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13/02/2009

Et si nous étions les journalistes de demain ?

Comme promis, voici mes réflexions à propos de la note d'Éric Mainville d'hier : il soulignait la vulnérabilité croissante qu'éprouvent les journalistes devant des méthodes et des moyens de communication des "grands" acteurs politiques et économiques, ce qui renvoyait d'ailleurs à la note de Quitterie sur l'instrumentalisation des médias lors d'opérations de police ou de justice.

Éric, d'une façon quasi-provocante (ce qui ne lui ressemble guère), s'interrogeait : et si les journalistes disparaissaient ? La presse traditionnelle est dans une santé très fragile partout, les gratuits français, qui pouvaient la régénérer, sont des gouffres, les payants ont vu leur tirage baisser en 2008, parfois très fortement, et même aux États-Unis, longtemps pays de cocagne de la presse rentable, les affaires ne sont plus ce qu'elles étaient, loin de là. Il faut dire, ai-je envie de commenter, que cette presse, longtemps modèle d'indépendance et de fiabilité, a reçu un coup très grave, une véritable torpille dans sa crédibilité, à l'époque de la guerre d'Irak en 2003, ce qui renvoie d'ailleurs à ce qui était dit plus haut sur la vulnérabilité des moyens de presse.

Pour prendre un exemple tout proche, on disait L'Express en difficulté financière lorsqu'on a vu y apparaître ces jours derniers un traitement quasi-figaresque de l'actualité sarkozyste, qui donne à penser qu'une forme de subvention fraîche est venue ragaillardir les caisses de l'hebdomadaire.

Quoi qu'il en soit, éliminons ces journalistes friables et dépourvus de gilets pare-balle, que restera-t-il ? D'un côté la propagande, de l'autre la force critique des citoyens, et cette force critique, ce sont nos blogs...

Voilà, au milieu d'un scénario catastrophe, nous pourrions devenir la presse et les médias d'info critique et investigatrice de demain.

Oh, je vois d'ici Éric lever les bras au ciel et mon lecteur sourire avec condescendance devant son ordinateur. Pfff. Fi donc !

Soit.

Mais même si la (très relative) catastrophe est évitée, il faut que nous soyons conscients que nos blogs sont des médias à part entière, que leur impact global peut valoir celui d'un grand média actuel, que si nous savons demeurer dans l'excellence, nous pouvons être appelés à jouer ce rôle qui, de toutes façons, semble devoir devenir crucial.

Et c'est l'occasion de rappeler quelques éléments de déontologie, notamment (mais pas seulement) à l'attention de blogueurs de la modémosphère qui me lisent : c'est un peu atterrant de consulter la widget, un lendemain de conférence nationale, et de retrouver des titres plus dignes de la propagande que de médias. Pendant la campagne présidentielle, nous avons veillé, avec Quitterie, à respecter les principes d'une minimale objectivité, à ne pas nous contenter d'un point de vue, mais à toujours rappeler qu'il en existe d'autres, à les citer, à ouvrir des liens : Internet est un lieu de partage, pas d'endoctrinement. Un blogueur colleur d'affiches n'est utile à personne.

Donc 1 objectivité minimale : un blogueur, même encarté, est d'abord un témoin, comme un journaliste. Ce qui compte, ce n'est pas qu'il relaie une pravda quelconque, mais qu'il donne son opinion ou qu'il relate des faits dont il a été témoin ou pour lesquels il a des sources fiables.

2 un blogueur sera d'autant plus lu que son blog aura de la personnalité, voire une spécialité. Crise dans les médias est un blog d'analyse de la presse écrite, on y vient pour le regard de son auteur sur cette presse. D'autres blogs auront un contenu techno, même en politique, d'autres seront utiles à la connaissance par des gens éloignées de ce qui se passe dans une région, dans un coin d'Auvergne ou d'Andalousie. Un blog qui débite des communiqués de presse et des articles de journaux n'est pas un blog, ou ne devrait pas en être un.

3 qu'il ait ou non une spécialité, un blog, comme n'importe quel média, doit avoir une ligne éditoriale, comme un fil conducteur. De cette façon, le lecteur s'y retrouve et, de mon point de vue, il prend assez vite l'habitude d'évaluer ce qui, dans le contenu du blog, relève de la subjectivité, et ce qui peut être considéré comme factuel.

4 plus un blog fournit d'info, plus il est utile et lu. Un texte qui commente en organisant mal l'exposé des faits aura du mal à faire percuter son commentaire. Et personnellement, je préfère lire les blogs qui donnent beaucoup d'info plutôt que beaucoup de commentaires, même s'il arrive souvent qu'au détour d'un commentaire, une remarque me fasse prendre conscience d'un détail qui ne m'avait pas frappé jusque-là.

5 l'organisation en réseau est permise, cette toile de blogs, une sorte de toile dans la toile, peut faire des blogs pris globalement un média à part entière, capable de contrecarrer les tentatives de falsification ou d'endoctrinement qui deviennent sans cesse plus courantes.

Et donc soyons prêts au scénario de toutes les catastrophes : et si nous étions les (seuls) journalistes de demain ? Une prise de responsabilité qui suppose une prise de conscience.

12/02/2009

"Éden à l'ouest".

Costa-Gavras est le survivant d'une génération de cinéastes qui n'a jamais reculé devant les sujets politques, voire polémiques. "Z" et "L'Aveu" furent deux films qui, juste après mai 1968, dénonçaient les régimes totalitaires ou autoritaires de droite et de gauche. "La main droite du diable" s'en prenait au Ku-Klux-Klan. Avec la disparition des grandes idéologies, il s'est attaqué à l'un des plus délicats sujets historiques du XXe siècle ("Amen"), le rôle du Vatican dans la guerre. Il est ensuite revenu à la politique par en bas, par l'échelon de n'importe qui : un cadre sans emploi qui, constatant que la société économique est un jungle, décide d'y appliquer les lois de la jungle, il se procure la liste des autres candidats à un emploi qu'il vise, et il les abat un à un ("Le couperet").

Avec "Éden à l'ouest", il livre, à soixante quinze ans, un film impeccable, prenant de bout en bout.

Mais c'est paradoxal : Gavras est lui-même un Grec qui a quitté sa terre pour s'installer en France, et le point de vue qu'il adopte pour le faire est particulièrment désabusé. Qu'on en juge : il s'agit d'un clandestin venu d'Asie, on ne sait pas bien d'où, sans doute du Kurdistan, qui veut venir en Europe, atterrit en Grèce, puis en Italie, et enfin à Paris. La critique du comportement des autorités françaises quant à ces clandestins est feutrée, frêle, et c'est surtout le miroir aux alouettes occidental, que le cinéaste fustige.

Si quelqu'un a la "Complainte du phoque en Alaska", c'est le moment de la passer : "Ca n'vaut pas la peine de quitter ceux qu'on aime pour aller faire tourner un ballon sur son nez..." pourrait être à peu près la philosophie générale du film. Mais si l'on détache le fait que Gavras est lui-même d'origine grecque pour s'en tenir au sujet (coécrit avec Jean-Claude Grumberg), alors on trouvera une pure étude sur le témoignage qu'en font les sociologues : c'est la télévision qui véhicule dans les pays pauvres l'image d'une société occidentale noyée sous la profusion et l'abondance.

De fait, le film est hanté par les caméras de la télévision à partir du moment où le fugitif parvient sur le sol français. C'est en arrière-plan mais un peu plus qu'un décor. On voit tout d'abord un homme politique à cheval suivi par une remorque bondée de caméras et de micros (je crois que c'est la dernière campagne présidentielle), puis, lorsque le fugitif débarque gare du Nord, quelqu'un en sort en même temps que lui sous une nuée d'objectifs de caméras. Un peu plus tard, lorsque des gamins sont contrôlés par la police, c'est évidemment sous l'oeil des caméras (ce qui renvoie à la note de Quitterie - obsédante parce qu'elle est restée deux longs mois invariable sur son blog, mais tout de même nécessaire -). Et quand d'autres policiers obligent des SDF à replier leur petites tentes de Don Quichotte sur un trottoir, on voit naturellement des journalistes et une caméra à l'arrière-plan.

Et donc, s'il y a caméra, il y a cette réalité perpétuellement réécrite, qui fait que nous-mêmes ne sommes plus trop sûrs que notre vie est celle que nous vivons ou celle que notre télévision nous raconte. Et si nous n'en sommes pas sûrs, nous imaginons ce qu'elle peut paraître aux yeux de ceux qui vivent loin.

En chemin, le fugitif croise un de ses compatriotes qui, lui, rentre au pays, parce qu'au moins son pays, c'est sa terre, c'est chez lui, c'est sa vie. Mais le fugitif, lui, a un plan, et il lui faudra parvenir à Paris pour reconnaître, là seulement, que ce qui semble magie n'est qu'illusion.

L'Éden qu'il cherche n'a jamais existé, il n'est qu'une folie (être "à l'ouest", c'est bien cette folie), cet Éden est "à l'ouest", l'inverse peut-être du livre de Steinbeck ("À l'est d'Eden"), ou son symétrique qui n'en est peut-être pas l'inverse, mais le miroir, un miroir aux alouettes.

Et si les journalistes disparaissaient ?

Je signale une très intéressante note d'Éric Mainville à propos d'une interview de Télérame, ici. Le temps d'y réfléchir et je donnerai mes idées sur la question.

Quitterie : comme tout le monde, j'aurais préféré qu'elle continue.

Maintenant que la tempête s'apaise un peu après l'énorme buzz relaté et , ses premières explications et son interview sur lepost.fr (vue plus de 6000 fois à l'heure où j'écris {EDIT : plus de 9200 fois à 19h30}), il est temps, je crois, que je donne mon opinion sur le retour de Quitterie dans la politique transpartisane.

Tout d'abord, je tiens à rappeler deux choses : la première, c'est que j'ai repiqué  à l'activité politique grâce à elle, son énergie, sa fraîcheur, son charisme. La deuxième, c'est que chacun sait que j'ai pour elle un attachement plus affectif encore que politique.

J'ai été très déprimé quand elle m'a annoncé au téléphone, l'avant-veille de la XXVIIIe république des blogs, qu'elle avait renoncé à se présenter aux élections européennes et qu'elle changeait sa vie politique du tout au tout, ce qu'elle me préciserait lors de la République elle-même.

J'y suis allé pour la voir, pour comprendre, et elle m'a livré quelques éclaircissements sur ce qu'elle compte faire. J'en suis sorti encore plus déprimé, je dois le reconnaître. Jeter cinq ans d'efforts aux orties, se dérober au moment de sauter l'obstacle, faire faux-bond à des amis, à des gens qui comptaient sur elle, encourir le discrédit le plus total, tout cela était évident et on l'a lu à l'envi parmi les messages innombrables de soutien et de critique qui lui ont été adressés publiquement, tant sur son blog que sur Facebook. Ca ressemblait à un accès de déprime de sa part, à l'angoisse du fiancé le jour du mariage, au trac de l'acteur avant de monter sur scène, à un accès de pusillanimité, bref, pour l'être rationnel et habitué de l'appareil partisan démocrate que je suis, c'était une catastrophe.

Jusqu'au dernier moment, j'ai espéré qu'elle reviendrait sur cette décision, et que, foin des Européennes, elle resterait quand même au MoDem, parce que je pensais que son poids sur l'appareil irait grandissant et que, par là, elle parviendrait à en corriger les défauts nombreux.

L'article du "Monde", que j'ai lu grâce à un signalement de Christophe Grébert sur Facebook, a ruiné cet espoir. J'ai eu plusieurs fois Quitterie au téléphone samedi, agacée des mots qu'on lui prêtait, obligée de se découvrir à un moment où elle aurait préféré se taire, et de se justifier alors qu'elle préfère les demi-mots.

Le maelstrom a suivi, entremêlant les accusations abjectes, la déception de certains amis, la joie d'autres, et toutes sortes de soutiens.

Pendant ces quelques heures où son blog (et le mien) ont été pris d'assaut (j'ai battu mon record largement), je lisais les réactions, l'émotion profonde suscitée par cette décision. Dire qu'elle a surpris serait excessif : le silence de Quitterie pendant deux mois augurait forcément quelque chose d'important. Donc pas de surprise, mais un choc énorme.

Et pendant que je lisais, l'idée de la déprime (la sienne comme la mienne) m'abandonnait : il y avait quelque chose de réellement délibéré dans la façon dont elle en parlait, une vérité qu'elle assumait avec sa petite voix et ses petites épaules, mais avec sa petite bite de bête politique que j'ai évoquée en janvier 2008 après l'élection du Conseil National.

Enfin, j'avais noté ici et là des signes de certains de ses voisins d'engagement extra-partisan, qui m'ont convaincu que la décision de Quitterie était bien ce qu'elle disait : un acte non seulement de liberté, mais d'entrée dans des temps nouveaux. L'article d'André Gunthert, que j'ai trouvé sur le blog de Nicolas Voisin, donnait la clef la plus évidente : le temps de la politique politicienne est passé, le monde et la France sont entrés dans une phase de turbulence, il faut être avec ceux qui, aux échelons élémentaires, vont vivre et produire une myriade d'événements décisifs, la révolution, peut-être pas celle du "Grand Soir" cher à Besancenot, mais celle décrite Fred Vargas. Les grandes révolutions ne se font pas en un jour, ni seulement dans les palais. Il m'a semblé que c'était le pari historique fait par Quitterie.

Parce que j'ai perdu la foi dans l'appareil politique, je la suis. Je ne rends pas ma carte pour garder un lien avec les copains.

Parce que je crois que nous vivons une césure historique de très grande ampleur, je la suis.

Parce qu'elle n'a pas changé de discours depuis la présidentielle, parce que sa volonté de faire bouger les pratiques politiques est intacte et adopte seulement une voie nouvelle, je la suis.

Parce que je l'aime, je la suis.

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EDIT : Autres réactions à la décisiion de Quitterie :

Angélique Ballet-Baz ne conseillerait jamais à un ami de faire de la politique.

JF le Démocrate regrette plus les attaques contre Quitterie que sa renonciation aux logiques partisanes.

Cap 2012 reprend une partie de l'interview du site lepost.fr.

Michel Escatafal vit le départ de Quitterie comme une désertion.

Voyant dans Quitterie une amie de son rival local Christophe Grébert, René Bernasconi livre une réflexion très grinçante (et factuellement inexacte) sur son retrait des logiques partisanes.

SuperNo profite du départ de Quitterie pour développer une critique assez nébuleuse du MoDem, et de Quitterie elle-même, d'ailleurs.

Vendredi reprend la note explicative de Quitterie.

MoDem Fronton retranscrit l'article du site lepost.

Fabien Bénard s'émeut.

Et notre ami Spaulding est le dernier des blogueurs dont je relève la savoureuse note sur la bifurcation de Quitterie.

11:53 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : politique, quitterie, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

OGM : la bataille va reprendre.

Que peut-on refuser à Monsanto ? Qui a la force de résister au mastodonte ? Pas l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) qui vient de rendre un avis aussi catégorique qu'étrange, estimant que le maïs OGM produit par Monsanto n'est "pas dangereux pour la santé humaine". Rien que ça, et sans préjuger des effets induits de sa production, on s'en doute.

Décidément, il va falloir qu'on se fâche.

09:10 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ogm, santé, monsanto | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

11/02/2009

Quitterie : "les partis, pour moi, c'est fini".

Quitterie a donné une interview sur lepost.fr. En voici un extrait :

"Pourquoi avez-vous quitté le MoDem?
"Simplement parce qu'après une longue réflexion personnelle, alors que, oui, je pouvais être candidate du MoDem aux européennes -et ça peut paraître fou de refuser une investiture à mon âge- j'ai décidé de renoncer à la politique partisane. Mon chemin n'était plus d'essayer de changer le système de l'intérieur. Dorénavant, j'ai envie de passer à autre chose. Réfléchir, prendre du recul par rapport à la politique telle qu'on la voit aujourd'hui, essayer de trouver une autre manière d'aborder l'action publique. Je sais, c'est un peu le saut dans le vide, l'inconnu..."

Envisagez-vous de créer un nouveau parti?
"Non, une des réponses à la crise politique et démocratique ne se fera pas en créant un énième parti. Les mêmes causes produiront inévitablement les mêmes effets."

Avez-vous été contactée par le staff de Ségolène Royal, comme l'affirme Christophe Ginisty sur son blog?
"Ginisty fait partie des gens qui sont dans l'ancien schéma politique. Si on part, c'est pour se vendre ailleurs. Un peu trop 'Amour, Gloire et beauté' à mon goût. Évidemment que j'ai des contacts avec des personnes dans d'autres partis. C'est le principe même des rencontres via la République des blogs, sur Internet, Facebook. C'est d'ailleurs ce qui a fait exploser les frontières partisanes, en dessous des directions des partis qui se livrent une guerre sans merci."

"Les adhérents de la base se parlent de plus en plus... Nous sommes souvent plus proches entre nous que des élus qui nous représentent, paradoxal, non ? En tout les cas, il me semble avoir été claire: après le MoDem, les partis, pour moi c'est fini ! Je ne suis pas à vendre. Je trouve ces logiques d'encartage dépassées et inadaptées à notre siècle. Au 20ème siècle, vous vous mariiez avec une entreprise, un parti pour 25 ans. Aujourd'hui, il faut sans cesse innover, repenser, inventer. Tout s'est accéléré."

La suite ici.

J'ajoute que je suis OK avec cette idée de la phrase "mariés etc." : "Aujourd'hui, il faut sans cesse innover".

19:40 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, quitterie, lepost | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie : question de conscience.

Ce que j'ai beaucoup apprécié, dans le billet que l'Hérétique a consacré au choix nouveau de Quitterie, c'est le respect d'un acte fait en conscience. Il est vrai qu'il nous est arrivé (comme le rappelait Michel Hinard) de remotiver des adhérents que nous sentions filer par dépit, mais la décision de Quitterie est mûrie, elle a un sens lié à ses propres engagements de toujours.

Michel se définit comme quelqu'un de centre droit. Sa place est donc au MoDem.

Quitterie est Quitterie Libre, ses options sont d'abord relatives à l'individu autonome, qui ne se contente pas de suivre le troupeau. Elle a toujours prôné un fonctionnement du MoDem partant de la base et fonctionnant en réseau plus que dans la verticalité. Il se trouve qu'en définitive, c'est la verticalité et le culte du chef qui dominent le MoDem. La décision de Quitterie est alors logique, il faudra faire autrement le réseau qu'elle voulait et qu'elle veut.

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Bal des blogueuses : le making-of.

J'ai sigalé il n'y a pas si longtemps la photo qui adaptait aux blogueuses l'affiche du film "Le Bal des Acrtices". Bon, je reconnais, je suis un mec, et j'aime ce genre d'images qui sont plutôt rares sur la blogosphère. J'avais terminé mon article par un montage avec la tête de Quitterie, mais j'avoue que le montage vidéo aurait été difficile...

 

00:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blogs, blogueuses, bal des blogueuses | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

10/02/2009

L'économie sociale emploie un salarié sur dix.

Le monde évolue. Puisque les grands instruments du marché sont verrouillés, d'autres instrruments sont inventés par des résistants. Ils le sont dans l'économie sociale et solidaire, dans les investissements socialement responsables. L'INSEE publie une étude qui démontre qu'un salarié sur dix travaille désormais pour l'économie sociale, ce qui marque la montée en puissance de ce secteur. Utile lecture.

22:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : économie, social | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La révolution est-elle possible ?

Dans un beau texte dont Quitterie se fait aujourd'hui l'écho, Fred Vargas analyse la situation de l'espèce humaine sous l'angle historique de la longue traîne : il y a eu la révolution néolithique (voici environ 8000 ans), il y a eu la révolution industrielle (au XIXe siècle), nous vivrions la troisième révolution, celle d'une économie plus naturelle, plus recyclante, un retour à l'humain et à l'organique.

Fred Vargas donne là le meilleur d'elle-même. L'entrée dans l'ère post-industrielle est en effet une révolution très profonde. Personnellement, j'aurais placé une révolution de plus, parce qu'elle a coïncidé avec l'invention de la charrue et une modification radicale des rapports de production, mais peu importe, l'essentiel est que la rupture d'époque que nous constatons est infiniment plus intense que celles que nous avons vécues dans les dernières décennies. C'est un fait.

Et ce sont les entrailles du peuple qui gargouillent.

C'est de là que monte le grincement annonciateur de l'entrée dans cette révolution.

Premier signe : la résistance du marché aux aspirations de la population. Les gens veulent consommer sain et propre, et sans carbone, mais les puissances du carbone ont tellement verrouillé le marché que celui-ci ne peut pas aller vers les goûts des consommateurs. À n'en pas douter, la profondeur de la crise actuelle vient de là, de cette incapacité du marché à agir selon les lois organiques du marché. Et si le verrou demeure, comme un couvercle sur une marmite, eh bien, tôt ou tard, ça pète. C'est ce qui arrive.

Deuxième signe : l'atmosphère électrique dans laquelle le moindre événement produit des éclairs. En France, depuis déjà assez longtemps, il n'y a plus de contrepouvoirs, Montesquieu gît dans une mare de sang. Le seul contrepouvoir, c'est la rue. On l'a vu en 1984 dans la résistance de l'école privée, en 1993 contre la loi Falloux, en 2006 contre le CPE : c'est la rue qui peut bloquer les décisions des politiques lorsqu'elles paraissent injustes, disproportionnées, mal fagotées, voire liberticides.

Au moment de la dernière élection présidentielle, on nous expliquait très perspicacement que les gens étaient si abattus qu'ils en avaient perdu l'espoir d'être écoutés. Et c'est au milieu de cet abattement profond qu'est apparue la plus extraordinaire mobilisation pour une élection présidentielle que l'on ait vue depuis des décennies, les passions s'étant enflammées pour savoir lequel des candidats serait le mieux à même de déverrouiller la société française.

Il faut le dire, dans ce contexte, François Bayrou a incarné l'espoir d'une mobilisation citoyenne capable de s'élever à chaque occasion utile contre les projets les plus effrayants du pouvoir. Hélas, ce magistère moral, ce recours à l'opinion publique et à la rue, qui lui aurait été naturellement reconnu, n'a finalement pas correspondu à l'esprit tacticien de Bayrou, et le malentendu s'est dissipé, laissant le peuple grosjean comme devant, face à des politiciens obsédés par leur carrière et leur destin, et à des problèmes qui demeuraient pendants, sans cesse aggravés, notamment le réchauffement climatique, qui est la menace la plus épouvantable que connaisse l'espèce humaine aujourd'hui.

Privés de chef, les gens se sont d'abord retrouvés dans un abattement plus profond encore qu'auparavant, que nourrissait le très vif dégoût que leur inspirait l'infecte cour monarchique organisée autour de l'Élysée.

Aujourd'hui, il n'y a plus de chef, mais peu à peu, l'idée fait son chemin que les chefs ne sont pas nécessaires et que la révolte est plus forte si elle se fait pour elle-même, sans calcul, sans autre moteur que l'indignation et la colère.

Oui, en 2009, étant donné l'incapacité de notre organisation politique, en France comme dans beaucoup d'autres pays, à faire face aux enjeux les plus cruciaux de notre époque et aux mutations historiques inéluctables, la révolution est possible, la vague de révolte monte.

En France, les révolutions se font au printemps ou en été, le temps que la sève monte. C'est donc une affaire à suivre, qui peut aller très loin.

Or il faut le comprendre, cette révolution aura pour effet l'abolition de la Ve république et la fin de l'asservissement de toutes les forces politiques à l'obsession présidentielle des candidats. Que ceux qui jugent aujourd'hui le méditent.

Bretagne : vers la réunification ?

Très intéressant article à lire ici sur le remodelage des régions de l'ouest : la Loire-Atlantique réintégrerait la Bretagne dont elle a été séparée par un décret scélérat du régime de Vichy en 1941, la Vendée (qui est historiquement le Bas-Poitou) rejoindrait Poitou-Charente, et la région Centre, augmentée de trois départements du Maine et de l'Anjou, deviendrait le Val de Loire. Tout cela comporte évidemment un volet tactique pour le pouvoir, mais la Bretagne ne pourrait être que satisfaite d'une justice qui aurait bien pu lui être rendue plus tôt.

15:43 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : institutions, bretagne, balladur | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie : le buzz continue.

Pour ceux qui n'auraient pas lu la liste des différents articles trouvés depuis la conclusion de ma première note sur le buzz de la décision de Quitterie, la voici :

Et le soutien de Jérôme Charré.

Voir aussi Ydikoi.

Et desdemocrates13.

Et sur Facebook.

Et Farid Taha (qui lance au passage un débat animé sur Bayrou).

Et Serge Brière (qui n'a que peu d'info, mais salue le rôle de Quitterie).

Et MIP, qui regrette.

Et le journaliste David Medioni qui s'intéresse.

Et le PaRaDem se gausse des rumeurs malsaines.

Et l'Orangeraie médite.

Et dans Libé avec la photo prise par l'AFP, heureusement recadrée.

Et chez Nick Carraway (quand je pense qu'il m'a critiqué quand je l'ai inscrit parmi les blogueurs modémistes), qui réfléchit sur l'action politique.

Et Maxime Pisano qui compare avec les morts malgaches.

Et Maud Soulat qui relate avec une visible sympathie.

Et Orange Pressé qui, cambrésien, trouve que Quitterie fait une grosse bêtise.

Et Jef, qui s'identifie mutatis mutandis : "cela recoupe les motivations qui m’ont fait quitter le PS après plus de 30 ans d’adhésion et ce malgré une différence d’âge d’avec la demoiselle d’encore davantage. Elle dit les choses avec une fraîcheur que je lui envie."

Il y en a et aura beaucoup d'autres qui, peu à peu apparaissent et apparaîtront.

Par exemple, le Breton Yann Savidan qui se rappelle sa rencontre avec Quitterie à Bréhat.

Le PaRaDem en remet une couche.

Christophe Grébert reste sur le mot "gâchis" attribué par "Le Monde" à Quitterie et démenti par elle.

Bêtapolitique reprend l'excellent article d'André Gunthert.

Gof dit byebye à Quitterie, mais est optimiste : "Je sais que nous ne perdons pas Quitterie, qu'elle sera toujours là, encartée ou pas, à gauche où à droite, essayant comme nous tous de faire son bout de chemin et d'imposer des valeurs que, quel que soit son avenir, nous avons partagé, et continuerons assurément à partager."

Abadinte réfléchit sur le meilleur mode possible d'engagement de Quitterie.

Le PS d'Auterive (dans le Sud-OUest) reprend l'article de Libé, comme le PS de Vans, dans l'Ardèche.

Antennerelais donne les différents liens.

Le MoDem de Levallois-Perret appelle à respecter et à méditer la décision de Quitterie.

Arrêt sur Images fait, au sujet du départ de Quitterie, un "focus sur le buzz qui agite la blogosphère".

Le MoDem de Mulhouse donne trois liens sur trois articles sur le nouveau chemin de Quitterie.

Peuples.net parle d'états d'âme d'une BoBo.

Miguel Teixeira voit une onde de choc au MoDem.

Vendredi reprend l'article de Luc Mandret.

Nietzsche ta mère trouve que "Quitterie quitte le MoDem" est "une tautologie".

Innover reprend sans le citer l'article d'mry très anti-MoDem.

Christophe Birades partage le constat de Quitterie et se demande comment ne pas se retrouver devant un deuxième tour Nicolas-Ségolène en 2012.

Toréador, "et dire que c'était le modem de mon premier amour..."

Le MoDem de Cachan dit "au revoir Quitterie, et à bientôt sur d'autres chemins" et donne l'intégralité de la note de Quitterie.

Antonin salue dans le départ de Quitterie "à la fois l'arrêt de mort du Mouvement et l'acte de naissance du Parti Démocrate". "Nous pouvons dans ces conditions légitimement nous poser des questions quand à la nature de notre engagement si nous ne cherchons pas de responsabilité au sein du parti. D'autres formes de militantismes, à l'extérieur du parti, ne seraient-elles pas plus efficaces ?"

Élyséesarkozy se demande à quoi sert Quitterie.

Libre Démocrate reprend l'article de Libé.

Hypos pèse le pour et le contre.

Le MoDem de Petite Camargue respecte son choix pour "son chemin de vie", et lui souhaite "bonne route".

 

05:56 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, quitterie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

09/02/2009

Le microcosme ne comprend que le microcosme.

Pour tordre le cou définitivement aux rumeurs méprisables qui courent, voici le paragraphe-clef qu'André Gunthert a consacré au choix de Quitterie :

"Qui nous sauvera en 2012 de dix ans d'un libéralisme de canard sans tête ? Certains croient ferme à la femme providentielle. Mais si l'on écoute le murmure de la rue, on voit qu'un autre scénario a déjà commencé à s'écrire. Quitterie Delmas l'a compris avant d'autres, et a délaissé le mouroir aux alouettes pour l'endroit où les choses se préparent. Bien joué."

Là. Tout est dit.

19:30 | Lien permanent | Commentaires (7) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie : MDR.

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18:06 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, quitterie, paradem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Lundi, c'est meuf.

Premier superbe article de Quitterie parmi les "Femmes engagées".

>Et Laure qui les rejoint !Le thème de la semaine :La Crise et nous<

15:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes engagées, hypos, quitterie, olympe | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Hadopi : un article intéressant.

Lisez-le ici.

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Quitterie : la blogosphère buzze d'enfer.

Le retour de Quitterie vers l'action politique transpartisane marque fortement la blogosphère politique du week-end.

Juan de Sarkofrance n'y va pas de main morte : "Le Modem est devenue une bouillie." ... "L’opposition est une bouillie. Quitterie, encore jeune, parle espoir et jeunesse. J’ai 39 ans. Si je zappe 2012, le prochain vote significatif sera 2017. 47 ans. D’ici là, je souhaite à cette machine politique qui broie les espérances d’exploser en vol. J’y participerai volontiers."

L'Hérétique ne veut pas rater le bus buzz et fait un article malgré lui, plutôt digne, mais continue à s'interroger sur d'éventuelles arrière-pensées pourtant démenties formellement par Quitterie.

Gilles Klein, qui ne connaît rien à la situation, défend le bout de gras journalistique contre les attaques de Quitterie.

Pierre Guillery va s'intéresser à la seconde vie de Quitterie (moi aussi).

André Gunthert salue "un des textes les plus significatifs sur le rapport de sa génération au politique" : "Quitterie Delmas sait de quoi elle parle. Son choix n'est pas une réaction naïve, mais un geste d'insider, longuement mûri, face aux impasses de la politique professionnelle. Son refus suscitera beaucoup d'incompréhension parmi ceux qui ont choisi l'appareil. Rien d'étonnant. Mais c'est elle qui a raison : on ne changera pas les partis de l'intérieur."

Christine Bellego, qui a adhéré à l'UDF en 2002 et qui vient de reprendre son blog après un temps de dégoût, pense au contraire que les chevilles de Quitterie ont "enflé", ce qui est mal la connaître.

Virginie Le Guay, qui suit Bayrou pour le JDD depuis de longues années, analyse ainsi : "François Bayrou s'est résolu à faire ce qu'il déteste: le sale boulot. Exit donc le banquier Jean Peyrelevade, adieu l'ardente Quitterie Delmas, tant pis pour les fidèles Nathalie Griesbeck et Anne Laperrouze désormais en situation incertaine. Quant à Azouz Begag, qu'il reste là où il était, nulle part." Elle ajoute "Ainsi va, cahin-caha, l'attelage Modem. Secoué par des courants contraires. Bringuebalant."

Luc Mandret est triste : "Quitterie Delmas se retire du MoDem. J'en suis triste, mais je comprends tellement bien ses raisons que je ne peux que respecter son choix."

Romain Blachier salue Quitterie qui "prend du large" : "Quitterie qui était, avec quelques autres, l'incarnation de ceux qui étaient partisans de faire de la politique autrement, de mettre fin, par-delà les partis, à la gérontocratie (combat qui est aussi le mien) prennent leurs distances."

Jean-Pierre Bozzone, proche de Christophe Ginisty, ne sait rien au fond, ce qui n'est pas une raison de se taire.

Fraise des Bois note "du rififi chez les centristes" : "Pas de place (au MoDem comme au PS) pour une certaine « nouvelle génération » qui avait cru pouvoir au MODEM faire de la politique autrement." ... "Pourtant Quitterie ne semble pas à proprement parler avoir été écartée. Elle est partie de son propre chef", ce qui ne laisse pas d'étonner.

Nicolas Vinci se rappelle.

Laurent Schumacher salue uitterie : "tu pars avec dignité".

Je prends la suite des liens sur France Démocrate :

Bien sûr, l'article du Monde qui a mis le feu aux poudres.

L'article vipérin de Christophe Ginisty qui n'en peut plus de jalousie.

Michel Hinard ne se sent pas concerné par la révolte générationnelle de Quitterie.

Cyril de Guardia est triste comme Luc Mandret.

Philippe Morisset note qu'"il y a des choses dans ce parti qui nous dépassent un peu. En ce qui me concerne, je ne cache pas mon inquiétude".

Sylvain Canet trouve que "quand Quitterie pose les bonnes questions, c'est au MoDem de s'interroger".

mry, qui a été le premier, l'été dernier, à pronostiquer une tête de liste aux Européennes pour Quitterie, reste sur le mot "gâchis" prêté par "Le Monde" à Quitterie et démenti par elle.

Christophe Carignano, blogueur chiraquien qui a voté Bayrou au premier tour de la présidentielle, voit lui aussi du "rififi au MoDem" et pronostique que "dans quelques mois la blogosphère démocrate n'existera plus", menée désormais par "un petit blogueur".

Laurent Gloaguen fait bref : "Dans les couloirs du Modem, ça pue la merde comme ailleurs. Avec les blogues, l’odeur se répand."

Ajoutons une brève de Rue89.

EDIT : et le soutien de Jérôme Charré.

EDIT : voir aussi Ydikoi.

EDIT : et desdemocrates13.

EDIT : et sur Facebook.

EDIT : et Farid Taha (qui lance au passage un débat animé sur Bayrou).

EDIT : et Serge Brière (qui n'a que peu d'info, mais salue le rôle de Quitterie).

EDIT : et MIP, qui regrette.

EDIT et le journaliste David Medioni qui s'intéresse.

EDIT : et le PaRaDem se gausse des rumeurs malsaines.

EDIT : et l'Orangeraie médite.

EDIT : et dans Libé avec la photo prise par l'AFP, heureusement recadrée.

EDIT : et chez Nick Carraway (quand je pense qu'il m'a critiqué quand je l'ai inscrit parmi les blogueurs modémistes), qui réfléchit sur l'action politique.

EDIT : et Maxime Pisano qui compare avec les morts malgaches.

EDIT : et Maud Soulat qui relate avec une visible sympathie.

EDIT : et Orange Pressé qui, cambrésien, trouve que Quitterie fait une grosse bêtise.

EDIT : et Jef, qui s'identifie mutatis mutandis : "cela recoupe les motivations qui m’ont fait quitter le PS après plus de 30 ans d’adhésion et ce malgré une différence d’âge d’avec la demoiselle d’encore davantage. Elle dit les choses avec une fraîcheur que je lui envie."

À vrai dire, il y a encore bien plus d'articles que ceux-là, c'est un florilège qui ne fait que commencer.

 

09:52 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, quitterie, blogosphère | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie contre l'esprit de chapelle.

Une phrase parmi beaucoup d'autres a attiré mon attention dans le beau texte de Quitterie : "je ne peux plus longtemps être séparée par des querelles d'étiquettes des forces libres d'autres sphères."

Est-ce que, finalement, l'esprit de chapelle ne serait pas l'ennemi ultime ? Est-ce que la volonté de relier les gens, de les connecter, ne serait pas plus importante qu'une quelconque carrière politique ?

Est-ce que le Mouvement Démocrate n'avait pas promis d'adopter cette philosophie de lien pour, finalement, tomber dans le jeu ordinaire des partis politiques et du conflit machinal, comme les autres fractions politiques ?

Quitterie est dans la continuité du message qu'elle a développé sur la blogosphère, au service de la candidature de François bayrou, en 2007. Elle suit son propre chemin, et ni les suspicions, ni les anathèmes n'y pourront rien.

01:16 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : politique, quitterie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

08/02/2009

Quitterie : pourquoi la nouvelle génération refuse-t-elle de s'engager selon les schémas anciens ?

Quitterie a annoncé son retrait de la politique partisane hier et depuis, c'est un véritable festival d'insultes et d'insinuatiions ou d'accusations qui pleuvent sur elle, chargées de la discréditer et d'étouffer le fond de son message, un message qui doit être bien dérangeant, pour être si attaqué.

Pourtant, ce message n'a pas changé, depuis plus de deux ans que je m'intéresse au discours de Quitterie, j'y trouve le même fond : les générations qui ont précédé ont conduit les économies à la banqueroute et à la concentration, et la planète à l'asphyxie. Elle devraient demander pardon, s'amender, et modifier leurs comportements pour remédier aux graves souffrances de notre écosystème, dont le réchauffement climatique est le symptôme le plus évident.

La nouvelle génération a grandi avec ces réalités, elle peut les modifier. Elle peut aussi s'engager auprès des anciens, à condition que soient modifiés des comportements liés aux désordres du monde.

En refusant de jouer le jeu électoral traditionnel, Quitterie n'a rien dit d'autre que cela, c'est sur ce même discours qu'elle a attiré tant de monde sur Internet lors de la campagne présidentielle pour François Bayrou, c'est le discours de sa vie.

12:28 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : politique, quitterie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/02/2009

Quitterie censurée par Ginisty.

Quitterie a laissé ce soir un commentaire sur le blog de Ginisty qui l'accusait de vouloir rejoindre Désirs d'Avenir et d'avoir montré je ne sais quelles exigences. Ce commentaire de Quitterie a été retiré par Ginisty. C'est honteux.

EDIT : Quitterie étant de nouveau allée sur le blog de Christophe pour réitérer son démenti, cette note n'a plus d'objet, mais si je la retire, les finauds du RSS et d'Atom et d'autres fils invisibles vont m'envoyer des tonnes de mails pour me demander s'il y a des arcanes subliminaux dans cette note retirée mais qui demeurera dans les limbes...

23:39 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : politique, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook