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08/05/2008

Règlement intérieur : un seul CN n'y suffira pas.

Enfin.
 
ENFIN.
 
Enfin un vrai débat au siège des Démocrates. Hélas, la matière était énorme, une après-midi ne pouvait y suffire. Je suis parti à 20 heures, voyant que Quitterie Delmas s'en allait. On n'en était qu'à la moitié du texte, ayant commencé peu après 14 heures.
 
Pour un excellent compte-rendu, c'est sur France Démocrate, notamment .
 
Je retiens plusieurs choses de cette après-midi.
 
D'abord, plus de 250 personnes s'étaient déplacées. Il en venait de partout, de Marseille, de Lille, de Lot et Garonne, de Brest, de Strasbourg et du Haut-Rhin voisin, de Lyon, de la Nièvre, d'Orléans, et, même si les Parisiens stricto sensu ne se pressaient pas au portillon, les Franciliens avaient, eux, pris la chose à coeur, notamment les "Citoyens Démocrates", représentés par Quitterie, bien sûr, une étoile ou plutôt l'étoile, Virginie, Jérôme Charré avec Michel Hinard et Pierre-Olivier Carel, Domitille Marbeau, Marie Darves-Bornoz alias Virapatirin, Pierre Creuzet, Christian Delom, (EDIT : ici un nom qui a été enlevé à la demande de la personne concernée), Franck Vautier et Fabien Neveu, j'en oublie sûrement, bref, nous étions là.
 
Le débat a été entièrement libre, sans la moindre contrainte, ni pression horaire. Ouf, enfin, les gens ont pu s'exprimer.
 
Bien sûr, ceux qui venaient de loin ont pu en profiter pour relater les incidents de leur ville ou de leurs départements, il y a eu comme un bureau des pleurs, qui a permis à Bayrou de proposer (enfin) la création d'un "médiateur", chargé de résoudre les menus problèmes rencontrés par les adhérents avec leurs instances, ou de transmettre les questions plus lourdes au futur CCC.
 
Bayrou a annoncé au passage que les procédures d'exclusion seraient menées à terme et une adhérente de la Nièvre a demandé grâce pour 6 des siens. Bayrou a rappelé que les décisions du CCC sont susceptibles d'appel, sans d'ailleurs se rappeler si cet appel conduit devant le Bureau exécutif ou devant le Conseil National.
 
Quoiqu'il en soit, nous avons examiné le texte du règlement article par article, alinéa par alinéa. La discussion préliminaire a été assez longue et le débat de bonne qualité.
 
L'idée de faire payer les adhérents qui demanderaient une expédition des info par la poste a été abandonnée. Bayrou a paru retenir ma proposition de suggérer une contribution volontaire à ces frais d'envoi ; je suis convaincu que la générosité des uns compensera l'impécuniosité des autres et qu'ainsi, on aura fait oeuvre d'efficacité autant que de justice.
 
Bayrou a indiqué le montant qu'il prévoyait pour notre budget annuel : de l'ordre de 5 millions d'Euros (il a dit 4, mais je corrige en fonction du détail qu'il a fourni), répartis comme suit :
 
- environ 2,8 millions d'Euros de subvention d'État au titre des candidats aux législatives.
 
- environ 1,5 million d'Euros au titre des parlementaires (il en a indiqué 13 lundi).
 
- environ 0,7 million de cotisations des adhérents, soit environ 35000 adhésions de 20 Euros chacune. C'est une prévision prudente et chacun voit bien que si 50000 adhérents paient leur cotisation (chiffre qui me semble réaliste, voire minimal), on monte à 1 million pour ce poste et à 5,3 en tout.
 
Sur cette enveloppe, il faudra trouver de quoi financer les mouvements départementaux et Bayrou n'a pas caché qu'il espérait que les présidents départementaux dénicheraient des "dons" pour accroître leur moyens.
 
Il a aussi dessiné la chronologie des prochains mois : adoption du règlement intérieur mi-mai, audit des mouvements départementaux provisoires en juin, élections au plus tôt en septembre, mais j'ai entendu qu'on souhaitait laisser passer les élections sénatoriales de la fin septembre et donc élections dans les départements en octobre. Comme la procédure de consultation des adhérents pour les élections européennes doit avoir lieu en décembre ou janvier, on voit que les choses devront s'engager sur les chapeaux de roues.
 
La définition de la présidence des mouvements départementaux a occupé un très long moment.
 
Bayrou donnait le choix entre une vision qu'il qualifie de présidentielle et une autre qu'il dit "collégiale" (et dont la collégialité me paraît, quant à moi, fictive, mais qui est au moins une tentative d'innover). D'une manière générale, je n'ai pas entendu beaucoup de voix pour défendre l'option présidentielle. Le Guérinel, président provisoire des Yvelines a donc conclu en estimant qu'il ne fallait plus se demander "collégial ou pas" mais ce qu'il fallait mettre dans collégial pour que les choses se passent bien. Et là, il a relevé une proposition formulée par Bernard Lehideux (et reprise de mes propres observations) qui était qu'il puisse y avoir un roulement du poste de président au sein de la présidence collégiale ; Le Guérinel a vivement contesté cette idée, au motif qu'elle plonge le directoire gouvernemental suisse dans l'anonymat, alors qu'une présidence est un tremplin pour se faire connaître. De toute évidence, ce débat, que je n'ai pas engagé aujourd'hui, se poursuivra devant le Conseil National où je compte bien soutenir ou faire soutenir (je ne suis que suppléant) mon amendement, non pas d'ailleurs pour imposer la formule collégiale tournante, mais pour en faire un modèle possible et souhitable, car je continue à penser qu'il faut laisser les mouvements départementaux s'organiser.
 
Et d'ailleurs, sur le point de cette subsidiarité, on a vu que les esprits, même au MoDem, on a du mal à s'y acclimater et que nombre de nos amis auraient vu d'un bon oeil une formule prête-à-l'emploi où tout, depuis la couleur des chaussettes du président, jusqu'à celle de chaque militant, soit soigneusement codifié. Bayrou, au bout de quelques circonlocutions sur certains aspects d'organisation, a fini par dire "Eh bien, vous vous démerderez !" et il a eu raison, d'autant plus qu'en cas de difficulté, il y aura le médiateur et le CCC.
 
Chemin faisant, Bayrou a aussi évoqué la possibilité de faire des apéros saucissons au siège du MoDem, pour rencontrer plus souvent les gens d'une façon informelle. Il a eu raison aussi.
 
Au milieu de l'après-midi, j'ai dit trois mots (pas plus) devant la caméra de Benoît Charvet au sujet de la consultation sur le règlement intérieur parisien, en insistant sur l'aspect souligné par Quitterie elle-même : la formation.
 
Dans ce domaine, je crois qu'il serait utile d'employer deux méthodes : le training audiovisuel et le jeu de rôles.
 
Que dire d'autre ? C'était une belle et forte après-midi. 
 
Et puis j'ai embrassé Quitterie et je m'en suis retourné. 

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07/05/2008

Règlement Intérieur 2.0 ... enfin presque.

Une deuxième version du règlement intérieur peut être téléchargée ici ou sur le site du MoDem. Je n'ai vu aucun changement avec la première.

23:11 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, modem, règlement intérieur | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas : le retour.

Après des vacances sur la côte orientale de Madagascar, Quitterie Delmas est rentrée pour trouver une France pluvieuse. Heureusement, depuis son retour, il fait beau.
 
Sur son blog, outre l'émission diffusée avant-hier soir, elle en annonce une autre sur Public Sénat la semaine prochaine (exploration des "centres", une plongée dans les catacombes en somme) et une conférence à HEC, le 22, sur le thème des jeunes et de l'économie.
 
Alors voilà, c'est dans quinze jours, il ne me paraît pas inutile de commencer à phosphorer dès maintenant sur ce sujet pour éventuellement lui glisser des idées, ici ou là. Qu'en pensez-vous ?

21:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

On fait koi pour Bakchich ?

Le site d'info, d'investigation et d'indiscrétions, un peu satirique, en somme le Canard du web, Bakchich.info est en difficulté. Ils ont pourtant des dizaines de milliers de visteurs par jour, mais ils sont en train de modifier leur montage financier et l'un de leurs investisseurs leur fait faux-bond. Que faire ? Que faire pour l'indépendance de la presse sur Internet ?

17:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : internet, information, bakchich | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Trichet a raison.

L'inflation est le premier danger des économies européennes à l'heure actuelle. C'est triste à dire, mais en période d'inflation, il ne sert à rien d'augmenter massivement les salaires ni d'ailleurs les autres revenus collectifs : ça ne fait que souffler sur la braise de l'inflation, l'argent qu'on donne est aussitôt cramé. Il faut au contraire contrôler les revenus et éviter leur dérapage, de façon à juguler le mécanisme inflationniste puis, une fois que celui-ci est enrayé, faire le bilan et corriger avec des hausses ciblées.
 
Chacun s'accorde à donner à l'inflation, ces jours-ci, une cause complexe : il y a d'abord l'inflation à l'intérieur même des puissances émergentes, bien plus forte encore que dans les pays déjà développés, en particulier en Chine. Là, cette inflation est purement et simplement un signe de surchauffe et de fin de cycle. Il y a ensuite une inflation plus "naturelle", due à la raréfaction de certaines matières premières, qui fait monter leur prix, avec la circonstance aggravante des effets de change. Il y a enfin l'inflation que les économistes dénoncent en ce moment : purement spéculative. On boursicote sur le cours des matières premières, qui montent d'une façon tout à fait artificielle. Résultat : la famine, le désordre des marchés, le drame humain.
 
Puisqu'une part non négligeable de l'inflation actuelle est d'origine artificielle et donc provisoire, appelée à être compensée par des tassements dans la période suivante, ne pas encourager l'inflation signifie modérer les hausses de salaires dans la période inflationniste et les encourager dans la période d'atterrissage des prix. C'est un peu l'idée de la TIPP flottante, d'ailleurs. Et si l'on ne peut que se réjouir qu'elle n'ait pas été rétablie, puisqu'elle avait l'inconvénient d'inciter les gens à consommer des énergies fossiles, on pourrait en revanche se demander s'il ne serait pas une bonne idée de l'expérimenter dans d'autres secteurs économiques.
 
Car il n'est pas normal que l'État fasse des périodes d'inflation des aubaines fiscales.
 
Les derniers chiffres publiés hier sont clairs : sur les douze derniers mois, l'ensemble des recettes de l'État progresse d'environ 3%, mais celles de la TVA augmentent, elles, de 8,5%. Ce différentiel, c'est très clair, est directement pris dans la poche des Français, c'est du pouvoir d'achat en moins.
 
Et cette ponction est d'autant plus effrayante que les dépenses de l'État continuent à monter (2,5% environ). Autrement dit, ce n'est que parce qu'on reprend par la TVA les cadeaux politiques (paquet fiscal, heures supplémentaires, etc) que le budget ne sombre pas tout à fait.
 
Alors, que se passera-t-il si l'inflation fait baisser la consommation, et si donc les rentrées fiscales indirectes ne montent plus ? L'État, n'ayant pas entrepris de réduire ses frais généraux, verra ses finances continuer à plonger. Et s'il se met à augmenter les revenus à sa disposition dans le seul but de masquer ses mauvais comportements, il ne fera que comme un drogué qui augmente les doses, vers l'overdose, non pas vers une solution.
 
Par conséquent, remercions l'Euro malgré ses défauts et la BCE malgré son conservatisme : en vérité, ce sont les faibles qui sont protégés par leur rigidité.
 
Et dépêchons-nous de remettre le train de l'État sur ses vrais rails pour qu'il s'occupe de ses vraies missions au service des faibles de France et d'ailleurs. 

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06/05/2008

Robespierre aurait 250 ans.

Il n'est pas indifférent de se dire que le quart d'un millénaire nous sépare désormais de la naissance de la plupart des principaux protagonistes de la Révolution française. Il y aura bientôt vingt ans que nous célébrions en (trop ?) grandes pompes le bicentenaire de la Révolution, l'année même où, avec la chute du Mur, s'éteignait une certaine idée de la révolution.
 
Que reste-t-il de la révolution ? Quel sens porte encore ce mot au moment même où le Parti Socialiste français vient de l'effacer de son corpus doctrinal ?
 
Désormais, il ne frémit plus du souffle de la tribune passionnée des orateurs de 1792, il n'y a plus de Danton pour crier qu'on n'enseigne pas la liberté à la pointe des baïonnettes, ni qu'on n'emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers, ni de Mirabeau pour clamer un peu plus tôt qu'on est ici par la volonté du peuple et qu'on n'en sortira que par la force des baïonnettes.
 
La Révolution française est d'abord une immense fresque épique, des milliers de personnages, des centaines de noms chargés de flammes, d'effroi, de sang, d'espoir, des libellistes enragés, des provocateurs hargneux, le souvenir des tricoteuses, des atrocités, mais l'épopée d'une toute première fois, d'un peuple qui, seul dans l'ère moderne, à tâton, cherche à allumer la flamme de la liberté.
 
Des noms qu'on connaît par coeur : Siéyès, Desmoulins, Saint-Just, Marat, Danton, Mirabeau, Le Chapelier, Barrère, Couthon, Babeuf, et ceux des vaincus ou des victimes, Louis XVI, Chénier, Lavoisier, et au-dessus de tous parce qu'il incarne quelque chose de plus, comme le tout à lui seul : Robespierre.
 
Signalons qu'au XIXe siècle, le s ne se prononçait pas, on disait Robépierre, ce qui permit à Victor Hugo cette trouvaille magnifique : cet homme qui portait dans son nom son métier (la robe de l'avocat) et son coeur (la pierre).
 
Pour Hugo, la compassion, la clémence, sont l'une une vertu, l'autre un sentiment, deux indispensables traces du coeur humain qui ne doit pas se dessécher dans l'action, même révolutionnaire, même tragique.
 
Et c'est bien là le glas qui sonne pour la révolution, ce qui, inexorablement, enfonce la Révolution française dans le mélange des impressions contrastées au lieu de la maintenir dans l'éclat de la lumière : l'ombre de la guillotine, le bain de sang, es gens qui sont coupables par nature. Il y a là quelque chose que notre époque ne tolère plus comme fait de civilisation, heureusement.
 
Et à tout cela, Robespierre est associé. C'est lui, l'homme de la machine révolutionnaire implacable qui condamne sans entendre, qui soupçonne tout, épie tout, juge tout, condamne tout, jusqu'à soi-même finalement. Robespierre, c'est lui le coupable, presque le bouc émissaire. Son simple nom est synonyme de tout ce qu'il ne faut pas faire. 
 
Mais alors, quelle révolution ?
 
Le mot s'est adouci. Les dernières révolutions qui ont réussi portent de jolis noms : révolution des oeillets au Portugal, révolution de velours dans l'ex-Tchécoslovaquie, révolution orange (orange !) en Ukraine. Pour un peu, on en ferait des rideaux qu'on pendrait aux fenêtres, avec des fronces et des pompons.
 
Révolution ?
 
Il y a quarante ans, des gamins qui voulaient dormir dans le dortoir des filles se sont raconté une nouvelle forme de révolution. Pour rien ? Peut-être.
 
Mais alors...
 
Révolution ?
 
Eh bien, ce serait quoi, une révolution, en France, en occident, aujourd'hui ?
 
Un temps, on a cru que la droite allait nous la jouer révolution nationale, à la mode pétainiste, mais même ça, ça s'effiloche.
 
Révolution ?
 
Pour quelle liberté ?
 
Contre quelle oppression ?
 
Commençons donc par une nuit du 4 août (mais avant le 4 août, si possible). Après, on verra. 

21:47 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, hsitoire, révolution, robespierre | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Pourquoi le MoDem doit être le parti des adhérents.

Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir comptent bien plus d'élus que nous, les Démocrates. Le mécanisme malthusien de verrouillage qui en découle est admirablement décrit par le socialiste libre Marc Vasseur aujourd'hui. Pour rappel, le nombre réel des adhérents de l'UMP avant la présidentielle. Je rappelle que voici quelques semaines, NKM, décidément très en verve, évoquait sur Canal+ le malaise des adhérents de l'UMP. On a été à peine surpris d'entendre ensuite que les municipales meurtrières avaient purement et simplement effacé certaines fédérations départementales de l'UMP : sans élus, pas d'adhérents, dans ce système féodalisé.
 
Le MoDem doit donc être plus que jamais un parti de militants, ou pour mieux dire, le parti des militants. Ce n'est pas pour rien qu'autour de Quitterie Delmas, nous avons porté le slogan "Les adhérents sont notre force".
 
Reste qu'une réalité nous a rattrapés : Bayrou voulait des "automoteurs" et Quitterie Delmas, en septembre dernier, estimait que le MoDem devait se construire par la base. Hélas, cette double formule n'est qu'imparfaitement réalisée : beaucoup ont attendu et attendent que la structure assume des fonctions motrices.
 
J'ai pourtant énoncé le principe dans mon bréviaire des militants : surtout, ne rien attendre de la structure. Mais il n'y a qu'une grosse minorité des adhérents qui s'est prise en charge jusqu'ici, le reste demandant des légitimités de hiérarchies.
 
Il y a donc un double effort à accomplir : fournir des structures à ceux qui en souhaitent, donner des idées aux automoteurs s'ils en manquent. C'est déjà un programme. 

10:00 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, modem, ps, ump, adhérents, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Il y a cinquante ans : mai 1958.

En organisant le vote ultime de la loi sur les OGM le 13 mai, le gouvernement a choisi de toute évidence un texte suffisamment polémique et visible pour jeter un rideau de fumée sur la question qui n'aurait pas manqué de se poser ce jour-là, pour le cinquantième anniversaire de mai 1958 : 1958 fut-il un coup d'état ?
 
Dans le petit bureau que je partageais avec lui dans la mairie du XVIe arrondissement, le vieux préfet Bolotte en parlait parfois. Il avait été secrétaire général de la préfecture d'Alger pendant cette période, pendant la bataille d'Alger et les événements de mai 1958. C'est lui-même, disait-il, qui avait adressé au directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur de l'époque la liste des personnalités qu'il fallait faire arrêter pour déjouer le complot que, d'Alger, on avait dévoilé.
 
Le directeur de cabinet en question se nommait Michel Poniatowski, il fut lui-même plus tard ministre de l'Intérieur (que l'on surnommait, d'après Goasguen, le "flingueur" à ce poste, mais ceci est une autre histoire, comme on dit).
 
Bref, Poniatowski, dans la nuit de mai 1958, dérangea le préfet de police en personne et dans son lit. Il lui remit la liste en mains propres. On ne pouvait faire plus confidentiel. Un bon préfet de police sait alors (surtout à cette époque de guerre où l'on plaçait facilement les gens "à la sûreté", pour un oui ou pour un non) faire soustraire ce genre de personnages sans bruit et sans fuite.
 
On attendit cependant le matin pour les cueillir.
 
Et bien entendu, au matin, les oiseaux s'étaient tous envolés.
 
Bolotte, agacé encore quarante ans plus tard (il y a dix ans de ça), grommelait que ce n'était pas la faute de Poniatowski. Il désignait le préfet. Or ce préfet sans lequel, selon lui, toute l'affaire de mai 1958 n'aurait pu réussir puisqu'il avait permis aux comploteurs de se sauver, c'était ... Maurice Papon.
 
Hum.
 
Laurent Joffrin a fait une très bonne émission pour France 5 voici deux ou trois ans, pour tenter d'éclaircir l'affaire du 13 mai 1958. Il concluait au complot, qu'on ne peut désigner autrement que par le nom d'un coup d'état (qui n'était pas encore "permanent" selon l'expression ultérieure de Mitterrand), mais son analyse sur le rôle joué par de Gaulle lui-même était pleine de nuances et d'intelligence, puisqu'il est apparu clairement que de Gaulle n'avait ni dirigé ni même commandité les événements qui avaient abouti à son retour au pouvoir et qui sont en quelque sorte le péché originel de la Ve république.
 
Il m'a paru utile de faire escale dans cet autre mois de mai en 8. Pourquoi ? Parce que, de mon point de vue, 1958 constitue une césure bien plus profonde dans notre histoire contemporaine que 1968. La séquence 1957-1960 constitue le point d'orgue, l'aboutissement, d'un mouvement qui a mis fin à huit mille ans de notre histoire. C'est la dernière grande vague d'exode rural, le moment à partir duquel la sève qui monte dans l'arbre France n'est plus paysanne. Les paysans vivent encore, leur société demeure, en apparence intacte, mais en fait déjà morte, puisqu'elle ne se reproduit plus chez elle, qu'elle n'aura pas de successeurs. Et se met en place le spectacle d'une paysannerie de vieux que j'ai connue encore active dans les années 1970-80, et qui, à son tour, s'éteint en ce moment.
 
Dans cette période aussi, les combattants de la Grande Guerre, qui s'était achevée quarante ans plus tôt, commencèrent à partir à la retraite, ils cessèrent de former les gros bataillons de la population active salariée.
 
Et puis en 1957, Sacha Guitry, qui avait connu tous les grands artistes de Paris quand Paris était ... Paris, Guitry donc s'éteignit aussi, comme un symbole, un vestige. Et toujours dans ce même esprit d'un temps révolu, comme 1900 mourait, comme 1914 partait à la retraite, c'était tout le XIXe siècle qui se trouvait terminé d'un coup par l'extinction (symbolique elle aussi) de la question des nationalités dans le traité de Rome instituant la communauté européenne.
 
Et puis 1958, ou 1957-60, c'est le moment où tous les chenapans de 1968 entraient au lycée. Leur culture, patiemment, montait un à un les degrès vers l'âge adulte et vers cette prise de pouvoir tonitruante qu'ils ont faite en se décrétant maoïstes.
 
Maoïstes ?
 
Maintenant, du fond de leurs fauteuils ils signent des pétitions pour la liberté du Tibet...
 
Il ne leur reste donc rien de leur maoïsme ?
 
Mais si : la bicyclette, le Vélib' ! 

00:49 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, histoire, de gaulle, ogm, 1958 | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/05/2008

Quitterie Delmas : petite revue de blogs et sites.

Au sujet de l'émission de ce soir, voici un florilège de présentation et commentaires :
 
Entr-elles, par exemple, dit Bon, évidemment, il va falloir supporter Pécresse et Rama Yade, mais il en reste trois supportables !!! (c'est un compliment modeste).
 
20 Minutes rappelle un chiffre : il n'y a aujourd'hui que 18,5 % de femmes parmi les députés de l'Assemblée nationale.
 
Le zapping du PAF, que j'avais déjà cité, se demandait Doivent-elles en faire plus que les hommes pour s’imposer ? Bonne question.
 
Métro s'interrogeait hier avec humour Mais qui va garder les enfants ?
 
La chaîne Téva fait sa une du jour sur l'émission et sur un dossier consacré aux femmes en politique autour du reportage. 

18:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

La transparence.

Savoir.
 
Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Combien ?
 
Savoir, par exemple, en matière budgétaire, c'est disposer d'une présentation du budget "gommes et crayons", c'est-à-dire jusqu'au nombre de gommes, de crayons, de rouleaux de pq, de cartouches d'encre, dont dispose chaque unité de travail dans une année.
 
Tel bureau de l'État (au fait, combien y en a-t-il ?), combien de personnes y travaillent à temps plein ? Combien y a-t-il de bureaux dedans, combien de tiroirs, combien d'écrans d'ordinateurs, combien d'imprimantes, combien de scanners ?
 
Améliorer la transparence de l'État, ce serait améliorer son fonctionnement, dégraisser ses frais généraux qui en ont besoin. Ce serait aussi réduire la corruption.
 
Il faudrait instituer ce type de présentation budgétaire en complément des efforts accomplis par la LOLF (Loi d'Orientation des Lois de Finances).
 
De la même façon, il faudrait que soit établi chaque année le bilan comptable au sens où on le fait dans une entreprise, c'est-à-dire prenant en compte les stocks, le patrimoine, non seulement de l'État, mais de l'ensemble des collectivités publiques, avec une valorisation. Pour qui a une société, même petite, cette intégration du stock au résultat annuel est logique.
 
Vous allez me dire "le domaine public est inaliénable, il ne vaut par conséquent rien et l'essentiel du patrimoine de l'État relève du domaine public". Tout ceci est à voir.
 
Mais, me direz-vous aussi, pourquoi évoquer ce sujet ? pourquoi maintenant ?
 
C'est que nous sommes en train de nous doter, nous, les démocrates, d'une règle du jeu où figurent des dispositions qui doivent refléter la transparence. En matière comptable, les observations faites par le groupe de Corinne Lepage sur la présentation des comptes du Mouvement aux adhérents sont justifiées.
 
En matière politique, s'il n'y avait qu'un amendement à faire au règlement intérieur, ce serait d'y introduire le mot "transparence" que nous avons mis en avant lors de notre campagne pour l'élection du collège des adhérents au Conseil National autour de Quitterie Delmas, en Île de France où nous sommes arrivés en tête.
 
Transparence politique ?
 
François Bayrou a déjà fait des efforts qu'il faut saluer, car ils sont réels et sincères. 
 
Avec Quitterie, nous avions dit (notamment lors de la réunion qui a eu lieu à Ivry) que nous nous engagerions pour que les réunions du Conseil National soient retransmises en direct sur Internet, qu'elles soient transparentes.
 
C'est le moment de le rappeler. Lors du dîner des conseillers nationaux amis qui aura lieu la veille du Conseil National, il y aura donc lieu, à mon avis, de nous attarder sur ce sujet.

04/05/2008

Quitterie Delmas ce lundi 5 à 20 h 30 sur Téva.

La chaîne Téva présente ce lundi 5 mai à 20 h 30 un reportage sur de jeunes femmes politiques, l'articulation de leur vie personnelle et de leur activité politique. Les cinq femmes de ce reportage sont Quitterie, Cécile Duflot des "Verts", Najat Belkacem du PS, Rama Yade et Valérie Pécresse (la plus âgée) de l'UMP.

20:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, modem, quitterie delmas, téva | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

03/05/2008

Observations sur le projet de règlement intérieur.

Les observations que je consigne ici n'engagent que moi.
 
Elles ne visent en aucun cas à affaiblir ni promouvoir quiconque. Chacun sait que je soutiens Bayrou depuis 15 ans, et Quitterie Delmas pour l'avenir ensuite. Il s'agit d'observations libres et sans autre arrière-pensée que l'amélioration du fonctionnement démocratique et républicain de notre mouvement.
 
J'ai donné en lien le texte du projet de règlement intérieur dans ma précédente note. 
 
Article 1f.
 
On comprend bien que, pour réduire les frais, on veuille éviter de recourir au courrier postal pour acheminer l'information jusqu'aux adhérents et que, de ce fait, on ait envie de soumettre le recours à la poste à une contribution spéciale. Cependant, cette idée, très belle et efficace sur le papier, omet un fait pourtant dénoncé par Bayrou lui-même lors de sa campagne présidentielle : la fracture numérique. Moins les gens ont d'argent, moins ils ont accès à l'Internet. Or c'est à ces gens moins argentés que l'on demande de contribuer plus. C'est contreproductif (oserai-je dire aberrant ?). Par ailleurs, c'est dans les régions, et surtout dans celles qui ont le plus besoin d'être protégées des logiques désintégrantes de l'État, que la couverture ADSL est la moins bonne. Voici donc une disposition qui enfonce les plus faible dans leur faiblesse au lieu de les en extraire. C'est donc typiquement une fausse bonne idée, une radinerie criminelle.
 
Il vaudrait mieux libeller la phrase de la façon suivante : "Cette information est disponible sur le net ; elle peut être adressée par courrier postal si l'adhérent le demande, il peut alors, s'il le souhaite, verser une contribution de son choix aux frais postaux".
 
Ce serait plus juste. Et cette formule serait applicable au § 1g.
 
Article 2b.
 
Je trouve qu'il faudrait introduire la possibilité du vote par Internet.
 
Article 3aA
 
Dans l'option "présidentielle", il manque une explication sur le conseil départemental. Qu'au moins on dise qu'il est élu à la proportionnelle intégrale sur scrutin de liste, par exemple.
 
3aB
 
L'option "collégiale" est très imparfaite. Une instance composée de cinq membres dont l'un est le président n'a de collégial que le nom. En vérité, la seule instance vraiment collégiale qui existe est le directoire exécutif suisse. Dans ce cas de figure, chacun des cinq directeurs est président pour une année à tour de rôle. Donc puisqu'il s'agit d'une période de trois années, il faudrait un directoire de six membres, présidents chacun pour un semestre, les semestres programmés d'avance. Et puisqu'ils sont six, en cas de partage égal des voix entre eux, celle du président en exercice est prépondérante.
 
Je propose donc la formulation suivante : "La direction des mouvements départementaux est collégiale. Un "directoire" est élu à la tête des mouvements départementaux. Il comprend six membres élus etc ... dont ils sont membres. Le directoire distribue en son sein les six semestres de présidence, un semestre par directeur. Ce découpage chronologique est adressé au président national, chacun des présidents successifs ayant vocation à représenter son mouvement départemental au cours de deux réunions du conseil national. L'un des directeurs est également désigné trésorier soit pour trois ans, soit par roulement, tous sont vice-présidents départementaux. Si le président en exercice est membre du conseil national pour un autre motif, les directeurs désignent un vice-président pour le remplacer lors de la réunion du conseil national. Lors d'un vote des six directeurs, s'il y a partage égal des suffrages, la voix du président en exercice est prépondérante".
 
3a philosophie générale
 
Il me semble que les deux formules (présidentielle ou collégiale) devraient coexister dans le règlement intérieur, au choix des mouvements départementaux. L'assemblée générale des adhérents d'un département devrait même pouvoir, conformément aux statuts, choisir telle autre formule qui lui conviendrait sauf éventuelle opposition d'une minorité suffisante des adhérents qui pourrait obtenir le retour à l'une des formukes proposées par le règlement intérieur.
 
Je propose donc la formulation suivante :
 
"Lors de l'assemblée générale des adhérents du MoDem d'un département, ceux-ci peuvent choisir l'une des formules ci-dessous (A ou B) ou bien s'organiser de la façon qui leur plaira, à condition toutefois de désigner un représentant au conseil national et de participer aux unions régionales. Si un vingtième des adhérents le demande, l'organisation d'un mouvement départemental qui serait dérogatoire aux deux formules proposées par le présent règlement intérieur pourrait être soumise à une nouvelle assemblée générale convoquée par la CCC et qui statuerait à la majorité des deux tiers"
 
Par ailleurs, je trouverais beau que, comme mouvement républicain, nous encourageassions l'égalité de nos adhérents entre eux. Il serait bon d'inciter par une phrase les mouvements départementaux à ne pas créer de présidence de séance, mais à laisser chacun s'exprimer en toute liberté et sans hiérarchie. 
 
Article 3e
 
C'est un peu trop succinct.
 
Article 7b
 
Je suis un peu gêné par la formule, mais je n'arrive pas à en trouver une autre pour le moment.
 
Article 8
 
D'une manière générale, il y a trop de commissions et pas assez d'adhérents. Il faut être conscient que plus la voix des adhérents sera prise en compte, plus ceux-ci auront envie d'être disciplinés lors des scrutins politiques. C'est donc une question d'efficacité autant que de démocratie.
 
Pour les élections européennes et régionales (2009 et 2010), il est de la responsabilité du national que soient créés au plus vite des sites internets pour la gestion des candidatures aux investitures, un par région ou superrégion concernée.
 
- chaque candidat devrait y bénéficier d'un podcast de 5 mn par exemple. Les podcasts y seraient installés au fur et à mesure de leur réalisation et tourneraient ensuite de façon à ce que le site ne favorise aucune candidature.
 
- idem pour les professions de foi.
 
- il y aurait un forum entièrement libre, ou bien un blog collectif où chaque candidat viendrait ouvrir un sujet que les gens (et non seulement les ahérents) pourraient commenter.
 
S'agissant d'un scrutin très large, il appartient au règlement intérieur de fixer le mode de scrutin pour l'expression des adhérents. Il me semble que ce mode de scrutin devrait être double : à la fois un vote de liste avec sélection d'autant de noms que de postes à pourvoir (exemple du vote du collège des élus au conseil national) et un vote de valeur, qui a l'avantage de ne pas reposer sur l'élimination des candidats, mais au contraire sur une valorisation de leurs atouts. Je pense qu'il faudrait réfléchir sur ce sujet.
 
Article 10
 
Je propose d'ajouter un alinéa que je prends en le modifiant dans l'article précédent (et c'est une question de transparence chère à Quitterie Delmas) :
 
"Les débats du conseil national sont publics et retransmis en direct sur Internet".
 
C'est à mon avis une question essentielle.
 
Enfin, je trouve qu'on ne débat toujours pas assez au MoDem et que les réunions du Conseil National doivent être de vrais débats, et non pas un chapelet d'orateurs qui se succèdent à la tribune. Et je trouve que le président du MoDem pourrait en abandonner la présidence de séance pour faire tourner la parole, ce qui n'enlèverait rien ni à son autorité ni au soutien sans mélange que je lui donne. 

22:00 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : modem, bayrou | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Première réaction à chaud au projet de règlement intérieur.

Le règlement intérieur du Mouvement Démocrate doit être approuvé par le prochain (et premier) conseil national. Un projet est publié aujourd'hui comme l'engagement en avait été pris.
 
Trois réactions à chaud :
 
- ce règlement intérieur laisse peu de place à l'intiative et à l'imagination des mouvements départementaux.
 
- ce règlement intérieur me fait l'effet de compléter les statuts dans le sens d'une UDF toilettée, sans plus.
 
- la voix des adhérents me paraît insuffisamment prise en compte dans les investitures, et notamment, le mode de scrutin pour la désignation des candidats dont la circonscription dépasse le cadre départemental devrait être précisé. En revanche, le fait que le conseil national soit consulté pour les "grandes investitures" est un progrès par rapport à ce que nous avons connu à feue l'UDF (qui ne serait pas adapté à un parti nombreux comme le MoDem.
 
Par ailleurs, la possibilité de référendums internes, y compris d'initiative militante, est très bonne.
 
Je macère et on en reparle. 

18:26 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, modem, règlement intérieur | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas : préparons la rentrée.

Que s'est-il passé pendant tes vacances, Quitterie ?
 
Le 26 avril, la convention des élus démocrates. On dit qu'ils y étaient un millier, soit la moitié des 2200 élus officiellement encartés au MoDem. Au moins une bonne nouvelle.
 
Autour de cette date, Sarkozy a soufflé sa bougie d'anniversaire. Mal.
 
Hirsch a déshabillé la prime pour l'emploi pour habiller son RSA.
 
Les travaillistes britanniques se sont pris une râclée mémorable aux élections locales.
 
Berlusconi a gagné les législatives italiennes et ses alliés néofascistes la mairie de Rome.
 
Bref, l'Europe grouille à droite. Finalement, je préfère quand tu es à Paris, Quitterie.
 
Cela dit, sur la situation britannique, lire l'excellent article de Frédéric Lefèvre-Naré. L'émergence des Libéraux-Démocrates continue.

14:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

01/05/2008

"Citoyens Démocrates" candidats au collège des élus.

Le vote des élus pour le collège des élus au Conseil National du MoDem mérite un petit rappel : les noms des "citoyens démocrates" candidats ou soutiens de la liste de Quitterie Delmas. 
 
J'espère que je ne vais oublier personne.
 
Pierre-Olivier Carel, de Rosny-sous-Bois (93), Jean-Louis Ragot, de Bois-Colombes (92), Marie Virapatirin (alias Darves-Bornoz), de Bagneux, (92), François Vitse, d'Alfortville (94). Un souvenir aussi à Vincent Wehbi et Jacky Boulay que nous avons rencontrés lors de la campagne d'élection du conseil national, et Nicole Martin (94) qui est une habituée des cafés démocrates de Quitterie.
 
Additif : il paraît que le bulletin de vote officiel (merci Christophe Ginisty de l'avoir donné en lien sur son blog) omet deux candidatures de "citoyens démocrates", nos amis Pierre Creuzet et Christian Delom (en fait, je crois que la solution est simple : ils sont déjà élus au titre des militants et ont finalement renoncé à se prononcer, qui sait ?).
 
Je pense que Quitterie voudrait que je cite aussi Violette Baranda et Olivier Pagès, deux des Parisiens avec lesquels nous avions participé à une réunion sur la Marche de l'Intégration avant le premier tour des municipales.
 
Par ailleurs, je connais depuis le temps des JDS (les jeunes du CDS) càd depuis au moins quinze ans, sinon vingt, voire vingt-cinq : Stéphane Cochepain, de Clichy (92), Jean-Philippe Le Dain, de Ouistreham (14), Albert Kalaydjian qui fut trésorier de notre équipe nationale autour d'Éric Azière, de Saint-Ouen (93), Raoul Mestre, de La Roche-sur-Yon (85), Jacques Mangon, de Saint-Médard (33).
 
Un clin d'oeil aux Bretons, Caroline Ollivro bien sûr qui a fait une performance remarquable à Rennes (35), Homauon Alipour, de Saint-Brieuc (22), Erwan Balanant, de Quimperlé (29), Ronan Calvarin, de Ploudalmézeau (29), Pierre Donnars, de Quimper (29), Anne-Myriam Douchement, de Vertou (44), Ronan Guillon, de La Forêt-Landerneau (29), Catherine Guyader, de Guipavas (29), Kevin Izorce, de Saint-Nazaire (44), Guy Le Bloa, de Moëlan sur Mer (29), Stéphane Le Bouler, de Brec'h (56), Ronan Le Layec, de Notre-Dame des Landes (44), Arnaud Le Piouf, de Ploërmel (56), Emmanuel Morucci, de Guipavas (29), Yvan Moullec, de Landerneau (29), Yves Pagès, de Plouzané (29), Bruno Voyer, de Saint-Briac (35).
 
Ai-je oublié quelqu'un ? 
 
Pierre Creuzet le 26 avril :
 
 

20:07 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : politique, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Nouveau classement wikio.

Voici qu'est sorti le nouveau classement wikio. C'est encore une fois l'occasion d'une promenade dans la modémosphère.
 
Les blogs MoDem sont dans l'ordre : Luc Mandret (Ma vie en narcisse, 6), Christophe Ginisty (16), Corinne Lepage (27), L'Hérétique (28), Farid Taha (31), le Petit Grognard (qu'on regrette beaucoup, 35), votre serviteur (43), notre chère Quitterie (44), Olivier Montbazet (alias KaG, 60), Jérôme Charré (61), Marie-Laure Tréton (Hypos, 70), Marie-Isabelle Pichon (MIP, 76), Blog du Démocrate (88), MoDem 76 (94) et BGR (100).
 
Le MoDem blogue à donf. 

02:29 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : wikio, politique, blogs, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook