Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/05/2008

Quitterie Delmas planche devant les anciens élèves de l'X, d'HEC et de l'ENA.

À l'invitation des trois amicales d'anciens élèves (Polytechnique, HEC, ENA), Quitterie Delmas est venue ce matin plancher au ministère des Finances, à Bercy, dans la salle de conférences Pierre Mendès France. Le titre gobal du 8e colloque international de ce regroupement d'associations est "le défi jeunes", et le thème : ce qui fait vibrer les jeunes dans l'économie (je traduis).
 
Trois ministres étaient intialement prévus à l'ordre du jour mais étant donné l'actualité économique et sociale chargée (des dizaines de voitures de CRS longeaient le trottoir de Bercy à mon arrivée - pas contre moi), les trois se sont défilés. C'est le jeune directeur de cabinet de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État à l'Emploi, qui remplaçait son patron dans la première table ronde, avec le DRH du groupe Vinci (un ancien professeur d'Histoire) et Philippe Lagayette, président de J.P. Morgan France. Ce dernier a fait partie de la commission Camdessus qui a rendu un rapport très remarqué qui a beaucoup inspiré le volet économique de la campagne de François Bayrou, il a d'ailleurs vivement soutenu une proposition que Bayrou avait faite durant la présidentielle : les deux emplois sans charge, recevant une approbation unanime de la salle et de la tribune ... sauf du directeur de cabinet du ministre... Il faut dire que, selon lui, les exonérations de charges représentent déjà une somme de 23 milliards d'Euros (la moitié du déficit de l'État, par exemple). Si c'est le cas, il me semble qu'il conviendrait de faire le ménage dans ces 23 milliards, mais je suppose qu'il y a dans le lot quelques-uns des amis du CAC 40 et de Sarkozy.
 
Bref, et sans polémiser, j'ajoute que la table-ronde était animée par Hervé Gattegno, ancien journaliste du Monde désormais établi au magazine Le Point.
 
Le débat a été précédé d'une assez longue réflexion du professeur Mattesoli, un sociologue, qui croit à un "réenchantement du monde" et l'a expliqué avec élégance et force arguments.
 
Puis Quitterie a lancé le débat sur proposition d'Hervé Gattegno. Elle a exprimé toute la frustration de la nouvelle génération, elle a fait le portrait de ces jeunes qui ont tendance à zapper les employeurs, à vouloir aller vite dans leur société, à ne pas planifier une carrière sur vingt-cinq ans, qui veulent des responsabilités et sont prêts à les assumer, elle a cité des exemples qui démontrent que l'économie nouvelle tranche sur les modèles anciens, notamment Google, qui laisse 20% de leur temps à ses employés pour que chacun développe un projet qui lui soit propre, ou bien Wikipedia, désormais la première encyclopédie du monde, sans modèle économique initial. Elle a rappelé qu'elle travaillait elle-même (chargée du développement durable) dans une agence de communication dont la moyenne d'âge est de trente ans. Elle a appelé à la mutation de l'économie pour rencontrer cette nouvelle génération.
 
Le DRH de Vinci a rebondi sur ses propos, il a noté que la génération nouvelle ne s'engageait pas moins dans son travail que les précédentes mais que, c'est vrai, elle attendait des responsabilités vite, une indépendance forte, tout en réclamant d'être bien plus "cocoonée" que les précédentes.
 
Le directeur de cabinet a plutôt énuméré les axes de réflexion du ministère, qui ne m'ont pas semblé différents de ce qu'on entend depuis quinze ou vingt ans : professionnalisation des études, par exemple.
 
Lagayette, très à son aise et heureux d'être là, a relativisé les nouveautés (il a passé soixante ans). Il a reconnu, sous certaines aspirations, de plus anciennes, et il a noté que si les jeunes sont dans une position très critique contre la société installée, ceux d'il y a quarante ans l'étaient encore bien plus. Mais il a rejoint Quitterie dans ce qu'elle a dit sur le fait que les générations actuelles creusent la dette des futures, sur le fait que nous vivons au-dessus de nos moyens et que nous en porterons la responsabilité.
 
La salle a posé des questions, un chef d'entreprise a marqué sa sympathie pour le MoDem.
 
Puis Quitterie, par le hasard des paroles, a conclu, très bien, d'une façon très enlevée.
 
Je suis parti alors que la deuxième table-ronde avait commencé. Les directeurs des trois écoles présentaient leurs établissements. Celui de l'ENA se réjouissait par exemple de l'élargissement du recrutement au contingent européen, l'ENA a recruté une jeune Allemande (fille d'instituteur) cette année. Celui de Polytechnique voyait plus large encore, expliquant que l'enjeu, pour des établissements comme le sien qui ne peut être comparé qu'à l'excellence mondiale (comme le MIT), était de drainer les meilleurs cerveaux pour leur faire rencontrer les élèves de l'X en troisième ou quatrième année. Pour Polytechnique, l'internationalisation est une réalité très établie : 20% des élèves d'une promotion ne sont pas français. Je pense que le directeur d'HEC a parlé pendant que Quitterie fumait une cigarette dans la cour Robert Schuman et que nous débriefions avec elle, Benjamin Sauzay et Mickaël Silly, piliers des cafés démocrates. Au moment où je suis parti, le meneur de la table-ronde venait de lancer le débat sur la présentation du milieu des entreprises dans le cadre scolaire (est-ce choquant ? etc) et le premier qui lui répondait, que je ne connais pas mais qui enseigne dans une université, a voulu s'engouffrer dans la proposition formulée par le meneur, d'une phrase définitive : "Moi, je trouve qu'on enseigne trop l'URSS dans les lycées ; même dans les universités où l'économie est une matière secondaire, c'est le cas". Encore un qui a vingt ans de retard.
 
Au passage, je signale que dans mon lycée, un bon lycée parisien, nous avons eu pendant mes études secondaires presque une après-midi par an consacrée à la sensibilisation au monde des entreprises, et que j'ai toujours trouvé ça planplan et inintéressant. Donc bonne intention peut-être, mais...
 
Puis j'ai embrassé Quitterie et je suis rentré déjeuner. 

21/05/2008

Pour 2008, le financement public du MoDem se monte à 4 millions d'Euros.

Les chiffres sont officiels : en 2008, le MoDem touche 2,7 millions d'Euros en fonction des suffrages obtenus aux législatives et 1,29 million pour les élus, soit un total proche de 4 millions d'Euros. Évidemment, il faudra voir après les prochaines sénatoriales combien de sénateurs voudront continuer à financer Bayrou. Il faut à peu près 2000 adhérents pour compenser un sénateur. Si les sénateurs sont trop gourmands contre la démocratie interne et le renouvellement des pratiques politiques, je choisis les adhérents. Mais si les sénateurs aident la nouvelle politique à éclore, ils sont bienvenus.
 
Au passage, même le Figaro relève l'anomalie de Fetia Api : 23 députés pour 1021 voix. Un record.

17:51 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, modem, financement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/05/2008

Élus à vendre.

Quatre valeurs ont attiré des élus de gauche vers Nicolas Sarkozy l'an dernier : l'atlantisme (Kouchner par exemple), le communautarisme (qui draine un courant entier de la gauche), et puis deux qui se ressemblent un peu : le pouvoir et l'argent. J'entends par le pouvoir le fait de détenir l'autorité (même si on l'exerce mal) et de distribuer les largesses et les places.
 
En fait, ce qui est arrivé aux socialistes (et qui se reproduira certainement), c'est beaucoup cela, un phénomène bien connu de l'ancienne UDF : les élus, préoccupés uniquement de leur propre jardin, sans solidarité, vont au plus offrant. Quelques-uns abandonnent leur étiquette, beaucoup la gardent et la maquerellent.
 
C'est ainsi que l'on vit, lors de la campagne présidentielle de 1988, s'amenuiser la liste des soutiens réels de Raymond Barre. L'UDF soutenait celui-ci très officiellement, mais il y eut plusieurs catégories de tièdes et de de mous, voire de fuyants, voire pire.
 
Première catégorie : ceux qui, en fait, n'ont jamais soutenu Barre : Santini, par exemple. On pensait que c'était parce que les réseaux corses étaient assez fortement mobilisés autour de Chirac par Pasqua, mais ça allait probablement plus loin. Certains élus parisiens de l'UDF traînèrent beaucoup les pieds aussi, dont le président de l'UDF de Paris, le très corse Jacques Dominati. Il faut dire que l'élection municipale avait lieu l'année suivante et que ceux qui se sentaient fragiles jouaient la sécurité, ou bien au contraire, s'ils se trouvaient forts, ils se négociaient habilement.
 
Et puis il y eut d'autres catégories, comme ceux qui, en début de campagne, soutenaient Barre activement, puis se sont éloignés, et finalement, on a compris qu'ils avaient reçu bonnes promesses chez Chirac.
 
À leur décharge, Barre se souciait assez peu d'eux : il n'était adhérent d'aucun parti politique et considérait, assez gaullien, que si on l'élisait, c'était pour lui, parce qu'il pourrait se placer au-dessus des partis. Ce qui ne l'empêchait nullement de s'appuyer sur ceux qui avaient le relatif masochisme de le soutenir.
 
Pour motiver les quadras qui assumaient les responsabilités dans les partis en question, il disposait tout de même d'une sucette : le poste de premier ministre. Barrot, Méhaignerie, Léotard, tout le monde se voyait premier ministre. Et quand Charles Millon prit une importance prépondérante dans le dispositif de Barre, certains postulants y virent le signe qu'il deviendrait premier ministre. Ca changeait tout : si c'était simplement pour devenir ministre, autant valait négocier avec Chirac, ou tout au moins ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier, ce qui tiédissait évidemment les ardeurs.
 
Et c'est ainsi : dans la mesure où la carrière personnelle seule est en jeu et où l'appareil partisan est incapable de réagir à des formes sournoises de trahison, toutes les négociations de l'ombre sont possibles.
 
Car n'oublions pas que de nombreux élus, même de gauche, sont, selon l'expression du sénateur Legrand "actionnés" par des lobbies économiques, qui comptent bien plus que leur étiquette partisane dans leur édifice politique personnel. désintéresser un lobby, c'est parfois une façon de neutraliser un pion politique, voire une tour.
 
C'est désormais le destin du PS.
 
Au Mouvement Démocrate, nous n'avons plus guère ce souci, sauf à la marge. C'est notre force. Notre force paradoxale. 

21:04 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, ps, ump, sarkozy, modem, nouveau centre, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Le Nouveau Centre, c'est mieux.

Mais non, c'est une blague.
 
Mais franchement, on se demande si les sujets de fond intéressent les internautes du MoDem. 

20:37 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, modem, nouveau centre | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

"Une Europe sociale, une Europe des citoyens".

Hier matin sur Radio Classique, comme je l'ai rapporté, Quitterie Delmas a annoncé qu'à l'occasion de la journée du 8 juin, les Démocrates allaient affirmer leur vision d'une Europe sociale, tournée vers les citoyens. Bien entendu, c'est le moyen, comme elle le dit, de "réconcilier les Français avec l'Europe". Car depuis l'échec du référendum constitutionnel, en 2005, les Français n'ont pas eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet.
 
La seule façon pour eux de le faire fut le second tour de la présidentielle.
 
Or là, ils se sont prononcés pour une hypothèse qui n'a pas vu le jour : celle d'un traité simplifié. Sarkozy avait dit dans le débat final que la constitution fffuit, c'était plié, fini, on n'en parlait plus, sujet clos, juste un petit traité pour régler quelques questions purement institutionnelles.
 
Simplifié ? Tout le monde sait que le traité de Lisbonne est encore plus compliqué que le précédent. Tout ce qui lui manque, c'est le drapeau et l'hymne. Pour le reste, rien n'a bougé, on a ratifié par voie parlementaire ce que le peuple avait rejeté par voie référendaire.
 
En ôtant le mot constitution, le drapeau et l'hymne, on a juste fait des concessions aux souverainistes.
 
Mais est-ce par souverainisme que les gens ont voté contre ? Seulement ?
 
Mais non : on voit bien que ce qui a été rejeté, entre autres, c'est une pratique institutionnelle insuffisamment tournée vers les gens, vers les individus, vers ceux qui ne sont ni des gros lobbies, ni des représentants de corporations. Vous, moi, n'importe qui. Les citoyens.
 
Longtemps, l'Europe des citoyens fut au coeur de la revendications des politiques vers les administratifs de Bruxelles.
 
Des progrès ont été faits en ces temps, notamment pour la libre circulation et de nombreuses simplifications, pour les études, Erasmus, et toute sortes de projets comme ça qui ont forgé les générations nouvelles.
 
Mais trop souvent, l'Europe considère que l'intéret général se résume à l'édifice communautaire, et considère que le démantèlement des services publics historiques, par exemple, est nécessaire à ce principe communautaire, oubliant que ces services ne sont pas des lignes comptables, mais des acteurs de la vie des gens.
 
De la même façon, bien que l'Europe ait beaucoup fait pour élever les normes environnementales, elle s'est laissé dominer par des logiques strictement productivistes, jouant la machine contre l'homme, le profit contre le service, la performance contre l'aménagement.
 
C'est à ces défauts qu'il faut remédier, que les élus des nouvelles générations doivent s'attaquer. Car si on ne les corrige pas, l'édifice sera constamment en péril.
 
La politique est et doit être faite pour les gens.
 
Donc oui à "l'Europe sociale, l'Europe des citoyens" de Quitterie Delmas. 

18:48 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, europe, modem, quitterie delmas, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/05/2008

Quitterie Delmas, sur Radio Classique : "Plus on sera nombreux à travailler dans les partis politiques, mieux ce sera".

Invitée de Radio Classique, Quitterie Delmas a insisté sur la nécessité que le parlement soit plus représentatif.
 
La séparation d'avec le Nouveau Centre ? "Si on était à l'UDf hier, c'était pour dépasser les clivages et moderniser la politique française", pour "l'émergence d'une génération nouvelle", la politique étant trop souvent squattée par "des gens qui sont là depuis très longtemps", "de vrais apparatchiks". "Apporter à la France et à l'Europe des idées nouvelles".
 
La règle d'or budgétaire ?
 
"Je remercie François Bayrou de tous les messages qu'il a apportés aux Français, sa pédagogie sur la dette".
 
Le Nouveau Centre : le congrès de ce week-end ressemblait à "un goûter d'anniversaires de petits garçons qui se congratulaient d'avoir quitté le père". 
 
La réforme constitutionnelle ? "La démocratie c'est l'expresion des sensibilités des Français", il faut "une meilleure représentation des Français". "La constitution a installé un divorce de plus en plus sensible entre les citoyens et leurs représentants". "Je souhaite que les Français soient mieux représentés". "La réforme prévue manque de grandeur". "La règle d'or est un progrès, mais s'il n'y a pas la proportionnelle, qui nous tient à coeur". "Quand des lois sont votées, qu'elles soient portées par des députés de différentes sensibilités".
 
"Si le pouvoir en place a pour vocation de réconcilier les Français et la politique, je pense qu'il le fera", "il devrait prendre la dismension de la crise politique que nous traversons", "restaurer la confiance".
 
"Je souhaite que chaque parti politique se remette en question". "Au MoDem, on est décidé à faire travailler des citoyens". "Je me fiche de savoir qui demain sera à la tête du PS, je souhaite que les gens trouvent un appareil pour travailler", sur tous les grands sujets, "plus on sera nombreux, mieux ce sera".
 
"En tant que président de la république, il n'est pas acceptable que Nicolas Sarkozy continue à diviser les Français". "François Bayrou a montré qu'il ne manquait pas de courage, les Français sont prêts à réformer". "Ma génération est comptable des réformes qui n'ont pas été faites depuis trente ans".
 
"Sur le service minimum d'accueil, comme maman, je suis plutôt pour, mais de là à diviser les Français, les parents contre les enseigants, non, les réformes doivent être soutenues et partagées par l'ensemble des Français, les corps intermédiaires doivent être valorisés".
 
"François Bayrou ministre de l'éducation a fait passer des réformes dont les Français sont très contents".
 
"On a un premier combat qui sera les Européennes, réconcilier les Français et l'Europe". "On a une convention le 8 juin". "On commence de grands travaux sur l'Europe". "On défend une Europe sociale, une Europe des citoyens".
 
"L'Europe fait partie de nos gènes au MoDem", "on est la génération qui est née dans l'Europe", "réconcilier Bruxelles, la froideur supposée de ses bureaux, et les citoyens".
 
"Le 8 juin, une convention nationale, discuter, débattre, faire de la pédagogie".
 
"Je vous inviterai à un de mes cafés démocrates, il y a plein de jeunes, ça se passe dans les cafés".
 
La réconciliation avec le Nouveau Centre ? "Il n'y a qu'une parole, il faut dire quand on s'est trompé, ils sont en train de regarder vers le passé". "Notre plus grand défi, c'est la formation des futurs responsables politiques de la France". Des citoyens venus de tous les horizons. "Former ces personnes-là", "à l'Europe, par exemple".
 
(une photo d'archive :)
 
1543454515.jpg

17/05/2008

Quitterie Delmas sur Canal + : "Nous avons besoin que les femmes s'engagent en politique".

Je n'ai pas la télé et par conséquent j'ai raté l'émission d'hier. MAIS Canal + a la bonne idée de permettre aux retardataires de voir certaines émissions en différé et sur Internet. Voici la page concernée. Quitterie apparaît dans la première et dans la deuxième parties.
 
Le sujet était "les femmes en politique" et Quitterie y a inauguré son nouveau ton, bien plus offensif, bien plus politique, bien plus fort. La voici dans son nouveau statut de portevoix de nos projets et de nos visions. Pourvu qu'ils l'invitent une autre fois à parler des "effets pervers du capitalisme", comme elle dit ; ça finira par lui donner l'occasion de corriger les statistiques de femmes élues au parlement français, puisque nous ne sommes qu'à la 61e place (!) dans ce domaine, et surtout, de corriger certains de ces effets pervers.
 
Pour la bonne bouche, quelques images capturées :
 
62212955.png2037717051.png1930051845.png1493664728.png1661505833.png

Je crée le courant mouvementiste pour faire le pont entre le PaRaDem et le MoDem.

Formidable coup de théâtre à prévoir dans la nébulososphère Dem : finie la première révolution paradémique à base de réforme visant à instaurer une vraie autocratie participative, les oligarques paradémiques ont fusionné leur courant avec un petit parti dont personne n'avait jamais entendu parler, l'AcaDem, ouvrant une dérive idéologique extrêmement dangereuse et surtout, en raison de l'académisme latent qui ronge désormais toute l'activité paradémique, les divergences entre les frères ennemis, PaRaDem et MoDem deviennent permanentes, ce qui a suscité la naissance d'un nouveau parti, l'EnDem, dont le mal est évidemment endémique et qui rejette vertement le plus ancien des dissidents Dem : l'ÉpiDem, qui par son idéologie épidémique a tendance à maintenir les adhérents dans la fièvre et à répandre sournoisement les tendances épicées de son approche cosmique et cosmétique.
 
Fort de ce constat, j'ai décidé de mettre le hola à toutes ces dissidences confuses. J'irai donc brièvement demain aux universités d'été du printemps du PaRaDem présenter le courant rassembleur mouvementiste, dont le slogan n'étonnera personne : Quitterie.
 
Je rappelle que ce slogan est un acronyme.

Dernière minute : et voilà, il suffit que j'annonce ma venue  pour que le PaRaDem renonce à ses universités d'été... Promis, c'est la dernière fois que je fais de l'humour.

17:20 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, modem, paradem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Centriste ou démocrate ? Un vieux débat.

J'ai été amusé ces derniers mois de voir fleurir les groupes facebook, les notes-étendards, les proclamations, tant de ceux qui veulent être à la fois centristes et démocrates que de ceux qui ne veulent surtout pas être centristes. Tous ont raison d'ailleurs, et les mots ont un sens, comme dirait Bayrou, nous avons tous un "droit au sens" (à quand le droit au sens opposable, qui permettrait d'aller voir son maire et de lui réclamer du sens, faute de quoi on pourrait traîner la commune en justice ?). Bref...
 
Quand Bayrou a adhéré au parti de Lecanuet, en 1973, Yves Pozzo di Borgo évoquait cette époque hier soir dans le débat avec Quitterie, le nom du parti était "centre démocrate". Et déjà, le débat faisait rage entre ceux qui repoussaient nerveusement le mot "centre" et ceux qui le revendiquaient.
 
En 1988, le Centre des Démocrates Sociaux (successeur du Centre Démocrate) créa son propre groupe à l'Assemblée Nationale, quittant le groupe UDF dont il faisait partie depuis 1978. Il n'y eut qu'un ou deux députés CDS qui refusèrent ce mouvement et qui demeurèrent à l'UDF. Parmi eux, Georges Mesmin, député de ma circonscription, une circonscription où, à la présidentielle de 1988, au premier tour, Chirac venait de "faire" 46% et Raymond Barre 36, Mitterrand étant autour de 12%. Donc pas un endroit très à gauche.
 
Et Michel Elbel, qui était conseiller de Paris et conseiller régional, et un peu la tête pensante de la bande (il a ensuite dirigé longtmeps Airparif), précisait avec conviction devant les adhérents qui étaient réunis assez régulièrement : "Nous ne sommes pas centristes, nous sommes CDS".
 
Quid novis sub sole ?
 
Alors, j'ai trouvé la solution : finalement, je ne suis pas démocrate, je suis "mouvementiste". 

16/05/2008

Quitterie Delmas sur LCP : "Nous avons choisi que le système ne forgerait pas nos convictions".

Invitée d'une émission intitulée la "bataille des centres", Quitterie, plus offensive que d'habitude, un peu moins consensuelle, a tenu à défendre avec énergie le choix d'indépendance des adhérents du MoDem.

"Nous avons choisi que le système ne forgerait pas nos convictions". Donc nous ne serons pas prisonniers des alliances.

"Tous les parlementaires en 2006 ont décidé que l'UDF serait libre". "Le comble, c'est que l'Élysée s'attendait à beaucoup plus de révolte de la part du Nouveau Centre"

"Ce n'est pas la bataille des centres, c'est la bataille de Nicolas Sarkozy pour étouffer François Bayrou".

"Les parlementaires demandaient tous la proportionnelle" quand ils soutenaient Bayrou. "Les Français ne se sentent pas représentés au parlement donc si les décisionnaires ne sont pas représentatifs, comment voulez-vous que les Français se sentent codécisionnaires ?"

Les Démocrates ? "On aimerait bien être plus représenté." Il va y avoir un travail de fond et de programme "pour moderniser la vie politique française".

"Des personnes décidées à suivre leurs convictions".

"Ceux qui étaient au congrès de Lyon (de l'UDF) sont bien au Mouvement Démocrate", ils avaient déjà choisi l'indépendance. On voit des militants NC qui regrettent l'animation d'un parti "où les choses bougent", même un peu vivement "comme lors de la séance d'adoption du règlement intérieur". C'est beaucoup plus cela qu'ils regrettent, ceux qui sont au Nouveau Centre, plutôt que l'UDF elle-même.

"Je suis tournée plus vers l'avenir que vers le passé".

"François Bayrou a un talent : la pédagogie"."Il a fait passer l'argument de la dette".

"Le MoDem a fait aux municipales alliances avec des gens sur des projets, qu'ils soient PS, UMP, Verts". "Parce que c'est la bonne formule qui prime".

"Les gens ont bien intégré le nom du Mouvement Démocrate".

1316874832.png

19:55 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/05/2008

Le débat progresse au MoDem.

Quitterie Delmas (avant que son blog ne soit envahi d'un étrange virus) avait déjà salué l'excellent déroulement de la réunion du 8 mai qui avait auguré d'une mutation profonde du Mouvement Démocrate dans le sens du débat et du travail participatif. Le compte-rendu donné aujourd'hui par Olivier Montbazet (alias KaG) sur son blog de la réunion du Conseil National confirme l'opinion de Quitterie et ne peut que nous réjouir : non seulement le MoDem est en ordre de marche, comme le dit Bayrou, mais en plus, il marche à l'énergie de toutes ses bonnes volontés. Voilà de quoi appréhender l'avenir avec confiance.

Le mythe du centre.

Beaucoup de sociétés archaïques croyaient que le monde avait un nombril, non seulement un centre géométrique, mais un pôle mystique. Et bien entendu, ce pôle mystique leur était étroitement lié. Dans une certaine mesure, Rome joue encore ce rôle (en concurrence avec Jérusalem) pour le catholicisme et La Mecque pour l'islam.
 
À cette même idée pouvait se rattacher l'idée que la terre se situait au centre de l'univers, pour laquelle on a fait des procès en inquisition à la Renaissance. Pour que l'Homme fût au centre de la Création, il fallait qu'il fût apparu sur la planète-phare du cosmos, celle autour de quoi tout le reste gravitait.
 
En somme, l'égocentrisme féroce, identique à celui des petits enfants, se posait en pensée cosmique et en dogme intouchable.
 
Il y a quelque chose de tout cela dans la conception que l'on a, en France, du centre en politique. Bien sûr, c'est d'abord une aire, un domaine d'idée et de comportement, situé entre l'espace dévolu à la droite et celui que s'octroie la gauche. Mais c'est aussi, croit-on souvent, un pôle, le pôle de convergence des opinions des autres. Et plus encore, le pôle de convergence des attributs de la Raison.
 
De fait, le centre, en politique, a un réel rôle structurant, les tendances politiques sont souvent centripètes ou centrifuges. Autour du centre et à sa proximité, on se laisse volontiers aller aux forces centripètes. Plus on s'en éloigne, plus l'énergie dominante est centrifuge, elle croît plus que proportionnellement à son éloignement du centre proprement dit.
 
En fait, ceux qui croient au centre en politique le conçoivent comme l'espace de pensée qui rend les conflits inutiles, parce qu'il fait de la politique une science exacte.
 
En somme, l'idéal, la perfection. Sans doute trop.
 
Car le centre peine à se matérialiser dans une structure politique : il reste un espace. Cet espace a des valeurs, ou plutôt des valeurs lui sont étroitement liées, celles qui sont compatibles avec celles des autres, ou celles qui transcendent la polarité générale.
 
De toutes les valeurs de l'espace central, la bonne gouvernance et la bonne gestion sont les plus fortes, les plus visibles, les plus authentiquement centristes. C'est sur elles que Raymond Barre avait fait reposer sa campagne en 1988. Il y en a d'autres, en particulier l'intérêt général, qui ne peut être que centriste puisque par nature il conteste la pertinence des opinions des deux fractions de droite et de gauche.
 
C'est sur ce socle : bonne gouvernance, bonne gestion, intérêt général, que Bayrou a fait reposer sa percée d'avril 2007. Il faut dire qu'il était seul sur ces créneaux, seul dans l'espace central. Si je devais chiffrer la performance qu'il en a tirée, je dirais le score de Barre, 16,5%. Les deux points supplémentaires qu'il a obtenus, il les doit à d'autres thèmes, eux polarisés, sur lesquels il a su s'imposer, comme par exemple les logements hypersociaux qui ont eu un fort effet d'attraction sur des quantités de gens qui rêvent d'améliorer leur vie. On peut d'ailleurs regretter que, depuis la campagne présidentielle, il n'en ait plus fait mention.
 
Et donc, pour la prochaine fois, il lui reviendra d'accomplir une manoeuvre en deux temps : d'abord consolider son électorat naturel en rappelant les valeurs fortes (bonne gouvernance, bonne gestion, intérêt général), puis partir à la conquête d'autres électorats, soit également à droite et à gauche, soit un peu plus d'un bord que de l'autre, et pour cela, s'approprier des thèmes ordinairement polarisés. Il doit sans doute ajouter dix points à ses 16,5 naturels. Il y a donc beaucoup de travail, mais c'est possible et les deux campagnes intermédiaires (européenne et régionale) peuvent y servir, et conforter sa crédibilité s'il parvient à retrouver des scores puissants, ce qui est à sa portée pourvu qu'il choisisse bien ses candidat(e)s.
 
En n'oubliant pas que l'éventail des thématiques n'est pas le même pour ces scrutins que pour la présidentielle.
 
On voit que je ne suis pas très inquiet des tentatives élyséennes de diluer l'identité des Démocrates dans une émulsion de centrismes bigarrés.
 
Je le suis d'autant moins que, s'il est vrai que le MoDem est solidement ancré dans les valeurs centrales, il porte un fond d'âme qui, lui, n'est pas centriste et qui constitue son vrai moteur, à des milliers d'années lumière de la conception surannée qui embourbe les neurones élyséens.
 
Il y a bien une nouvelle façon d'être de gauche avec la solidité des valeurs centrales : c'est celle des Démocrates. 

20:20 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique, modem, bayrou, centre | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas répond à Blogonautes.

Voici une vidéo de Quitterie enregistrée fin mars pour le site Blogonautes. Elle y explique sa vie de blogueuse entre autres.
 
 
 

00:51 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blogs, quitterie delmas, modem, bayrou, ginisty, widget | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/05/2008

Règlement intérieur : pas de grosse surprise.

Si, en organisant la réunion à huis-clos, la volonté des instances du Mouvement Démocrate était d'éviter d'afficher d'éventuelles divisions, c'est raté : l'agit' prop' de Farid Taha a fonctionné, bousculant l'opposition "institutionnelle" incarnée par Thierry Cornillet.
 
Quoiqu'il en soit, les conseillers nationaux ont travaillé, durement nous dit-on, et longtemps. Qu'ils en soient remerciés.
 
On trouve cependant relation sur France Démocrate (dans les commentaires) d'un esclandre en début de séance et de manoeuvres assez peu reluisantes dans un sens et l'autre. Faute de publicité de la réunion, on en est réduit aux rumeurs et aux témoignages, forcément biaisés et suspects par nature. Dommage.
 
Lerésultat est tolérable.
 
Je suis heureux que la réunion tenue autour de Quitterie hier soir ait abouti à l'adoption du principe que le Comité de Conciliation et de Contrôle doive compter au moins un tiers de ses membres qui ne le soient pas en même temps du comité exécutif. Espérons que cette décision trouvera ses pleins effets.
 
Il y a une contradiction plutôt drôle entre les 1er et 3e alinéas de l'article 4c, car le premier indique que le président est la tête de la liste arrivée en tête au premier ou au second tour, cependant que le troisième alinéa indique que la présidence désigne un président en son sein et quatre vice-présidents. Or le président étant directement élu, en fait, et les quatre autres membres de la présidence nécessairement vice-présidents, la phrase qui débute le troisième alinéa est caduque, car elle n'a aucun sens.
 
Pour le reste, que dire ? Bayrou a exprimé ses souhaits et le cadre dans lequel il acceptait de débattre. Dans ce cadre, le débat me paraît avoir été digne. 
 
Il est évident que le dispositif qui en résulte arrange ceux qui l'ont voulu. Espérons qu'il permette à des jeunes et nouveaux visages de trouver la voie de la candidature, qu'il n'aboutisse pas aux mêmes aberrations d'investitures que lors des législatives, qu'il ouvre très grand la possibilité pour les adhérents de s'exprimer et de participer aux décisions cardinales.
 
Espérons que la force des aspirations de nos adhérents et la puissance des réalités de notre pays fassent que les tentations de verrouillages et de sabotages demeurent également dans les limbes, car la France, l'Europe, le monde, ont besoin de sincères et authentiques Démocrates.
 
François Bayrou et Quitterie Delmas, chacun à sa place et en son temps, portent cet espoir. 

Pour moi, la saison politique est presque terminée.

Quitterie Delmas n'ayant plus guère besoin de moi, je vais bientôt clore ma saison politique et ne vais pas tarder à partir pour la Bretagne terminer les recherches de mon prochain livre. Décidément, l'été est en avance.

00:38 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/05/2008

Quitterie Delmas sur la procédure de règlement intérieur parisien.

18:46 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, modem, paris | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

12/05/2008

Les points forts de l'argumentation de Bayrou.

1 "Quand je me considère, je désespère, mais quand je me compare, je reprends espoir".
 
Le premier atout de Bayrou est comparatif. La citation de Sacha Guitry que j'ai mise en exergue le dit très bien : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
 
Comment serait-il possible aujourd'hui de s'exalter pour un PS encroûté, notabilisé, ringardisé, peoplisé, balkanisé ? Et comment pour une UMP pour qui le mot "réforme" signifie systématiquement retour à un hypothétique âge d'or, avant mai 1981 ou avant mai 1968 ?
 
Les partis politiques ne sont que des systèmes de clientèles. Le MoDem, disposant de peu de responsabilités nationales et locales, a peu de prébendes à distribuer, donc peu d'instruments pour se forger une clientèle. Dès lors, ses militants sont de vrais militants, emmerdants et grande gueule comme les vrais militants, mais faits de chair et de sang, de vérité et de conscience.
 
L'atout de Bayrou réside donc dans sa faiblesse qui le contraint et le contraindra de plus en plus à souper au bivouac avec sa troupe plutôt que de dîner sur la banquette des généraux.
 
Puisqu'il affectionne les métaphores militaires ces jours-ci, en voici une tirée de la narration épique de la bataille de Pharsale par le poète romain Lucain. Avant la bataille, Jules César harangue ses troupes. Il leur donne un conseil, une consigne : "frappez-les au visage". En effet, les adversaires sont les jeunes de la bonne société romaine, voir les balafres défigurer leurs traits serait pour eux insoutenable. Leur coquetterie est leur point faible : "frappez-les au visage".
 
Et voilà, puisque les autres sont encroûtés et embourgeoisés dans les dorures des divers échelons de la République, frappons-les au visage.
 
2 Il est le seul à avoir un vrai et personnel intérêt à battre Sarkozy.
 
L'article de Nicolas Domenach mis en lien par Quitterie Delmas exprime très bien la perception très aiguë qu'a Sarkozy de cette réalité : étant donné l'ingouvernabilité du PS, seul Bayrou, leader incontesté des Démocrates, représente une menace crédible pour la majorité au pouvoir.
 
De fait, Bayrou, débarrassé de ses lieutenants notables, éloigné de ses lobbies originels, n'a plus rien d'autre à défendre que sa conception du pouvoir et sa vision de la France, du monde et de l'Histoire. Il n'a plus rien à perdre. Il a (pour reprendre une autre citation césarienne) "brûlé ses vaisseaux".
 
Le voici seul devant ce qu'il estime être sa mission : recoudre la France, améliorer les pratiques politiques, restaurer l'État, libérer les intiatives, moderniser la protection sociale sans la réduire.
 
En sacrifiant tout à cette mission, il a cherché à convaincre avant tout de sa sincérité, de sa "bonne foi", comme il dit. C'est un grand atout.
 
3 Et puis, son meilleur atout, c'est elle :
 
1024105231.png

21:51 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : politique, modem, bayrou, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas : la rétro.

Pour ceux qui ont manqué la saison 2006-2007 du "Quitterie tour", voici quelques archives utiles :
 
Automne 2006, préparation de la campagne présidentielle, enregistrement de vidéos :
 
226152654.png1024105231.png 
 
 
 

 

 

 

 

 

12 novembre 2006 : conseil national de (feue) l'UDF :

1294371830.jpg

 

 

 

 

 

 

Fin 2006- début 2007, de bonnes nouvelles (!) d'Ingrid Betancourt, l'émotion :

372224453.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Début 2007, nouvelle vidéo :

1316874832.png

 

 

 

 

 

 

Conférence à un institut d'innovation politique, juste à côté de la rue de l'Université :

1931330528.png

 

 

 

 

 

 

 

La journée du 5e pouvoir : 

2110118546.png

 

 

 

 

 

 

 

Le "Tomcast" de Thomas Clément : 

884848944.png

165515392.png

 1739073947.jpg

 

 

 

 

 

 

Février 2007 : conférence de presse de François Bayrou... et de Quitterie : 

1084617506.png

 

 

 

 

 

 

 

Distribution de clémentines : 

97266615.jpg

 

 

 

 

 

 

Interviewée par "La Télé Libre" : 

803895781.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Témoignage sur les blogs et la politique : 

150400593.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Sur BFM TV : 

1432492085.jpg

 

 

 

 

 

 

Au "Grand Journal" de Canal Plus (elle y est passée 3 fois) : 

787618928.jpg

 

 

 

 

 

 

 

2008712110.png

 

 

 

 

 

 

 

Mars 2007, sur les toits de Paris, interview : 

979738690.3.png

 

 

 

 

 

 

 

Mars 2007, conférence au Sénat :

117803506.png

 

 

 

 

 

 

 

Quelque part pendant la campagne, reportage d'Arte : 

1255844382.png

 

 

 

 

 

 

 

Sur Public Sénat : 

6992575.png

 

 

 

 

 

 

 

Mai 2007, Bercy (je crois que les photos sont d'Axel) : 

2047323990.jpg

677740758.jpg

 

 

 

 

 

 

 

Interview le 11 mai : 

1141027696.png

 

 

 

 

 

 

 

Ancêtre des cafés démocrates, le premier "apéro de Quitterie" au bar le Lounge, à la Bastille : 

2036505312.png

15:57 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/05/2008

Le point faible de l'argumentation de Bayrou.

L'architecture du projet institutionnel voulu par Bayrou est désormais connue. Il reprend les fondamentaux de l'organisation de feue l'UDF : des fédérations sur la base des départements, fractionnables en sections en fonction des implantations plus locales. Dans chacune de ces fédérations, un bureau et un conseil départemental, et un délégué du national, ce qu'on a nommé en d'autres temps un "oeil de Moscou".
 
Pour le national, l'ancien comité exécutif est devenu Bureau exécutif et le bureau politique est devenu Conseil national. Le Conseil national ancienne manière se nomme Conférence nationale.
 
Les différences sont cependant notables : le bureau politique de l'UDF était bien plus nombreux que le nouveau Conseil national, cependant que l'ancien Conseil national était moins nombreux que, sur le papier en tout cas, la Conférence nationale.
 
Plus encore : l'ancien Bureau politique était élu d'une manière différente (je crois que c'était par le congrès sur liste nationale, un truc très verrouillé), la nouvelle formule laisse plus de place aux initiatives militantes, comme on l'a mesuré en janvier. Et je crois que cette mutation imposera des changements importants dans les méthodes de travail.
 
Autre innovation, de taille, dont on ne connaît pas encore la puissance : le référendum interne, y compris d'initiative militante. J'espère qu'on se dépêchera de faire usage de cet instrument fondamental : le référendum d'initiative populaire. Trouvons vite une idée et lançons-en un.
 
Mais au-delà de cette organisation, ce qui compte, c'est que Bayrou paraît décidé à intervenir fortement sur les exécutifs départementaux pour promouvoir partout des gens à lui. Il y aurait là un moyen de conserver ou de retrouver la confiance des gens qui doutent, en leur proposant des interlocuteurs supposés conformes aux raisons pour lesquelles, après la présidentielle, ils se sont inscrits par dizaines de milliers au MoDem.
 
Évidemment, plus qu'un dispositif juridique, un mouvement politique, c'est une bande de copains ou un réseau de confiance, ou ça devrait l'être. Des animateurs conformes aux préceptes bayrouistes (les "99 clones de Bayrou" dont j'ai parlé dans une précédente note), jeunes, innovants, débarrassés du carcan du statut de notable de province, cherchant à promouvoir l'intérêt général et à faire vivre des équipes, ce serait plutôt pas mal. Mais est-ce possible partout ?
 
Il y a en fait deux poins faibles dans la vision de Bayrou : le premier, c'est le personnel qu'il a à sa disposition ; de ce côté-là, on n'a guère le sentiment que les nouveautés doivent être majoritaires dans l'avenir.
 
En fait (et c'est le deuxième point faible, bien plus complexe), Bayrou va devoir nettoyer son appareil. C'est un peu effrayant, parce que ça fait purge, mais je crois que c'est le sous-entendu de son expression "un commando".
 
Il y a eu, lors de la dernière campagne présidentielle, des résistances de l'appareil UDF, un peu au national, un peu dans certaines fédérations. Ces sabotages, il vaut mieux les éviter pour la prochaine présidentielle et pour les scrutins intermédiaires. "Un commando", cela signifie une unité d'élite, soudée, concentrée sur le résultat. C'est à cela que Bayrou appelle, ce qui signifie que, dans les départements où l'exécutif traîne les pieds, les bayrouistes doivent se montrer et préparer la prise de contrôle.
 
Bien sûr, on s'expose à des enjeux purement individuels, des règlements de comptes personnels, voire des rivalités insurmontables, il va y avoir des cas inextricables, qui sont l'un des aspects de ce second point faible, mais Bayrou en est conscient, et fait entrer cette perspective dans ses paramètres.
 
Mais au-delà, il faudra qu'il réfléchisse à la continuité de l'animation du mouvement et au travail de ligne politique et de projet, non pas enfermé dans des commissions, mais ouvert sur la multitude des adhérents.
 
C'est cela, son vrai point faible : la multitude.
 
Pendants dix ans où Bayrou a dirigé l'UDF, il n'a pas su intéresser cette multitude, il n'a pas su conserver les bonnes volontés, le réseau, inexorablement, a décliné. Il n'a pas su insuffler une dramaturgie au militantisme quotidien, lui donner une densité d'intelligence et d'émotion qui tienne la multitude en haleine. Il a vécu l'époque à son propre rythme, sans prendre le nôtre en compte.
 
C'est à cela qu'il devra s'atteler, aux autres, à notre multitude, s'il veut faire des Démocrates un grand parti vivant. 

11:53 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : politique, modem, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/05/2008

Règlement intérieur 3.0, comme prévu.

La version 3 du projet de Règlement intérieur peut être téléchargée sur le site des Démocrates ou ici.
 
Elle me paraît refléter nos travaux de jeudi. 

21:51 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook