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10/05/2008

Voici pourquoi je n'aime pas la politique.

Après plus de vingt ans de militantisme, où j'avais donné l'essentiel de mon temps à une structure qui ne m'avait pas rendu grand chose, j'avais fini par m'éloigner de tout ça, continuant seulement à soutenir Bayrou d'une façon diffuse, votant pour lui lors des assemblées internes, mais très sceptique sur sa gestion des ressources humaines de son mouvement, l'UDF (ou la Nouvelle UDF). Je ne voyais personne de meilleur que lui, borgne parmi les aveugles, et auprès de lui travaillaient des vieux copains à moi que je soutenais au fond.
 
Un jour est apparu Quitterie Delmas et j'ai repris goût à tout ça. Sa fraîcheur, sa conviction que l'on pouvait changer les pratiques politiques, son énergie, sa faculté de fédérer des profils très divers, tout cela m'a rendu à l'activité politique.
 
Hélas, aujourd'hui, tous nos espoirs sont à l'épreuve des faits.
 
Nous voulons changer le mode de fonctionnement des appareils politiques. Et nous savons que personne mieux que Bayrou ne peut imposer ce changement à la société française, s'il le veut vraiment.
 
Pour le faire, Bayrou construit son mouvement et, en chemin, il use d'autorité. C'est sa conviction de père de famille, celle qui lui a fait, un jour, donner une taloche à un mioche qui lui faisait les poches. Mais moi, l'autorité, je déteste ça. Je n'aime ni l'exercer (ça m'est arrivé) ni la subir.
 
L'idée qu'il faille un patron pour faire vivre une équipe, Bayrou la défend, il a certainement raison. Mais ce n'est pas pour moi.
 
Et le pire, dans tout ça, est qu'il ne cesse de mettre Marielle de Sarnez en avant alors que, en matière de gestion humaine, elle est ce que j'ai rencontré de pire. Il paraît qu'elle endosse maintenant les oripeaux du réseau collaboratif. Elle est tombée sur la tête ou c'est une farce. J'opte pour la seconde hypothèse.
 
Ce qui fait que l'esprit général du règlement intérieur voulu par Bayrou me paraît acceptable, c'est d'abord qu'il développe une stratégie de pacification. Il estime que pour beaucoup de nouveaux adhérents, l'entrée dans une équipe dirigeante de département, sur un mode proportionnel, sera l'occasion d'y faire entrer avec eux l'esprit des nouvelles générations, celui de la nouvelle France.
 
Il souhaite que l'option B de la formule qu'il propose pour l'exécutif soit adoptée, parce qu'elle permet d'agglomérer les énergies nouvelles et anciennes et que, avec réalisme, elle fait que, si les anciennes équipes savent confisquer la majorité d'une AG, au moins ce procédé ne leur permet pas de verrouiller totalement les situations. C'est d'une ambition modeste, mais au fond, pas inadéquat.
 
Compte tenu des observations que j'ai faites sur le caractère fictif de la collégialité organisée par ce texte, il est même ouvert sur le nombre de membres de la présidence, le chiffre 6 permettrait la parité et une collégialité plus authentique. Il me semble qu'ouvrir la possibilité aux fédérations de se doter de présidences tournantes ne serait pas si mauvaise, selon le reste de ma proposition.
 
J'espère aussi qu'on fera un effort pour que soient retransmises et filmées en direct les réunions du Conseil National.
 
L'autre raison qui fait que ce RI est tolérable, c'est que l'expérience a démontré depuis longtemps que les meilleurs textes sont les plus courts et les plus synthétiques. Moins on en dit, mieux ça fonctionne. L'excès de formalisme est toujours un handicap.
 
C'est d'ailleurs le principal reproche que j'adresse à la version qui se veut concurrente de celle de Bayrou : trop de fatras, trop de détails sans importance qui font que l'on ne parle pas assez des gens et trop de nous-mêmes. En revanche, la transparence comptable qu'elle demande me paraît une bonne idée, je le répète, et s'il fallait faire la synthèse, il me semble que ce serait là un bon moyen de la faire.
 
On aurait pu admettre un règlement intérieur qui se contente de principes : toutes les élections internes sont à la proportionnelle intégrale à la plus forte moyenne ; les présidents sont toujours désignés au suffrage direct par les adhérents de l'échelon concerné, etc. Il va plus loin. Il en dit déjà beaucoup.
 
Bayrou dit que le Mouvement Démocrate n'est pas une république, c'est un commando. C'est placer toute la structure sous le principe de l'autorité. 
 
Voilà. Je suis heureux, au fond, de ne plus faire de politique que pour soutenir Quitterie Delmas. 

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08/05/2008

Règlement intérieur : un seul CN n'y suffira pas.

Enfin.
 
ENFIN.
 
Enfin un vrai débat au siège des Démocrates. Hélas, la matière était énorme, une après-midi ne pouvait y suffire. Je suis parti à 20 heures, voyant que Quitterie Delmas s'en allait. On n'en était qu'à la moitié du texte, ayant commencé peu après 14 heures.
 
Pour un excellent compte-rendu, c'est sur France Démocrate, notamment .
 
Je retiens plusieurs choses de cette après-midi.
 
D'abord, plus de 250 personnes s'étaient déplacées. Il en venait de partout, de Marseille, de Lille, de Lot et Garonne, de Brest, de Strasbourg et du Haut-Rhin voisin, de Lyon, de la Nièvre, d'Orléans, et, même si les Parisiens stricto sensu ne se pressaient pas au portillon, les Franciliens avaient, eux, pris la chose à coeur, notamment les "Citoyens Démocrates", représentés par Quitterie, bien sûr, une étoile ou plutôt l'étoile, Virginie, Jérôme Charré avec Michel Hinard et Pierre-Olivier Carel, Domitille Marbeau, Marie Darves-Bornoz alias Virapatirin, Pierre Creuzet, Christian Delom, (EDIT : ici un nom qui a été enlevé à la demande de la personne concernée), Franck Vautier et Fabien Neveu, j'en oublie sûrement, bref, nous étions là.
 
Le débat a été entièrement libre, sans la moindre contrainte, ni pression horaire. Ouf, enfin, les gens ont pu s'exprimer.
 
Bien sûr, ceux qui venaient de loin ont pu en profiter pour relater les incidents de leur ville ou de leurs départements, il y a eu comme un bureau des pleurs, qui a permis à Bayrou de proposer (enfin) la création d'un "médiateur", chargé de résoudre les menus problèmes rencontrés par les adhérents avec leurs instances, ou de transmettre les questions plus lourdes au futur CCC.
 
Bayrou a annoncé au passage que les procédures d'exclusion seraient menées à terme et une adhérente de la Nièvre a demandé grâce pour 6 des siens. Bayrou a rappelé que les décisions du CCC sont susceptibles d'appel, sans d'ailleurs se rappeler si cet appel conduit devant le Bureau exécutif ou devant le Conseil National.
 
Quoiqu'il en soit, nous avons examiné le texte du règlement article par article, alinéa par alinéa. La discussion préliminaire a été assez longue et le débat de bonne qualité.
 
L'idée de faire payer les adhérents qui demanderaient une expédition des info par la poste a été abandonnée. Bayrou a paru retenir ma proposition de suggérer une contribution volontaire à ces frais d'envoi ; je suis convaincu que la générosité des uns compensera l'impécuniosité des autres et qu'ainsi, on aura fait oeuvre d'efficacité autant que de justice.
 
Bayrou a indiqué le montant qu'il prévoyait pour notre budget annuel : de l'ordre de 5 millions d'Euros (il a dit 4, mais je corrige en fonction du détail qu'il a fourni), répartis comme suit :
 
- environ 2,8 millions d'Euros de subvention d'État au titre des candidats aux législatives.
 
- environ 1,5 million d'Euros au titre des parlementaires (il en a indiqué 13 lundi).
 
- environ 0,7 million de cotisations des adhérents, soit environ 35000 adhésions de 20 Euros chacune. C'est une prévision prudente et chacun voit bien que si 50000 adhérents paient leur cotisation (chiffre qui me semble réaliste, voire minimal), on monte à 1 million pour ce poste et à 5,3 en tout.
 
Sur cette enveloppe, il faudra trouver de quoi financer les mouvements départementaux et Bayrou n'a pas caché qu'il espérait que les présidents départementaux dénicheraient des "dons" pour accroître leur moyens.
 
Il a aussi dessiné la chronologie des prochains mois : adoption du règlement intérieur mi-mai, audit des mouvements départementaux provisoires en juin, élections au plus tôt en septembre, mais j'ai entendu qu'on souhaitait laisser passer les élections sénatoriales de la fin septembre et donc élections dans les départements en octobre. Comme la procédure de consultation des adhérents pour les élections européennes doit avoir lieu en décembre ou janvier, on voit que les choses devront s'engager sur les chapeaux de roues.
 
La définition de la présidence des mouvements départementaux a occupé un très long moment.
 
Bayrou donnait le choix entre une vision qu'il qualifie de présidentielle et une autre qu'il dit "collégiale" (et dont la collégialité me paraît, quant à moi, fictive, mais qui est au moins une tentative d'innover). D'une manière générale, je n'ai pas entendu beaucoup de voix pour défendre l'option présidentielle. Le Guérinel, président provisoire des Yvelines a donc conclu en estimant qu'il ne fallait plus se demander "collégial ou pas" mais ce qu'il fallait mettre dans collégial pour que les choses se passent bien. Et là, il a relevé une proposition formulée par Bernard Lehideux (et reprise de mes propres observations) qui était qu'il puisse y avoir un roulement du poste de président au sein de la présidence collégiale ; Le Guérinel a vivement contesté cette idée, au motif qu'elle plonge le directoire gouvernemental suisse dans l'anonymat, alors qu'une présidence est un tremplin pour se faire connaître. De toute évidence, ce débat, que je n'ai pas engagé aujourd'hui, se poursuivra devant le Conseil National où je compte bien soutenir ou faire soutenir (je ne suis que suppléant) mon amendement, non pas d'ailleurs pour imposer la formule collégiale tournante, mais pour en faire un modèle possible et souhitable, car je continue à penser qu'il faut laisser les mouvements départementaux s'organiser.
 
Et d'ailleurs, sur le point de cette subsidiarité, on a vu que les esprits, même au MoDem, on a du mal à s'y acclimater et que nombre de nos amis auraient vu d'un bon oeil une formule prête-à-l'emploi où tout, depuis la couleur des chaussettes du président, jusqu'à celle de chaque militant, soit soigneusement codifié. Bayrou, au bout de quelques circonlocutions sur certains aspects d'organisation, a fini par dire "Eh bien, vous vous démerderez !" et il a eu raison, d'autant plus qu'en cas de difficulté, il y aura le médiateur et le CCC.
 
Chemin faisant, Bayrou a aussi évoqué la possibilité de faire des apéros saucissons au siège du MoDem, pour rencontrer plus souvent les gens d'une façon informelle. Il a eu raison aussi.
 
Au milieu de l'après-midi, j'ai dit trois mots (pas plus) devant la caméra de Benoît Charvet au sujet de la consultation sur le règlement intérieur parisien, en insistant sur l'aspect souligné par Quitterie elle-même : la formation.
 
Dans ce domaine, je crois qu'il serait utile d'employer deux méthodes : le training audiovisuel et le jeu de rôles.
 
Que dire d'autre ? C'était une belle et forte après-midi. 
 
Et puis j'ai embrassé Quitterie et je m'en suis retourné. 

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07/05/2008

Règlement Intérieur 2.0 ... enfin presque.

Une deuxième version du règlement intérieur peut être téléchargée ici ou sur le site du MoDem. Je n'ai vu aucun changement avec la première.

23:11 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, modem, règlement intérieur | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas : le retour.

Après des vacances sur la côte orientale de Madagascar, Quitterie Delmas est rentrée pour trouver une France pluvieuse. Heureusement, depuis son retour, il fait beau.
 
Sur son blog, outre l'émission diffusée avant-hier soir, elle en annonce une autre sur Public Sénat la semaine prochaine (exploration des "centres", une plongée dans les catacombes en somme) et une conférence à HEC, le 22, sur le thème des jeunes et de l'économie.
 
Alors voilà, c'est dans quinze jours, il ne me paraît pas inutile de commencer à phosphorer dès maintenant sur ce sujet pour éventuellement lui glisser des idées, ici ou là. Qu'en pensez-vous ?

21:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/05/2008

Pourquoi le MoDem doit être le parti des adhérents.

Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir comptent bien plus d'élus que nous, les Démocrates. Le mécanisme malthusien de verrouillage qui en découle est admirablement décrit par le socialiste libre Marc Vasseur aujourd'hui. Pour rappel, le nombre réel des adhérents de l'UMP avant la présidentielle. Je rappelle que voici quelques semaines, NKM, décidément très en verve, évoquait sur Canal+ le malaise des adhérents de l'UMP. On a été à peine surpris d'entendre ensuite que les municipales meurtrières avaient purement et simplement effacé certaines fédérations départementales de l'UMP : sans élus, pas d'adhérents, dans ce système féodalisé.
 
Le MoDem doit donc être plus que jamais un parti de militants, ou pour mieux dire, le parti des militants. Ce n'est pas pour rien qu'autour de Quitterie Delmas, nous avons porté le slogan "Les adhérents sont notre force".
 
Reste qu'une réalité nous a rattrapés : Bayrou voulait des "automoteurs" et Quitterie Delmas, en septembre dernier, estimait que le MoDem devait se construire par la base. Hélas, cette double formule n'est qu'imparfaitement réalisée : beaucoup ont attendu et attendent que la structure assume des fonctions motrices.
 
J'ai pourtant énoncé le principe dans mon bréviaire des militants : surtout, ne rien attendre de la structure. Mais il n'y a qu'une grosse minorité des adhérents qui s'est prise en charge jusqu'ici, le reste demandant des légitimités de hiérarchies.
 
Il y a donc un double effort à accomplir : fournir des structures à ceux qui en souhaitent, donner des idées aux automoteurs s'ils en manquent. C'est déjà un programme. 

10:00 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, modem, ps, ump, adhérents, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/05/2008

Quitterie Delmas : petite revue de blogs et sites.

Au sujet de l'émission de ce soir, voici un florilège de présentation et commentaires :
 
Entr-elles, par exemple, dit Bon, évidemment, il va falloir supporter Pécresse et Rama Yade, mais il en reste trois supportables !!! (c'est un compliment modeste).
 
20 Minutes rappelle un chiffre : il n'y a aujourd'hui que 18,5 % de femmes parmi les députés de l'Assemblée nationale.
 
Le zapping du PAF, que j'avais déjà cité, se demandait Doivent-elles en faire plus que les hommes pour s’imposer ? Bonne question.
 
Métro s'interrogeait hier avec humour Mais qui va garder les enfants ?
 
La chaîne Téva fait sa une du jour sur l'émission et sur un dossier consacré aux femmes en politique autour du reportage. 

18:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La transparence.

Savoir.
 
Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Combien ?
 
Savoir, par exemple, en matière budgétaire, c'est disposer d'une présentation du budget "gommes et crayons", c'est-à-dire jusqu'au nombre de gommes, de crayons, de rouleaux de pq, de cartouches d'encre, dont dispose chaque unité de travail dans une année.
 
Tel bureau de l'État (au fait, combien y en a-t-il ?), combien de personnes y travaillent à temps plein ? Combien y a-t-il de bureaux dedans, combien de tiroirs, combien d'écrans d'ordinateurs, combien d'imprimantes, combien de scanners ?
 
Améliorer la transparence de l'État, ce serait améliorer son fonctionnement, dégraisser ses frais généraux qui en ont besoin. Ce serait aussi réduire la corruption.
 
Il faudrait instituer ce type de présentation budgétaire en complément des efforts accomplis par la LOLF (Loi d'Orientation des Lois de Finances).
 
De la même façon, il faudrait que soit établi chaque année le bilan comptable au sens où on le fait dans une entreprise, c'est-à-dire prenant en compte les stocks, le patrimoine, non seulement de l'État, mais de l'ensemble des collectivités publiques, avec une valorisation. Pour qui a une société, même petite, cette intégration du stock au résultat annuel est logique.
 
Vous allez me dire "le domaine public est inaliénable, il ne vaut par conséquent rien et l'essentiel du patrimoine de l'État relève du domaine public". Tout ceci est à voir.
 
Mais, me direz-vous aussi, pourquoi évoquer ce sujet ? pourquoi maintenant ?
 
C'est que nous sommes en train de nous doter, nous, les démocrates, d'une règle du jeu où figurent des dispositions qui doivent refléter la transparence. En matière comptable, les observations faites par le groupe de Corinne Lepage sur la présentation des comptes du Mouvement aux adhérents sont justifiées.
 
En matière politique, s'il n'y avait qu'un amendement à faire au règlement intérieur, ce serait d'y introduire le mot "transparence" que nous avons mis en avant lors de notre campagne pour l'élection du collège des adhérents au Conseil National autour de Quitterie Delmas, en Île de France où nous sommes arrivés en tête.
 
Transparence politique ?
 
François Bayrou a déjà fait des efforts qu'il faut saluer, car ils sont réels et sincères. 
 
Avec Quitterie, nous avions dit (notamment lors de la réunion qui a eu lieu à Ivry) que nous nous engagerions pour que les réunions du Conseil National soient retransmises en direct sur Internet, qu'elles soient transparentes.
 
C'est le moment de le rappeler. Lors du dîner des conseillers nationaux amis qui aura lieu la veille du Conseil National, il y aura donc lieu, à mon avis, de nous attarder sur ce sujet.

04/05/2008

Quitterie Delmas ce lundi 5 à 20 h 30 sur Téva.

La chaîne Téva présente ce lundi 5 mai à 20 h 30 un reportage sur de jeunes femmes politiques, l'articulation de leur vie personnelle et de leur activité politique. Les cinq femmes de ce reportage sont Quitterie, Cécile Duflot des "Verts", Najat Belkacem du PS, Rama Yade et Valérie Pécresse (la plus âgée) de l'UMP.

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03/05/2008

Observations sur le projet de règlement intérieur.

Les observations que je consigne ici n'engagent que moi.
 
Elles ne visent en aucun cas à affaiblir ni promouvoir quiconque. Chacun sait que je soutiens Bayrou depuis 15 ans, et Quitterie Delmas pour l'avenir ensuite. Il s'agit d'observations libres et sans autre arrière-pensée que l'amélioration du fonctionnement démocratique et républicain de notre mouvement.
 
J'ai donné en lien le texte du projet de règlement intérieur dans ma précédente note. 
 
Article 1f.
 
On comprend bien que, pour réduire les frais, on veuille éviter de recourir au courrier postal pour acheminer l'information jusqu'aux adhérents et que, de ce fait, on ait envie de soumettre le recours à la poste à une contribution spéciale. Cependant, cette idée, très belle et efficace sur le papier, omet un fait pourtant dénoncé par Bayrou lui-même lors de sa campagne présidentielle : la fracture numérique. Moins les gens ont d'argent, moins ils ont accès à l'Internet. Or c'est à ces gens moins argentés que l'on demande de contribuer plus. C'est contreproductif (oserai-je dire aberrant ?). Par ailleurs, c'est dans les régions, et surtout dans celles qui ont le plus besoin d'être protégées des logiques désintégrantes de l'État, que la couverture ADSL est la moins bonne. Voici donc une disposition qui enfonce les plus faible dans leur faiblesse au lieu de les en extraire. C'est donc typiquement une fausse bonne idée, une radinerie criminelle.
 
Il vaudrait mieux libeller la phrase de la façon suivante : "Cette information est disponible sur le net ; elle peut être adressée par courrier postal si l'adhérent le demande, il peut alors, s'il le souhaite, verser une contribution de son choix aux frais postaux".
 
Ce serait plus juste. Et cette formule serait applicable au § 1g.
 
Article 2b.
 
Je trouve qu'il faudrait introduire la possibilité du vote par Internet.
 
Article 3aA
 
Dans l'option "présidentielle", il manque une explication sur le conseil départemental. Qu'au moins on dise qu'il est élu à la proportionnelle intégrale sur scrutin de liste, par exemple.
 
3aB
 
L'option "collégiale" est très imparfaite. Une instance composée de cinq membres dont l'un est le président n'a de collégial que le nom. En vérité, la seule instance vraiment collégiale qui existe est le directoire exécutif suisse. Dans ce cas de figure, chacun des cinq directeurs est président pour une année à tour de rôle. Donc puisqu'il s'agit d'une période de trois années, il faudrait un directoire de six membres, présidents chacun pour un semestre, les semestres programmés d'avance. Et puisqu'ils sont six, en cas de partage égal des voix entre eux, celle du président en exercice est prépondérante.
 
Je propose donc la formulation suivante : "La direction des mouvements départementaux est collégiale. Un "directoire" est élu à la tête des mouvements départementaux. Il comprend six membres élus etc ... dont ils sont membres. Le directoire distribue en son sein les six semestres de présidence, un semestre par directeur. Ce découpage chronologique est adressé au président national, chacun des présidents successifs ayant vocation à représenter son mouvement départemental au cours de deux réunions du conseil national. L'un des directeurs est également désigné trésorier soit pour trois ans, soit par roulement, tous sont vice-présidents départementaux. Si le président en exercice est membre du conseil national pour un autre motif, les directeurs désignent un vice-président pour le remplacer lors de la réunion du conseil national. Lors d'un vote des six directeurs, s'il y a partage égal des suffrages, la voix du président en exercice est prépondérante".
 
3a philosophie générale
 
Il me semble que les deux formules (présidentielle ou collégiale) devraient coexister dans le règlement intérieur, au choix des mouvements départementaux. L'assemblée générale des adhérents d'un département devrait même pouvoir, conformément aux statuts, choisir telle autre formule qui lui conviendrait sauf éventuelle opposition d'une minorité suffisante des adhérents qui pourrait obtenir le retour à l'une des formukes proposées par le règlement intérieur.
 
Je propose donc la formulation suivante :
 
"Lors de l'assemblée générale des adhérents du MoDem d'un département, ceux-ci peuvent choisir l'une des formules ci-dessous (A ou B) ou bien s'organiser de la façon qui leur plaira, à condition toutefois de désigner un représentant au conseil national et de participer aux unions régionales. Si un vingtième des adhérents le demande, l'organisation d'un mouvement départemental qui serait dérogatoire aux deux formules proposées par le présent règlement intérieur pourrait être soumise à une nouvelle assemblée générale convoquée par la CCC et qui statuerait à la majorité des deux tiers"
 
Par ailleurs, je trouverais beau que, comme mouvement républicain, nous encourageassions l'égalité de nos adhérents entre eux. Il serait bon d'inciter par une phrase les mouvements départementaux à ne pas créer de présidence de séance, mais à laisser chacun s'exprimer en toute liberté et sans hiérarchie. 
 
Article 3e
 
C'est un peu trop succinct.
 
Article 7b
 
Je suis un peu gêné par la formule, mais je n'arrive pas à en trouver une autre pour le moment.
 
Article 8
 
D'une manière générale, il y a trop de commissions et pas assez d'adhérents. Il faut être conscient que plus la voix des adhérents sera prise en compte, plus ceux-ci auront envie d'être disciplinés lors des scrutins politiques. C'est donc une question d'efficacité autant que de démocratie.
 
Pour les élections européennes et régionales (2009 et 2010), il est de la responsabilité du national que soient créés au plus vite des sites internets pour la gestion des candidatures aux investitures, un par région ou superrégion concernée.
 
- chaque candidat devrait y bénéficier d'un podcast de 5 mn par exemple. Les podcasts y seraient installés au fur et à mesure de leur réalisation et tourneraient ensuite de façon à ce que le site ne favorise aucune candidature.
 
- idem pour les professions de foi.
 
- il y aurait un forum entièrement libre, ou bien un blog collectif où chaque candidat viendrait ouvrir un sujet que les gens (et non seulement les ahérents) pourraient commenter.
 
S'agissant d'un scrutin très large, il appartient au règlement intérieur de fixer le mode de scrutin pour l'expression des adhérents. Il me semble que ce mode de scrutin devrait être double : à la fois un vote de liste avec sélection d'autant de noms que de postes à pourvoir (exemple du vote du collège des élus au conseil national) et un vote de valeur, qui a l'avantage de ne pas reposer sur l'élimination des candidats, mais au contraire sur une valorisation de leurs atouts. Je pense qu'il faudrait réfléchir sur ce sujet.
 
Article 10
 
Je propose d'ajouter un alinéa que je prends en le modifiant dans l'article précédent (et c'est une question de transparence chère à Quitterie Delmas) :
 
"Les débats du conseil national sont publics et retransmis en direct sur Internet".
 
C'est à mon avis une question essentielle.
 
Enfin, je trouve qu'on ne débat toujours pas assez au MoDem et que les réunions du Conseil National doivent être de vrais débats, et non pas un chapelet d'orateurs qui se succèdent à la tribune. Et je trouve que le président du MoDem pourrait en abandonner la présidence de séance pour faire tourner la parole, ce qui n'enlèverait rien ni à son autorité ni au soutien sans mélange que je lui donne. 

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Première réaction à chaud au projet de règlement intérieur.

Le règlement intérieur du Mouvement Démocrate doit être approuvé par le prochain (et premier) conseil national. Un projet est publié aujourd'hui comme l'engagement en avait été pris.
 
Trois réactions à chaud :
 
- ce règlement intérieur laisse peu de place à l'intiative et à l'imagination des mouvements départementaux.
 
- ce règlement intérieur me fait l'effet de compléter les statuts dans le sens d'une UDF toilettée, sans plus.
 
- la voix des adhérents me paraît insuffisamment prise en compte dans les investitures, et notamment, le mode de scrutin pour la désignation des candidats dont la circonscription dépasse le cadre départemental devrait être précisé. En revanche, le fait que le conseil national soit consulté pour les "grandes investitures" est un progrès par rapport à ce que nous avons connu à feue l'UDF (qui ne serait pas adapté à un parti nombreux comme le MoDem.
 
Par ailleurs, la possibilité de référendums internes, y compris d'initiative militante, est très bonne.
 
Je macère et on en reparle. 

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Quitterie Delmas : préparons la rentrée.

Que s'est-il passé pendant tes vacances, Quitterie ?
 
Le 26 avril, la convention des élus démocrates. On dit qu'ils y étaient un millier, soit la moitié des 2200 élus officiellement encartés au MoDem. Au moins une bonne nouvelle.
 
Autour de cette date, Sarkozy a soufflé sa bougie d'anniversaire. Mal.
 
Hirsch a déshabillé la prime pour l'emploi pour habiller son RSA.
 
Les travaillistes britanniques se sont pris une râclée mémorable aux élections locales.
 
Berlusconi a gagné les législatives italiennes et ses alliés néofascistes la mairie de Rome.
 
Bref, l'Europe grouille à droite. Finalement, je préfère quand tu es à Paris, Quitterie.
 
Cela dit, sur la situation britannique, lire l'excellent article de Frédéric Lefèvre-Naré. L'émergence des Libéraux-Démocrates continue.

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01/05/2008

"Citoyens Démocrates" candidats au collège des élus.

Le vote des élus pour le collège des élus au Conseil National du MoDem mérite un petit rappel : les noms des "citoyens démocrates" candidats ou soutiens de la liste de Quitterie Delmas. 
 
J'espère que je ne vais oublier personne.
 
Pierre-Olivier Carel, de Rosny-sous-Bois (93), Jean-Louis Ragot, de Bois-Colombes (92), Marie Virapatirin (alias Darves-Bornoz), de Bagneux, (92), François Vitse, d'Alfortville (94). Un souvenir aussi à Vincent Wehbi et Jacky Boulay que nous avons rencontrés lors de la campagne d'élection du conseil national, et Nicole Martin (94) qui est une habituée des cafés démocrates de Quitterie.
 
Additif : il paraît que le bulletin de vote officiel (merci Christophe Ginisty de l'avoir donné en lien sur son blog) omet deux candidatures de "citoyens démocrates", nos amis Pierre Creuzet et Christian Delom (en fait, je crois que la solution est simple : ils sont déjà élus au titre des militants et ont finalement renoncé à se prononcer, qui sait ?).
 
Je pense que Quitterie voudrait que je cite aussi Violette Baranda et Olivier Pagès, deux des Parisiens avec lesquels nous avions participé à une réunion sur la Marche de l'Intégration avant le premier tour des municipales.
 
Par ailleurs, je connais depuis le temps des JDS (les jeunes du CDS) càd depuis au moins quinze ans, sinon vingt, voire vingt-cinq : Stéphane Cochepain, de Clichy (92), Jean-Philippe Le Dain, de Ouistreham (14), Albert Kalaydjian qui fut trésorier de notre équipe nationale autour d'Éric Azière, de Saint-Ouen (93), Raoul Mestre, de La Roche-sur-Yon (85), Jacques Mangon, de Saint-Médard (33).
 
Un clin d'oeil aux Bretons, Caroline Ollivro bien sûr qui a fait une performance remarquable à Rennes (35), Homauon Alipour, de Saint-Brieuc (22), Erwan Balanant, de Quimperlé (29), Ronan Calvarin, de Ploudalmézeau (29), Pierre Donnars, de Quimper (29), Anne-Myriam Douchement, de Vertou (44), Ronan Guillon, de La Forêt-Landerneau (29), Catherine Guyader, de Guipavas (29), Kevin Izorce, de Saint-Nazaire (44), Guy Le Bloa, de Moëlan sur Mer (29), Stéphane Le Bouler, de Brec'h (56), Ronan Le Layec, de Notre-Dame des Landes (44), Arnaud Le Piouf, de Ploërmel (56), Emmanuel Morucci, de Guipavas (29), Yvan Moullec, de Landerneau (29), Yves Pagès, de Plouzané (29), Bruno Voyer, de Saint-Briac (35).
 
Ai-je oublié quelqu'un ? 
 
Pierre Creuzet le 26 avril :
 
 

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25/04/2008

Quitterie Delmas, sur Facebook, a adhéré au groupe "Jeunesse sans OGM".

Avant de partir passer quelques jours de vacances méritées dans l'autre hémisphère, Quitterie Delmas a adhéré au groupe Jeunesse sans OGM sur Facebook.
 
"Nous refusons d'être les cobayes d'une expérience scientifique grandeur nature. Nous refusons d'être sacrifiés sur l'autel d'un projet de loi autorisant les cultures d'OGM en plein champ. Précisons que, loin d'être dogmatiques, nous ne sommes pas opposé-e-s aux cultures d'OGM en milieu confiné et à des fins de recherche scientifique. Mais nous voulons être protégés", ont écrit les créateurs de ce groupe.

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23/04/2008

Quitterie Delmas sur "Téva" le 5 à 20 h 30.

Jusqu'ici, pour vous, le 5 mai, c'était l'anniversaire de la mort de Napoléon et le jour où le soleil se couche dans l'axe de l'Arc-de-Triomphe. Eh bien désormais, vous n'oublierez pas le 5 mai 2008 et le passage de l'émission "Femmes en politique" sur la chaîne du câble Téva. Un grand moment en perspective à ne manquer sous aucun prétexte.
 
Les autres femmes politiques de ce reportage : Rama Yade, Valérie Pécresse (toutes deux UMP), Najat Vallaud-Belkacem (PS) et Cécile Duflot (Verts).

17/04/2008

Juste un mot de Jean-Marie-Daillet avant de fermer.

J'ai beaucoup parlé de Jean-Marie Daillet ces jours derniers à propos du rôle des anciens du MRP. Je tiens à équilibrer ici ce que j'ai dit par d'autres lectures qui méritent réflexion.
 
La première (à prendre avec prudence évidemment) suggère des liens de jeunesse entre M. Daillet et l'Opus Dei.
 
La deuxième (à prendre avec autant de prudence) fait état du service des deux fils de M. Daillet dans l'armée croate à une période très critique qui laisse des traces dans l'Histoire.
 
Jean-Marie Daillet, plus récemment, dans un excellent article qu'il a donné à la revue France Forum sur les États-Unis à l'automne 2007, faisait référence au Grand Architecte de l'Univers, une référence qui sonne de façon un peu plus éclairée.
 
Il m'a paru utile de faire état de ces éléments pour une réflexion sur le rôle de chacun.
 
Je rappelle mon attachement plein et entier à la laïcité la plus exigeante et, étant donné le rôle joué actuellement par l'Opus Dei dans la tentative vaticane de se réinsérer dans le débat politique interne des États, mon voeu de maintenir très haut le drapeau de la séparation. 

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Quitterie Delmas : café démocrate sur France 2.

Le dernier café démocrate de Quitterie Delmas avant la première réunion du conseil national du Mouvement Démocrate a pris un tour presque dramatique, parce qu'il se déroulait en même temps que le bureau (le "comité exécutoire", a dit Quitterie) de l'UDF morte-vivante qui devait trancher sur la propriété du siège que le MoDem hérite de l'UDF. Quand il a commencé, on n'avait pas encore le résultat du vote de ce comité. Et le matin même, Quitterie avait reçu un coup de fil d'une équipe de France 2 qui voulait venir au café démocrate enregristrer les états d'âme des militants du MoDem.
 
Quoiqu'on ait voulu faire, il est évident que la présence de la caméra a influé sur le discours des présents. Nous avons tous été un peu plus positifs que d'habitude et ce n'était pas si bête - ni d'ailleurs si désagréable.
 
C'est vrai, quand le micro de la télé s'est éloigné des amplis, nous sommes redevenus un peu plus offensifs, un peu plus libres.
 
En tout, il y a eu un peu plus d'une centaine de militants et blogueurs, un peu plus que la dernière fois. Michel Hinard était là malgré ses doutes et ses écrasantes irresponsabilités au PaRaDem. Clément Le Ricousse a longuement répondu aux journalistes. Nadia Falfoul, très concentrée sur son CAPA, était tout de même moins tendue que pendant la période de campagne. Karima Bouache a parlé avec sa ferveur et son éloquence coutumières.
 
J'ai témoigné comme historique de l'UDF (mais non comme le doyen d'ancienneté, car l'un de nous est membre fondateur de feue l'UDF à travers le parti radical), expliquant que la France a changé et que nous traversons une véritable césure culturelle, plus forte qu'un simple effet de génération, et que le MoDem témoigne de ce changement, cependant que certains de nos leaders et militants ne l'ont pas encore intégré.
 
D'autres se sont exprimés comme adhérents nouveaux de sensibilité écologiste ou se sentant de gauche, l'un comme ex-adhérent du Parti Radical de Gauche, Nicole Rivoire comme ex-adhérente du Parti Socialiste, d'autres pour parler seulement de ce MoDem qui naît.
 
Au fond, la confiance dans le projet est intacte. Reste le désir d'une démocratie plus opérationnelle, d'une collégialité plus collaborative.
 
Quitterie a émis l'idée qu'au lieu d'instances généralistes encroûtées, nous nous dotions de comités adhoc, désignés pour un temps et adoptant une géométrie variable. Idée très novatrice qui évite le syndrôme de l'assoupissement.
 
Au milieu d'une phrase, elle a indiqué que le vote du comité exécutoire était sans appel : 19 voix pour que le MoDem conserve le siège de l'UDF, 6 voix contre. La question est tranchée. Forts applaudissements.
 
Un peu plus tard, Domitille Marbeau est arrivée en groupe et a expliqué son retard : le MoDem des Hauts-de-Seine, dont elle fait partie, se réunissait au siège, justement. Et, en y arrivant, les militants avaient été littéralement agrippés par des barbelés de micros et de caméras, et des journalistes qui leur demandaient pourquoi ils venaient là alors que leur parti était mort et qu'il était en train de perdre son siège. Elle en était encore étonnée.
 
La discussion s'est poursuivie, assez nourrie. Vers la fin, on a senti poindre les frustrations particulières des adhérents du MoDem parisien, qui ont ramené l'idée de la future candidature de Quitterie à la présidence du MoDem parisien.
 
Puis comme d'habitude, on a fini par des conversations dispersées et chaleureuses, au milieu desquelles Quitterie a hélas annoncé qu'elle s'absente pour deux semaines. Elle nous manque déjà. 
 
 

16/04/2008

Ce soir, café démocrate de Quitterie Delmas.

Je rappelle que nous allons, ce soir, proclamer notre fierté d'être MoDem, au cours d'un café démocrate de Quitterie, où nous allons bien évidemment renouveler notre adhésion au principe d'indépendance du MoDem et définir la meilleure façon d'y contribuer.
 
C'est au café Le Pavillon Baltard, 9, rue Coquillère, à Paris, aux Halles, à 20 h 30. 

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15/04/2008

L'AFP enquête sur le patrimoine du MoDem.

Rentrant de Bretagne, j'ai trouvé un message sur mon téléphone fixe :
 
- Bonjour, je suis Laurent Barthélémy, journaliste à l'AFP. J'ai lu les informations que vous avez données sur votre blog à propos du siège du MoDem. Auriez-vous l'amabilité de me rappeler ?
 
Il ajoutait son numéro de téléphone portable (j'évite de l'indiquer ici, évidemment).
 
À peine installé devant mon ordinateur pour faire le tour de mon internet familier après douze jours bretons, le téléphone sonna.
 
- Bonjour, je suis Laurent Barthélémy. (...) Avez-vous quelque chose à ajouter à ce que vous avez écrit sur votre blog ?
 
Je ne me rappelais plus le détail de ce que j'avais écrit, je l'avoue et je l'avouai. Il cita :
 
- Les anciens du MRP, les amis de Jean Lecanuet, le CDS... L'achat du 133 bis rue de l'Université.
 
- Ah, si : concernant les Amis de Jean Lecanuet (en d'autres termes Yves Pozzo di Borgo), on m'a dit qu'ils avaient vendu leur part du siège (ils avaient deux pièces) il y a un an ou deux.
 
Je précisai que les informations dont je disposais méritaient actualisation.
 
- Cette actualisation, je l'ai, se réjouit-il.
 
Il me lut alors les statuts de la SCI du 133 bis rue de l'Université, qui permettent de préciser comment s'est faite l'articulation juridique à partir de Force Démocrate vers l'UDF en 1998. Il s'agissait d'une dévolution pure et simple.
 
Je précisai que selon les informations que j'avais eues à l'époque, l'amicale des anciens du MRP avait assumé une très grosse part du financement de l'acquisition de l'immeuble, bien plus importante que ne le laissent supposer les deux pièces (ou trois, en comptant le bureau d'Henri Catherin) du rez-de-chaussée.
 
Il ne comprenait pas bien le statut de France Forum. Je lui expliquai cette revue fondée au temps du MRP par le philosophe Étienne Borne (je mentionnai Claude Imbert, fondateur du "Point" qui m'a confié un jour avec émotion qu'il avait été l'élève de Borne) et Henri Bourbon. J'ajoutai que Jean-Marie-Daillet se serait volontiers investi dans cette revue.
 
Le journaliste Barthélémy m'interrogea alors sur la personnalité de Jean-Marie Daillet, actuel président de l'amicale des anciens du MRP. Je décrivis un ancien député (élu sur une ligne d'indépendance en 1973 et constamment réélu pendant vingt ans) passionné de relations internationales, ayant fort désapprouvé la ligne politique donnée au CDS d'alors par Pierre Méhaignerie, et ayant d'ailleurs fini par accepter la proposition du président Mitterrand d'être désigné comme ambassadeur de France à Sofia, poste où il est resté assez longtemps et où il conserve plus que des contacts.
 
- Si vous voulez lui faire vraiment plaisir, dis-je avec gourmandise, demandez-lui comment il a "monté" la candidature de Leslie Manigat à la présidence d'Haïti vers 1990 (la date exacte m'échappe).
 
Je devinai qu'il souriait au bout du fil, amusé, peut-être intrigué. 
 
Il poursuivit en m'interrogeant sur l'éventualité d'une captation de ce patrimoine de l'UDF.
 
- Chimérique ... répondis-je. Chimérique...
 
Je mis en avant l'écrasante majorité obtenue aux deux congrès de l'UDF (2006 et 2007) pour la ligne indépendante. Et puis l'imbrication avec le MRP, puis, s'il fallait détricoter vraiment l'affaire, l'inconvénient de remonter jusqu'à 1988-89, date de l'acquisition de ces locaux, car on parlait beaucoup du pont de l'île de Ré, à cette époque. Et je me souvenais parfaitement d'une batterie d'affiches officielles représentant les leaders du CDS d'alors (je citai Méhaignerie et Barrot, oubliant qu'il y en avait une aussi représentant Jean Arthuis... ça m'est revenu depuis) et derrière eux, une façade vitrée qui étincelait dans le soleil, une façade qu'on pouvait reconnaître à merveille car elle n'était autre que ... celle du groupe Bouygues.
 
Bref, il me semblait qu'une plongée dans les archives ne serait pas à l'avantage des adversaires de Bayrou qui, lui, n'avait pas eu d'affiche...
 
- Donc, selon vous, ça fera ...
 
- Pschitt. 
 
Il me demanda encore si je savais comment joindre Jean-Marie Daillet. J'avouai que je n'avais pas son numéro (je ne l'ai plus vu d'ailleurs depuis la fin de la présidentielle) mais que j'imaginais qu'en laissant un message au siège des anciens du MRP...
 
Il me remercia et me donna rendez-vous à une prochaine fois, d'un ton fort aimable.
 
Voici donc qu'on s'intéresse de près à notre patrimoine.
 
(Au passage, je me demande s'il ne serait pas possible d'effacer une sorte de tache originelle par une collecte qui pourrait être faite au profit d'un organisme environnemental ou social, de façon à dissiper les ombres de conscience).
 
Je signale qu'il y a une discussion sur e-soutiens sur les deux notes que j'ai consacrées au sujet et qu'une autre discussion a commencé

22:24 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : politique, modem, bayrou, udf, afp | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas présidente du MoDem de Paris ?

À mesure que se décante la situation politique autour d'un MoDem que chacun d'entre nous veut indépendant, les voix sont de plus en plus nombreuses à se faire entendre pour souhaiter que le MoDem s'engage avec hardiesse dans la nouveauté.
 
À Paris comme ailleurs, on ne fait plus de politique aujourd'hui comme on la faisait hier ; on en fera encore moins demain à la manière d'aujourd'hui.
 
J'ai été frappé, lors de mon court séjour en Bretagne, le premier depuis les municipales, de lire, d'entendre, d'apprendre, là-bas, tout ce que les générations montantes, les jeunes actifs, ont de différent de ce qui les a précédées. 1958 ne fut pas seulement une rupture institutionnelle, mais surtout une césure culturelle. Il me semble que nous vivons une semblable période et si, à Paris, la pesanteur des habitudes et des routines pavloviennes fait que nous voyons avec difficulté les nouveaux traits se dessiner, la simplicité du paysage breton permet d'y lire avec clarté la mutation. 
 
N'ayons pas un temps de retard, c'est ce que j'entends de plus en plus de la part des adhérents du MoDem : sur le terrain, à Paris, ayons le courage de désigner la représentante de la génération nouvelle. Oui, c'est ce qu'on me dit : vite, que Quitterie Delmas devienne présidente du MoDem de Paris. 

17:43 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, modem, quitterie delmas, paris | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

14/04/2008

Ma première réponse à la question de François Bayrou : Oui et...

J'ai adhéré à une composante de ce qui était alors l'UDF, le 2 octobre 1981. Je pourrais être considéré comme un UDF historique : l'UDF n'avait alors que trois ans et demi à peine (et mois presque dix-sept). J'ai vécu toutes les évolutions du mouvement centriste qui participait à l'UDF, qui finit d'ailleurs par reprendre la coquille UDF vidée de la majorité de ses libéraux en 1998, bref, j'ai tout vécu.
 
Le choix de l'indépendance a été voté à plus de 90% par un congrès extraordinaire de l'UDF début 2006 et je me souviens de l'immense émotion que nous avions tous ce jour-là, je me souviens de Quitterie Delmas, en particulier, au bord des larmes, des larmes de bonheur.
 
Depuis ce temps, autour de François Bayrou, nous n'avons cessé d'affirmer notre indépendance. Notre projet s'est enrichi, puis nous avons construit un nouveau projet en accueillant des figures de sensibilités écologistes en particulier. Nous avons bâti le Mouvement Démocrate.
 
Et c'est en toute connaissance de cause que nous avons décidé, au soir du 30 novembre 2007, que l'étiquette UDF devait s'effacer, que le temps historique de l'UDF s'était achevé et (à l'unanimité) que ceux qui adhéraient alors à l'UDF s'engageaient pour le nouveau projet démocrate. Nul aujourd'hui ne peut remettre en cause ce choix que nous avons fait d'une façon éclairée et en sachant à quoi il nous conduisait.
 
Par conséquent, je répondrai "oui" à François Bayrou s'il nous consulte (comme il l'annonce) sur le principe de l'indépendance.
 
Je souhaite qu'il assortisse sa consultation d'une annonce de décisions de structure. Lesquelles ? Il faut en débattre. C'est sur ce point que j'ajouterai à mon "oui" un "et ..." très clair.
 
J'attends avec impatience le débat qui nous unira autour de Quitterie Delmas mercredi. 

20:09 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, modem, udf, bayrou, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook