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20/11/2008

Quitterie : le pouvoir de l'humanisme est dans la société civile et dans l'Internet.

Voici la deuxième intervention de Quitterie lors du café politique d'Aujourd'hui Autrement. Elle y souligne tout le pouvoir des citoyens et de la société civile, comme celui d'Internet, donc l'impact va croissant.

Je complète la liste des personnes vues hier soir, en ajoutant les liens. Il était plus de quatre heures du matin lorsque j'ai rédigé ma note et je demande l'indulgence. J'ai mis en gras les oubliés.

"Au passage, on aperçoit Éric Mainville, blogueur de Crise dans les Médias, et puis nos amis du MoDem, outre Virginie Votier : GuillaumeD, Jérôme Charré, MIP, plus tard arriveront Benjamin Sauzay, Michel Hinard, Karima Bouache, Gaëlle Filliat, tous blogueurs, et puis Fabrice Hauet, Fabien Neveu, Franck Vautier, et d'autres."

Voici la deuxième vidéo :

 

11/11/2008

Quitterie Delmas et l'influence d'Internet sur la politique.

L'élection de Barack Obama a relancé les spéculations sur la capacité d'Internet et des internautes à agir sur le destin politique d'un pays, et sur une élection en particulier.

Il m'a donc paru utile d'exhumer cette vidéo qui date, si ma mémoire est bonne, de la fin 2006. Quitterie Delmas y évoque la notion de "5e pouvoir" conceptualisée par l'informaticien et blogueur Thierry Crouzet, l'homme du Peuple des Connecteurs.

Je n'ai pas retrouvé qui est l'auteur de la vidéo. Il me semble qu'on y aperçoit Christophe Grébert à l'arrière-plan, et c'est un grand moment de notre Quitterie.

 

29/10/2008

Hadopi : le sénat opposé à la riposte graduée ?

Je signale cet article qui nous apprend que la commission des affaires économiques aurait rejeté le principe de la riposte graduée. Or tel ne semble pas être le cas si l'on consulte l'amendement lui-même tel que le site du Sénat l'indique, puisque l'amendement de la commission des affaires économiques se borne à repousser la riposte graduée dans le cas où celle-ci priverait l'abonné de sa ligne téléphonique...

Donc à voir de plus près quand les choses vont se décanter.

L'amendement :

"Si la commission de protection des droits constate que, pour des raisons techniques, la suspension de l'accès aux services de communication au public en ligne devait également entraîner la suspension des autres types de services inclus dans l'offre commerciale composite, la suspension n'est pas appliquée. La commission de protection des droits peut alors prononcer la sanction prévue au 2° de l'article L. 331-25."

Au passage, on note que "les autres types de services inclus dans l'offre" doit concerner aussi la télévision, ce qui est évidemment une nuance : on veut bien priver les gens de l'Internet, mais pas de la sacro-sainte télévision.

12:11 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hadopi, internet, piratage, sénat | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/10/2008

Les sites que je lis.

Internet a changé. Internet change.

À la fin de la saison dernière, il était question, notamment lors des "républiques des blogs", de la régression de la fréquentation des sites des grands blogueurs, on citait tel qui au sommet drainait 14000 visites par jour et qui, se retrouvant à l'étiage, n'en avait plus que 2000.

Il me semble que, si ces faits sont avérés, le renforcement constant des sites d'info doit en être responsable. Je pense en effet que les gens cherchent sur Internet les info qu'ils n'ont pas ailleurs et qu'il existe un seuil au-delà duquel ils ne cherchent plus. Ce seuil, les sites d'info l'ont probablement cerné. On lit sur ces sites à la fois les info officielles et celles qui concernent les sujets que la télé a abandonnés, les prises de position des petits partis par exemple, mais aussi un meilleur suivi législatif et une vision plus claire des productions des institutions européennes. D'une manière générale, même sur ces sites, on a l'info avant de la retrouver (quand on la retrouve) dans les médias officiels. Les blogs n'ont donc plus tout à fait la même fonction pour une partie du public. Il me semble qu'ils assument une mission de veille plus fine, plus anticipatrice, plus spécialisée aussi, qui pourrait retrouver une plus forte audience s'ils amélioraient à la fois leur information et leur précision. Si le monde change autour, il est évident que l'outil doit changer aussi.

Voici ma façon de surfer le matin pour trouver des info.

Je commence systématiquement par le site du Nouvel Obs où, d'un regard, j'ai l'info la plus récente. Ensuite, je vais chercher des nuances et d'autres sujets sur lemonde.fr. Puis selon les jours je vais piocher sur lejdd.fr, sur lepoint.fr, sur lexpress.fr, sur libé.fr, bref, sur les sites des journaux et magazines d'info. Une fois ma tournée faite, je passe d'abord sur rue89, où je me régale des dessins drôles, puis sur Marianne2.fr. Ces deux derniers sites sont bien moins ancrés dans l'actualité que les autres, mais j'y trouve parfois (de moins en moins souvent, je dois le dire) des articles de fond sur des sujets méconnus ailleurs ou sur les mêmes sujets, mais avec un regard différent. Sur Marianne, je lisais évidemment Domenach (je ne le trouve plus guère) et je continue à lire Maris, mais je suis un peu perdu dans la nouvelle organisation de la page. En revanche, j'apprécie le fil AFP et le blogrôle qui me permet de me rendre régulièrement chez Éric Mainville, chez Gaulliste donc villepiniste et chez Ginisty (plus volontiers, curieusement, que par la widget MoDem).

Après ces agapes, je file sur desourcesure, où je raffole du fil d'info wikio (qui me relate de temps à autre), puis sur bakchich.

Je ne consulte pas les fils google et yahoo. Il m'est pourtant arrivé d'être repris par googlenews, mais bon, je n'y vais pas.

En fait, avant même d'ouvrir les yeux, j'ai commencé par m'enquérir d'une nouvelle note de Quitterie et j'y reviens après avoir dévoré l'actu. De là, par la widget MoDem, j'explore l'actu de la modémosphère, que je vais approfondir sur ruwenzori (quel drôle de nom), qui est pus complet et qui, surtout, "écrase" moins l'actu que la widget.

Enfin, bien entendu, épuisé, avant de sortir déjeuner, je reviens chez Quitterie.

02/09/2008

L'arnaque de la vente des billets d'avion par Internet.

Ayant constaté que le programme de l'Université d'été de rentrée commençait à 11 heures du matin vendredi et ne disposant ni d'un hébergement chez l'habitant(e) ni d'un moyen de téléportation, ayant donc écarté l'idée de rouler en voiture toute la nuit et de prendre un TGV à 5 h du matin (qui n'existe pas et qui d'ailleurs ne s'arrêterait pas à Fréjus-St-Raphaël mais aux Arcs), et bien sûr de faire appel à des technologies futuristes, je me suis intéressé cet après-midi aux billets d'avion Paris-Toulon-Paris pour un 5 à 7 très septembre.

Il existe plusieurs sites proposant des billets "pas cher" (Opodo, d'autres, et Expedia.fr qui a l'avantage de proposer la location de voiture jointe, étant donné qu'un joli petit paquet de kilomètres sépare l'aéroport de Toulon-Hyères de notre camp de base n° 1 de Cap Estérel. Au passage, je signale qu'en 23 universités de rentrée d'été et un certain nombre de congrès statutaires, j'ai observé que, statistiquement, il est rare que les navettes soient au rendez-vous de la gare ou de l'aérodrome, et qu'il est donc prudent de conserver son indépendance pour accéder au site et pour en sortir.

Quoi qu'il en soit, les sites voyagistes m'ayant renvoyé avec monotonie sur les trois mêmes vols d'Air France vendredi matin et sur les trois mêmes vols d'Air France dimanche, j'ai fini par me connecter directement sur Air France.fr, qui d'ailleurs pratiquait à peu près les mêmes prix que les sites "dégriffés", mais sans l'option voiture, essentielle à mon organisation.

Je suis donc revenu vers Expedia.fr.

Hélas.

Là, merveille : un vol vendredi matin d'Orly à 7 h 25, arrivant à Hyères à 8 h 45, donc à Cap Estérel vers 10 h 30 au plus tard, c'était parfait. Voiture incluse, le prix s'élevait à 276€, idéal.

Je cliquai rageusement.

En vain : ce tarif proposé n'était en fait pas disponible.

Je me rabattis sur le suivant : 318€, un peu moins idéal mais tolérable.

Là, la transaction commença, je remplis un questionnaire sur toutes sortes de données perso et même ma carte bancaire pour payer en ligne. hélas, d'écran en écran, d'erreur en erreur, en correction de détail à refaire trois fois, le temps passait. Le pompon fut qu'il fallut que je m'inscrivisse, n'étant pas inscrit à Expedia.fr. Nouveau formulaire, nouveau chapelet d'erreurs qui bégaient. À l'arrivée, triomphant, je clique, enfin, pour parachever la transaction. Hélas, entretemps, celle-ci est devenue impossible, il faut téléphoner.

Je téléphone, on m'explique qu'en fait, au moment où j'ai cliqué, le tarif disponible quelques minutes plus tôt n'existait plus et qu'il est maintenant de ... 388 € !

Ainsi, non seulement je n'ai pas de billet pour me rendre à l'université de rentrée, mais ce site de vente en ligne dispose de toutes mes coordonnées personnelles, y compris bancaires. Le jour où Bayrou (et Quitterie, pensée spéciale pour la conversation sur son profil facebook cet aprèm) s'insurge(nt) contre le fichier Edvige, je trouve qu'il serait bon que l'on mette bon ordre dans ce vol à la tire que constituent les manoeuvres douteuses des sites de vente en ligne.

Quant à l'Université de Rentrée, du coup, bien que j'y sois inscrit, j'hésite à m'y rendre.

26/06/2008

Prochain bon business : FAI off shore.

On a parlé et reparlé du projet Hadopi, de la riposte graduée et de tout ce dispositif en vérité liberticide et on a eu raison de le condamner.
 
Reste que pour ceux qui seront ainsi privés de leur accès, il n'y aura qu'à espérer que soit créé un nouveau FAI, installé à l'étranger (au hasard : à Monaco, en Andorre...), car seuls les FAI basés en France seront concernés par le projet.
 
Donc, une bonne idée d'activité pour des jeunes entreprenants et industrieux : créer un nouveau FAI, capable de faire parvenir les outils de connexion en France (même par la Poste), mais insusceptible de subir les foudres de l'autorité administrative. Petits génies, pensez-y ! 

09:27 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : hadopi, internet, fai, riposte graduée | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

20/06/2008

Blogosphère : plus dangereuse que GW Bush ?

Je vous invite à lire l'article de Courrier International en lien. À côté de ce que dénonce à juste titre Quitterie Delmas, on peut dire que vraiment, Internet les rend fous.
 
Non seulement les internautes sont les vampires qui siphonnent la sève des marchands de disques et de films, mais les blogs seraient une menace pour la liberté et la démocratie en raison de leur opacité, des règles de fonctionnement de la blogosphère et, surtout, de leur capacité de désinformation.
 
Décidément, la liberté est bien effrayante.
 
Et quand l'équipe de George W Bush a menti au monde entier et au peuple américain au sujet des armes de destruction massive prétendues en Irak, a-t-il eu besoin d'Internet pour sa désinformation et sa manipulation ? Bien sûr que non. Allons, c'est une farce, une mauvaise farce.
 
Il va falloir que les eurodéputés, les nôtres, présents et futurs, s'engagent pour la défense de la liberté d'expression, notamment sur Internet. 

04/06/2008

Projet Hadopi : la pétition dépasse les 20 000 signatures.

Ce soir, à 22h 45, il y avait 20 089 signataires de la pétition contre le projet Hadopi dont Quitterie Delmas a été l'une des premières signataires parmi les politiques. Si vous ne l'avez pas fait et si vous souhaitez préserver Internet de ce projet liberticide, courez signer la pétition.
 
N'oubliez pas non plus, si comme nous vous pensez que le cumul des mandats est un grand obstacle au renouvellement des acteurs politiques, d'aller signer la pétition signalée par Quitterie Delmas. Et faites passer

23:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, internet, hadopi, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

24/05/2008

Bientôt 10 000 signatures contre le projet Hadopi.

Aujourd'hui à 15 h 10, il y avait presque 9500 signataires de cette pétition. En trois jours, c'est un bon début. Plus que 19 990 500 pour faire autant que les Ch'tis.
 
Je signale une note très alarmante sur le fait que le projet Hadopi pourrait signifier la fin du wifi ouvert. 

15:34 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : internet, olivennes, hadopi, svm, pétition | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Suppression de la pub à la télé publique : qui acceptera de payer ?

La suppression de la publicité à la télévision publique devrait coûter un peu plus de 750 millions d'Euros à France Télévisions. Pour conserver son "périmètre" (comme on dit), il va falloir que France Télévisions reçoive d'autres financements. On a parlé de taxer les chaînes privées. Très bien, pourquoi pas ? mais que dira Martin Bouygues, si proche ami du président Sarkozy... Alors, on imagine de faire payer Internet. Ben, voyons. En France, on a toujours le chic pour taxer l'avenir pour nourrir le passé. L'ASIC, une structure qui se veut représentative et qui, de toutes façons, regroupe des acteurs du secteur, a rejeté l'idée de cette taxation. Entre ça et la loi Hadopi, on peut dire que la majorité nous gâte... Bref, comme Internet râle, on s'est dit Pourquoi ne pas augmenter la redevance ? (entre nous soit dit, ce serait la méthode la plus logique, mais pas forcément la plus juste). Et là, c'est le ministre du budget, Éric Woerth, qui rejette catégoriquement cette hypothèse : on lui a demandé d'organiser des baisses d'impôts, il a déjà à gérer les promesses clientélistes tous azimuths du président et de sa majorité, alors, la télé... Du reste, on a senti assez vite la prudence de l'opinion publique qui s'attend à supporter le coût de la manoeuvre.
 
En fait, les données sont simples : soit on économise ailleurs les 750 millions, soit on crée une ressource supplémentaire qui va peser dans les prélèvements obligatoires. Cette ressource peut être prélevée soit sur les acteurs privés (et il faut bien reconnaître que faire financer le public par le privé risque d'être sanctionné au titre des règles de la concurrence), soit sur d'autres acteurs (Internet, de toutes façons bouc émissaire), soit sur le public (qui va couiner).
 
Donc à mon avis, on va voir une lente, très lente, montée en puissance de la réforme qui arrivera à un commencement d'efficacité (comme par hasard) après la prochaine présidentielle.
 
Ne cherchez pas qui va payer : de toutes façons, c'est vous. 

07/05/2008

On fait koi pour Bakchich ?

Le site d'info, d'investigation et d'indiscrétions, un peu satirique, en somme le Canard du web, Bakchich.info est en difficulté. Ils ont pourtant des dizaines de milliers de visteurs par jour, mais ils sont en train de modifier leur montage financier et l'un de leurs investisseurs leur fait faux-bond. Que faire ? Que faire pour l'indépendance de la presse sur Internet ?

17:54 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : internet, information, bakchich | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

25/02/2008

Internet 1 - Sarkozy 0

Comme le note très justement Thierry Crouzet, force est de constater que c'est Internet qui a imposé la vidéo prise par le site du Parisien comme information notable. La chronologie que j'ai établie hier matin l'établit sans équivoque.
 
Difficile de décider cependant que cette mobilisation subite d'Internet (plus d'un million de visites en 36 heures) est dirigée spécifiquement contre le présipathe. L'événement existe en soi, il y a dans le fait de venir le voir comme un réflexe de badaud. Force est d'ailleurs de constater aussi que la capacité de Sarkotrash à mobiliser le buzz semble en baisse, puisque la vidéo belge qui l'avait montré un peu "flottant" au sommet du G8 avait été bien plus regardée encore.
 
Donc pas de précipitation dans l'interprétation.
 
Et cependant, il est permis de se demander s'il n'y a pas eu, de la part des internautes, une forme de joie et de revanche après les inquiétudes suscitées par le rapport Olivennes, la multiplication des pressions sur les blogueurs, la négociation très dure sur la taxation des supports de stockage au nom de l'encadrement de la copie privée, bref, il y aurait eu matière à énervement des internautes.
 
Dès lors, j'ai bien envie d'ôter le point d'interrogation et d'écrire : Internet 1 - Sarkozy 0. 

13/02/2008

Quitterie Delmas, Christophe Grébert, deux visages de la démocratie numérique.

Je commence à être un peu las de suivre la caravane de Quitterie sur les sentiers de l'Île de France et il faut dire que le débat de ce soir, à la FNAC Digitale, n'a pas tenu toutes les promesses qu'on pouvait en attendre.
 
Christophe Grébert a certes été impeccable pour démontrer à quel point il était pionnier dans la démocratie numérique, d'une part en raison d'un passé sur lequel il ne s'est pas étendu, mais surtout en raison de la méthode qu'il a expérimentée pour concevoir le programme de sa liste pour l'élection municipale de Puteaux.
 
La combinaison d'un appel public aux idées et d'une rédaction personnelle inspirée des propositions plus que littéralement fidèle, a conféré un élan à son entreprise politique qui paraît avoir suscité l'enthousiasme de gens de bonne volonté. La liste est officiellement soutenue par le MoDem et par les Verts, a-t-il souligné, sans cependant entrer dans une logique partisane. Le maintien du visage de Dolinique Strauss-Kahn que j'ai cru voir sur la page de garde du blog Monputeaux.com, celui de Grébert, peut d'ailleurs surprendre.
 
Quoiqu'il en soit, il faut reconnaître que la partie du programme dévolue à Quitterie manquait un peu de nerf, étant destinée à un public non averti. Il s'agissait en définitive de l'une de ces conférences destinées à faire connaître au grand public les nouvelles possibilités politiques offertes par Internet, ce qu'on a beaucoup fait l'an dernier, un peu moins ces derniers temps.
 
Quitterie, avec son inaltérable énergie, a donc énoncé les grands principes de la démocratie numérique. Et le débat qui a suivi a notamment porté sur la fracture numérique dont la France souffre encore puisque, selon un témoin, alors que la France jouit du meilleur taux d'équipement en ADSL d'Europe, elle végète en revanche dans les profondeurs du classement pour le taux de ménages connectés.
 
Encore un paradoxe.
 
Il a été question aussi des liens de confiance à tisser entre ceux qui ont du retard dans leur perception d'Internet et ceux qui s'y épanouissent. Et Quitterie a estimé que pour tisser ces liens de confiance, il fallait prendre le temps, ce dont on lui a évidemment donné acte.
 
En résumé, on espère que Grébert sera élu pour prolonger dans sa mairie de Puteaux son statut de pionnier de la démocratie numérique.
 
Pour le reste, grande nouvelle : je ne parlerai pas de Quitterie Delmas pendant six jours, puisque sur son agenda, le prochain événement des Citoyens Démocrates est situé à mardi, un café politique dans le Ve arrondissement de Paris.
 
Je crois que demain, je vais un peu parler des municipales parisiennes, car je commence à trouver tout ça agaçant.
 
Et puis je me sens démangé par l'envie de raconter quelques-unes des petites histoires de coulisses, à la fois de la gestion municipale parisienne en général, et de la mairie du XVIe arrondissement, qui est bien moins lisse qu'il n'y paraît !
 
Il me semble que si la campagne municipale parisienne est si ennuyeuse, c'est parce qu'on n'y dit pas la vérité. 

Quitterie Delmas et la démocratie numérique.

Ce soir, à la FNAC digitale, boulevard Saint-Germain à Paris, Quitterie participe à un débat avec Christophe Grébert, blogueur citoyen. Longtemps en bute aux nombreuses tracasseries de la municipalité UMP locale qui ne supportait pas la liberté avec laquelle il s'exprimait sur la gestion communale, Christophe Grébert a décidé de conduire une liste citoyenne à Puteaux, dans le Sarkoland, une commune richissime du fait de la taxe professionelle perçue sur le quartier de La Défense.
 
Pour mémoire, les événements récents ont démontré que les affaires de famille des Ceccaldi-Raynaud (élus de père en fille mais désormais adversaires) n'avaient rien là à envier à celles du Titanic élyséen.
 
C'est donc un exemple de la démocratie numérique permettant d'introduire un peu de transparence dans une gestion locale.
 
Dans le même temps, on dit qu'aux États-Unis, la campagne d'Obama est largement portée par Internet.
 
C'est donc l'occasion, un an après la campagne présidentielle française, de faire le point avec un blogueur engagé et la "reine de la blogosphère", comme on la surnommait l'an dernier, notre Quitterie nationale. Une vraie gourmandise. À 18 heures. 

26/01/2008

Après la TIPP flottante, l'IP flottante.

On m'avait dit : "ton IP est comme ton empreinte digitale : elle t'identifie partout et toujours ; où que tu passes, ton IP s'inscrit, unique et indélébile". J'avais remarqué que, sur mon blog, je disposais d'une fonction simple à côté des commentaires, nommée "Bannir cet IP". Il s'agissait d'interdire de commentaire un troll furieux qui se fût glissé entre mes pages pour y déverser le fiel ou la fiente, ce qui confirmait mon opinion.
 
Or voici que depuis peu, sur le conseil de Jérôme Charré, colistier comme moi de Quitterie Delmas pour les récentes élections du Conseil National, j'ai doté mon blog d'un nouvel instrument de mesure, dénommé Statcounter, qui fournit toutes sortes de renseignements sur les visiteurs de ce blog. Et parmi ces renseignements, la liste des connectés, l'un après l'autre, avec une localisation (la ville, la région et le pays, mais le site est anglo-saxon et situe Toulon en Poitou-Charente, ce qui veut tout dire) et divers autres éléments.
 
Comme je suis d'un naturel curieux, j'ai voulu comparer les IP données là (qui n'ont pas de nom) avec celles des commentateurs de mon blog, de façon à savoir lesquels, sur une brève période (24 ou 48 heures), était venu lire mes pages.
 
Et là, surprise : quatre de mes commentateurs les plus amers (Félûre, Raphaël Ader, Théo Stein et je ne me rappelle plus le 4e) avaient la même IP. Il s'agissait du même trublion.
 
Bon, tant pis, ce n'est pas grave.
 
Mais surprise suivante : en quelques jours, une autre commentatrice n'eut pas moins de ... 6 IP différentes ! J'imaginais déjà la lectrice itinérante, allant de webcafé en zone wifi libre et se jetant avec avidité sur ma page, j'en avais la larme à l'oeil, mais ... le plus fort était à venir.
 
Moi. Moi-même.
 
Sur les cinq derniers jours, avec le même ordinateur connecté par le même wifi sur la même Livebox, j'en suis à ma 4e IP. c'est grave, Docteur ? Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ?
 
Parce que là, je suis comme mon IP : je flotte. 

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15/02/2007

Mozillas : ça ne s'améliore pas !

Au contraire : hier, c'était 49% de Mozillas contre 47% de MSIE (MicroSoft Internet Explorer), soit malgré mon appel une stagnation des Mozillas et un progrès des MSIE.

Quel est le mot-clef qui pourrait drainer plus de Mozillas vers mon blog ?

09:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : internet | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

13/02/2007

Google suite : la Belgique !

La Belgique, pays qui m'est cher et où j'ai fait de nombreux séjours, est décidément pleine de ressources. On l'avait déjà vue tenir tête aux États-Unis dans l'OTAN, courageusement si l'on songe que cette organisation est installée chez elle, et voilà que c'est la justice belge (ça m'avait échappé, je l'avoue) qui arbitre l'un des principaux volets du débat entre Google et les droits d'auteur. On a appris que Google venait de faire appel d'une décision juridictionnelle qui lui était défavorable. À suivre donc.

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10/02/2007

À propos de Google.

Il m'a fallu quelque temps pour synthétiser mon opinion sur les projets de Google.

On sait que le Microsoft d'Internet numérise à marche forcée tout ce qui lui passe sous la main pour s'emparer d'une position inattaquable sur le futur marché du livre numérique.

Une note du 29 janvier dernier sur le blog de Livres Hebdo rend un compte précis du projet du mastodonte. Étant donné que Google a été invité au récent sommet de Davos, honneur réservé aux grands de ce monde, on peut décidément s'inquiéter pour le pluralisme culturel sur notre pauvre planète.

Voici donc le commentaire que j'ai déposé sur le blog :

"La question n'est pas que Google commercialise des livres électroniques. La question des droits patrimoniaux et moraux est bien sûr essentielle, mais ce qui est en cause est surtout la brutalité et l'absence de vergogne du puissant qui méprise tous les autres. Il y a là des pratiques qui ne relèvent plus de la loi du marché mais de celle de la jungle. "Pousse-toi de là que j'm'y mette".

"On retrouve là le même mécanisme que chez Microsoft qui incarne un véritable monopole dans ses secteurs, qui sont cruciaux, et ce monopole prouve l'insuffisance des seules règles du marché qui n'est pas capable de susciter le pluralisme dans le domaine de l'informatique.

"Qu'on me cite un seul cas où le monopole de la culture a produit de la démocratie et j'applaudirai.

"Or je n'applaudis pas.

"Il faut donc d'urgence des règles pour protéger le pluralisme. Et si c'était un enjeu de la prochaine présidentielle ?"

Les commentaires de ce blog sont filtrés. J'ignore s'ils publieront le mien. Mes lecteurs l'auront en tout cas lu. Restons vigilants. Pour la liberté.

Et si les lois ne viennent pas, il faudra bien que nous répondions à un état de fait par un autre état de fait.

02:20 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : liberté, internet, entreprises | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2007

Internet et la pauvreté.

Lorsque je suis allé pour la dernière fois en Haïti, l'été 2002, j'ai retrouvé un pays en plein chaos.

Vingt ans plus tôt, exactement, en 1982, je m'y étais rendu pour la première fois. Je venais de perdre mon père et de passer mon bac.

Le pays, en 1982, était d'une pauvreté indicible, digne, souriante. On me disait "Ne parle jamais de politique" (je n'avais pas entendu parler des macoutes, mais je ne voyais de toutes façons aucune raison de parler de politique à tous ces inconnus (sauf à ceux qui m'accueillaient, c'est naturel)). On me disait aussi "Si par malheur on écrase un chien sur la route, on ne s'arrête pas, car les villageois seraient furieux". Bon, me disais-je, ça se comprend. J'avais dix-sept ans. On me disait aussi "Si en entrant en ville, on est contrôlé, on s'en sort avec un billet d'un dollar" (ou peut-être cinq). Triste police, songeais-je.

Le paysage était magnifique, on a peu idée de la beauté de ce pays. Les montagnes cultivées en escalier sur la terre rouge rappellent certaines aquarelles chinoises, d'une poésie illimitée. La végétation, quand il en reste, foisonne avec grâce.

Nous sommes montés jusqu'à la citadelle Laferrière, dont Césaire parle dans sa "Tragédie du roi Christophe", un site prodigieux, escarpé, où des canons de Napoléon, énormes, tout en bronze, pesant onze tonnes chacun, attendent l'improbable retour du colonisateur français.

Vingt ans après, y retournant, je lisais le bilan annuel du "Monde", pays par pays, dans l'avion qui me conduisait là-bas via Pointe-à-Pitre. L'article "Haïti" commençait par cette phrase : "L'insécurité est devenue telle que même les cartels colombiens s'en sont retirés". C'était le pays vers lequel je volais. Il n'y a pas de signal d'alarme, dans un avion. Pas moyen de sauter en vol, ni de faire demi-tour. Je crois que j'ai demandé un double cognac. je n'avais plus dix-sept ans.

J'ai donc retrouvé Haïti. Ou plutôt, je ne l'ai pas retrouvé.

J'ai découvert presque dès les premiers tours de roues ce que signifiait pour un pays de n'avoir plus du tout d'état, plus d'administration, plus rien.

Deux articles se vendaient bien, cette année-là : le 4x4 (il n'y a plus de routes) et le fusil à pompe (il n'y a plus de police).

Imaginez ce que peut représenter d'aller chez votre Franprix (ou Super U) du coin et d'y être accueilli par deux hommes un peu assoupis, appuyés sur de menaçants fusils à pompe. Imaginez de ne rencontrer que des gens furtifs, pressés de quitter la rue pour rentrer chez eux.

Oh bien sûr, ceux qui n'ont pas grand chose se tiennent placides le long des murs. Il y a là en particulier une myriade de marchandes de toutes les sortes et de toutes les tailles de fruits et légumes disponibles dans le pays. Des enfants qui vendent des cigarettes. Des marchands d'on ne sait pas bien quoi.

Dans certains endroits, ils urinent devant eux, dans le caniveau.

Les chaussées n'ont plus de forme, les trottoirs s'enfoncent dans la boue séchée qui monte, inexorable. Les ordures s'entassent. Lorsqu'un orage apporte l'une des pluies énormes que ce pays redoute, des flots descendent des parois montagneuses, un mètre, deux mètres d'eau, emportant les monceaux de détritus qui dévalent les pentes et viennent au mieux polluer l'estran, au pire s'accumuler dans la plaine côtière, à Port-au-Prince, ville qui n'a plus de nom.

On va de cloaque en cloaque, sauf à remonter les pentes jusqu'aux quartiers bourgeois, à moins que l'on ne trouve le moyen de filer vers le sud, l'ancienne république de Pétion, qui parvient cahin-caha à conserver sa paix et son harmonie.

Or dans ces immondices, dans ces ruelles bosselées et fangeuses, il arrive que l'on voie une (et une seule) enseigne au néon. C'est toujours un cybercafé, ou du moins une borne internet.

Car ce pays de 8 millions d'habitants compte peut-être trois ou quatre millions d'expatriés et certains experts estiment que l'économie d'Haïti tourne, pour environ 25% de son PIB, sur les rentrées d'invisibles provenant de cette diaspora (États-Unis, Saint-Domingue, France). Et pour faire rentrer cet argent si précieux, si vital, il faut venir là, attendre son tour, payer quelques centimes et se connecter à Internet.

Voici pourquoi ils méritent que l'on les défende, Internet bien sûr, mais aussi les logiciels libres.

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Mozilla, linux, wiki, la liberté ?

La majorité des navigateurs qui mènent au port de mon blog sont des Mozillas (59,17%).

Il paraît que ce sont des navigateurs libres. Friand de liberté, je me suis enquis du mien, Safari : il paraît qu'il est libre aussi.

Tout ceci est plutôt réjouissant.

On a vu récemment le linux tenir salon. J'ai interrogé pour savoir ce qu'était le linux. Je n'y connais vraiment rien. On m'a dit : c'est une communauté de scientifiques qui s'emploie à fournir des logiciels gratuits pour permettre de desserrer l'étreinte financière de l'informatique, étant donné que les outils et la communication électroniques deviennent de plus en plus cruciaux, voire vitaux.

Décidément, voilà de bonnes nouvelles.

Le wiki m'était mieux connu, que l'on parle de collaboratif, de participatif, ou d'autre qualificatif, il s'agit de fournir, là encore, des outils permettant de déverrouiller le savoir, comme des bibliothèques publiques en ligne. Je pense que tout le monde connaît Beaubourg (le centre Pompidou pour les amateurs de noms officiels) ; c'est donc un peu comme si Beaubourg se mettait en ligne (avec d'ailleurs une prudence à conserver sur les info, comme toujours).

Il s'agit là d'un instrument de démocratie (au sens où Hugo l'entendait) autant que de progrès.

Il m'arrive de contribuer à Wikipedia, l'encyclopédie en ligne. Or j'ai lu, à la fin de la semaine dernière, sur le blog de fuligineuse, qui me visite de temps à autre et me donne ses commentaires, qu'un journaliste d'un "quotidien du soir" comme on dit à Paris, avait récemment égratigné cette initiative en la personne de la présidente de la fondation Wikipedia, une Française.

Ca m'a donné envie de contribuer désormais à Wikipedia sous mon identité civile, celle que mes lecteurs connaissent. C'est à visage découvert que l'on se bat pour la liberté.

09:55 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : liberté, internet | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook