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30/06/2008

Je travaille à mon nouveau site.

Culture, arts, patrimoine, mon zine sera un zine pour faire bouger les lignes.

Je tiens mon début de maquette, j'y travaille activement, et ça va me prendre au moins un ou deux jours. j'essaie de rester concentré sur ce qui se passe dans le monde.

@ +.

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29/06/2008

A revoir.

Pour ceux qui se demandent comment argumenter à la fois sur l'amélioration de la gouvernance et sur celle de la construction européenne, je vous recommande tout particulièrement ce célèbre extrait du film le plus incisif d'Henri Verneuil qui en a fait d'autres (I comme Icare sur l'affaire JFK par exemple).
 
Il faut vraiment l'écouter de bout en bout.
 
 

28/06/2008

Défilés parisiens.

Eh non, je ne vais pas parler de la prochaine collection printemps-été de Lagerfeld ou de Valentino : curieusement, Paris avait aujourd'hui la tête aux défilés.
 
Vers 14 heures, je suis allé serrer la main (et la bise pour les filles) des oranges qui animaient le char tout ballonné de Centr'égaux à la marche des fiertés. J'y ai vu notamment Margaux Gandelon, candidate sur la liste des Engagés.
 
Je ne suis pas resté longtemps : ils avaient mis la sono à fond et j'ai cru que j'allais crever de bruit. Cela dit, c'était bon enfant, le char de la CFDT était orange fluo, il y avait des centaines de jeunes tout en noir, quelques déguisements décoratifs, bref, un peu formel, mais pas totalement.
 
Puis en rentrant par le boulevard Raspail ensoleillé, j'ai eu l'idée soudaine de faire un détour par les Champs-Élysées. Là, tout autre surprise : deux défilés arpentaient l'avenue de bas en haut et de haut en bas en secouant l'épaisse pollution automobile avec le vacarme de leurs cornes de brume : l'un en rouge et noir, était les supporters du Stade Toulousain ; l'autre, en bleu et jaune, ceux de l'AS Montferrand (Clermont-Ferrand). Curieusement, des petits groupes de Montferrandais défilaient avec les Toulousains, bras-dessus bras-dessous. Et même, les deux défilés se rejoignaient au milieu de l'avenue, tout joyeux, et chantaient ensemble leur grande joie de la fête que sera ce soir la finale du championnat de France de rugby.
 
On rêve de voir ainsi les joueurs du PSG et de l'OM fraterniser l'après-midi avant le match... Ah, c'est décidément un beau sport, le rugby.
 
Enfin, c'est pas tout ça : allez Montferrand ! euh ... allez Toulouse ! euh ... allez les petits ! comme disait feu Roger Couderc qui s'y connaissait.

Quitterie Delmas sur France Culture, sur les blogs politiques.

Séance de rattrapage pour ceux qui n'ont pas écouté France Culture mercredi soir : Quitterie est intervenue dans l'émission Minuit Dix, de France Culture, diffusée en direct de la République des Blogs. Pour dire la vérité, j'ai eu un peu de mal à l'ouvrir, car il faut le logiciel Real Player, du moins avec mon OS 10.4.

 
L'ensemble de l'émission, à l'occasion du deuxième anniversaire de la République, fait le point sur les blogs politiques, nature et utilité.
 

Quitterie s'exprime à partir de la 40e minute.

 

Elle commence par rendre hommage à Versac, organisateur de la République des Blogs, ce qui la conduit à se réjouir que les blogs soient un moyen de changer le monde.

 

Elle évoque plusieurs sujets d'actualité. "On peut enfin parler du fond", c'est une utilité de la République des Blogs : décloisonner les sensibilités politique.

 

Belle analyse de la nature d'Internet.

 

27/06/2008

J'assume.

Depuis plus d'un an, la droite décomplexée est au pouvoir. Décomplexée ? c'est donc qu'elle assume. Qu'elle assume quoi ? d'être de droite.
 
Diable !
 
De droite.
 
Voilà qui est vert, en effet. 
 
Mais non, ce que cette droite assume, ce n'est pas d'être de droite, c'est de s'en foutre de servir les puissants au détriment des faibles. Car il y a bien deux droites : la droite égalitaire et la droite inégalitaire. La première mitige sa ligne d'autorité d'une touche d'égalité, c'est plus convenable, et c'est ainsi que l'on parle de droite complexée, n'allant pas jusqu'au bout de sa droite.
 
Pour dire la vérité, décomplexée fait forcément référence à la période précédente, celle avec laquelle elle (la deuxième) se veut en rupture. Disons, en substance, tout ce qui a été fait depuis... depuis au moins 1945.
 
La vraie droite, celle de l'argent, n'aurait jamais voté ni les principes du Conseil National de la Résistance, ni la loi de 1948, ni la mixité des classes d'écoles, ni la légalisation de l'avortement, ni la majorité à 18 ans, ni les lois Scrivener et autres, ni a fortiori les droits des salariés dans l'entreprise, l'abolition de la peine de mort (pour les gueux), et, pour creuser encore, elle se tâte sur les congés payés et reviendrait bien sur le deuxième jour de repos hebdomadaire (la "semaine anglaise"), il ne lui déplairait pas de rendre le bas peuple à la férule sourcilleuse d'un clergé très séculier et punitif, bref, cette droite décomplexée, c'est tout simplement la Terreur blanche.
 
Passons. Cela, je n'assume pas. Je ne m'y vois pas.
 
Voici une vingtaine d'années, j'en ai déjà parlé, parmi les adhérents et cadres de feu le CDS, on débattait gravement pour savoir si l'on était, oui ou non, centriste. Cette querelle byzantine se prolongea avec l'accession de Bayrou à la direction d'abord de ce CDS, puis de feue l'UDF. Bayrou le disait et le répétait à chaque réunion où je l'ai vu de près - et il y en a eu un certain nombre par exemple pendant la campagne interne de feu le CDS, je me souviens de certains dîners où Bayrou parlait avec peu d'affabilité de Giscard et se souvenait à haute voix de Lecanuet (mort depuis peu), Bayrou  critiquait le tempérament altier et l'ambition aristocratique, qui faisaient de Giscard un homme d'un autre monde que Lecanuet et lui Bayrou, qui se plaçait dans le sillage du vieux chef des centristes de sa jeunesse et, bref ...- et toujours, lorsque quelqu'un employait, au cours d'une réunion, le mot "centriste", Bayrou tiquait. À la tribune, il le répétait : "Je n'aime pas le mot centriste, je préfère central".
 
Et finalement, je suis venu sur ses positions, j'ai trouvé qu'il avait raison sur ce point. Mais dans la période précédente, je voyais tous les petits notables du CDS qui se tortillaient comme des vers dès qu'on prononçait le mot centriste, alors qu'il me semblait qu'il fallait au contraire l'assumer, car il disait bien notre différence de nature d'avec la droite avec laquelle nous gouvernions hélas. Ils cherchaient mille autres mots pour se qualifier, qui permettaient de se continuer dans la mouvance du CDS, sans cependant fâcher quiconque autre, bref, c'était ridicule, hypocrite, et ça ne pouvait pas durer. Ca a pris fin.
 
On s'est mis à assumer l'indépendance dans un périmètre central. Progrès. J'ai bien assumé.
 
Seulement voilà : le curseur politique s'est déplacé et de nouveaux vides non centraux ont réclamé qu'on les occupât et seule la mouvance bayrouiste, in fine, s'est avérée capable de les combler. C'est un kaléidoscope avec des paillettes vertes, bleu pâle, oranges, roses, incolores, nacrées, irisées, se fondant et se mélangeant sans cesse. À ce kaléidoscope, comme d'ailleurs à la nature centrale, il a fallu une traduction politique. J'avais dit avant l'élection (assez longtemps avant, avant la création du MoDem, je crois) :
 
- Ces municipales seront un succès et nous aurons affirmé notre indépendance si nous sommes capables de faire élire des gens sur des listes à direction de droite et sur des listes à direction de gauche (comme bien entendu sur des listes non latéralisées, voire même, quel exploit, sur des listes à direction démocrate).
 
Je dois dire que cet objectif a été atteint, mais il a révélé certaines de nos faiblesses, auquel il faudra remédier. J'assume à la fois mon opinion initiale, la part d'erreur qu'elle comportait et ma modeste part du résultat, modeste lui aussi.
 
Seulement, je dois reconnaître que je ne peux pas assumer autant les municipales, trois mois après, que je le devrais : un événement s'est produit qui a fait que je ne m'y suis guère intéressé, mon investissement affectif n'y a pas été aussi entier que dans les scrutins précédents.
 
Il faut que je parle de Quitterie Delmas. Le fait qu'elle n'ait pas été candidate a incontestablement pesé sur mon implication dans l'élection. Sans elle, il manquait l'essentiel.
 
Je ne partage pas toutes ses utopies, elle ne donne pas la même traduction que moi à la défense des faibles, par exemple, nos références se côtoient parfois sans se rejoindre, et surtout, elle croit dur comme fer des choses que je ne crois plus possibles, elle veut des choses, elle les voit, elle tient ferme le cap, celui de ses amis altermondialistes, par exemple, elle se bat pour des vertus dont je suis fort désabusé, mais ce qu'elle dit, ce qu'elle veut, je le dis aussi, je le veux aussi, et peu à peu, je m'en imprègne, je l'assume. Et cela, je le répète puisque tout le monde le sait et que sans doute elle ne m'en tiendra pas rigueur, c'est parce que j'assume de l'aimer.

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Faut-il renationaliser Total ?

Quitterie Delmas relaie aujourd'hui un bel article paru dans Courrier International qui se lance dans une rêverie sur Gandhi, l'attitude qu'il aurait devant la crise politique, financière, énergétique, mondiale actuelle.
 
En lisant (puis relisant) ce très joli texte, je me suis rappelé ce qu'Eva Joly disait le jour de la convention Europe : en Norvège, l'État touche 70 % des revenus du pétrole. De quoi financer bien des programmes sociaux pour cet État qui bénéficie des ressources du sous-sol de la Mer du Nord. Et si, dans le contexte actuel, une partie de la solution résidait dans le renationalisation de Total ? Transformer les profits de la spéculation mondiale en argent pour les faibles...
 
Bon, je sais, on va encore hurler, tant pis, on a bien le droit de rêver.
 
Quant à Quitterie, elle n'a plus à chercher : elle se demande qui pourrait incarner le Gandhi d'aujourd'hui, mais il me semble qu'elle en a le charisme, le talent d'écriture, la science communicante. Voilà pour qu'elle devienne réellement une "arme citoyenne". Pour changer le monde. En mieux.

Opération modernisation = non-cumul : "le localisme, une exception française", France Forum.

Notre ami Werner Büchner signalait ce matin un article de la revue France Forum (qui partage les locaux de la rue de l'Université avec le MoDem), qu'il n'avait pas et qu'on lui avait antérieurement signalé.
 
Il se trouve que je suis abonné à France Forum et que j'ai reçu, ce matin même, le nouveau numéro de cette revue de réflexion de grande qualité. Outre un intéressant article de Jean-Marie Daillet sur l'Amérique et la laïcité, on y trouve en effet une étude très juste de Jean-Pierre Prévost sur le fonctionnement de la démocratie française, sur l'enjeu local comme aboutissement réel des efforts des élus nationaux, par un pur et simple mécanisme qu'il décrit avec efficacité.
 
Il conclut en focalisant (à juste titre) ses critiques sur le mode d'élection du Sénat, qui crée un véritable "suffrage censitaire". On voit d'ailleurs que c'est sur ce point unique que le Sénat concentre son barguignage avec l'Élysée : constitutionnaliser le mode d'élection des sénateurs, pérenniser à tout jamais le scandaleux déni de démocratie que constitue leur scrutin électif.
 
En s'attaquant au cumul des mandats, c'est donc bien à la racine du mal français le plus aigu, que nous nous en prenons, pourrais-je ajouter. C'est véritable oeuvre au nerf même de la démocratie.
 
Hélas, il se montre bien pessimiste : "Mais qui osera proposer l'élection au suffrage universel (direct) des membres de la seconde assemblée dans le cadre régional en même temps qu'un renforcement de ses pouvoirs ?
 
"Cela supposerait bein entendu d'autres réformes à commencer par l'interdiction absolue du cumul des mandats qui favorise la confiscation des pouvoirs par un petit nombre d'élus, l'apparition d'une nouvelle génération d'élus locaux, administrateurs plus que politiciens, et la disparition des assemblées départementales sous leur forme actuelle. Autant rêver, n'est-ce pas !"
 
En tout cas, si l'on constitutionnalise le mode d'élection des sénateurs, on saura définitivement qu'on ne peut plus améliorer les institutions françaises sans changer de république : il faudra glisser à la VIe république. Plus encore : il deviendra difficile de le faire sans passer par ce terrible moment, porteur de tant de dangers et d'incertitudes : une révolution.

L'ultime sacrifice.

Mon camarade Christophe Bertin, qui figurait en 14e position sur la liste de Quitterie Delmas pour l'élection des conseillers nationaux, a eu la bonne idée de m'inviter à l'anniversaire d'un mort : Canalweb.tv, une structure créée au temps des folies de Jean-Marie Messier, qui a englouti l'équivalent de 25 millions d'Euros, non pas pour rien, mais pour créer 5000 heures de programme sans modèle économique sérieux. De ce grand naufrage de l'une des chaloupes du Titanic Messier, il reste une kyrielle de personnages qui ne s'étaient pas vus depuis longtemps et qui se retrouvaient avec le bonheur de la nostalgie. Putain, dix ans.
 
J'étais légèrement grumeau au milieu de ces retrouvailles, mais me suis laissé emporter par le mouvement général. Et d'ailleurs, le spectacle était charmant, peuplé de jolies filles (que ce soit chez elle ou sur le web, la télé attire les jolies femmes), dans un endroit inattendu de moi : la Cantine, un local dédié aux choses d'Internet, vaguement bar si j'ai bien compris, passage des Panoramas, rue Montmartre dans le plus authentique quartier haussmannien de Paris.
 
Le début consistait en une longue table ronde dont le contenu sera bientôt disponible sur La Télé Libre, qui l'a entièrement filmé. John-Paul Lepers, un représentant de Daily Motion, le journaliste-présentateur Patrick Chêne, et d'autres, étaient venus débattre entre eux puis brièvement avec la salle pour savoir si oui ou non, Internet a changé la télévision.
 
C'était un peu leur projet, si j'ai bien compris, lorsqu'ils ont commencé voici dix ans : changer d'époque. Trop tôt, trop gros, mal équilibré. Ca n'a pas marché. Et maintenant ? que reste-t-il de l'utopie, à part peut-être, justement, la Télé Libre...?
 
Comme un symbole, c'est John-Paul Lepers qui s'est donc transformé en exécuteur sacrificiel pour répéter le rite d'une rubrique de Canalweb : Télé Trash. L'idée est simple comme bonjour : prendre un poste de télévision en état de marche, taper dessus BOM et le casser irrémédiablement. L'ennemi, c'est la télé.
 
Vêtu d'une combinaison et d'un masque protecteur, John-Paul a donc joué les exécuteurs et la télé a succombé dès le premier choc de la masse avec laquelle il la frappait sous l'oeil des caméras de la Télé Libre.
 
En marge de la conférence et du sacrifice, on buvait (un vin produit par un certain Jérôme Monod) et on grignotait, et puis les gens tombaient dans les bras les uns des autres.
 
Christophe m'a présenté à l'un de ses anciens complices qui, visiblement, n'a pas été le dernier à s'amuser à l'époque avec l'argent qui coulait en cascade sur leurs têtes.
 
Et quand Christophe a prononcé le nom de Quitterie Delmas, son ami a soudain eu des oreilles si grandes que j'ai cru qu'il allait marcher dessus. Il a voulu voir ma carte du MoDem que, par chance, j'avais sur moi. Il n'a pas manqué de me laisser sa carte de visite en partant, et pour cause : c'est un ardent contempteur du projet Hadopi, l'un de ceux qui sont persuadés que, soit qu'on le bloque, soit qu'on le vide, ce projet s'éteindra. Et j'ai regardé sa carte comme il me la tendait : elle porte les mots "El commandante - FON France" et son nom (Jean-Bernard Magescas) et, au revers, la devise en anglais "Share wifi at home, get free wifi everywhere else", qu'on pourrait traduire par "Partagez votre wifi chez vous, obtenez le wifi partout ailleurs".
 
J'ai déjà parlé ici de l'initiative FON que je trouve très utile.
 
Quoiqu'il en soit, Jean-Bernard Magescas est l'un des rares que j'ai vus ce soir qui continuent à travailler dans le domaine d'Internet. Une jeune femme s'occupe de la communication d'HEC, un homme fait du lobbying, d'autres sont ailleurs, Christophe qui dirigeait la communication de Canalweb dirige une autre communication, dans le domaine informatique. Il s'est d'ailleurs transformé lui-même en mitrailleuse de cartes de visites.
 
Enfin, par hasard sans doute, l'éditeur Laurent Laffont (patron des éditions Lattès) passait par le passage des Panoramas. J'ai fait sa connaissance voici quelques années par Anne Goscinny et Christophe a été "nègre" pour quelques-uns des livres de non-écrivains qu'il a publiés. Ce fut alors un moment franchement surréaliste entre nous trois, mais sympathique aussi.
 
Voilà, vous verrez tout ça si ça vous intéresse ou vous amuse, sur la Télé Libre. C'est curieux, d'être témoin de la nostalgie des autres.

26/06/2008

Prochain bon business : FAI off shore.

On a parlé et reparlé du projet Hadopi, de la riposte graduée et de tout ce dispositif en vérité liberticide et on a eu raison de le condamner.
 
Reste que pour ceux qui seront ainsi privés de leur accès, il n'y aura qu'à espérer que soit créé un nouveau FAI, installé à l'étranger (au hasard : à Monaco, en Andorre...), car seuls les FAI basés en France seront concernés par le projet.
 
Donc, une bonne idée d'activité pour des jeunes entreprenants et industrieux : créer un nouveau FAI, capable de faire parvenir les outils de connexion en France (même par la Poste), mais insusceptible de subir les foudres de l'autorité administrative. Petits génies, pensez-y ! 

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République des blogs : encore 98 ans pour faire 100.

J'ai appris ce soir que le bistrot dans lequel est organisée la République des Blogs est installé dans des murs qui appartiennent à la Ville de Paris. Un choc, non ? Mais les gens y sont sympa.
 
Longue conversation avec le sympathique néomodem Christophe Grébert (un peu effrayé par diverses info sur d'anciens lien équins de Bayrou avec l'Afrique, mais tenant bon), avec Éric Mainville, aussi futé que son blog, avec notre ami Jérôme Charré qui finalement ne réalisera pas mon nouveau site (mais qui a un nouveau job), avec la piquante Laurence Thurion (que j'avais vue au Salon du Livre, dont j'avais alors dit qu'elle était une sorte de Quitterie Delmas de droite, et qui vient de devenir mon amie sur Facebook), aperçu Jules, les MoDem Marie-Isabelle Pichon, l'Hérétique, Christophe Ginisty et Luc Mandret (alias ze vedette of ze modémosphère), notre parfait hôte Versac, Corinne Lepage, l'ex-strauss-kahnien devenu libre par la force des choses Abadinte, un curieux personnage se revendiquant ex-conseiller de Delanoë et devenu opposant à travers notamment le site Delanopolis, et puis Pierre Vallet, Virginie Votier et bien sûr (j'espère qu'elle me pardonnera les excès de mes dithyrambes) l'inégalable, inoubliable et merveilleuse Quitterie Delmas, qui a donné une nouvelle preuve de ses qualités humaines en s'occupant de quelqu'un (que je ne connais pas) qui a eu une sorte de syncope au milieu de la République, au point de mobiliser le SAMU.
 
Soirée pleine d'émotions, donc. À la mesure du deuxième anniversaire de la Républigue blogosphérique. 

01:39 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : république des blogs | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook