28/04/2008
"Bienvenue chez les Chtis" trébuche sur la barre des 20 millions d'entrées.
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31/03/2008
Jules Dassin est mort.
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26/03/2008
Quelques idées en passant.
Une définition du centre : Chacun pour soi et Dieu heu c'est une hypothèse heu va te faire foutre pour tous.
Delors était pour définir l'Europe comme une fédération de nations ; avec Barroso, c'est une fédération de rations.
Pour les gens, le débat politique est une querelle de médecins ou de garagistes. La solution, les remèdes, les moyens, au fond, ils s'en foutent ; ce qui leur importe, c'est qu'on leur donne DU POGNON, de la fraîche, de l'artiche, du flouze, de l'oseille, des picaillons, des pésètes, des sous. Sous de Gaulle, on criait "Charlot, des sous !". Sous Mitterrand : "Pas d'Cresson, de l'oseille !" Aujourd'ui, on entend : "Ahem, serait-ce abuser de votre bonté que de vous prier de me concéder un peu, juste un tout petit peu, DE POUVOIR D'ACHAT?"
Le montant du parasitage des divers budgets publics par divers vampires est supérieur au total des déficits publics. Supprimez la corruption, la France va très bien.
Le marché domestique est de moins en moins crucial pour le cinéma américain (chiffres Le Film Français) : en 2001, le total du chiffre d'affaires domestique du cinéma était dans un ratio de 8/19 (où 19 est le CA total du monde), soit 42% ; en 2007, il est de 9,6/26, soit 36,9 %. Or le cinéma est une industrie stratégique pour les États-Unis et l'amortissement sur le marché domestique est son moteur. Au passage, depuis le début de l'année 2008, en raison du double succès d'Astérix et des Ch'tis, la part du cinéma américain dans le box-office français n'est que de ... 19 %. Les Ch'tis devancent désormais le deuxième Astérix (le meilleur, celui de Chabat) et n'ont plus que deux paliers à franchir pour s'inscrire au premier rang "de tous les temps" (comme on dit d'une façon ridicule pour diverses activités et sports qu'on ne pratique que depuis quelques décennies) : "La grande vadrouille" (17 millions d'entrées) et "Titanic" (presque 21 millions d'entrées). On fait les paris ?
Que faire pour que le MoDem ne s'enferme pas au centre ?
Charles Enderlin va encore se faire des copains en Israël. Longtemps correspondant de France 2 à Jérusalem (y est-il encore ?), Charles Enderlin n'y était guère apprécié par les réseaux les plus jusqu'auboutistes de la politique israélienne. Or il vient de sortir une étude historique sur les divers mouvements qui ont, souvent par le terrorisme, porté l'état d'Israël sur les fonts baptismaux (si j'ose dire). Parmi eux, le plus illuminé a été à un moment donné le "groupe Stern" qui n'hésita pas à prendre contact avec l'Allemagne nazie en 1941 pour lui faire partager le constat que si les nazis ne voulaient plus des juifs en Allemagne, ça tombait plutôt bien pour les Sionistes, qui les auraient volontiers transférés directement dans leur futur État d'Israël. On croit rêver, mais qu'aurait-on dit s'ils avaient réussi à les sauver ! Parmi les durs du terrorisme, il y a eu à cette époque deux futurs premiers ministre israéliens : Menahem Begin (prix Nobel de la Paix en 1977 avec l'Égyptien Sadate) et Itzhak Shamir. Tout ça est écrit noir sur blanc. Sacré Charles Enderlin, toujours le chic pour se faire des copains...
Le nouveau maire PS de Strasbourg veut faire de sa ville un district fédéral européen. Il n'aime pas Bruxelles ?
Le MoDem a toutes les chances de dépasser les 15 % aux Européennes de 2009. Il lui faudra envoyer des candidats crédibles, jeunes, dotés d'une solide formation et dont la notoriété soit travaillée en amont. Pourquoi pensez-vous à Quitterie Delmas dès que j'écris ce profil ?
François Bayrou doit se mettre à arpenter la France à la rencontre des gens. Et des adhérents du MoDem. Mais à mon avis, moins on sera structuré, plus il sera content : il préfère que les gens s'activent en liberté plutôt que pour se disputer des petites casquettes.
Si j'ai d'autres idées, je les ajouterai au fur et à mesure.
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09/03/2008
"L'heure d'été" : requiescat in musée.
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Prochain succès : "Astérix chez les Ch'tis".
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06/03/2008
"Bienvenue chez les Ch'tis" ; et si on en disait du mal ?
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25/02/2008
Les oscars et la France des cartes postales.
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10/02/2008
Astérix aux Jeux Olympiques : une histoire d'amour.
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08/02/2008
"La fabrique des sentiments" : le coeur d'une femme.
10:56 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma | | del.icio.us | | Digg | Facebook
19/01/2008
"Enfin veuve", comédie sentimentale loin de Paris.
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25/11/2007
"Ce soir, je dors chez toi".
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21/08/2007
Avant de revoir « Le Corniaud ».
Ayant usé mes fonds de culottes dans les mêmes classes que sa petite-fille, la très jolie et talentueuse psy Caroline Thompson (je m’usai les yeux à la dévorer du regard pendant tous les cours durant de longs mois), je fus tout particulièrement heureux de venir dans le réfectoire des prof écouter la conférence du vieux maître du burlesque français.
Il n’avait pas encore perdu la vue.
Il vint et, contrairement à, par exemple, Alain Decaux qui énuméra ses camarades et ses professeurs, il ne dit pas un mot de son séjour dans les vieux bâtiments faits de brique et de fonte. Il ne nous régala que de ses anecdotes de tournage.
Pourtant, l’enfance d’Oury est exceptionnelle : son père, violoniste et chef d’orchestre de brasserie, avait quitté sa femme et celle-ci menait une vie très libre, entourée des grands artistes du Montparnasse d’alors qui était le prodigieux Montparnasse des années 1920. Foujita était l’ami particulier de la famille ; c’est dans sa voiture que la mère et le petit Max se rendaient à Deauville. Il y avait d’autres peintres, des écrivains. Marcelle Houry fut de la génération des pionniers de Saint-Tropez, comme Colette et Pagnol. La maison d’Oury, dans les hauts de Saint-Tropez, qui appartient aujourd’hui à sa fille, la cinéaste Danielle Thompson, date en partie de cette époque où Saint-Tropez était une découverte de tout premiers initiés.
Oury détenait une collection d’art moderne de très gros calibre qui lui venaient de sa mère et de ce temps. Sans doute est-ce pourquoi Danielle Thompson, au même titre que Claude Berry, est collectionneuse avertie et passionnée d’art contemporain : sa grand-mère (celle qui a servi de modèle à l’arrière-grand-mère de « La Boum ») lui en avait inoculé le virus.
« Le Corniaud » est le match aller de la rencontre Louis de Funès – Bourvil. Cette première manche est incontestablement gagnée par Bourvil, qui se taille la part du lion et impose un personnage plus fort que beaucoup de ses autres rôles. Il est aussi très touchant et ses relations avec ses partenaires féminins sont d’une grande sensibilité. Avec le recul, le film y perd en drôlerie, même s’il reste un chef-d’œuvre. Les vraies scènes amusantes sont toutes dues au génie particulier de Funès. Celle où il répare la cadillac en rythme et en musique (qui rend hommage à la scène du barbier dans « Le dictateur » de Chaplin) est prodigieuse. L’équilibre repose donc sur le gentil et émouvant corniaud opposé au vilain et ridicule brigand qui roule en Rolls et déjeune chez Drouant. Un troisième larron s’intercale entre eux, l’Italien Venantino Venantini (par ailleurs dernier rescapé des « Tontons flingueurs ») et, avec lui, la haute qualité esthétique des images : « le Corniaud » est un dépliant touristique pour l’Italie des années 1960.
C’est Louis de Funès lui-même qui avait suggéré à Oury de s’essayer à la comédie, à la fin du tournage d’un précédent film (sérieux) du maître. Oury avait hésité : acteur classique, habitué des scènes prestigieuses et des rôles du répertoire, de Corneille à Hugo, issu d’un milieu très imprégné des arts majeurs comme je l’ai dit, il s’était interrogé. Puis il avait plongé.
En vérité, Oury déploie des moyens considérables pour racheter son passage à la comédie. On l’a entendu assez souvent pour que je n’aie pas besoin de le répéter : il est le premier à avoir obtenu des enveloppes financières de films à grand spectacle pour réaliser des comédies.
Et tout y est : l’exotisme, les paysages somptueux, les couleurs, le mouvement, les effets spéciaux (ah, la scène où la Deuche implose !..).
Je reverrai donc « Le Corniaud » avec délectation.
Pourtant, mon préféré est le match retour, celui où Funès s’empare de la vedette au détriment de Bourvil : « La grande Vadrouille », une comédie trépidante, brillante dans tous ses aspects, époustouflante pour beaucoup des scènes de ses principaux acteurs. La romance entre Bourvil et Marie Dubois n’égale pas là l’intensité du moment où Funès dirige l’orchestre de l’Opéra, ni celle du bain turc, et de tant d’autres. Et curieusement, c’est, de tous les films de Louis de Funès, le seul où il reste un peu en retrait, où il économise les grimaces ; il l’a avoué lui-même : pour lui, Bourvil était un maître et on sent que les conseils du maître Bourvil (faux grimaçant) portent leurs fruits, Funès en fait moins, et il fait mouche à tous les coups.
Et pour les curieux, je signale que l’un des thèmes musicaux de « la grande vadrouille » a servi à Piovani comme accroche de l’un de ceux de « Fauteuil d’orchestre », l’excellente comédie de Danielle Thompson sortie l’an dernier, qui contient un autre hommage au film qu’elle avait coécrit avec son père, à travers le patronyme du pianiste, un film où il est question d’un collectionneur d’art contemporain qui vend sa collection parce qu’il va mourir. Oury est mort quelques mois après la sortie du film, l’été dernier.
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03/08/2007
Éloges funèbres.
Antonioni, lui, se rapproche plus de Sautet par le ton, par la démarche générale, par le souci d’introspection. Mais là où, dans « Mado », Sautet sut aborder le cinéma politique, voire polémique, à peu près dans le même équilibre dramatique que Zola, mélangeant critique sociale, psychologie et philosophie existentielle, Antonioni, lui, se cantonna à peu près à l’exploration du continent féminin.
Les deux cinéastes, l’un colossal, le Suédois, l’autre important, l’Italien, se sont éteints presque en même temps. Le monde entier s’est ému de leur disparition. Hélas pour les cinéphiles français, ils ont eu la malchance de périr dans les mêmes heures qu’un très grand et paradoxal comédien français, Michel Serrault, qui débuta dans le Paris effervescent des années 1950, entra dans le cinéma par la petite porte, tourna d’abord plus de navets que de chefs-d’oeuvres, et finit par tourner de grands rôles pour de grands films.
Cette collision déséquilibre les hommages rendus. Il en fut ainsi pour Cocteau qui eut l’inhabituelle modestie de disparaître le même jour qu’Édith Piaf.
Le concours d’épitaphes et d’éloges mortuaires auquel ce genre d’événements donne lieu en général n’a pas eu lieu. Dommage quand même pour ces talents.
Cela dit, en matière d’éloge funèbre, mon préféré est un double éloge croisé imaginé par Guitry et l’une de ses épouses successives, avec laquelle il était alors brouillé : elle supposait que, devant sa tombe à lui, elle dirait simplement « Enfin raide » ; et lui, devant sa tombe à elle, aurait répondu « Enfin froide » : elle avait un sacré tempérament !
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02/03/2007
Cinéma : "Je crois que je l'aime"
C’est vendredi. Pourquoi pas un peu de cinéma ?
Pierre Jolivet excelle dans le monde des réalités. Dans "Ma petite entreprise", une comédie jubilatoire, il montrait Vincent Lindon, patron de PME en grand péril, aux prises avec les petites magouilles de son ami François Berléand.
Revoici Vincent Lindon patron, d’une grosse PME cette fois-ci. Une entreprise dans la haute technologie, on travaille avec la Chine, on voit au long cours. Le personnage incarné par Lindon lui-même est équipé du tout dernier cri : il communique avec son fils et son ex-femme aux Etats-Unis par Internet, avec des cybercaméras ; chez lui, tout est géré par une unité centrale branchée sur un petit écran portatif.
C’est l’homme de demain. Plongé dans une atmosphère cosmopolite : l'Italie est en référence et la visite d'un prestigieux professeur italien permet à Venantino Venantini (le dernier survivant des "Tontons Flingueurs") un clin d'oeil sympathique, on voit aussi passer le nom du Portugal, pour ses céramiques, un lutteur de sumo japonais, l'accent québécois, bref, la mondialisation apprivoisée.
On assiste dans l'entreprise à des réunions de travail très crédibles, pas tout à fait du Sautet, mais comme on est dans le ton de la comédie, on ne peut tout de même pas retrouver l'intensité dramatique de "Mado", un drame pur.
Ce patron a le coup de foudre pour une artiste qui vient décorer son hall. Ce détail n’arrachera pas des larmes au jury d’originalité des César, mais on n’insiste pas et il passe très facilement.
Tout de suite, Lindon dit :
- Je crois que je l’aime.
Et c’est une catastrophe.
Pourquoi ? Parce que la dernière fois qu’il est tombé amoureux, ce fut un désastre pour lui et pour son entreprise : la femme lui avait été envoyée par un concurrent, il a sombré dans la dépression, l'entreprise a failli disparaître.
Il charge donc son chef de sécurité, habitué aux besognes du renseignement sensible appuyé sur les technologies les plus avancées, d’enquêter à fond sur elle.
La suite est un joli vaudeville sentimental admirablement mené et interprété.
Longtemps, j’ai pensé que ce que Lindon avait de mieux, c’était sa femme (son ex : Sandrine Kiberlain). Puis j’ai vu "Paparazzi", d’Alain Berbérian, et je l’ai trouvé étonnant d’énergie et de vérité. Deux ans plus tard, "Ma petite entreprise" a achevé de me convaincre de son talent.
Le tandem qu’il formait avec François Berléand dans ce dernier film est reconstitué, Berléand est glauque à souhait, capable de détenir tous les secrets et de s’en servir comme le plus ténébreux des hommes de l’ombre.
Il vient des services de police, des stup', il a dû assumer quelques missions discrètes pour de hauts personnages. Il incarne en tout cas le nouvel espionnage privé que l’on voyait déjà dans "Demonlover", d’Assayas.
Quand Lindon lui indique qu’il a besoin de lui, non pour ce qui relève de ses fonctions dans l’entreprise, mais pour "du personnel, de l’informel", Berléand répond, comme quelqu’un qui connaît la chanson :
- J’ai travaillé sous Mitterrand.
Et de fait, il est assis, dans son bureau qui ressemble plutôt à un mélange de salle de vidéosurveillance et de central informatique qu’à un vrai bureau, devant la photo de Mitterrand coiffé de son stetson très particulier, Mitterrand "l’Africain". Pense-t-on à l'affaire "Carrefour du développement" ? Aurait-il quitté la police à cette époque ?
Toute la distribution est parfaite, Sandrine Bonnaire n’en finit pas d’atteindre des trésors de simplicité, Liane Foly, avec un fort accent québécois, en ancienne maîtresse, est à cent pour cent, Kad Merad fait un court et impeccable passage, bref, voilà un film à aller voir avec sa copine.
Hélas, j’étais seul.
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05/02/2007
Et revoir "Rabbi Jacob".
Après avoir terminé ma note sur Albert Cohen, l'envie me prend de revoir le désopilant film "Les aventures de Rabbi Jacob", de Gérard Oury.
À l'heure où l'on voit certains proches du maître du burlesque français (mort l'été dernier) s'afficher dans le comité de soutien du boutefeu Sarko, on a envie de revoir l'oeuvre du cinéaste où s'exprimait si drôlement, si humainement et si fortement, l'espoir de réconciliation des trois religions du Livre.
"Salomon, Slimane, vous ne seriez pas un peu cousins ?
- Éloignés, répond l'Arabe."
Et aussitôt, l'Arabe serre la main du Juif qui vient de lui sauver la vie et le chrétien pose la sienne sur les deux autres. Irremplaçable film.
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16/01/2007
"Truands" au second degré
Je passe sur les mondanités (Elsa Zylberstein, qui ne joue pas dans le film, portait une tunique écarlate à dos nu, un rêve !).
Les méchants sont méchants et s'entretuent entre eux ; quand je serai grand, je ne veux pas faire truand, je préfère pompier. Ca, c'est le premier degré.
Le deuxième degré, c'est ce monde où la seule loi est la force et l'intérêt immédiat. C'est le monde qui veut sans cesse s'imposer à nous, le monde sans puissance publique, qu'on nous promet. Les flics font un passage très fugace dans le monde de "Truands". Tout le reste, ce sont les bandits entre eux, des tatoués, des hommes, pour qui les femmes sont encore des instruments. Des gens pour qui la brutalité est la norme. C'est le monde de la provocation, de la rétorsion, le monde des engrenages de violence, des spirales de meurtre et finalement de guerre. C'est un monde de conflit permanent. Le film, très ancré dans la vérité, très factuel, nous met de plain-pied avec cette dimension métaphorique.
Oui, ce n'est pas tellement la morale contre le crime, qu'il faut aller y voir, mais la morale pour la paix.
Il faudra supporter une ou deux scènes insoutenables et beaucoup de coups de feu avec giclée de sang, mais c'est du vrai cinéma, hors des normes lénifiantes actuelles. Beaucoup de chair, beaucoup de douleur, beaucoup de notre monde, tel qu'il est et tel qu'il ne doit pas devenir.
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15/01/2007
Regardons la vie en face : "Truands"
Je pars dans un instant voir le film "Truands" de Frédéric Schoendoerffer en avant-première. Je sais d'avance que c'est du cinéma expert, un film noir, très noir, qui pourrait passer pour réac si on le prenait au premier degré. Je le conduirai donc jusqu'à son second degré. À voir de toutes façons, j'en reparle en rentrant.
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