suivre la caravane du Tour de France en allant chaque jour de ville francilienne en ville francilienne pour soutenir les candidats de la liste "Les adhérents sont notre force". Chaque soir une nouvelle étape, chaque soir une découverte, un terroir, un maillot jaune (ou plutôt orange).
 
Ce soir, le maillot orange sera donc porté par Pierre Creuzet, candidat aux municipales de Nanterre.
 
Café Démocrate à Nanterre (92) à partir de 20H00.
Pub Mustang, 39 avenue Lénine, Nanterre, RER Nanterre-Ville.
 
Avenue Lénine... La tournée de rouge continue.

"Les adhérents sont notre force" à Clamart.

Il ne me reste qu'assez peu de place pour décrire la souriante ville de Clamart, tant la soirée a été dense.

Avec Quitterie, nous colistiers sommes allés soutenir Christian Delom, l'un des nôtres, tête de liste à Clamart, et Vincent Wehbi, candidat à la législative partielle. Ce dernier est le personnage dont j'avais souligné l'intervention puissante à propos de notre passage par Bagneux. J'ai compris ce soir qu'il était intervenu à Bagneux à l'appui de cette même campagne législative.

Quoiqu'il en soit, la soirée a rassemblé une bonne quarantaine de personnes au moins.

Christian Delom, c'est logique, a pris la parole le premier, commençant par citer ceux qui l'entouraient, dont je citerai pour commencer Jean-Pierre Foucher, ancien député-maire de la ville, venu pour un soutien amical.

Christian a ensuite brossé un portrait brillant de la situation politique de sa ville, caractérisée par un superlatif de la bipolarisation, la droite étant ici menée par le député qui a refusé de voter l'inscription de l'abolition de la peine de mort dans la constitution, ce qui en fait effectivement un homme de drrrrrroite.

Le maire de gauche, lui, nommé Kaltenbach, est une gauche très sectaire et lui-même répond à un bon mot dont Christian est assez fier : la "gauche bling-bling", mélange donc de gauche très dure et d'exposition peoplaire.

Christian a donc décidé d'organiser une liste transcourant se posant en alternative d'une bipolarisation hyperbolique. Puisque les deux flancs s'écartent, un boulevard s'ouvre donc non seuement au centre mais surtout en opposition à la logique bipolaire qui les anime tous deux.

Sur sa liste, il a donc rassemblé des gens de droite et de gauche, même encartés ailleurs. Du bayrouisme à l'état pur, sur la simple logique qu'il n'existe pas une chaussée de droite ou de gauche, mais qu'il n'existe qu'une chaussée bien ou mal faite ou entretenue.

Forts applaudissements.

Il fustige la tendance de la municipalité à vouloir rompre l'équilibre architectural, sociologique et esthétique de la ville, en axant sur les logements sociaux de bas de gamme, façon, on s'en doute, de se créer une clientèle électorale. 

Parle ensuite Vincent Wehbi, conseiller municipal de Fontenay-aux-Roses et donc candidat à la législative partielle. Pour lui, la situation politique municipale (il y viendra dès sa partielle passée) est très différente : le maire socialiste est strauss-kahnien, assez démocrate.

Et d'ailleurs, ayant obtenu de lui certaines inflexions nécessaires, il vote son budget depuis deux ou trois ans, ce qui lui a longtemps valu les foudres de Santini.

Et c'est l'occasion de mesurer à quel point l'exclusion a été prompte dans les Hauts-de-Seine UDF tant que Santini y menait la barque. Or l'exclusion visait tout comportement qui ne fût pas strictement cantonné à l'alliance avec le RPR puis l'UMP, le système local dominant.

C'est ainsi sans doute que Bruno Casari, qui vient de se faire remarquer par son opposition très courageuse à l'UMP à Asnières, a été en son temps exclu par le même Santini. J'espère qu'on lui a proposé d'entrer au plus vite au MoDem.

Après Wehbi, son suppléant, Jacky Boulay, conseiller municipal de Châtillon, s'exprime. On entend alors un exposé de très haute technicité politique sur divers aspects de la gestion de sa ville. J'en retiens la question du tramway, qui paraît ici centrale, car il n'y a pas de train régional connecté au réseau métropolitain : pour se rendre à Clamart, il faut emprunter un véritable train de banlieue à la gare Montparnasse.

Pour arriver jusqu'à Clamart, le tramway doit traverser Châtillon. Or il s'agit d'une saignée de 32 mètres de large qui découperait la ville, ce qui sonne comme quelque chose d'assez peu tolérable en effet. Il contrepropose une formule intelligente et suggère que les systèmes de tramway obéissent à une coordination, car la plus grande fantaisie préside à la sélection des solutions locales d'une commune à l'autre.

Châtillon a par ailleurs un maire assez haut en couleur, qui termine son quatrième mandat municipal, génération Pasqua.

Christian Delom passe ensuite la parole à Bruno Leclerc du Sablon, un vétéran de l'écologie, militant depuis quarante ans, ancien collaborateur de René Dumont pour la campagne présidentielle de 1974, et surtout ancien collaborateur de feu Michel Crépeau, en son vivant maire radical de gauche de La Rochelle et grand expérimentateur de solutions écologiques. Il a pris sa carte du MoDem et figure sur la liste de Christian Delom.

La suivante à s'exprimer est une mère membre de la FCPE, femme de gauche scandalisée par l'attitude autocratique du maire.

Puis vient François Bartoli, que je connais depuis 1983, et qui peut avec fierté affirmer que le peu de politique de la ville qui existe à Châtillon, c'est lui-même, sous sa casquette professionnelle et administrative, qui l'a mis en place.

Ensuite un jeune, Maxime Lesour, témoigne sur les insuffisances de la gestion sociale par le pouvoir municipal de gauche.

C'est également l'opinion de l'orateur suivant, Olivier Harland, un handicapé qui s'exprime avec beaucoup de difficulté. Il a longtemps vécu à Montrouge (ville voisine) et c'est dans cette localité qu'il a adhéré au MoDem. Il s'en prend avec vigueur à la droite locale, parce qu'elle reflète les défauts de Sarkozy. Il s'en prend aussitôt à la gauche bureaucratique et faussement active, enfermée dans les apparences : "ce n'est pas en créant une commission du handicap au Parti Socialiste qu'on règle les problèmes des handicapés". C'est pourquoi il a quitté la gauche, d'ailleurs dégoûté aussi par la logique des courants.

Denis, lui, vient de l'UMP. Il s'y sentait mal. Il exprime sa conviction que Christian Delom sera maire de Clamart.

Guillaume Desrosiers, longtemps commentateur assidu du blog de Quitterie et désormais blogueur lui-même, a fait la campagne à Clamart en 2001 "pour une gauche alternative" avec ... justement le maire Kaltenbach. Et il est bien heureux d'avoir trouvé mieux au MoDem. Il n'est pas candidat aux municipales, mais apprécie particulièrement l'engagement de Christian Delom pour le social et le développement durable.

Marc Decagny, lui, figure sur la liste. Il est agent de stars (Christian cite un nom très remarquable). Il veut s'engager pour la culture à Clamart trouvant qu'à part des affiches dépliant la bobine du maire à longueur de rues, rien n'y est fait.

Non épuisés par une telle avalanche de discours, nous en venons à l'élection du Conseil National.

Christian Delom rappelle qu'il a fait partie des Démocrates en Mouvement qui se sont beaucoup investis pour l'élaboration des statuts du MoDem avant le congrès fondateur. Il épingle l'"Île-de-France en Mouvement" qui a multiplié les esbrouffes, notamment en organisant un café démocrate dans un café ... qui était fermé (et donc qui n'a jamais eu lieu quoiqu'ils l'aient annoncé).

Après cette introduction, il tente de passer la parole à deux Jeunes Actifs franciliens, dont Christophe Oheix qui en un autre temps a fait liste commune avec Quitterie, mais celui-ci refuse de s'exprimer avant elle. Il veut parler le dernier, c'est assez mesquin je dois dire mais, sans sourciller, Quitterie se lève et s'engage.

Elle veut que cette campagne interne ait été en même temps une campagne externe, qu'elle ait permis de créer des réseaux de solidarité, notamment en apportant le soutien aux candidats sur leur terrain. Elle-même, dans cette même logique de mutualisation, n'est pas candidate aux municipales pour se permettre de rester au service des autres candidats ; prolongeant sa réflexion, elle évoque le fait que par exemple, un candidat qui se plaint de ne pouvoir joindre le service de presse du MoDem pourrait par ce réseau atteindre quelqu'un qui, lui (ou elle), disposerait d'autres connexions directes avec la presse, ou bien d'adresses d'imprimeurs ou de fournisseurs.

Elle ajoute que les "citoyens démocrates" de la liste "les adhérents sont notre force", qu'elle conduit, sont très attachés au principe de transparence.

Enfin, elle conclut en trouvant que le paysage politique des Hauts-de-Seine est "à pleurer" et en encourageant les candidats à "faire des performances dans leurs villes".

Christophe Oheix développe enfin quelques aspects du projet de sa liste, surtout la formation des adhérents, débat que nous avons déjà eu la veille à Ivry.

Il met en avant Maxime Lesour, qui a déjà parlé et qui défend ses couleurs cette fois parmi les Jeunes Actifs franciliens. Il a assisté au congrès fondateur par lequel cent ou deux cents jeunes ont créé ce mouvement de jeunes lié au MoDem.  Il se félicite d'ailleurs de la démocratie interne qui lui permet de soutenir d'un côté Christian Delom aux municipales et de l'autre les JAF.

Olivier Harland reprend la parole, lui aussi, pour défendre la liste "Hauts-de-Seine démocrates", sur lquelle il figure. Il est heureux que Chantal Brault, qui conduit cette liste, ait ainsi donné l'occasion à des adhérents de se présenter. Par ailleurs, il apprécie le pluralisme et les débats, bien qu'il soit entièrement contre le principe de courants stables.

Dernier à s'exprimer, Joël Girault, de Montrouge, se lève pour féliciter Christian Delom d'avoir organisé ce débat qui n'a pas pu avoir lieu à Montrouge...

Il se réjouit que le MoDem puisse monter des listes là où l'UDF ne le pouvait pas.

Et voilà, après cette longue et dense soirée, nous repartons vers nos lointaines pénates, à la recherche sans doute d'un paradis perdu.

Envisager l'avenir, selon l'expression de Quitterie dans un commentaire cette nuit ici même, c'est vouloir ensemble en faire une réalité.

14/01/2008

Quel ennui, la politique politicienne...

Vous allez me dire que mon titre combine les inventions de l'eau chaude et du fil à couper le beurre, mais vraiment, je suis déconnecté de tout ce qui a trait aux calculs politiciens, blasé.
 
Pourquoi ce constat ? Parce que j'ai déjeuné avec mon vieux copain Éric Azière, qui s'occupe des investitures pour Bayrou. Il a fait des confidences (que je ne rapporterai pas ici, na !), il a présenté le bilan des investitures : sur 900 villes de plus de 10000 habitants, le MoDem a des listes dans 400 villes, soit près d'une sur deux. C'est un vrai résultat. Quelque chose d'encourageant tout de même.
 
Il m'a parlé aussi de sa candidature dans le XIIIe arrondissement, où il est tête de liste et où je lui souhaite bonne réussite.
 
Nous avons échangé des vues sur les perspectives à moyen terme du MoDem, j'ai dit que j'étais persuadé que c'était l'UDF qui avait empêché Bayrou d'être élu, malgré l'engagement des militants, et que je trouvais normal qu'on euthanasiât ensuite la vieille maison, je ne relate pas ici sa réponse, il la fera peut-être sur le blog qu'il envisage de créer.
 
Il a parlé de la gauche, des déchirements de l'UMP, du score minimal à faire à Paris pour amener Delanoë à la négociation. Et là, très vite, j'ai décroché. Non, vraiment, la politique politicienne, je n'en peux plus.
 
Mais je lui souhaite vraiment de renouveler son mandat de conseiller de Paris, de façon à ce qu'il puisse d'ailleurs lui donner une dimension plus politique (au sens noble) qu'il n'a pu le faire jusqu'ici.
 
Je crois d'ailleurs que l'équipe de François Bayrou va se modifier, que les cartes vont changer de mains, ou plutôt que les mains vont se multiplier autour des cartes. Et je m'en réjouis. 

18:49 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, MoDem, Bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

MoDem : nécessaire transparence car "les adhérents sont notre force".

(Extrait de la plateforme des "citoyens démocrates", on peut lire aussi la note de Quitterie Delmas) : 

8. Transparence

Notre pays a souffert durant des années des décisions en conciles prises par quelques élus, issus des mêmes cursus et des mêmes formations initiales.

Le MoDem est parti de la voie tracé par François Bayrou en 2007, sur une logique de diversité. Les adhérents du MoDem et leurs dirigeants ressemblent à la population Française.

Afin de conserver cette approche, nous devons garder en tête notre recherche de transparence, d’ailleurs exprimée par notre Président dans le droit des Français à l’information et le devoir du MoDem dans la réalité des chiffres exposés.

De ce fait, nous nous engageons à :

Afficher clairement nos processus et nos critères de décision :

- En mettant au clair nos statuts et nos modes de fonctionnement, sous un format disponible pour tous ;
- En explicitant de manière claire et pragmatique les critères de décision de tout choix qui devrait se mettre en place au sein du MoDem (élection internes, investitures, logiques politiques…) ;

De manière pratique, faire du Conseil National un exemple de transparence :

- En recensant les dates de réunion et les sujets abordés sur une page Internet accessible aux militants ;
- En proposant des compte rendus de réunion simplifiés et ne relatant pas, bien entendu, des questions confidentielles traitées en séance.

Nous sommes conscients que la route vers une parfaite transparence est longue, mais nous devons être exemplaires, si nous souhaitons amplifier notre lien de confiance avec le peuple Français.

Retenons cette phrase de François Bayrou, datant du 10 mai 2007, lors du Conseil National de l'UDF qui a lancer le processus de création du Mouvement Démocrate : « Je suis déterminé à mettre de la clarté et de la transparence en politique. J’étais déterminé hier, je suis déterminé aujourd’hui et je serai déterminé demain. »

Élection du Conseil national : le vote des Parisiens jeudi.

Cette fois, c'est (enfin !) confirmé.
 
Voici le mail que je viens de recevoir :
 

"Chère amie, cher ami,

En ce début d’année, je tiens tout d’abord à vous renouveler tous mes vœux pour vous et les vôtres.

Comme vous le savez, nos statuts prévoient l'élection des membres du Conseil national par les adhérents. Nous allons élire nos 33 représentants de la région Ile-de-France au nouveau Conseil national du Mouvement Démocrate. Cette première élection interne montre tout l’intérêt que portent les adhérents pour le fonctionnement de notre mouvement, puisque ce ne sont pas moins de 700 candidats qui se présenteront à vos suffrages.

Afin de parfaire votre information et de vous permettre de faire votre choix en toute clarté, je vous invite à consulter le site http://www.mouvementdemocrate.fr/. J’ai également souhaité vous adresser par courrier l’ensemble des professions de foi disponibles et les bulletins de vote des 14 listes présentes en Ile-de-France. Vous les recevrez d'ici quelques jours.

Le vote aura lieu le jeudi 17 janvier prochain, de 14 heures à 22 heures au siège du Mouvement Démocrate, 133 bis, rue de l’Université, Paris 7ème, Métro : Invalides.

Conformément aux décisions prises par la commission nationale d’organisation, une procuration par personne est possible. Le vote par correspondance n'est en revanche pas prévu.

Je souhaite naturellement que vous participiez nombreux à ce vote, très important pour la représentation du Mouvement Départemental de Paris au sein du Conseil national."

Le vote est dans trois jours. Il était temps. Voilà bien les pratiques à améliorer pour faire du MoDem le premier mouvement du XXIe siècle, car "les adhérents sont notre force".

 

Liste de Quitterie Delmas : ce soir à Clamart.

Café démocrate à Clamart (92) à partir de 20H00.

Bar-restaurant "La Fourche", 202 avenue Jean Jaurès, Clamart, Gare Transilien-SNCF Clamart.

13/01/2008

Quitterie Delmas à Ivry : vive le débat.

À l'invitation de Fabien Engelibert, qui espère être tête de liste à Ivry-sur-Seine, Quitterie Delmas et les Citoyens démocrates sont venus apporter leur soutien au MoDem d'Ivry et débattre avec les Jeunes actifs franciliens qui mènent une autre liste pour l'élection du Conseil national.
 
Contrairement à Bagneux, Ivry est une commune limitrophe de Paris, depuis longtemps desservie par le métro. Notre tournée de rouge se poursuivait cependant, car il s'agissait encore d'une ville dirigée par les communistes. À vrai dire, je n'en ai vu que la place de la République (quel beau nom), ce qui fait tout de même peu pour juger.
 
Le débat, devant une cinquantaine d'adhérents, eut lieu au café Marat. On peut dire que tout a baigné et qu'il n'y a pas eu de coup de poignard en direct, même si c'est avec la plus grande surprise qu'on a appris incidemment que le vote des Parisiens aurait lieu jeudi de 14 heures à 22 heures.
 
OUI, OHÉ, LES PARISIENS !! LE VOTE ... JE DIS QUE LE VOTE AURA LIEU À PARIS, RUE DE L'UNIVERSITÉ, DE 14 À 22 HEURES JEUDI ! Enfin, ce n'est pas sûr.
 
Une demi-douzaine de Jeunes actifs franciliens, deux élues qui passent la main, plusieurs actuels candidats, l'assemblée était diverse. On y trouvait des UDF historiques, des nouveaux adhérents, bref, un bon mélange.
 
Sur le fond, les deux listes ont des points communs indéniables : d'abord, les JAF se sont donné la peine de composer une liste en piochant dans les différents départements de la région. Ensuite, ils veulent axer leur propre engagement sur la formation. Enfin, ils veulent être des adhérents actifs. Ce sont des points communs.
 
En revanche, leur insistance à se cantonner dans un réalisme un peu statique les fait un peu passer à côté de ce qui fait le succès et l'intérêt de Bayrou : la volonté d'innover et de modifier en profondeur les comportements politiques.
 
Le débat proprement dit a porté surtout sur la conception que l'on peut se faire de la transparence et sur l'utilité d'une ségrégation de jeunes dans le MoDem.
 
Quitterie Delmas a énoncé avec talent l'idée d'une transparence active, d'une ouverture des fenêtres du Modem, de procédures claires, de démocratie.
 
Elle a contesté le principe d'existence d'un mouvement de jeunes en tant que tel, car elle lui aurait préféré des cercles d'action, des réseaux qui, séparément ou ensemble, auraient incarné une façon jeune d'être MoDem, sans s'enfermer dans une classe d'âge.
 
Christelle Carcone, qui mène la liste des JAF, a contesté que sa liste ne soit que jeune, notant que sa tranche d'âge va jusqu'à 38 ans, mais elle a ensuite reconnu qu'il s'agissait pour la plupart de récents responsables du mouvement de jeunes.
 
Elle s'est ensuite plainte de l'attitude des responsables provisoires du MoDem du Val-de-Marne qui, après l'avoir assurée de leur soutien, ont composé une liste "val-de-marnaise" et il a paru qu'une certaine analyse sur les comportements de la structure actuelle du MoDem pouvait nous être commune. Si les circonstances l'avaient permis, une liste commune aussi aurait été plausible. Il y aura certainement d'autres occasions de travailler ensemble.
 
Puis nous voici dans notre métro, faisant un point rapide sur le futur proche.
 
Maintenant, tout ce qui compte pour moi, c'est le succès de Quitterie.
 
Dernière minute : selon MoDem 4.0, l'élection du Conseil National aurait lieu à Paris non pas le 17 mais chaque jour du 17 au 19. Voilà de quoi garantir une forte participation. Oui.
 
Eh bien, je vais vous dire : moi, je sais quand le vote aura lieu. Mais je rapporte ce que dit l'une, ce que lance l'autre, car je trouve inadmissible qu'à trois ou quatre jours de l'ouverture officielle de la période de vote, les instances compétentes n'aient rien publié sur ce sujet

Tous à Ivry à 18 heures !

Une élection a besoin de débats. Rappelons-nous comme nous avons été frustrés de l'élection présidentielle où tout débat pluraliste fut impossible. Or pour la première fois dans la courte campagne pour l'élection du Conseil National, voici que deux représentants d'autres listes ont accepté de participer à une réunion organisée par l'équipe "Les adhérents sont notre force". Venez.
 
Que vous soyez grand ou petit, grognon ou rigolard, chauve ou hirsute (ou les deux à la fois), poète ou cynique, venez, venez nombreux, c'est une occasion d'entendre des points de vue complémentaires, de mesurer que quoiqu'il arrive, nous sommes tous membres du même Mouvement Démocrate, attachés aux mêmes valeurs, engagés dans le même effort, avec la même volonté de démocratiser la France, avec le même choix d'ouvrir en grand les fenêtres du MoDem.
 
Venez vous connecter.
 

Au Café "Le Marat", 2 place de la République, Ivry-sur-Seine, M° Mairie d'Ivry.
 

12:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, MoDem, Bayrou, Quitterie Delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Les adhérents sont notre force : principe d'exemplarité.

7. Exemplarité

Les dernières années politiques ont été marquées par beaucoup de promesses, peu ont été tenues.

Le Mouvement Démocrate est né de cette mission de vérité que nous nous fixons, notamment en clarifiant l’information et en en faisant un réel droit au citoyen.
Combien, aujourd’hui encore, d’indicateurs de suivi, taux et budgets nous paraissent flous et sans aucun fondements ?
En interne, nous nous devons déjà d’être exemplaires, et pour cela, nous engageons à :
  • Respecter nos projets de campagne
    • En maintenant à jour la liste des actions, en les qualifiant, en les suivant et, le cas échéant, en expliquant les modifications qui pourraient avoir été apportées suite à un changement de contexte ou d’environnement ;
    • En alimentant un rapport d’exercice détaillé sur leurs mises en œuvre.
  • Fournir une information claire aux adhérents
    • En demandant une présentation annuelle du budget du Mouvement Démocrate et en contrôlant le Bureau Executif sur son suivi ;
    • En justifiant de nos projets, par des points d’information à minimum trimestriel.
Cette exemplarité n’est pas qu’une affaire de comportement individuel, elle vient aussi de notre charte éthique, et nous serons vigilants et les relais permanents des adhérents qui pourraient constater des pratiques en dehors de cette charte.

Débat avec des représentants de trois listes à Ivry à 18 heures.

Café Démocrate dimanche 13 janvier à 18H00 au Marat à Ivry-sur-Seine

Retrouvez les candidats de la liste "Les adhérents sont notre force !", pour l'élection au Conseil national.

Dimanche 13 Janvier 2008, à partir de 18H00

au Café "Le Marat", 2 place de la République, Ivry-sur-Seine, M° Mairie d'Ivry.

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Fabien Engelibert, tête de liste à Ivry-sur-Seine et Quitterie Delmas animeront cette rencontre et seront entourés des candidats de la liste « Les adhérents sont notre force », mais également de Christelle Carcone de la liste « Les Jeunes Actifs Franciliens » ainsi que Claire O’Petit de la liste « Ile-de-France en Mouvement » 
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12/01/2008

Les adhérents sont notre force : nouvelle vidéo.

 

 

Je signale par ailleurs les deux longues notes par lesquelles Quitterie vient de rendre compte des réunions d'hier et d'avant-hier. On trouve aussi une note sur le blog de la liste. 

Liste de Quitterie Delmas : pour changer les choses.

Beaucoup d'adhérents et de militants se plaignent de la brièveté de la campagne pour l'élection du Conseil National du MoDem. ils ont raison. Cette campagne est courte, elle aurait dû s'étaler sur une longue durée.
 
Et cependant, qu'aurions-nous dit si elle avait continué pendant les municipales et les cantonales ? Comment aurions-nous géré les deux ? Pas pensable.
 
Pire encore : il va falloir prendre des décisions politiques pour le second tour des municipales : accords-fusions ? désistements ? maintiens ? retraits purs et simples ?
 
Qu'aurions-nous dit si François Bayrou avait tout décidé seul avec son équipe provisoire ?
 
Bien sûr, cela n'aurait pas entamé la confiance que nous lui portons, mais cela aurait conforté l'idée que le Mouvement ne se décide pas à devenir Démocrate.
 
Or démocrate, il faut qu'il le soit. Et si les processus ne sont pas encore démocratiques, battons-nous pour qu'ils le soient de plus en plus.
 
La démocratie n'est jamais un dû. Elle n'est jamais donnée. Elle se construit pas à pas, elle se modèle. Par le débat, par le dialogue, par l'effort, par des rencontres, par des soirées fiévreuses où, dans la chaleur et dans la rêverie commune, on refait le monde.
 
La démocratie, ce ne sera pas seulement les réunions du Conseil National, ce sera aussi les cafés politiques où Bayrou, devant 200 personnes (c'est un format qu'il aime bien), échangera des idées librement, écoutera, expliquera, se nourrira, et rentrera chargé de décisions à prendre et d'instructions à donner aux salariés du Mouvement, et de messages à délivrer au pays.
 
Ce seront aussi des adhérents qui, bénévolement, aux quatre coins du pays, par Internet, assumeront certaines tâches que les salariés trop peu nombreux ne peuvent plus faire.
 
Ce sera une lutte contre les résistances internes au changement, une poussée contre les vieux réflexes de confiscation des flux d'info et de pouvoir. Certains comportements internes récents ne sont plus tolérables. Il n'est nullement question de fustiger les gens, mais de le leur expliquer, pour qu'ils le comprennent : le message de Bayrou, c'est "ouvrez grand les fenêtres, ne faites plus de conserve avec ce qui n'en vaut pas la peine, plus les messages courent, plus ils sont forts. Ce n'est pas en enfermant la vérité, en la cadenassant, qu'on la fait triompher".
 
Voilà, je crois, des éléments que les citoyens démocrates de la liste "Les adhérents sont notre force" conduite par Quitterie Delmas peuvent ajouter à leur plateforme au vu de ce que la campagne a révélé.
 
Je prends l'engagement, comme candidat, de veiller à ce qu'une procédure d'élection du Conseil National comme celle que nous vivons ne se reproduise plus, qu'il y ait désormais le temps du débat, le temps d'une vraie campagne interne, que des réunions d'information sur les candidatures soient organisées par les instances statutaires comme elles auraient dû l'être par les instances provisoires, que les choses se fassent au grand jour et dans le but de traduire dans nos propres actes les projets que François Bayrou a défendus pendant la campagne présidentielle.
 
Dernière aberration en date : on avait annoncé la publication des listes oficielles le 11 janvier avant minuit : il n'y a rien eu.
 
Tout ceci n'est pas satisfaisant, mais il ne s'agit pas d'accuser : ce que je veux, ce que chacun d'entre nous veut, c'est que désormais, ça marche.
 
Voilà tout. 
 
Et voilà pourquoi je suis candidat avec Quitterie Delmas.
 
"Embauché malgré moi dans l'usine à idées,
J'ai refusé de pointer.
Mobilisé de même dans l'armée des idées,
J'ai déserté.
Je n'ai jamais compris grand chose,
Il n'y a jamais grand chose
Ni petite chose,
Il y a autre chose.
Autre chose, c'est ce que j'aime,
Qui me plaît
Et que je fais."
 
Jacques Prévert 

Liste de Quitterie Delmas : témoignages de colistiers.

Pierre Creuzet :
 
 
 

Rassemblement
envoyé par ben3002
 
Marie-Isabelle Pichon :
 
 
 
 
Christian Delom :
 
 
 
 
Benjamin Sauzay : 
 
 

Les adhérents sont notre force demain à Ivry-sur-Seine.

Rencontre à Ivry-sur-Seine (94) à 18 heures.
Café "Le Marat", 2 place de la République, Ivry-sur-Seine, M° Mairie d'Ivry.