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09/06/2008

Mon principal regret à propos de la convention Europe d'hier.

La longue matinée d'hier, à la Maison de la Chimie (le maison de l'UIMM...), hier, a commencé pour moi par une flatterie : j'y suis allé à pied et, sur le chemin, rue Saint-Dominique, j'ai croisé François Bayrou, la voix éraillée et visiblement fatigué mais content de son aller-retour au Liban. Il m'a dit "... et... c'était un moment d'unité nationale". J'ai acquiescé. C'est vrai et c'est important : c'est le signe de l'intention de Bayrou de se réancrer dans les thèmes de sa campagne présidentielle, ce qu'il a fait dans son discours de clôture d'une façon qui m'a paru explicite.

Le compliment est modeste : "toi qui sais tout...". Voilà, je sais tout. Bon, c'est un peu classique pour quelqu'un à qui on va demander un renseignement (il m'interrogeait sur l'adresse exacte de la Maison de la Chimie, chose assez curieuse, vu qu'il y a été conduit par son chauffeur polonais), mais enfin, ne chipotons pas.

Chipotons d'autant moins que Bayrou a commencé son discours en citant deux fois le nom de mon blog :

- Un an jour pour jour avant l'élection européenne.

Et il a répété :

- Un an jour pour jour avant l'élection européenne...

La convention était supposée avoir lieu un an jour pour jour avant l'élection européenne. Or à moins que l'on ait changé le calendrier ou que l'élection n'ait pas lieu un dimanche, il est évident qu'avec une année de 365 jours, soit 52 semaines et un jour, ce jour-pour-jour-là est un artifice, le 8 juin 2009 ne sera pas un dimanche, le dimanche de l'élection ne sera pas un 8 juin. 

Quoiqu'il en soit, si l'on doit évoquer les temps forts de ces cinq heures, je mentionnerai le plaidoyer extraordinaire d'Eva Joly, de loin la plus applaudie, et c'était mérité. J'ai été impressionné par ce que Jean-Luc Domenach a dit de la Chine et par les calculs sur la nécessaire immigration développés par le député belge Desprez. J'ai été intéressé de voir et d'entendre des blogueurs démocrates établis dans d'autres pays européens : Quindi (Arnaud Hoyois) et Florian Chiron. D'autres de la salle ont également pris la parole, notamment Marianne Bondaz, l'une de nos "citoyens démocrates".

Tout cela était une bonne mayonnaise.

Mais après avoir entendu le plaidoyer si vibrant d'Eva Joly contre la corruption, je dois dire que j'ai plus qu'un regret, presque une indignation : avoir entendu Bayrou réenfourcher (si j'ose dire) le lobby du cheval.

- On n'a pas fait l'Europe pour les bookmakers ! a-t-il clamé en s'en prenant à la décision bruxelloise de contraindre la France à ouvrir le marché des paris sur les courses de chevaux.

Franchement, comme je l'ai déjà écrit, le cheval, j'aime ça sous la forme d'entrecôte et je trouve que l'ouverture du marché des paris n'est pas en soi une mauvaise chose, même si elle doit froisser les intérêts à court terme d'une filière qui découvrira bien le moyen d'en tirer parti, je lui fais confiance.

Mais s'en prendre à une décision politique parce qu'elle heurte non pas l'intérêt public, mais celui d'un lobby, qui plus est un lobby où l'on a soi-même des intérêts sonnants et trébuchants.... Tssss... Non, vraiment, ça ne va pas. Il faudra faire mieux la prochaine fois, d'autant plus que l'illégalité des champs de courses n'a pas encore atteint le délai de prescription et que Bayrou faisait bien partie des instances qui l'ont cautionnée.

Enfin, je déplore, à propos du conseil national qui a eu lieu juste après, que nos amis Nadia Falfoul et Jérôme Charré n'aient pas été élu au secrétariat du conseil national. C'aurait été un signe fort en direction des amis de Quitterie Delmas. Dommage. 

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08/06/2008

Ah, les femmes...

Avez-vous jamais été amoureux de la femme qu'on voit, là, sur l'écran ? Moi, si. Lorsque j'ai vu "la double vie de Véronique", de Kieslowski, je suis resté scotché à mon fauteuil au cinéma. Souvenez-vous de la beauté extrêmement délicate, cristalline, d'Irène Jacob dans ce rôle qui lui a valu un prix d'interprétation au festival de Cannes. Augmenté par une mélodie sublime, son charisme dévorait l'écran aussi bien quand elle murmurait son rôle que quand, silencieuse, elle traversait le regard. Nue, elle était comme un joyau luminescent.
 
Et maintenant, imaginez que cette femme sublimement belle, qui vous a collé par terre pour des semaines, vous ayez l'occasion de la croiser, là, dans un train, au bar, avec son fils poupon.
 
C'est ce qui m'est arrivé il y a quelques années.
 
En rentrant de Bretagne, un jour de semaine (avantage de ne pas avoir d'horaires de bureau), je l'ai trouvée devant moi, toujours ravissante, menue, précise avec son nourrisson.
 
Je me suis enhardi. Nous avons bavardé un peu. Pour tout vous dire, elle a plutôt ri de ce que je racontais. Vous devinez mon état.
 
Dans les deux années qui ont suivi, je suis allé la voir plusieurs fois à la fin de représentations qu'elle donnait au théâtre. Une fois, c'était à l'Atelier, un théâtre près de Montmartre, après une pièce acide intitulée "Cinq filles couleurs pêche". N'ayant pas trouvé le chemin des loges, je l'ai attendue sur la place, dehors. C'était en septembre ou début octobre, il faisait doux. Elle est sortie par une porte de côté et je l'ai vue venir vers moi. Elle portait une robe toute simple, comme un peignoir de coton blanc à fleurs, à peine tenu par une ceinture d'étoffe nouée autour de la taille, et rien en dessous, ce qu'on voyait. J'aurais dû mourir ce soir-là : c'est honteux de survivre à un tel spectacle, si magnifique, si prodigieux.
 
Mais j'ai survécu.
 
ij_vie_veronique_037.jpg

 

 

 

Dans la rubrique des jolies femmes avec qui j'aurais pu si l'occasion s'en était présentée, j'ajouterais volontiers Julie Gayet (il m'est arrivé de la côtoyer et... wouf...) ou bien Barbara Schulz. Cette dernière, c'est plus curieux : le jour des élections sénatoriales, en 2004, elle se trouvait à l'Hôtel de Vllle et elle est venue dans la salle de réunion de ce qui était alors l'UDF voir ce que nous faisions, et je la croise assez souvent sur mon chemin. Il y a comme des trajectoires croisées. C'est le cas aussi avec d'autres (Lou Doillon, Elsa Zylberstein, par exemple). Je ne cite celles-là que parce que c'est dimanche. Dimanche, rubrique fantasmes.

Et en écrivant, je m'aperçois que vraiment, dans le monde tel que nous le vivons, il n'y a pas grand chose, il n'y a rien pour quoi l'on puisse se battre, rien sans doute qui vaille le sacrifice. "Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente". Rien, sauf l'amour, celui d'une femme. 

Tout est là, rien autour, rien au-dessus. C'est la seule vérité.

Et en ce moment, j'en aime une.

Et soudain, toutes les autres beautés deviennent fades, toutes deviennent quelconques, ou passées, défraîchies, fanées, il n'y a plus rien que je regarde.

Et comme je ne regarde plus personne avec l'oeil amoureux, je ne fais attention à rien. Et voilà la femme que j'aime qui me dit, d'un ton acide, en toisant quelqu'un avec qui je discute : "je croyais que tu aimais les femmes".

Comment ? Et si j'avais caressé un chien, bêtement, comme ça, elle m'aurait taxé de zoophile ?

Mais voyons, chacun ses goûts : moi j'aime les femmes, de corps, de coeur, et d'esprit ; et même, en ce moment, j'aime une femme, une seule. Elle.

Est-ce assez clair ? 

19:03 | Lien permanent | Commentaires (11) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/06/2008

Compte de Jean Droniou 1424-26 (suite 4 et fin).

Après avoir longuement examiné la question et constaté que, alors que dans l'édition de 1707 des Preuves de Dom Morice, le compte était publié (un court extrait, en fait) avec sa datation 1413(4)-1426, dans l'édition de 1744, cette datation était corrigée en 1423(4)-1426, remettant en cause le titre de la transcription intégrale par deux mains différentes (et à chaque fois intégrale) qui précisait en toutes lettres, à chaque fois "mil quatre cents treze", que par ailleurs, les événements contenus dans le compte ne peuvent prétendre refléter la totalité de la période 1414-1426, j'ai décidé de corriger le titre de cette publication en adoptant la datation de l'édition de 1744, jusqu'à preuve d'erreur éventuelle. Voici donc la suite et fin du document, qui sera suivie par la publication du compte suivant de Jean Droniou, dont une autre part a été publiée par Dom Morice également, et qui commence fin 1426.
 
À Jehan de la Garde pour quatre diamants que Monseigneur donna à Mme de Rohan, à MM. et dame de Porhoet et à la femme Jehan Mauléon 45 écus d’or
Audit Jacob pour une pièce de veloursur velours broché d’or que Monseigneur donna au sire de la Feillée (Feuillée) 80 écus
Au mvet (?) de M. de Porhoet du don de Monseigneur 20 #
À Jehan de Ust pour employer aux choses secrètes de Monseigneur 3 écus d’or
À Dom Guillaume le Long 2 écus d’or
À l’abbé de Kemperlé 200 écus d’or
À Henry de Cornoaille du don de Monseigneur 100 #
À Pierres le Rebours, écuyer tranchant de Mondit seigneur, au prix de 12 # par mois
À Jehan Rouxel du don de Monseigneur 12 #
À Messire Charles de Rohan, chambellan de Mondit seigneur, tant de don que pour gages 120 #
Aux Carmes du Bondon 10 #
À Jehan de la Lande, fils de Tritan de la Lande, de don 10 #
À Jehan de Ust, tant pour aumônes que gages 40 #
À plusieurs églises, Notre-Dame du Boton, Notre-Dame du Méné, Maître Vincent (Ferrier), à Saint-Julien, à Saint Yves, à Saint François, à Saint Evé, à Saint Tugdual, à Saint Yves de Lantréguier, offrandes et messes
À Guillaume du Malle et Beauventre que Monseigneur envoya en certains lieux 6 # 10 s
À Mondit seigneur à sa main et qu’il donna aux petits choeureux de Saint-Pierres de Rennes qui avaient chanté devant lui plusieurs fois 20 s
À Tristan de la Lande le jeune de don 30 #
À Robert Eder et Jehan de Belouan, de don 20 #
À Jehan Rouzel 12 #
À Perrinet Dues 10 #
À deux chevaliers de Portugal du don de Monseigneur pour les aider à passer la mer pour aller en Flandres 20 #
À l”archidiacre de Rennes pour un cheval que Monseigneur donna à Bertrand de Boaisriou (Boisriou) pour aller demeurer en frontière à Saint-Aubin du Cormier 100 écus d’or
À Pierres du Pan, lequel fut prisonnier aux Anglais, du don de Monseigneur pour aider à payer sa rançon 60 écus d’or
Au sire de Kéménéguégant, du don de Monseigneur 2 tonneaux de vin de Lieppe
À Charles du Dresnay, lequel Monseigneur envoya autrefois en cour de Rome 160 écus d’or
À Hervé de Kerardiz, écuyer de Mondit seigneur pour un cheval 50 #
À Bertrand le Vicomte pour taux 30 #
À Jehan Angier, chambellan de Mondit seigneur, 2 tonneaux vin de Lieppe
À Messire Eustache de la Houssaye pour taux 60 #
À Jacob du Fou (Faou) pour un cheval 40 écus d’or
À Messire Jehan Brébant pour un voyage à Angers 20 #
À Jehan Guérin, conseiller de Mondit seigneur, pour une haquenée donnée à son maréchal 70 #
Au sire de Coesquen (Coetquen) pour une haquenée par Monseigneur prise de lui, donnée à Monseigneur d’Étampes son frère 80 écus
À Messire Henry du Juch 36 #
À Messire Éon Foucault, seigneur de Lescolouarn, capitaine de Concq, pour partie de rémunération des frais de voyage devant Saint-James de Bouveron 200 #
À Guillaume Guyart pour un cheval 20 #
À plusieurs églises
À deux corps saints étant dans ladite église de Saint-Brieuc 2 écus d’or
À À ma Vie, poursuiveur de Mondit seigneur pour son défrais d’aller en Normandie devers le comte de Suffolk, porter lettres de Monseigneur 20 #
Aux sires de Rieux et de Mollac qui furent tauxés  pour litige entre eux, chacun de 35 (?) #
À Messire Jehan de Penhoet, amiral de Bretagne, par lettres de don du 12 juin 1426, 600 #
Au sire de Kermauan, capitaine de Brest, pour certains gendarmes qu’il mit en garnison audit château et forteresse quand il partit à venir au siège de Saint-James de Beuveron 100 #
Au sire du Fauoet pour taux 60 #
À Guillaume Kergoet naguère prisonnier des Anglais pour aider à payer sa rançon 60 #
À Monseigneur par Symon Deloye pour messes et offrandes tant pour lui que ses enfants 8 # 10 s
À Mondit seigneur quel envoya à Saint-Herbault pour messes et offrandes pour la reine sa fille 5 # 4 s
À Monsieur pour ses écuyers lesquels il avait perdus au jeu de la paume 6 #
À Guillaume Villeaunoys (?) archer de Mondit seigneur, pour ses  gages du mois de juin 1426, 50  s
À Jehan de Kerguessec qui lui avait baillé un rug(...?) et deux faisans 2 écus d’or
À Jehan Marheuc envoyé en Goellou porter lettres à Messire Alain de Penhoet touchant la jacquerie 40 s
À Jehan le Roy pour ses gages 100 s
À Dom Rolland André 100 s
À Monseigneur le comte de Montfort par Gillette 10 #
À Rolland de Lannyon du don de Monseigneur 100 s
Au chapelain de Mme d’Alanczon (Alençon) 60 s
À Guillaume Becdelièvre pour un cheval pris de lui par Monseigneur, donné à son écuyer d’écurie Savary de Forest pour récompensation d’un voyage où il avait été en ambassade devers le roi 60 #
À Monseigneur Pierres de Bretagne pour ses aumônes et messes
À Monseigneur le comte de Montfort auquel Monseigneur a ordonné dix écus d’or par mois pour mettre en son trésor 70 écus d’or
À l’amiral, Messire Jehan de Kermellec et plusieurs autres pour être allés en Goellou sur les jacques qui se voulaient mettre sus
À Jehan de Kerhoent et Allain de Kerazret pour mettre sus certain nombre de vaisseaux pour cuider prendre l’ambassade d’Olivier de Bloys qui allait en Angleterre
À Perrot Bourdin pour 4 aunes et demi d’écrlate délivrées du don de Monseigneur à Jehan Angier et Pierres Eder pour faire à chacun sa robe 27 écus d’or
À Maître Yves le Barbu envoyé en cour de Rome 100 #
À Thomas Boutier pour taux 60 #
À Pierres du Rochier pour taux 11 #
À Jehan Daniellou pour un cheval pris par Monseigneur donné à son filleul et valet de chambre Jehan de Vennes 50 #
Au vicomte de Rohan qui prend de pension par an de Mondit seigneur 1 000 Livres pour 5 ans, 5 000 #
À Messire Jehan de Chevery pour voyages pour Mondit seigneur 1423, 500 #
À Maître Guillaume Eder à valoir en l’amende Maître Jehan de Coettannezre 40 #
À Jehan Mauléon trésorier de l’épargne de Monseigneur 400 écus d’or
Au trésorier pour ses gages à cause dudit office à 300 # par an, 900 #
Item a payé à Maître Jacques de Hongrie, scolastique de Tréguier, pour employer à parfaire de couvrir d’argent la tombe Mondit seigneur Saint Yves, outre et par-dessus etc (sic) en tout 200 marcs d’argent
À Messire Tanguy de Kermauan, capitaine de Brest, pour ses gages de cinq mois finis le 18 juin 1424 avec des gens d’armes et archers qu’il y doit tenir à raison de 1 000 Livres par an
À Messire Hervé du Juch, chevalier et chambellan à 10 # par mois
À Messire Guillaume sieur de Ploeuc, chambellan à 12 #
À Bertrand de Montbourcher, chambellan à 10 #
Au sire de Kaer semblablement à 12 #

fin

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Quitterie Delmas interviewe Olivier, de "Blogonautes".

Après avoir été interviewée par Blogonautes, Quitterie s'est faite à son tour intervieweuse, ce qu'elle n'avait plus fait depuis son excellent entretien avec le journaliste Daniel Carton.
 
 

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Cumul des mandats : quelques vidéos.

Deux vidéos prises pendant la campagne présidentielle, quand il s'agissait de plaire aux électeurs :
 

 
 
 
Et depuis, par exemple :
 
 
 
 
 
Et le plus caractéristique :
 
 

06/06/2008

Cumul des mandats : le texte de Guillaume Desrosiers.

Quitterie Delmas fait aujourd'hui une tournée du buzz anti-cumul sur Internet. J'ajoute les excellents articles de KaG, de Jérôme Charré et de Farid Lakel.

La tribune du jour, c'est Guillaume Desrosiers qui la signe.

Guillaume D.JPGGuillaume a 33 ans, il est professeur d'Histoire-géographie et d'éducation civique à Charenton dans le 94, il est démocrate.

"Le non-cumul des mandats? Oui, mais n'est-ce pas l'arbre qui cache la forêt?

Et si nous n'étions pas capables de crever l'abcès? Car il faut à mon avis creuser plus profond pour l'atteindre, cet abcès.

Les mandats constituent une question de représentativité. Et quels sont les citoyens qui ne sont pas satisfaits de la représentativité? Ceux des partis qui ne sont pas élus. Eux veulent changer les modes de désignation des élus. Parce qu'il leur faut une place. Les partis qui ont remporté les élections trouvent que tout va bien. Bizarre, bizarre...

OK. Mais!
Mais il y a une véritable crise de la représentativité. Celle des citoyens qui regardent leurs élus avec une méfiance profonde.
Et elle place tout autant les citoyens face à leurs propres responsabilités. Car ils sentent bien qu'ils doivent se prendre eux-mêmes par la main. S'informer. Comparer. Réfléchir sur du concret et pas dans le vide. Pas seulement autour d'un verre, quand on se sent chaud, appuyé sur un pilier de bar, pour balancer une idée en public.
On a les hommes politiques qu'on mérite. On le sait bien.

Non-cumul des mandats? Oui, cent fois oui, bien sûr. Mais au nom de quoi? Au nom du mandat confié. Au nom du projet pour lequel on a été élu. Le citoyen doit donc vérifier, et cela régulièrement au cours du mandat, que l'élu reste dans la ligne du projet de son programme.
Eh bien, on en est loin! On vote une "confiance", un chèque en blanc pour une durée limitée. Cette limite nous rassure, mais nous dé-responsabilise. On se dit qu'on se ré-interessera à nos élus avant les prochaines élections. Et la campagne suivante est à nouveau une histoire de communication, d'image, pour obtenir une confiance, et non pas pour valider le choix d'un projet.

C'est magnifique, la confiance, mais quand elle se résume à un vernis, elle devient le cancer de la démocratie. Car, dans ce contexte d'illusion phagocytant la réalité, comment distinguer la démagogie du pouvoir du peuple?

Il faut créer un rendez-vous pour les électeurs, si possible obligatoire, à intervalle régulier pour estimer le travail des élus par rapport à leur programme. Ne serait-ce qu'un seul, à mi-mandat. Cette idée n'est pas neuve, mais elle n'a pas été appliquée.
Dans ce cadre, si on oblige l'élu à coller aux obligations de son mandat, alors le non-cumul devient naturel. Si le mandat est une représentation de type "médiatique", alors le bal des marionnettes peut continuer.

Refusons d'avoir des pantins comme représentants. Exigeons des projets d'envergure, des programmes clairs, des vérifications indépendantes pendant le mandat. Mais surtout, nous autres citoyens, soyons présents, suffisamment près de nos représentants. Et là, le cumul des mandats s'effondrera comme un château de cartes.

Changer le système, oui. Mais pas sans changer les humains.
Cette méfiance-là, on n'ose la regarder en face. Elle place trop d'hommes et de femmes politiques face à leur responsabilités. Merci à Hervé de m'avoir mis sur la voie de cette note." Guillaume Desrosiers

Mariage et liberté du consentement.

Merci à Quitterie Delmas qui a attiré mon attention sur l'argumentaire d'Élisabeth Badinter. Je suis d'accord avec elle(s).
 
 

05/06/2008

Cumul des mandats : un tour du web.

Les sites institutionnels sont assez loquaces pour expliquer ce qu'est le cumul des mandats et pour décrire le dispositif juridique destiné à le limiter. Les analyses ne manquent pas, non plus que les études chiffrées. Bien sûr, il reste des égarés (du premier cercle sarkozyste... malgré les déclarations du président à l'automne 2007) à prôner le cumul (et dire qu'au PaRaDem, ils croient avoir l'exclusivité du cumul des mandats obligatoire), même très récemment, mais dans l'ensemble, l'idée que le cumul est néfaste à la démocratie s'est imposée, surtout pendant la présidentielle. Il est vrai, un peu plus à gauche. Mais François Bayrou s'était prononcé sans équivoque durant la présidentielle.
 
Aphatie a eu une réflexion amusante et pertinente sur ce sujet voici quelques jours. D'autres ont noté avec humour l'incompatibilité du cumul des mandats avec le grenelle de l'environnement.
 
Il y a des militants de l'anti-cumul, dont certains se sentent un peu orphelins depuis quelques semaines. Le silence assourdissant qui a entouré le sujet au cours de la réforme des institutions a en tout cas surpris.
 
Et vous ? Vous avez signé

Opération "7 juin-7 juillet : un mois de buzz pour modernisation = non cumul", l'article de Laurent Guédon.

Comme nous y invite Quitterie Delmas, c'est bien volontiers que j'importe sur mon blog l'article de Laurent Guédon contre le cumul des mandats, qui lance l'opération "7 juin-7 juillet : un mois de buzz pour modernisation = non cumul".
 
(N'oubliez pas : faites passer et vous pouvez aussi lire le très intéressant bilan comparatif des différents États européens et des États-Unis sur le blog de Werner Buchner). 
 
"Il est temps de créer un Homme politique nouveau : d'en terminer enfin avec le cumul des mandats."

Par Laurent Guédon (Laurent est militant socialiste depuis la défaite de 2002 et se définit comme un social-démocrate. Il combat le cumul des mandats notamment au sein de son parti. Laurent est également consultant en informatique.) Retrouvez le texte sur son blog Mediapart.

Les dernières élections, qui ont lieu en mars dernier, ont largement montré les dérives d'une des nombreuses exceptions de la vie politique française. C'est ainsi que, ce printemps, plus de 85 % de nos parlementaires ont passé leur temps, plusieurs semaines durant, à arpenter les marchés, à rédiger des tracts, à serrer les mains et à négocier des accords.

Alors que le reste de l'année les parlementaires n'y prennent place que deux jours par semaines, les sièges de l'assemblée nationale et du sénat ont donc été, pendant toute cette période, désespérément vides. Le travail parlementaire a ainsi été interrompu pour cause de cumul des mandats.

C'est une exception bien française car, hormis en Belgique, le cumul des mandats est ailleurs en Europe, soit fortement limité, soit clairement interdit. Il est ainsi impossible, chez la plupart de nos voisins, de conjuguer une responsabilité nationale avec une fonction locale.

Alors que depuis 1985, quelques rares lois ont été votées afin de restreindre le cumul, nos représentants, ces Hommes politiques modernes, n'ont jamais été aussi nombreux à entasser les différentes responsabilités. Prônant les intérêts communs et ceux de la nation, ils n'ont jamais été aussi nombreux a défendre ce système qui détruit petit à petit la confiance que les électeurs ont envers leurs représentants.

Mais l'Homme politique moderne est outré qu'on lui reproche, à lui, d'être un cumulard et pas à ses petits camarades. Il se croit ainsi injustement maltraité et inquiété alors que les autres ne le sont pas. Comme l'élève puni à l'école primaire, il ressent comme une persécution les critiques et s'émeut que la société en veuille à ses mandats et pas à ceux des autres.

L'Homme politique moderne n'hésite pas à faire valoir que son mandat local lui permet de garder le contact, comme il dit, avec sa modeste terre d'élection. Il met en avant, oubliant que son rôle de parlementaire est de représenter et de travailler pour la nation, sa mission au service des intérêts de son agglomération. Il est, avant d'être le digne représentant de chacun des français, l'élu de sa ville, de son arrondissement, de son canton ou de sa région.

C'est d'ailleurs ce qui permet à l'Homme politique moderne de se dispenser d'être présent aux organes nationaux auxquels il est attaché. Préférant, et comment lui en porter rigueur, se faire bien voir de l'électeur qui le désigne.

Et l'Homme politique moderne attire ensuite l'attention sur le fait que ses électeurs ne semblent pas contrariés outre mesure pas ses autres fonctions puisque ces derniers l'ont - encore - désigné. Bien entendu nous savons bien que ses électeurs, êtres doués d'intelligence, ont noté que la politique local dépendait fortement de leurs votes. Et tant pis pour les collectivités qui, dans leur malheur, n'ont pas cet appui national qui leur est également nécessaire.

L'Homme politique moderne est offensé que l'on puisse lui demander d'abandonner un poste, il fait rapidement comprendre au provocateur que certains élus locaux ne peuvent vivre avec la seule maigre compensation qui lui ait attribuée. Il néglige, bien entendu, d'afficher cette rétribution et surtout d'indiquer que bien souvent, ce sont ceux qui n'en ont pas "le plus besoin" qui se présentent aux élections nationales.

Ainsi l'Homme politique moderne est rarement maire d'une petite ville ou d'un village mais plus souvent patron d'une grande agglomération, d'un département ou d'une région. Le cumul lui permet d'asseoir d'autant plus sa légitime personne sur la baronnie qu'il préside déjà.

L'Homme politique moderne, n'est pas moderne. Il est le résultat d'institutions vieillissantes et d'un archaïque système politique. Un système qu'il est grand temps de changer, de faire évoluer afin de démocratiser un débat politique qui ne l'est plus, de renouveler et de diversifier le visage de nos élus et de mécaniquement progresser vers une représentativité laissant une place plus importante aux femmes et aux minorités.

Il est temps de créer un Homme politique nouveau : d'en terminer enfin avec le cumul des mandats.

 

 

Obama - McCain : la politique étrangère américaine ne sera pas libre.

Chacun a vu à quel point la politique étrangère américaine était partiale, sous l'administration Bush, et cette partialité a beaucoup nui à la paix au Proche-Orient, à la justice, et l'influence des États-Unis, notamment.
 
En se rendant à l'invitation d'un lobby pro-israélien hier et en y exprimant son engagement pour que Jérusalem soit une ville entièrement israélienne, Barack Obama m'a déçu, car il a choisi l'efficacité contre la justice. C'était évidemment la condition mise pour le retrait de Billary Clinton, mais de fait, c'est la fin du rêve Obama en matière de politique étrangère.
 
Les États-Unis doivent savoir : quand on est le plus fort, il faut être aussi le plus juste.
 
Souhaitons quand même qu'Obama soit élu président, pour la promotion de l'égalité dans ce pays, mais avec tout de même un grand regret. 

Vous ne m'aidez pas beaucoup.

Je commence par vous dire que je vais fermer mon blog. Vous êtes des dizaines à protester amicalement, alors je vous dis que pour sauver mon blog, pour que je ne le ferme pas, il faut avoir la gentillesse de relayer les initiatives de Quitterie Delmas. Et voilà : il y a deux bons élèves et tout le reste baye aux corneilles.
 
Tsss.
 
PS : Il faut vous signaler : je vois qu'Olivier Azeau a placé la bannière sur son blog. 

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04/06/2008

Projet Hadopi : la pétition dépasse les 20 000 signatures.

Ce soir, à 22h 45, il y avait 20 089 signataires de la pétition contre le projet Hadopi dont Quitterie Delmas a été l'une des premières signataires parmi les politiques. Si vous ne l'avez pas fait et si vous souhaitez préserver Internet de ce projet liberticide, courez signer la pétition.
 
N'oubliez pas non plus, si comme nous vous pensez que le cumul des mandats est un grand obstacle au renouvellement des acteurs politiques, d'aller signer la pétition signalée par Quitterie Delmas. Et faites passer

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L'égalité.

L'égalité est un thème transversal : il y a, historiquement, une droite égalitaire et une droite inégalitaire, une gauche égalitaire et une gauche inégalitaire, par exemple.
 
Et lorsque le modèle dominant à droite est devenu inégalitaire, comme en ce moment, la part inégalitaire de la gauche se retrouve en lui, elle goûte l'écho d'elle-même qu'elle y trouve. C'est sans doute pourquoi il y a une telle connivence entre la gauche communautariste et la droite communautariste et pourquoi chacun nourrit l'autre pour lui donner la force de dominer son camp.

20:55 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, égalité, parité | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas sur la réforme des institutions : et le cumul ?

Comme le signale ce soir Quitterie Delmas, l'Assemblée nationale a adopté en première lecture la réforme des institutions, véritable "mascarade de modernisation de nos institutions".
 
S'il y a en vérité des progrès notables dans l'organisation du travail parlementaire, ceux-ci sont menacés de demeurer des voeux pieux, étant donné que la majorité parlementaire sera toujours, et par construction même, entre les mains de l'exécutif. Au sein de celui-ci, la tentative de promotion du président à travers la faculté pour lui de présenter une sorte de "discours sur l'État de l'Union", comme aux États-Unis, va jeter un profond désordre, écho du chaos actuel de l'exécutif. Je ne répéterai jamais assez que plus l'on augmente les pouvoirs du président, plus il faut progresser en symétrique dans la séparation des pouvoirs. Or celle-ci est absente du dispositif qui se caractérise au contraire par une concentration croissante des pouvoirs. Que l'on y prenne garde : à trop vouloir aller dans ce sens, on finit par menacer la République elle-même et c'est de quoi naissent les révolutions.
 
Mais avant même d'en venir là, le plus grand absent du dispositif, c'est le cumul des mandats. Et cette absence est un pur scandale. C'est pourquoi je replace en haut de ma colonne de gauche le lien avec la pétition lancée par Laurent Guédon et Luc Mandret sur le non cumul des mandats, que Quitterie considère être "la principale clé, à (s)es yeux, pour renouveller le personnel politique et ses pratiques".
 
N'oublions pas que ceux qui ont basculé du camp de l'anti-cumul à celui du cumul ont dit l'avoir fait parce qu'ils devaient composer avec des règles qui sont identiques pour tous, et qu'ils refusaient de se tirer une balle dans le pied avant de courir un marathon. Après tout, pourquoi pas ? Cette logique se défend. Mais alors, pourquoi n'être pas montés au créneau pour modifier la constitution et que l'anti-cumul soit désormais la règle pour tous pour le marathon démocratique ? 
 
Trop de silence, donc. Il faut y réagir.
 
Le 7 juillet sera un jour crucial. Soyons attentifs aux messages que Quitterie va lancer ces jours prochains sur ce sujet et faisons monter la pression partout où nous le pourrons.
 
C'est notre démocratie. Agissons, et vite. 

03/06/2008

La solution pour que je ne ferme pas mon blog.

Devant la sollicitation amicale de plusieurs dizaines d'amis, il est évidemment difficile de prendre la décision de fermer un blog que l'on a tant couvert d'éloges.
 
Alors voici la solution.
 
Tout d'abord, il me faut déjouer un trompe-l'oeil : dans le dernier classement wikio des blogs politiques, je suis 39e et Quitterie 57e et je ne cesse de monter, tandis qu'elle ne cesse de descendre ; en apparence, je triomphe et elle déchoit. Or en vérité, c'est tout le contraire, car si mon blog ne marche pas si mal, c'est parce qu'il parle d'elle, parce qu'il se fait souvent son porte-parole libre, son interprète subjectif. Et donc, quand je monte, c'est elle qui monte aussi, même si en apparence, elle baisse.
 
Cependant, pour factice qu'elle soit, cette baisse m'est désagréable.
 
J'ai donc trouvé la solution : que tous ceux qui se sont manifestés pour me prouver leur sympathie se mobilisent pour faire remonter le blog de Quitterie dans le classement.
 
Vous avez un mois, je ramasse les copies début juillet.
 
D'ici là, votez Quitterie Delmas.
 
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Interlude en attendant une décision définitive.


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Compte de Jean Droniou 1414-26 (suite 3).

Autres mises :

À Morice de Langueouez et Jacquet Estienne, d’une amende sur Pierres du Bot, Dronyou et Rosily, par don de Mondit seigneur du 13e mars 1421(2), 160 #
À Yvon du Kermeur (Guermeur), écuyer de Mondit seigneur 1422
À Henry Foesnant (Fouesnant) 1422
Aux frères prêcheurs de Kemperellé pour une messe chaque jour pour Mondit seigneur et ses prédécesseurs par ordonnance du 4e février 1425(6), 100 Livres par an
À Bretin du Boisriou pour une haquenée prise par Mondit seigneur et donnée au sieur du Besso 67 # 10 s, 1423
À Perrin Philippot envoyé par Mondit seigneur à Bourges porter lettres à la reine de Sicile 20 #, 1423
À Messire Jehan de Kermellec pour une haquenée prise par Mondit seigneur 57 # 5 s, 1423
À Guillaume Gruel pour ses bons et agréables services et pour avoir un cheval 80 #
À Richard Kercarou par don de Mondit seigneur 30 #
À Gillette d’Avanches, Jehanne Bonnereau, Anne Le Moel et Guillemette Thomas, gouverneresse, nourrices et femme de chambre de Messeigneurs François et Gilles, 24 #, 1423

À Jehan d’Ust pour employer en certaines messes et offrandes du commandement de Monseigneur, tant pour Monseigneur de Richemont qui était arrivé en Bretagne, que pour Mme d’Anjou, es lieux et places qui ensuivent :
                    offrandes        messes       
À Maître Vincent (Ferrier)        1 écu d’or et 10 blancs    15    37 s 5 d
À Notre-Dame du Boton            1 écu d’or et 15        7    17 s 5 d
À Notre-Dame de Vertus            1 écu d’or et 15        7    17 s 5 d
À Notre-Dame de la Fontaine        1 écu d’or et 15        7    17 s 5 d
À Maître Yves de Lantréguier        1 écu d’or et 25        5    12 s 5 d
Audit Maître Vincent            1 écu d’or        1    2 s 5 d
À Saint Maudé                1 écu d’or        1    2 s 5 d
Et pour les dépens d’un pèlerin allant esdits lieux faire ledit pèlerinage 60 s.

Au sire de Malestroit par mandement 60 #, 1424
À Éonnet Prescan, maître des monnaies de Nantes
À Jacquet Estienne pourun cheval selon la relation de Charles le Scauff, écuyer d’écurie 60 #
À Éonnet le Charpentier, valet de pied de Mondit seigneur, 13 # 10 s
À Yvon le Querigou, maître d’hôtel de Mme la duchesse, 60 #, 1424
À Pierre le Goezisac et Richart du Pont, écuyer de Mondit seigneur
À Messire Robert de l’Espinay et Malo Lesherault (?) envoyés à Angers devers les ambassadeurs du roi pour les amener à Nantes, audit Messire 20 # et audit Malo 6 #
À Dom Jamé Guérin que Mondit seigneur avait envoyé à Nantes porter et offrir pour Mme d’Anjou qui était malade à Notre-Dame de Bonnes Nouvelles en l’église de Saint-Pierre de Nantes, c’est pour 7 messes 17 s 5 d et pour les dépens dudit Jamé 20 s (?)
À Quiquelleville poursuivant de Monseigneur de Richemont pour ses dépens d’aller en Flandres devers les ducs de Bourgogne et de Betford (Bedford) 50 #
À Messire Rolland de Saint-Pou pour offrir à Notre-Dame de la Porte de Moncontour pour certaines choses que Monseigneur y avait vouées 20 #
À Notre-Dame du Boton, à Maître Vincent, à Notre-Dame du Méné, à Saint-François et 13 messes esdits lieux 8 #
Aux cordeliers de Vennes envoyé de la part de Mondit seigneur à Notre-Dame de Cléry près Orléans offrande, 105 s, 3 messes, 7 s 5 d, dépens 8 #
À Jehan de Granec et Jehan Villeaudren pour leurs gages et soudoi du mois de juin, outre le nombre de 60 hommes d’armes 20 #
À Jehan de Tréal, maître d’hôtel de Monseigneur Pierre 15
À Pierres de Boisgélin queux de Monseigneur 30 #, 1424
À dame Éliénor de la Jaille, dame du Juch, du don de Monseigneur sur le rachat de Messire Jehan du Juch son fils du 8e janvier 1424(5), 100 #
Au vicomte de Rohan pour amende  25 (?) #
À Alain Keraliou, maître d’hôtel de Monseigneur pour un cheval, 100 #, 1424
À Monseigneur de Richemont 100 #
À Messire Jehan de Keimmerch, seigneur de Trésiguidy, du don de Monseigneur sur l’amende de Hervé de la Villeneuve 100 #
À Frère Jehan de Saint-Léon, confesseur de Mondit seigneur pour et au nom de sa mère pour toile dougier (?) qui fut prise d’elle pour faire linceuls pour Monseigneur Pierres de Bretagne, 40 #, 1424
(le transcripteur note qu’est écrit en marge : “sur le sire de Mollac, gouverneur de Mondit seigneur Pierres”)
À Georgette d’Auvergne, héresse principale de Jehan d’Auvergne son frère, pour taux, par la cour de parlement
À Pierres de Tromelin, bouteiller de Mondit seigneur, pour un cheval
À l’abbé de Saint-Guédas (Gildas)
À Pierres Joczo (Josso) pour les causes contenues au mandement de Monseigneur le 24e septembre 1424, 30 # de gros
À Hervé de la Villeneuve pour taux
À Guillaume Loh... pour un haubergeon d’acier 40 #
À Malo, roi d’armes, pour un cheval que à sa reddition et délivrance de Olivier de Bloys il fit prendre de lui 120 écus d’or
À Jamet Godart en récompense d’un cheval qu’il a perdu au service de Monseigneur 60 #
À Messire Jehan de Kermellec, du don de Monseigneur pour faire grilles et autres choses de son hôtel, 4 milliers de fer
À Allain de la Villethébaud, maître d’hôtel de Mgr le comte de Montfort
Au vicaire de Saint-Renan du Bois (Locronan), du don de Monseigneur pour l’édifice du pignon dudit lieu 50 écus d’or
À Messire Jehan de Kermellec pour une haquenée blanche prise de lui du commandement de Monseigneur et laquelle il donna au bâtard d’Orléans selon la relation de Jehan de Malestroit, premier écuyer d’écurie de Monseigneur 60 écus d’or
Aux ménestrels de Mondit seigneur pour leurs étrennes au premier jour de janvier audit an 20 #
À Messire Jehan de Poulmic, du don de Monseigneur pour avoir un cheval 100 écus
À Frère Jehan de Saint-Léon, confesseur de Mondit seigneur pour lui aider es frais et mises qu’il a faits à la poursuite de l’évêché de Saint-Brieuc 100 écus d’or
À Jehan du Bot pour services 80 #
À Jehan le Sénéchal pour taux du parlement 60 #
À Maître Jehan Doguet et Jehan de Bennerven
À Maître Guillaume le Mintier
À Jehan Troussier, sénéchal de Lamballe 20 #
Au sire de Rex (Rieux sans doute) pour taux 120 #
À Guillaume du Périer pour un marché d’une tour et autres oeuvres en la forteresse de Brest 800 #
À Guillaume du Bourgneuff pour un cheval pris autrefois de lui par Jehan Perceval, écuyer d’écurie de Monseigneur, et lequel Monseigneur donna à Jehan de Bourgneuff, frère dudit Guillaume 60 #
À Maître Guillaume Eder, doyen de Nantes
À Geffroy de la Règneraye pour taux
À Jehan Guérin pour une haquenée prise de lui, donnée par Monseigneur à Jehan Havart, son écuyer
À Laurans Bergoet (?) pour taux
À Olivier Huon pour un coursier que Monseigneur fit autrefois prendre et donna au duc de Glocestre (Gloucester) 200 écus d’or
À Yvon Kerazret, Jehan le Bailliff, Henry le Bailliff, Hervé le Maucazre, Yvon de Tréanna, Jehan Leheuc, Yvon l’Abbé et Jehan Tnougal pour leurs peines et salaires d’avoir été environ trois semaines sauver et garder les biens du bris échu au mois d’avril 1424 es mettes de Léon 100 écus
À Guillaume de Grandboays, garderobier de Monseigneur 1 000 #
À Jehan Fournier, argentier de Mgr le comte, 680 #
À l’église de Saint-Paul de Léon 100 #
À Notre-Dame de Creisquer 50 #
À Notre-Dame de Folgoat 50 #
À Notre-Dame des Carmes de Saint-Paul de Léon 50 #
À Jehan Jarnou pour un cheval pris de lui et que Monseigneur donna à Hervé de Malestroit son chambellan 20 #
À Anthoine Bernart pour un cheval pris de lui que Monseigneur donna à Bretagne son héraut 40 #
À Messire Prigent de Coetmenech du don de Mondit seigneur 120 #
À Guillaume de Coetdic (Couedic) du don de Monseigneur 60 #
À Hervé le Scauff pour deux chevaux pris de lui donnés par Monseigneur l’un à Sevestre du Vergier, l’autre à Henry le Rest 50 #
À Guillaume Ruffault pour quérir un haubergeon et autre harnois pour servir Monseigneur en novembre 1425 50 #
À Messire Guillaume de Broon pour taux du parlement 120 #
À Pierres Allano de Vennes pour un cheval suivant relation d’Yvon Roscerff écuyer d’écurie 50 #
À Guillaume Grandbois garderobier pour un cheval pris de lui par Monseigneur pour son chevaucher 120 #
À Messire Charles de Rohan du don de Monseigneur pour lui aider à payer sa rançon et aussi pour un cheval 50 #
À la femme Guillaume Seguin pour faire prier Dieu pour l’âme de son mari qui se noya à la douve de la Bretaische 100 s
À Jehan Troussier que Monseigneur lui devait pour prêt 235 écus d’or
À Alain Gouriou etThomin de Chieffdubois gardes et gouverneurs de Guillaume de Bloys 80 #
À Pierres Eder pour acheter un bon cheval 60 écus
À Jacob de Thomocy pour certains joyaux pris de lui de Mondit seigneur pour ses étrennes du premier jour de janvier dernier passé et donnés à Mme la duchesse, Messeigneurs le comte de Montfort et Pierres de Bretagne, et aussi à plusieurs chevaliers, écuyers et officiers de l’hôtel de Monseigneur et autrement 194 écus

08:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bretagne, moyen Âge | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Compte de Jean Droniou 1414-26 (suite 2).

De Pierres Coaybon receveur des taux et amendes de Bretagne
Du rachat de feu Guillaume de Rosmadec, sire de Tivarlen, qui décéda au siège de Beuveron (Saint-James de Beuvron) le 8e jour de mars l’an 1425(6), qu’il a finé avec Jehanne de Lespervez, femme dudit défunt, sauf à rabattre le droit d’elle et de la femme de Messire Jehan de Rosmadec père dudit défunt, et la moitié de quoi Monsieur lui a fait grâce
Du rachat de feu Messire ... (sic) de Keymerch qui décéda au mois de juillet 1426, qu’il a finé avec Jehanne de la Feillée (Feuillée), femme du défunt, tutrice et garde de Charles son fils, sauf à rabattre le droit de la douairière

Somme toute des charges par or, 11 600 écus et tiers d’écu et 15 moutonnets d’or, 110 082 Livres 6 sous, gros de 20 deniers et 5 deniers, 5 521 Livres 13 sous 8 deniers, 114 marcs d’argent, 8 400 livres de cire, 4 tonneaux de vin de Lieppe, 180 livres de sauveté (?), 149 livres de cordes (?), 203 N(?) de verre (?), 4 livres de gingembre, 6 pipes de miel, 1 pipe d’huile, 1 mortier de cuivre, 22 tonneaux froment, 2 tonneaux seigle, 33 boisseaux d’avoine

Des charges

À Auffroy Guinot argentier et pourvoyeur de l’hôtel de Mondit seigneur, (plusieurs articles, note le transcripteur sans plus de détail)
À Jehan Bouget naguère pourvoyeur de l’hôtel de Mondit seigneur
À Pierres Filloche pourvoyeur général
À Allain de la Villethébault maître d’hôtel de Monseigneur le comte de Montfort
À Jehan Fournier, argentier de Mondit seigneur le comte
À Jehan le Gaut, bouteiller de Mondit seigneur le comte

(en marge : maison de M. Pierres de Bretagne :)

À Guyon de la Chapelle, seigneur de Mollac, pour la dépense de Monseigneur Pierres de Bretagne
Audit sire de Mollac
À Jehan de Tréal, maître d’hôtel de Mondit seigneur Pierres pour ses gages à 60 # par an
À Rolland de Carné écuyer à 40 # par an
À Jehan Choques bouteiller et pannetier à 25 # par an
À Jehan Philippes, valet de chambre à 15 # par an
À Guillaume Trémélo queux de Mondit seigneur à 25 # par an
À Chatherine, lavandière de Mondit seigneur à 10 # par an
À Jehanne Le Lay, femme dudit Rolland de Carné, à 60 # par an

(en marge : officiers du duc :)

À Jehan Chauvin président de la chambre des comptes à 200 # par an de gages
À Charles de Lespervez, auditeur de ladite chambre à 200 # par an
À Jehan Guybon de la Pippelaye semblablement auditeur à 120 # par an
À Jehan Mainfeny, clerc de ladite chambre à 100 # par an
À Jehan Luzel autre clerc au lieu de feu Jehan du Boays à 100 # par an
À Maître Jehan Rabaill, clerc et serviteur de ladite chambre à 20 # par an

À Yvon de Kerouzéré président de Bretagne à 200 # par an
À Jehan de Bennerven, procureur général de Basse-Bretagne à 100 # par an
À Maître Jehan Doguet, procureur général de Bretagne Gallo à 100 # par an
À Maître Guillaume Eder, conseiller au prix de 200 # par an
À Maître Pierre Piédru chantre et chanoine de Nantes, trésorier et garde des lettres et chartes Mondit seigneur à 100 # par an
À Guillaume Grandbois, conseiller de Mondit seigneur à 60 # par an
À Frère Guillaume Alles, prieur de la Selle et conseiller de Mondit seigneur à 120 # par an
À Briend le Bef (le Boeuf), secrétaire de Mme la duchesse

Chapelle :

À Jehan Tromelin, prieur de la chapelle de Mondit seigneur 70 # par an
À Messire Robert Marescot chapelain et doyen de la chapelle de Mondit seigneur à 120 # par an
À Maître Allain le Flo, doyen depuis le décès dudit Marescot
À Messire Guillaume Salmont chapelain à 100 # par an
À Messires Gilles Bouvel et Guillaume Binet, chapelains à mêmes gages
À Messires André Dain, Raoul Sebrie, Robin Serré (?), Alain Symon, Jacques de Branferreuc et Jehan Cochet, chapelains de ladite chapelle à 80 # par an chacun
À Messire Pierre Le Roux, chapelain à 92 #
À Robin Béguyneau, clerc de ladite chapelle à 70 # de gages
À Jordan Hannier et Geffroy Moysan, clercs de ladite chapelle à 20 #
À Messire Jehan Daumeré, chapelain à 80 #
À Messire Jehan Brébant, chapelain teneur à 100 #
À Messire Jehan Sebren, teneur et chapelain à 80 #
À Messire Guillaume Le Long, chapelain à 40 #
À Dom James Guérin chapelain à 40 #
À Dom Guillaume le Bigot chapelain à 40 #
À Colin Guezenec et Thomas de Poulmanach clercs et sommeliers de ladite chapelle à 40 # chacun

Vénerie et fauconnerie :

À Jehan de Coeteveneuc, écuyer d’écurie et maître de la fauconnerie de Mondit seigneur à 200 # par an
À Guillaume le Vicomte à présent maître de la fauconnerie à 120 # par an
À Messire Henry de Parisy, maître de la vénerie à 340 # par an
À Jehan Angier, chambellan de Mondit seigneur à 150 # par an
À Messire Alain de Penhoet, chambellan à 150 #
À Messire Guillaume de Ploeuc, chambellan à 150 #
Au sire de Rostrenan (Rostrenen), chambellan à 150 #
À Pierres de Baugé, conseiller de Mondit seigneur à 100 # par an outre les gages de sa sénéchaussée
À Pierres Loret, conseiller de Mondit seigneur à 100 # outre les gages de sa sénéchaussée de Broérec
À Hervé le Ny, conseiller de Mondit seigneur à 100 # outre les gages de la sénéchaussée de Cornouaille

 

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02/06/2008

"Jackpot" (mais je ferme quand même, sans doute).

C'est incroyable ce que le cinéma américain moyen peut être prévisible, en ce moment. Voici une comédie sentimentale, pour le mariage celle-ci, contrairement à plusieurs autres sorties cette saison.
 
Quelques situations drôles.
 
Le moment le plus émouvant est celui où ils dansent ensemble pour la première fois.
 
L'intrigue est simple : une femme est mal assortie, elle quitte son mal assorti, en trouve un autre, l'épouse, se dispute beaucoup avec lui avant et pendant le mariage, mais finalement, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. 

19:52 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : cinéma, jackpot, cameron diaz | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Cette fois-ci, j'arrête.

Quitterie Delmas ne se souciant pas que nous soyons en désaccord, elle et moi, j'en conclus qu'elle n'a plus besoin ni de mon soutien ni de ce blog. Je le ferme.

10:09 | Lien permanent | Commentaires (39) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook