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22/03/2008

Quelques idées sur Quitterie Delmas et le reste.

C'est le week-end, un long week-end, beaucoup de blogs se noient dans les lapins en chocolat et les oeufs monstrueux à cacher puis découvrir au fond du jardin, il me semble donc urgent de rappeler tout le monde aux vraies valeurs : il n'y a pas que la vie, il y a aussi la politique, crénom de crénom !
 
Sérieusement, comme ça me viendra, voici mes idées de samedi matin.
 
Tout d'abord, un aphorisme : l'argent ne fait pas le malheur, mais il y contribue.
 
Au cours des fêtes dont les enfants sont les rois, on est forcément obsédé par les enfants qui n'ont pas de quoi s'offrir des couronnes. C'est l'heure par exemple d'un nouveau combat des caissières de supermarché pour obtenir d'être mieux traitées par leurs patrons, et surtout mieux payées.
 
Il faut relativiser très légèrement la cupidité des patrons de grandes surfaces : beaucoup ne sont pas entièrement propriétaires de leur affaire, ils en sont en quelque sorte dépositaires à travers des franchises dont la rapacité est effrayante. J'en connais un en Bretagne qui a dû s'endetter pour augmenter fortement sa surface sans nécessité apparente, mais parce que sa franchise l'exigeait pour le garder. Ces gens-là poussent la machine jusqu'à la faire crever.
 
Et donc, soumis parfois à forte pression, les patrons font retomber leurs difficultés sur les échelons inférieurs, c'est à quoi sert la hiérarchie sans doute.
 
Le métier des caissières est symbolique d'un pays, le nôtre, où, à force d'élever le niveau du salaire minimum légal, on a fini par multiplier le nombre des salaires réels en dessous du salaire légal. C'est un paradoxe de plus qui prouve que trop de règle tue la règle. En économie, l'artifice se paie comptant : augmenter les salaires sans justification économique aboutit à les faire baisser.
 
Ce qui n'empêche pas de souhaiter aux caissières d'obtenir gain de cause, car leurs entreprises sont bien assez prospères pour les rémunérer dignement. 
 
Ensuite : je vois que le calendrier d'organisation du MoDem s'étire. Les sections des Hauts-de-Seine, par exemple, ne seront élues que le 15 mai, ce qui laisse augurer une élection de cette fédération juste avant l'été. Il semble que cette échéance corresponde peu ou prou à un objectif général. En somme, nous avons tout le printemps pour nous structurer et nous aurons tout l'automne pour actualiser le programme énoncé par François Bayrou lors de la présidentielle. À partir de l'hiver, nous serons déjà en campagne pour les Européennes de juin 2009.
 
Le départ de la plupart des sénateurs (mais pas tous) pour le radeau de la Médudf (le rafiot titanic de Raffarin et Giscard, une barque avec un gros trou au fond pour faire bloub bloub bloub) semble désormais inéluctable. Avant de partir, les rapias vont tenter de soutirer des bribes du patrimoine de la défunte UDF. Le côté paysan de Bayrou va se réveiller pour sauvegarder nos sous.
 
Je souhaite au nom de la plupart de mes lecteurs remercier Quitterie Delmas. Non pas, pour une fois, en raison de la tendresse que j'ai pour elle, ni pour les pics de fréquentation qu'elle donne à mon blog à chaque fois que je parle d'elle, ni pour le moment savoureux qu'a été la question que lui a posée un journaliste d'Europe1 à propos de l'article du Parisien, où ce journaliste mentionnait le blog de Quitterie qui était en fait, dans les termes qu'il relatait ... le mien (tout ce qui est à moi est à Quitterie, c'est officiel, puisque la radio le dit !), pour aucune de ces raisons dont chacune mériterait un tonnerre d'applaudissements, mais pour l'énergie avec laquelle elle a incarné le Mouvement Démocrate dans les médias tout au long de la semaine. Je suis persuadé que Quitterie a un secret, une pile Duracell, pour bondir comme elle le fait sur l'écran et sur le micro.
 
Quoiqu'il en soit, je lui exprime notre profonde gratitude et notre espoir de la porter vers de plus hautes responsabilités encore, dans lesquelles elle sera certainement la meilleure ambassadrice de nos idées les plus intimement ancrées : la liberté, la dignité, la générosité. 

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21/03/2008

Deuxième gauche, deuxième droite, et puis ?

En relatant les propos tenus hier soir sur Public Sénat par Quitterie Delmas, l'expression "deuxième droite" m'est venue spontanément. Or il m'a paru qu'elle pouvait manquer de clarté pour ceux qui n'ont pas, comme moi, plus de vingt-cinq ans de politique à alourdir leurs épaules.
 
L'expression "deuxième gauche" a été utilisée à propos de Michel Rocard et de la CFDT des années 1970. Rocard et les rocardiens étaient alors la boîte à idées de la gauche, une boîte à idées dans laquelle la première gauche, celle des alliances d'appareils, celle du pouvoir, puisait sans vergogne.
 
Il y a eu, de la même façon, une "deuxième droite" dans les années 2000 : l'UDF bayrouiste que l'Hérétique regrette si fortement. Là encore et comme il le dit très justement, l'UDF a joué le rôle de boîte à idées de la droite.
 
Seulement voilà : il est arrivé à la deuxième gauche et à la deuxième droite la même mésaventure : leurs idées pillées pour la conquête du pouvoir mais jamais mises en application dans l'exercice du pouvoir.
 
C'est face à l'échec manifeste de la stratégie du "deuxième" (du Poulidor) de la politique bipolaire, que Bayrou s'est tourné vers l'idée de l'extrême centre qui a si fortement marqué les esprits lors de l'élection présidentielle.
 
Quel rapport avec l'initiative d'exhumation de la momie de l'UDF qui agite si fort les têtes blanches du Sénat (véritable musée de la momie) autour de l'inénarrable Raffarin ?
 
Aucun.
 
Ou plutôt si, il y en a un.
 
L'UDF est née en 1978 d'un conglomérat de partis habitués à travailler ensemble au Sénat depuis les années 1960 : les indépendants (RI), les centristes, les radicaux (amputés depuis 1971 de leur aile gauche) et quelques socialistes (Max Lejeune, SFIO) rebutés par l'alliance avec les communistes prônée par le Congrès d'Épinay. Dans l'appareil du parti, les giscardiens étaient majoritaires (les RI s'étaient démultipliés en trois composantes : Adhérents Directs de l'UDF, Clubs Perspectives et Réalités, RI devenus PR), cependant que le gros des militants était centriste. Au moment de sa fondation, l'UDF avait pour vocation de servir de bras armé au président Giscard d'Estaing et cette vocation se matérialisait par un livre, "Démocratie française" (illisible), signé par Giscard.
 
Hélas, l'UDF n'a gagné qu'une élection nationale : les Européennes de 1979. Toutes les autres furent perdues, à commencer par la présidentielle de 1981. Mais battue, elle subsistait. Elle présenta un candidat à la présidentielle de 1988, battu encore : Raymond Barre.
 
Sur le terrain, dans cette période, la domination du RPR chiraquien s'affirma. Dès lors, il y eut une répartition des rôles implicite : le Sénat et une grande quantité de collectivités locales à l'UDF qui ne s'occupait pas de politique nationale, cependant que le RPR prenait le pouvoir national.
 
Et un peu partout, les candidats UDF servaient de soupapes au mécontentement de la droite. Si l'UDF avait existé encore, l'électorat de droite se serait moins abstenu qu'il ne l'a fait aux récentes élections municipales. Pour protester contre Sarkozy, l'électorat aurait voté UDF. Faute de soupape, il est allé certes voter parfois pour le MoDem (mais l'identité de celui-ci est encore diffuse et imprécise) voire pour le PS, mais il s'est surtout abstenu.
 
L'initiative de Raffarin, relayée hier soir par Yves Pozzo di Borgo et (plus maladroitement) par Christian Saint-Étienne, est de restaurer cet équilibre-là, entre la droite et "l'autre droite" : l'UDF des années 1980, une époque où Pozzo se délectait à la fois de la table du président du Sénat et des multiples combinaisons de couloirs dont bruissaient les corridors feutrés de la Haute Assemblée.
 
Au passage, je signale que Pozzo a énoncé une contrevérité historique. Il a d'ailleurs été déçu de n'être pas contredit et il l'a expliqué : "elle est beaucoup plus jeune que nous". Car le déjà sexagénaire Yves Pozzo di Borgo appartient à une période relevant du Paléolithique de la politique. C'est le retour des morts-vivants (et je le dis avec d'autant plus de regrets que j'ai toujours eu de la sympathie pour lui).
 
La contrevérité est la suivante : Giscard a laissé l'UDF en 1995 à Bayrou avec des dizaines de conseils généraux, cent cinquante sénateurs, etc. Or en 1995, ce n'est pas Bayrou, mais François Léotard, qui a pris la présidence de l'UDF. Première inexactitude donc. Deuxième inexactitude : ce n'est pas Bayrou, mais Chirac et Le Pen qui ont fait fuir les sénateurs et les conseils généraux. Le premier, parce qu'il contrôlait entièrement l'organisme corporatif des agriculteurs (FNSEA) et que le Sénat est une chambre d'agriculture. Le deuxième (Le Pen), car l'UDF a implosé en 1998 sur la question de l'alliance avec le Front National. Ceux qui prônaient cette aliance (les madelinistes notamment) sont partis à cette époque-là, cependant que restaient ceux qui la rejetaient (l'essentiel des centristes, plus Léotard et Robien qui découpa sa carte de Démocratie Libérale aux ciseaux en direct sur France 3). Six mois plus tard, Chirac récupérait le Sénat et l'UDF commençait à perdre sa vocation territoriale. Et quatre ans plus tard, c'est le candidat du Front National qu'il affrontait au second tour.
 
Maintenant, et pour conclure, à quoi peut servir "l'autre droite" ?
 
À rien.
 
À faire des élus.
 
Et ça (pour parler comme Christian Saint-Étienne), tout le monde s'en fout. 

Quitterie Delmas, sur Public Sénat, pour la stratégie d'indépendance du centre.

Quitterie Delmas était l'invitée hier soir de l'émission "Bouge la France" présentée par Pierre Sled, en compagnie de Christian Saint-Étienne (du parti de Cavada) et d'Yves Pozzo di Borgo, du Nouveau Centre, pour parler de l'avenir du centre et du MoDem en particuier.

Peu d'élus ? "Je ne crois pas au Père Noël". "On savait que ce serait difficile".

"Inventer la politique du XXIe siècle". "Il n'y a que la politique qui ne s'est pas modernisée".

Christian Saint-Étienne et Yves Pozzo di Borgo défendent l'idée d'un centre qui est en fait la deuxième droite (projet Raffarin).

"Je me suis engagée en politique pour regarder vers l'avenir"... "Si l'offre des deux grands partis politiques étaient sincères, si la classe politique allait très bien, il n'y aurait pas la nécessité de créer un nouveau mouvement".

Les Européennes ? "Les Français aiment la politique ... Je serai satisfaite le jour où il y aura une forte participation à chaque scrutin" (il y a donc une raison de croire que le score du MoDem sera meilleur).

Le rassemblement des centres ? "Je ne me suis pas engagé en politique pour le centre, mais pour la France"... "la nouvelle place du centre, c'est de dépasser les clivages"... (à ce point Christian Saint-Étienne devient insultant et s'énerve).

Les alliances ? "Je suis heureux qu'on regarde plus les personnes et les projets que les étiquettes"... "Qu'est-ce qui lie Jacques Myard et Laurent Wauquiez ?" "Ils sont dans le même parti parce que c'est facile"... "ils sont contents, tout le monde a à bouffer". 

La stratégie ? "Il faut tout mettre à plat pour tirer des enseignements". "Je n'ai aucun doute, c'est la stratégie qu'on a choisie". "Il y a une recomposition politique qui est en cours".

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20/03/2008

Consulter les adhérents.

Après les élections municipales et cantonales, le Mouvement Démocrate doit panser ses plaies et les penser. Avant même de lancer l'élections des exécutifs locaux et nationaux, il me semble qu'il serait utile, à tous les échelons, de consulter les adhérents.

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Quitterie Delmas se préoccupe de la traversée du désert de Bayrou.

Elle a trouvé la solution : de l'eau.

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18/03/2008

François Bayrou à "Libé" : "une génération politique nouvelle".

François Bayrou donne quelques indications sur le passé récent, le présent et le futur, aujourd'hui dans le quotidien "Libération" : "On va faire naître une organisation politique nouvelle, à partir d'une génératin politique nouvelle. Face aux caciques, c'est formidable d'avoir ce bain de jouvence. On va les former, on va les lancer, et on va leur faire la place".
 
Il affirme par ailleurs ne s'intéresser qu'au projet et analyser que les Verts ne resteront pas longtemps arrimés au PS, auprès duquel ils déclinent.

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Magouilles de l'UMP, vacuité du PS : le MoDem, alternative globale.

François Bayrou a été battu à Pau parce que comme au premier tour de la présidentielle, les sarkozystes ont passé des voix à la gauche - qui n'a pas eu le coeur de les refuser, on s'en doute.
 
C'est lui que l'on accuse de magouille et de jeu glauque, mais c'est lui qui est victime de magouille et de jeu glauque.
 
Le PS, à Pau comme ailleurs, triomphe donc dans une ambiguïté malsaine. Partout en France, l'électorat de droite, écoeuré, est resté chez lui au lieu de voter, l'électorat populaire fulmine et prépare une nouvelle vengeance contre la classe politique, l'électorat de gauche, dépourvu de stratégie autre que l'hégémonie instinctive et quasi-organique, s'est précipité sur la manne électorale.
 
Ainsi va la France de sottise en sottise.
 
Et ainsi descend-elle de marche en marche l'escalier des enfers pendant que ses élus se goinfrent sans vergogne.
 
Plus que jamais, la France a donc besoin que ses forces vives s'engagent, se réengagent, qu'elles viennent à la lutte, qu'elles se mouillent comme à Asnières pour renverser les systèmes verrouillés et claniques, appuyés sur des dévoiements scandaleux. La France a besoin d'une alternative globale et seul le MoDem, qui refuse de se plier aux oukazes des grands partis duopolistiques, peut jouer ce rôle.
 
Oui, plus que jamais, il faut qu'il veuille le faire, il faut qu'il bâtisse une alternative globale au système qui verrouille la France et l'asphyxie.
 
Je souhaite donc par exemple que les adhérents déshérents du MoDem parisien se rassemblent au plus tôt autour de Quitterie Delmas pour y travailler avec méthode et ferveur.

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17/03/2008

Quitterie Delmas, sur BFM Radio, met l'accent sur les adhérents du MoDem.

Invitée avec Bernard Sananès (qui faisait partie lui aussi de l'équipe jeune centriste d'Éric Azière dans les années 1980 et s'est ensuite reconverti en pub et en villepinisme), Quitterie Delmas s'est une fois de plus employée à synthétiser les élections municipales : "la gauche a une bonne image de gestion des villes". Elle a rappelé le vrai score moyen des listes du MoDem. "François Bayrou a rempli son job de chef de parti" en retroussant ses manches pour se présenter aux municipales ... puis elle a élargi le débat : "le PS et l'UMP ne sont pas sincères". "Aujourd'hui, on a besoin ... de trouver de nouveaux clivages".
 
Le MoDem no future ? "Il serait suicidaire de ne pas vouloir apporter quelque chose de nouveau à la vie politique française". "Les 65000 adhérents ... ont beaucoup à apporter à la vie politique française". Toujours dans le même sillon, elle a donc mis l'accent sur les adhérents, leur rôle, leur engagement et leur pouvoir.
 
Un secrétaire d'État à l'économie numérique ? Ce qui rend Quitterie vigilante, c'est "la liberté d'expression sur Internet" : "je n'ai pas envie que l'État mette son nez là-dedans".
 
Sur le Tibet, "en parler de plus en plus fort" ... mais "on est tenu" par les marchés ... "je n'ai pas la solution magique". Mais il faut progresser, pour "notre amour de la démocratie".

Quitterie Delmas sur Europe 1 : "une crise politique majeure".

Dans son deuxième débat des jeunes pour les municipales sur Europe 1, Quitterie Delmas a insisté sur la "crise politique majeure" que représente l'abstention record.
 
"On a un parti qui est en train de se construire... on n'a pas fait pschitt..." "Je voudrais qu'on ne vole pas les listes sans étiquette" non plus. "Il est impossible de compter les voix dans cette élection". Les candidats sur des listes conduites par d'autres partis sont comptés avec ces partis. "Je préfère qu'on ne compte pas (les voix) et qu'on participe à la rénovation de la démocratie".
 
"Je suis triste que Jean Tibéri soit réélu". "Collectivement, je pense qu'on a une responsabilité... avec Bertrand Delanoë".
 
"Non, Bayrou n'est pas mort (J'en profite pour signaler que dans le débat précédent, Catherine Nay avait dit dans la même phrase que Bayrou était mort mais qu'il serait là pour la présidentielle de 2012). Il a entrepris un chemin qui est difficile". "Tant que la classe politique ne sera pas plus représentative, nous aurons vocation à nous engager".
 
"Le but du MoDem est de répondre à une soif d'engagement politique".
 
"Il faut respecter le MoDem et arrêter de lui infliger la double peine, parce qu'on n'est jamais du bon côté (selon les commentateurs)". "Je félicite Martine Aubry, par exemple" qui s'est alliée avec le MoDem sans y être contrainte par la nécessité.
 
"Les réformes ne se feront qu'avec l'assentiment des Français". "O peut tous changer au quotidien les choses". "Il faut moraliser le capitalisme financier".
 
"Je ne souhaite pas qu'on continue à accentuer la dette publique". Il va falloir inventer autre chose pour résoudre les problèmes d'urgence".
 
"Il y a une piste qui m'intéresse... la distribution des revenus du capital".
 
"J'encourage tous ceux de notre génération à s'engager" (pas seulement e politique). "C'est à notre génération d'apporter sa contribution à l'avenir".

Quitterie Delmas sur France 24 : "on a tenu la promesse faite à l'élection présidentielle.

Invitée de la chaîne France 24, Quitterie Delmas a commencé par saluer la bonne image des équipes de gauche qui ont souvent été reconduites dès le premier tour, et elle a souligné que dans les 350 villes où le MoDem s'est présenté, il a obtenu 16% en moyenne.
 
Elle a estimé que les Palois avaient mis en doute le fait que Bayrou puisse être assez disponible pour eux. Et d'ailleurs, elle s'est félicitée que d'un mal puisse sortir un bien, puisque du fait de son échec, Bayrou sera plus disponible pour construire le MoDem.
 
La stratégie du MoDem, a-t-elle martelé, a été faite dans chaque ville, et les alliances au 2e tour dans chaque ville, en fonction des intérêts des gens, avec le but de dépasser les étiquettes pour ne considérer que l'intérêt général. En somme, "on a tenu la promesse de l'élection présidentielle".

Bilan contrasté pour le PS du Finistère.

À l'occasion des élections municipales, le Parti Socialiste a certes ravi Quimper à l'UMP (qui avait pris cette ville en 2001 au PS qui l'avait prise en 1989 au RPR et ainsi de suite), mais il a perdu de nombreuses villes-clefs : Châteaulin, Concarneau, Douarnenez, Morlaix et Quimperlé en particulier.
 
En pleine vague rose, le PS n'a dû de conserver l'un des bastions de la gauche, Penmarc'h, qu'à quelques poignées de voix, de la même façon qu'en pleine vague bleue, au printemps, la députée UMP sortante avait été sortie par le PS. Il semble donc que la politique soit devenue un peu folle en Finistère, ou que l'esprit de contradiction s'y soit développé d'une façon superlative.
 
Le cas le plus significatif est Pont-l'Abbé, dont j'ai parlé à propos du trader Jérôme Kerviel. J'ai indiqué dans cette note précédente qu'en près d'un siècle, la ville avait fait un balancier strict d'un mandat sur l'autre, passant constamment de droite à gauche, puis de gauche à droite, sauf lorsqu'elle fut dirigée par un centriste qui fit ... deux mandats successifs ! avant de prendre hélas sa retraite. Eh bien, ça n'a pas manqué : au premier tour (il n'y avait que deux listes, les MoDem locaux n'ayant pas réussi à s'entendre entre eux pour en faire une troisième d'alternative aux deux autres), la ville est passée de droite à gauche ... pour 26 voix. Vingt-six et pas une de plus. J'espère qu'avec ce genre de résultats, on finira par comprendre que ces villes ont en fait besoin d'être gérées au centre, en mélangeant des points de vue de droite et de gauche, et non d'une façon polarisée.
 
En tout cas, le rééquilibrage semble amorcé en Finistère. 

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16/03/2008

Quitterie Delmas dans "le Parisien" : "en colère contre Delanoë mais aussi contre Marielle qui a perdu sa légitimité".

"Le Parisien" d'aujourd'hui évoque, p. 2, un "règlement de compte en vue à Paris pour le MoDem" et rapporte les propos d'un élu (battu) : "Il va falloir tirer les conclusions de la stratégie de Sarnez, y compris pour la fédération qu'elle dirige !".

"François Bayrou avait pourtant flairé le piège... un peu avant le premier tour", note le journaliste. Mais la stratégie de sauvetage qu'il déploie se heurte au refus de Sarnez, conclut-il.

Sur Médiapart, le tout nouveau site d'info (gratuit pour quelques semaines), Quitterie déplore le « signe qu’envoie Bertrand Delanoë.60000 votes MoDem pour zéro élu, c’est pas terrible ». "Marielle de Sarnez devra prendre acte de l’échec de sa stratégie. Quand on travaille seul, voilà ce qu’on récolte." (Courez lire le reste).

15/03/2008

Et si on se cotisait pour aider les candidats malheureux ?

Je relaie l'utile article de Marianne Kraft sur France Démocrate.

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14/03/2008

Quitterie Delmas, sur Europe 1, estime que l'UMP est "prise en otage" par les Hauts-de-Seins.

Sur Europe 1 en direct au moment même où j'écris, en même temps que Roger KAroutchi (UMP) et Annick Lepetit (PS), Quitterie Delmas a estimé que la crise de l'UMP serait mieux résolue si l'on y écoutait mieux les militants et si ce parti n'était pas pris en otage par les Hauts-de-Seines, répondant ainsi à la suggestion que Karoutchi puisse prendre prendre la tête du parti. "Balkany, Devedjian, Karoutchi, j'ai le sentiment que l'UMP est un peu prise en otage par les Hauts-de-Seine".
 
Elle s'est réjouie de la stratégie républicaine en oeuvre à Asnières pour renverser le système Aeschlimann
 
Au milieu d'un océan de pub, elle a pris l'exemple de Marseille et du moratoire sur l'incinérateur de Fos pour démontrer que les alliances de second tour du MoDem ont été faites sur des éléments de projets au service des habitants des villes.
 
"Le Mouvement Démocrate est en train de tenir les promesses faites par François Bayrou lors de l'élection présidentielle" : renouvellement des candidats en particulier, mais aussi preuve que le clivage droite-gauche n'est plus pertinent. 
 
Elle a très bien conclu sur le fait que l'abstetion est le signe d'une crise politique très profonde pour laquelle il est nécessaire de bâtir une alternative

Quitterie Delmas, café démocrate pour la politique du XXIe siècle.

Changement de nature pour le café démocrate de Quitterie Delmas, ce soir, au Pavillon Baltard : au lieu des habituels blogueurs de Quitterie, une centaine de militants (dont quelques-uns blogueurs) venus d'une quinzaine d'arrondissements parisiens (dont deux têtes de listes de la campagne récente) et de quelques communes de la périphérie (Bobigny, Issy-les-Moulineaux, par exemple).
 
Quitterie prend tout de suite la parole pour cadrer le débat vers la prospective, en le nourrissant d'une expérience personnelle de la récente campagne, et elle souligne le traitement scandaleux infligé au score du MoDem par la presse à la suite du ministère de l'Intérieur (j'ai vu un sondeur sur I Télé protester contre les chiffres ainsi "préparés").
 
Je ne ferai pas la liste des interventions qui ont suivi : elles ont été extrêmement nombreuses. Il s'en dégage la satisfaction de campagnes de terrain très actives et l'espoir de maintenir les équipes qui sont nées dans l'action. Bien sûr aussi des frustrations, mais volontairement positivées pour déboucher sur des initiatives et des propositions.
 
Le désir de s'organiser fait que nous sommes repartis avec nos devoirs à faire pour la semaine prochaine : une première liste d'idées et de propositions de toutes natures à formuler. Rendez-vous donc, même heure, même endroit.
 
L'avenir du MoDem ? Tout est à faire. 
 

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12/03/2008

Quitterie Delmas, Bayrou, les succès et les chantiers du MoDem.

1. Le MoDem s'affirme comme pôle de résistance à la confiscation de la cité par les appareils dominants.
 
Le principal acquis du Mouvement Démocrate, à l'occasion de cette élection, c'est d'avoir mis en exergue une réalité profonde : les petits partis, quels qu'ils soient, sont très prompts à défendre leur os. Ils sont les meilleurs chiens de garde du duopole au lieu d'en être les ferments critiques. À cet égard, l'attitude des Verts parisiens confine à la caricature, sans parler des communistes cambrés sur leurs clanismes municipaux.
 
Tout à l'inverse, en refusant de se plier aux oukazes des grands et en réfutant l'injonction de la bipolarisation, le MoDem s'est posé en ferment du désordre, comme on l'a bien et heureusement constaté.
 
Mais il est évident que cette force aurait été bien plus grande si l'ambition l'avait été aussi. L'échec de la première stratégie de front républicain, récupérée par les appareils à leur profit, est significative de la nécessité d'un changement de méthode.
 
Désormais, il y a deux bastilles à prendre et le mot d'ordre est "pas de quartier".
 
2. Le MoDem dispose désormais d'un fort réseau d'élus locaux, dont beaucoup ne doivent leur élection qu'à eux-mêmes.
 
C'était le voeu de Bayrou : faire lever une vaste récolte, semer une nouvelle génération d'élus locaux. Cet objectif a été atteint, non sans dégâts qu'il faudra réparer assez vite.
 
Ces élus sont parfois dans des pactes majoritaires. Il faut (et notre devoir sera de le leur rappeler) que quelle que soit la couleur de l'équipe avec laquelle ils servent leur ville, ils n'oublient pas que leur tâche est de servir le plus faible : le commerçant contre la grande surface, le piéton contre la voiture, la caissière contre le patron de supermarché, etc.
 
Ils doivent aussi se battre pour améliorer la gouvernance de leur ville, en s'inspirant des chartes éthiques qui ont fleuri ici ou là durant la campagne. Le mot d'ordre est "transparence", disponibilité de l'info, ouverture des comptes, accessibilité des élus et des administrations. Rappeler et se rappeler que les pouvoirs publics sont au service du public. Cela peut être fait sans esprit de punition à l'encontre des fonctionnaires, même s'ils le méritent, mais cela ne peut être fait sans pugnacité.
 
3. Les idées du MoDem sont désormais un désert.
 
Si quelqu'un est capable de dire le premier mot d'un projet collectif défendu par le MoDem, qu'il le dise. La stratégie a primé sur le fond et elle a balayé l'acquis de la campagne présidentielle. Il y a tout à refaire.
 
Il est évident que Marielle de Sarnez s'est trompée de campagne à Paris et qu'elle a emporté son équipe dirigeante du MoDem avec elle. C'est à ce niveau-là que des changements doivent intervenir, dont l'instrument sera la conquête du mouvement départemental (qu'on ne se vexe pas si j'écris fédé pour faire court) par l'équipe de Quitterie Delmas.
 
L'erreur de MdS se place à trois niveaux : le premier est à la fois stratégique et tactique. Bayrou a fait toute sa campagne présidentielle sur l'idée de la conquête et de la liberté : "pas bien haut peut-être, mais tout seul". Un ressort de fierté et donc d'ambition individuelle et collective qui a séduit l'électorat, en particulier l'électorat parisien, qui se souvient qu'on a longtemps qualifié les Parisiens de frondeurs. Les deux candidats les plus frondeurs, aux municipales courantes, ont été (et sont) Philippe Meyer et Véronique Delvolvé-B ; or ce sont ceux des candidats parisiens qui ont fait les meilleurs scores et de loin. Donc erreur tactique et stratégique de ne pas avoir suivi leur trace, erreur en lien avec une erreur philosophique : Bayrou a fait sa campagne présidentielle en expliquant que c'est parce qu'on est fort et indépendant qu'on peut ensuite négocier. On ne va pas à l'élection comme le veau à l'abattoir : on y va pour conquérir. Or la stratégie de l'alliance sous-jacente était celle des législatives déjà, avec le résultat que l'on avait vu déjà en juin et qui aurait dû nous avertir, en tout cas avertir nos dirigeants. On ne bâtit pas un succès sur une stratégie inquiète.
 
Le deuxième niveau d'erreur est la gestion calamiteuse du réseau militant, j'y reviendrai.
 
Le troisième niveau est d'avoir laisser confisquer l'accès direct à Bayrou. 
 
Puisque l'erreur a été à son terme, il faut donc la purger et reconstruire, reconstruire les idées autour de ce qui a fait que les gens ont cru en Bayrou. Et alors, par milliers, ils reviendront.
 
 
 
Pour l'heure, le premier objectif de Bayrou est évidemment de gagner la mairie de Pau.
 
Devait-il se lancer dans cette aventure ? Sans doute pas. Ce qui a manqué à nos candidats dans les plus grandes villes (hors Paris) c'est sans doute le meeting monstre autour de Bayrou, qu'il n'a pas pu tenir, tout empêtré qu'il était dans sa bonne ville de Pau. (C'est sympa, d'ailleurs, Pau).
 
C'est pourquoi, s'il perd, nous savons qu'il y aura au moins un avantage dans cette situation affligeante : il sera plus disponible pour s'occuper de la construction du mouvement, où l'on a grand besoin de lui.
 
 
 
Enfin, il me faut conclure pour réaffirmer que, pour prendre la fédé de Paris et, de là, réformer l'organisation centrale du MoDem, un seul nom s'impose à mon esprit : celui de Quitterie Delmas.

11/03/2008

Gagner.

Voici maintenant le second tour : les candidats du Mouvement Démocrate ne sont plus dans l'état d'esprit flou du premier tour. Désormais, il n'y a qu'une alternative : gagner ou pas. Donc gagner.
 
Les chiffres publiés aujourd'hui par Éric Azière pour le premier tour sont très éloignés du score national indiqué par le ministère de l'Intérieur. Ils soulignent une forte crédibilité des candidats étiquetés MoDem dans les villes moyennes. Plusieurs maires sont réélus (et même élus) dès le premier tour et la victoire dans deux nouvelles villes de plus de 40 000 habitants est un encouragement supplémentaire et la preuve que le MoDem peut être une vraie alternative.
 
Le MoDem a convaincu plusieurs villes qu'il ne dirigeait pas jusqu'ici.
 
En somme, c'est un succès et si l'appareil l'avait permis, ç'aurait été un grand succès.
 
Restons modestes : ce qui compte, ce sont les gens, c'est la gouvernance, la vie quotidienne. Mais c'est aussi la fierté, leur fierté.
 
L'esprit conquérant qui gagne avec nous pour eux, c'est aussi celui que nous leur proposons pour leur ville et pour le pays. Gagner. 

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10/03/2008

Indispensables ou incontournables ?

François Bayrou applique aux municipales la stratégie qu'il avait voulu adopter pour les législatives mais que le score insuffisant des candidats du MoDem n'avait pas rendu possible : être indispensable partout et négocier au cas par cas.
 
C'est ce qu'il fait. Oh, le MoDem n'est pas nécessaire partout mais il l'est dans plusieurs grandes villes où le second tour va se jouer sur le fil : Marseille, Toulouse, Saint-Étienne, Metz, Blois, voire certains arrondissements parisiens comme le Ve et le XVe (où malgré son score très faible, divisé presque par deux depuis les législatives, Élisabeth de Fresquet, avec ses 7,45%, pourrait peser), ou même Strasbourg.
 
À Marseille où tout est très serré et indécis, Jean-Luc Bennahmias, d'une façon très transparente, a rencontré les deux impétrants et leur a présenté une liste d'engagements programmatiques, un de plus pour Gaudin : un moratoire sur l'incinérateur de Fos. Je pense que c'est de bonne méthode. Il a indiqué travailler à un "paquet" contenant Paris, Marseille et Toulouse, c'est de bonne méthode aussi.
 
Dans d'autres villes, c'est par affinité ou par projet d'agglomération que l'on a parlé d'alliances, notamment à gauche, pour le MoDem, donc vraiment par esprit de programme et sans pression d'intérêt.
 
Il y a des cas particuliers : à Mont-de-Marsan, chef-lieu des Landes, le MoDem, en l'absence de liste de l'UMP, se retrouve en tête au premier tour et mathématiquement, en fonction des reports de voix du CNI d'un côté, de l'extrême gauche de l'autre, pourrait l'emporter, et fait donc planer sur le fief d'Henri Emanuelli la menace symétrique de celle qu'il subit à Pau dans le département voisin.
 
Il y a donc un mélange de bouillonnement de programmes et de rapports de forces, qui est la politique électorale du monde des élus et, au fond, des électeurs, car j'ai pleine confiance dans nos représentants bayrouistes pour profiter de la situation pour améliorer la gouvernance de celles des villes qui en ont besoin, et ce serait l'essentiel ! 

Paris 16e : la fin d'une époque.

Le score du MoDem dans le 16e arrondissement de Paris est historiquement bas. Jamais, en plus de quarante ans, le courant démocrate n'est tombé à un niveau aussi faible dans ce quartier parisien. Depuis la victoire du général Stehlin dans la circonscription du 16e nord en 1967, le courant démocrate s'y était constamment maintenu à un rang élevé, gagnant les municipales de 1971 et 1977, gagnant les deux législatives de 1968 et 1973 et l'une encore en 1978, concluant ensuite un accord systématique (et sans doute néfaste) avec le RPR jusqu'en 2001. Dans les années 2000, il existait au-delà de 15%. À partir des législatives, il a dévissé pour atteindre les 8,6% de Jean Peyrelevade lors des municipales d'hier.
 
Il faudra y réfléchir.

Un regard rapide sur la Bretagne.

Finistère
 
Je tiens tout d'abord à féliciter Michel Canévet pour sa réélection comme maire de Plonéour-Lanvern avec 67% des voix, et comme conseiller général de Plogastel-Saint-Germain.
 
Isabelle Le Bal, candidate à Quimper, dépasse 11% et, ayant fait toute sa campagne en expliquant que quoi qu'il arrive, elle se maintiendrait au second tour, le fera, et sera donc élue conseillère municipale MoDem indépendante. Son père Jean-Yves Cozan (qui n'a pas sa carte) est réélu de justesse conseiller général de l'île d'Ouessant.
 
À Brest, le candidat du MoDem, Cabon, obtient un score moyen, autour de 8,5%.
 
Dans la commune voisine, Plouzané, le maire sortant MoDem, Yves Pagès, est très sévèrement battu dès le premier tour et n'est même pas deuxième.
 
Morbihan
 
Sur une stratégie comparable à celle d'Alain Juppé, François Goulard, maire UMP de Vannes, très critique à l'encontre de Sarkozy et soutenu par le MoDem, est en tête au premier tour et peut espérer la réélection.
 
À Lorient, la gauche conserve facilement la ville.
 
Saint-Brieuc
 
La ville, historiquement de gauche, a été prise en 2001 par une liste unissant des dissidents de l'UMP à une tête de liste UDF, Bruno Joncour. Les circonstances de cette élection étaient particulières, puisqu'elle visait à contrecarrer un projet soutenu à la fois par le PS et par (à l'époque) le RPR concernant une implantation de grande surface qui était très violemment combattu par les commerçants du centre-ville. Compte-tenu de cet antécédent et du score serré du premier tour, le second est difficilement prévisible.
 
Ille-et-Vilaine
 
Saluons le bon score de Caroline Ollivro à Rennes, où elle dépasse les 10%. Compte-tenu des scores du premier tour, la gauche sera certainement reconduite, l'alliance MoDem lui est facultative ; Caroline Ollivro, comme Isabelle Le Bal, pourrait donc être élue conseillère municipale sur une ligne indépendante.
 
Loire-Atlantique
 
Si le score de Benoît Blineau est décevant à Nantes, ceux des candidats de Saint-Nazaire et Saint-Herblain sont plus encourageants. 

10:43 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, municipales, modem, ps, ump, bretagne | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook