12/12/2008
Pour une campagne offensive.
Je souhaite juste rappeler que les électeurs se laissent convaincre par les arguments qui sont offensifs.
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À propos du vote par Internet.
Il a été indiqué que le Conseil national avait choisi la consultation des militants par Internet pour préluder à la désignation des candidats par les instances compétentes. J'avoue que je suis un peu partagé.
D'un côté, je suis à fond contre le vote électronique. Pas de transparence, pas de contrôle possible de la part ni des électeurs ni (dans une moindre mesure car c'est fonction de l'ouverture en amont des outils techniques) des candidats.
De l'autre, je reconnais que la façon dont les choses se sont déroulées pour le scrutin interne n'a pas partout été satisfaisante et que les responsables nationaux seront seuls garants d'un vote centralisé, ce qui ôtera bien des suspicions quant aux cadres départementaux. Par ailleurs, le vote électronique ne coûte rien aux adhérents et pas grand chose au mouvement.
Enfin, dans un parti comme le MoDem, le vote par Internet paraît aller de soi, pour des raisons évidentes, même si j'avoue que j'aurais trouvé raisonnable que l'on testât le dispositif sur un sujet moins polémique qu'un vote nominal.
En somme, il reste à espérer que, dans le cas d'une pluralité de candidatures, les candidats auront de bons informaticiens pour veiller à la sincérité du scrutin, et qu'ils pourront accéder aux données nécessaires à cet effet (et qu'ils ne tricheront pas, eux non plus...).
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Dans mes bras, Rachida !
Vous rêviez d'un déballage, de vérités jusque-là cachées et enfin révélées, eh bien, Rachida Dati l'a fait dans Le Point de cette semaine : elle y laisse plus qu'entendre qu'elle sait quelles malversations il peut y avoir eues dans la gestion des marchés publics des Hauts-de-Seine quand elle s'en occupait pour le compte de Sarkozy.
Voilà enfin quelqu'un comme moi... tout dire...
Snif.
01:12 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, dati, ump, hauts-de-seine | | del.icio.us | | Digg | Facebook
11/12/2008
Antiphrases.
Les deux antiphrases les plus éclatantes de ces tout derniers jours, dans la politique française, son signées Sarkozy et Martin Bouygues.
Le premier ne veut pas mettre la télévision publique à sa botte, ni prendre le contrôle de la presse écrite. Les mauvaises langues rétorqueront qu'il est normal qu'il ne veuille pas le faire, vu que c'est déjà fait, mais bon, étant donné que c'est le reproche que l'on adresse à sa réforme de France Télévisions, il faut croire qu'il reste de l'emprise à grapiller au moins sur la télé publique.
Le deuxième jure à qui veut l'entendre (et sans sourciller malgré son nez qui s'allonge) que la réforme de l'audiovisuel ne constitue absolument pas un cadeau pour TF1, sa chaîne de télévision, entreprise déclinante qu'il voudrait bien vendre pour s'acheter Areva, entreprise florissante...
Mais au fond, la plus terrible antiphrase n'est-elle pas celle qui n'a pas été prononcée et qui visait à l'égalité par l'affichage promotionnel de la diversité ? Comme le souligne Sylvie Pierre-Brossolette, la diversité est l'un des grands échecs de Sarkozy. Pourquoi l'est-elle ? ai-je envie de commenter, mais parce qu'il ne l'a pensée qu'en termes de pure communication, en termes de storytelling, en oubliant comme d'habitude que la réalité finit toujours par présenter l'addition. Salée.
14:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ump, sarkozy, amara, yade, dati, tf1 | | del.icio.us | | Digg | Facebook
09/12/2008
Pourquoi la politique est-elle si décevante ?
Le traumatisme de la présidentielle de 2002 a été profond. Je lisais récemment des comptes-rendus de prof des années 2003 et 2004 expliquant à quel point, depuis le séisme honteux que représentait la présence de Le Pen au deuxème tour en 2002, les élèves du lycée s'étaient mis à parler de politique. L'émotion les y avait poussés.
Cette émotion a duré jusqu'en 2007. Je me souviens de Quitterie Delmas réagissant à l'arrivée de certains commentateurs sur son blog durant la campagne présidentielle et leur disant "je vous attendais depuis 2002", elle croyait que c'étaient de dynamiques lepénistes, alors que de dynamiques lepénistes il n'y avait plus comme le score l'a démontré, mais peu importe : il s'agissait forcément de ça, elle était à l'UDF pour ça, contre eux, contre l'infâme.
C'est sans doute sur ce terreau que s'est développé le phénomène de la présidentielle 2007, avec sa participation-fleuve et ses affluences-fleuves aux meetings des principaux candidats.
L'autre facteur de ces mobilisations, ce fut sans doute la technique marketing employée, qui repose sur une sorte de locution déclinée en plusieurs slogans : "la libération par le changement unanimiste" est la locution, et les slogans, "Yes we can", "Ensemble tout devient possible", "la réconciliation nationale", etc, trouvés chez divers candidats. Les ingrédients sont partout les mêmes. À l'arrivée, une participation exceptionnelle à la présidentielle, ici comme là.
Mais aussi, à l'arrivée, la déception, forcément, puisqu'on a pousé le lyrisme à un point authentiquement déraisonnable.
Bayrou, n'ayant pas le pouvoir, incarne parfaitement cette séquence illusion-désillusion, mais la désaffection dont souffre Sarkozy dans l'opinion vient aussi de là.
La politique est décevante parce qu'elle ne vaut pas mieux que la vie, qui est dure pour ceux à qui il arrive de placer le plus d'espoir dans leur vote, et parce que ceux qui devraient être les meilleurs, les plus capables, les plus dévoués, les plus intelligents, les plus humains, ne sont pas ceux qui réussissent en politique, du moins en général. Et donc comme citoyens, au moment du vote, nous sommes forcés de prendre parti, et d'être nécessairement déçus.
De plus près, la politique est décevante pour d'autres raisons.
D'abord, parce qu'elle tripote.
Je connais la phrase dite en privé par une présidente de Conseil Général qui a été longtemps UDF (elle habitait dans le XVIe, près du jardin du Ranelagh), une maire d'une ville moyenne sur la Manche, qui disait "mais percevoir une commission sur les marchés publics, c'est normal". C'est normal pour les partis politiques, et je n'ai pas besoin d'en dire plus, sinon que la rumeur veut que le parti le moins cher pour les entrepreneurs soit celui où les intermédiaires individuels ne touchent rien, mais laissent tout l'argent à leur parti.
Les gens qui sont dans les affaires savent cela, ils ne sont pas les seuls, puisque la société tout entière est peuplée de petits cadeaux de fournisseurs, proportionnels aux retours attendus.
On n'aime pas plus son maire véreux que le directeur des achats de la boîte où on travaille et qui pratique le "tombé du camion". Heureusement, ce n'est pas universel, mais...
Maintenant, ne nous emballons pas, je n'ai pas dit que Bayrou, en perdant la présidence du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques, avait perdu une source de financement occulte. Je ne l'ai pas dit et je ne vois pas ce qui m'aurait permis de le dire. Si c'était le cas, on se demande ce qu'il ferait de l'argent.
La politique est décevante, aussi, parce que les gens y font carrière et que, là encore, le carriérisme, ce n'est pas passionnant.
La politique est décevante enfin parce qu'elle est gouvernée par des principes laids, qui sont ceux de la conquête du pouvoir : élimination, infiltration, jeu contre son camp.
Tenez, par exemple, Simone Veil est persuadée que François Bayrou, qui était son directeur de campagne, a torpillé sa campagne européenne en juin 1989 et que le prix de cette trahison a été sa désignation au secrétariat général de l'UDF en 1991.
Or les faits sont les suivants : en 1989, Méhaignerie, président du CDS, lance sous la pression de la base une liste centriste autonome pour les élections européennes. Mais curieusement, au lieu de prendre lui-même la tête de cette liste, il la confie à Simone Veil, qui n'était pas CDS. Lors du congrès de Lille, à cette époque, Jean Lecanuet est copieusement sifflé parce qu'il s'élève contre cette liste qu'il juge bizarre et contreproductive.
En face, Chirac choisit Giscard pour conduire une liste commune au RPR et aux autres composantes de l'UDF (de facto l'UDF n'existait plus,puisqu'elle était incapable d'endiguer sa division en deux listes, c'était encore l'ancienne UDF, avec ses composantes dont le CDS).
L'élection se passe, le score est décevant (8,4 %).
Deux ans plus tard, Lecanuet, qui avait critiqué la liste, quitte la présidence de l'UDF dont il n'avait pu empêcher la division et la laisse... à Giscard (composante PR libérale), à qui il désigne un secrétaire général CDS (composante centriste) ... François Bayrou. Le directeur de campagne d'une liste se retrouve dès lors principal collaborateur de la tête de l'autre liste. En football, quand on voit ce genre de transferts, on sait bien ce que cela veut dire.
En 1993, quand on commença de parler du futur congrès pour la présidence du CDS, la proximité de Bayrou avec Giscard lui était reprochée : Giscard se sert de lui, disait-on. Mais ses proches rétorquaient : non, c'est lui qui se sert de Giscard. Et la seconde version était plus vraie que la première, parce que Bayrou est un malin.
En taillant son chemin à la machette, il finit donc ministre de l'Éducation, puis président du CDS, etc.
Et voilà, ce chemin fait de déloyautés supposées est-il joli ? Non. Permet-il de s'enthousiasmer sur un personnage ? Non.
Et y a-t-il mieux ailleurs ? Non. Car les règles du pouvoir sont les mêmes partout, quelle que soit la forme sociale et politique concernée, qu'il s'agisse d'une ONG ou d'un État, d'une république démocratique ou d'une monarchie autoritaire, les règles sont les mêmes. C'est la loi humaine, qui rend dérisoires les exhortations de la petite voix de Quitterie Delmas, qui d'ailleurs n'est pas si dupe qu'elle le prétend.
Voilà, j'ai assez soliloqué pour cet après-midi. Merci à ceux qui ont le courage de lire cette note d'un qui va s'en retourner vers sa vie civile.
15:23 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : politique, société | | del.icio.us | | Digg | Facebook
06/12/2008
Vivement Noël !
Contingent 8710.
Franck Noël et moi étions de la même promotion de la nation en armes, du service militaire. Nous sommes partis le même jour faire nos classes, lui je ne sais où, moi à Cambrai, début octobre 1987, juste avant le krach financier d'octobre 1987, jumeau de l'ouragan qui a dévasté la Bretagne.
Avant ce moment-là, nous avons été aux mêmes universités d'été, et quand j'ai eu l'idée baroque de créer un syndicat étudiant qui me semblait manquer aux jeunes du CDS (les JDS), le Mouvement Indépendant des Étudiants pour l'Université (acronyme M.I.E.U.), il fut l'un de ceux qui répondirent présents, m'invita à Reims (déjà) rencontrer le patron de son syndicat étudiant non encarté local.
Je croise les doigts pour son premier tour de législative de demain, à Reims encore.
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, législative partielle, reims, franck noël, jds | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Le conseil national du MoDem en direct !
Vous y avez cru en voyant le titre ?
Eh bien non, forcément, puisque Bayrou a décrété l'embargo. Je le regrette, d'ailleurs, non pas Bayrou, mais l'embargo. Il a été question un instant que Bayrou propose au CN de me coopter, on voit aujourd'hui, puisque je vais m'éloigner un peu, que cela aurait été prématuré. De toutes façons, il ne s'y passe pas grand chose, d'après ce qu'on nous en dit, ça ronronne. Dommage.
11:28 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : modem, politique, bayrou | | del.icio.us | | Digg | Facebook
05/12/2008
Devedjian, ministre de la relance de la carrière de Sarkozy junior ?
On annonce Devedjian pour un ministère, un de ces ministères kleenex (jetables) que le pouvoir inaugure.
Quittera-t-il sa présidence des Hauts-de-Seine ? Laissera-t-il sa place à Junior ? Roulement de tambour, suspense.
Même pas, je ne crois pas : maintenant que les ministres ne sont plus que des quarts-de-places, pourquoi renonceraient-ils au cumul ?
13:49 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, devedjian, économie, relance, sarkozy, hauts-de-seine | | del.icio.us | | Digg | Facebook
03/12/2008
Classement wikio de décembre.
Et voic la livraison décembre (RomainBlachier a eu en exclu les 20 premiers hier), avec les MoDem parmi les 100 premiers :
5 | Ma vie en Narcisse | = |
12 | Christophe Ginisty | +5 |
19 | MonPuteaux.com | = |
22 | Des Jeunes libres de s'engager | = |
29 | Hérésie | +4 |
38 | Le blog de Hypos | +39 |
39 | jour-pour-jour | -4 |
46 | le blog de MIP | -6 |
50 | Christophe Grébert |
69 | universitemodem2008 | -31 |
78 | Le Crapaud du Marais |
86 | Barrejadis | -7 |
87 | Savigny en Mouvement | +3 |
90 | Corinne Lepage | +1 |
94 | le blog d'Olivier Montbazet | -19 |
Il y a de nouveau 15 démocrates sur 100, mais il faut dire que Christophe Grébert se dédouble et que le blog UniverstitéModem joue les prolongations. Bienvenue au Crapaud du Marais et bravo à Marie-Laure qui fait un rebond spectaculaire.
Quitterie est égale à elle-même et je trouve qu'on devrait faire un effort pour la remonter dans les 10 premiers. Personnellement, je perds quelques places, alors que j'ai eu beaucoup de liens ce mois-ci, notamment en provenance d'AgoraVox, c'est curieux, mais du moment que Quitterie reste haut, ça m'est un peu égal.
Voici quelques autres blogs :
2 | Marc Vasseur | = |
Socialiste atypique, plutôt ségoléniste dans la fédération aubryste du Nord, son blog parle franc.
4 | Sarkofrance | = |
L'une des vedettes de Marianne2.fr
7 | Abadinte | +2 |
Social-démocrate affiché, pourrait figurer dans mon blogrôle spécial café démocrate, puisqu'il fut du premier où nous avons voulu entourer Quitterie qui n'avait pas obtenu son investiture.
21 | Diner's room | -6 |
L'un de nos hôtes de la République des Blogs.
32 | Les privilégiés parlent aux Français... | +32 |
Son auteur, Mathieu, prof en Seine-Saint-Denis, a voulu rencontrer Quitterie lors de la dernière République des Blogs et je la lui ai présentée.
33 | Authueil | -3 |
L'autre coorganisateur de la RDB.
45 | Nuesblog | +22 |
Nicolas Voisin a réalisé une longue interview de Bayrou pour la présidentielle, qui a beaucoup fait pour l'impact de notre candidat sur Internet. Voisin cherche sans cesse les nouvelles innovations, comme Aaaliens.
77 | Nick Carraway | -22 |
L'excellent blog du sympathique Julien.
Voilà ce que j'avais envie de dire pour aujourd'hui.
À ce soir avec Quitterie à Saint-Ouen.
12:48 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, wikio, blogs, classement, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
30/11/2008
Le jour où j'aurais pu assassiner Philippe Séguin.
L'article de Guillaume sur le blog collaboratif du Démocrate m'a rappelé qu'un jour, si j'avais porté une arme sur moi et si je l'avaois voulu, j'aurais pu assassiner Séguin.
Pendant la précampagne municipale parisienne de 2001, celui-ci venait souvent au siège de son équipe, dans un immeuble qui fait presque le coin d'une rue, à deux pas de l'Assemblée Nationale. Cet immeuble appartient à l'État qui, à ce moment-là, ne savait pas très bien quoi en faire et l'affectait à des usages courts, dont une location bon marché pour l'équipe de Séguin.
On poussait la porte de l'immeuble sans bruit, puis on montait.
Ce jour-là, il était sept heures du soir. Arrivé au bon étage, j'ai poussé silencieusement la porte de l'appartement, il n'y avait plus personne à l'accueil. Mais une porte, en biais à droite, était ouverte sur un bureau allumé. Je m'avançai et vis Philippe Séguin qui lisait une note. J'étais à moins de trois mètres de lui, il n'y avait strictement personne d'autre, si j'avais été un assassin, il serait mort sans un bruit.
Alors Guillaume ? Un regret ?
13:07 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, séguin, municpales 2001, paris | | del.icio.us | | Digg | Facebook
27/11/2008
République des blogs post-élection du PS.
C'est ma quatrième république des blogs, quatre sur vingt-six, c'est une faible moyenne, d'autant plus que je m'y suis ancré au moment de la passation de témoin entre Nicolas Vanbremeersch (ex-Versac) et le tandem Jules-Authueil.
Ce soir, bien entendu, croiser les ségolénistes et les autres, en sortant de ce congrès épique à rebondissements multiples, où la vaisselle a volé bas au-dessus des têtes, était un sujet de curiosité. Parmi les ségolénistes, Ronald, une des vedettes de la blogosphère, a l'air gaillard, et une opinion très précise sur la suite des événements politiques. Faut-il que je répète ce qu'il a dit ? Sans doute pas... Éric Mainville, qui n'est pas encarté, mais qui fait partie des Left Blogs, est là en arbitre. De la ligne Aubry, Abadinte apparaît, humeur comme toujours joviale. Je n'oublie pas qu'au printemps 2007, quand j'ai battu le rappel pour que nous allions réconforter Quitterie qui n'avait pas reçu son investiture, il a immédiatement répondu présent, comme ça, sans calcul. Bien entendu, les ségolénistes, voyant que je lui exprime de la sympathie, me font la tête. On ne peut pas leur en vouloir, mais c'est si bête, d'avoir des ennemis, quel temps perdu.
On me dit, là, en passant, combien l'étiquette politique googlisée est un handicap pour ceux des blogueurs à qui il arrive de chercher un boulot. C'est un effet pervers de la liberté d'Internet.
Discussion avec Olivier Tirat et un autre néocentriste, le contentieux ne s'apaise pas. C'est dommage. Là encore, il y a mieux à faire que de recuire des rancoeurs. Mais je crois la divergence de ligne politique désormais très profonde avec cette partie du Nouveau Centre qui n'en est pas la totalité.
Découvert Cratyle, très ouvert, vif, cherchant le point de contact. EDIT : découvert aussi Juan de Sarkofrance, qui ressemble à ses articles et qui indique à quel point Marianne2.fr est un accélérateur de lecteurs.
Salué nos hôtes Jules et Authueil, le premier curieusement moins affable que le second. Et puis le fantôme de Versac, élégant comme à son habitude.
Quitterie nous traite de "gros..." zut je ne me rappelle plus le mot, disons "gros nuls" parce que nous ne connaissons pas son idole Richard Stahlmann (dsl si j'écorche), que lui a fait connaître un personnage inattendu (Francis Muguet) qui se prépare à partir pour Hyderabad (c'est en Inde) assister à un forum sur l'avenir d'Internet (je résume). Ledit personnage bavarde longtemps avec François, le (jeune) patron de Quitterie.
Je découvre Julien Bayou, de "Jeudi Noir", je salue Sylvain Lapoix, de Marianne2.fr, Maître Éolas blogueur exemplaire, et d'autres sans doute. Je présente Mathieu à Quitterie.
Et enfin, last but not least, les joyeux modémistes (quelquefois un peu dissidents sur les bords, sans ça, ce ne serait pas marrant) : Hypos, MIP, Benjamin Sauzay, Pierrick Prévert, Virginie Votier, Christophe Grébert, en ai-je oublié ?
On fait la fermeture, conciliabule final en tête à tête avec Quitterie sur tout sauf la politique, il faut bian parler parfois de la vie.
04:29 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : république des blogs, blogs, blosphère, politique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
25/11/2008
L'image du jour, forcément.
L'image du jour fait très bien la synthèse entre les affaires du PS et l'arrivée de l'ex-porte parole des Verts Yann Wehrling au Mouvement Démocrate. Je me suis permis d'emprunter cette image sur son site indiqué par nos amis alsaciens et j'espère qu'il ne m'en voudra pas de ce détournement (je ne recommencerai pas, promis) mais je n'ai pas pu résister. (Ce sont des éléphants siamois).
23:04 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : politique, ps, modem, verts, wehrling | | del.icio.us | | Digg | Facebook
23/11/2008
Démocratie interne : mission impossible ?
L'aboutissement du vote du Parti Socialiste des deux dernières semaines est profondément paradoxal : d'un côté, c'est un extraordinaire exercice de démocratie interne, à faire pâlir tous les militants sincères de la planète ; mais de l'autre côté, c'est une prodigieuse catastrophe qui semble comme un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire, et comme la démonstration jusqu'à l'absurde (sinon par l'absurde) de la fragilité de la méthode démocratique.
Tripotages en tous genres et dans tous les camps rivalisent avec soupçons, menaces, coups bas, bref, c'est la foire d'empoigne.
D'un côté, on a vu le premier secrétaire ségoléniste du PS des Bouches-du-Rhône dissoudre les sections qui n'avaient pas voté pour sa motion lors du premier scrutin, juste avant le congrès (en quelque sorte lors du tour de chauffe), de l'autre le blogueur Marc Vasseur, partisan de Pierre Larrouturou au premier tour et de Ségolène Royal au second, empêché de se présenter aux élections internes, et tous les soupçons se porter sur le vote de ce département. De partout, on voit maintenant surgir des erreurs de décompte, 30 voix de plus pour l'une ici, 30 pour l'autre là.
Il n'y a guère qu'à Paris, où Bertrand Delanoë est minoritaire et où dans sa propre section du XVIIIe arrondissement, Royal était en tête au premier tour, qu'à Paris donc que les choses semblent avoir été un peu plus transparentes. Encore est-ce au détriment du maire et alors que l'ex-premier fédéral, Patrick Bloche, avait dû "manger son chapeau" de l'alliance MoDem aux dernières municipales.
Quoi qu'il en soit, le PS donne un spectacle indigne de l'un des grands partis de notre démocratie. Quitterie Delmas y a vu à juste titre un symptôme d'une démocratie souffrante, non pas celle seulement de ce parti, mais celle du pays tout entier.
Nous, au Mouvement Démocrate, nous nous sommes bien gardés de nous gargariser sur ce point, et notre modestie paraît raisonnable.
Mais tout de même, la question se pose : la démocratie interne, sereine et sincère, en conscience, est-elle impossible dans les partis politiques français ? Je veux croire que non, je veux croire que nous pouvons entendre la voix de la raison et de la démocratie, et la voix du vivre ensemble, Quitterie Delmas.
19:14 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : politique, partis politiques, modem, ps, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
22/11/2008
De la nature du pouvoir présidentiel.
Il faut relire la phrase de Victor Hugo que j'ai inscrite dans ma colonne de gauche : "Là où la connaissance n’est que chez un homme, la monarchie s’impose. Là où elle est dans un groupe d’hommes, elle doit faire place à l’aristocratie. Et quand tous ont accès aux lumières du savoir, alors le temps est venu de la démocratie".
Monarchie, aristocratie, démocratie, ou, si l'on veut, monarchie, oligarchie, démocratie.
On distingue dans cette phrase trois acteurs : le chef de l'État, les oligarques (càd le parlement, les grands corps de l'État, les 200 familles chères à Herriot, les grands groupes industriels, ceux qui détiennent le pouvoir dans les différentes sphères élevées de la société, la Cour en d'autres temps...), le peuple.
La IIIe et la IVe républiques, par certains côtés, étaient des oligarchies : le peuple votait pour ses représentants et avait peu son mot à dire sur le contenu des décisions politiques, que les représentants avaient tendance à confisquer. Les milieux d'affaires et les milieux parlementaires dirigeaient tout sans qu'on y pût réellement distinguer un ascendant, sauf dans des circonstances exceptionnelles ; la guerre de 14-18 "couronna" Clémenceau, mais la domination de celui-ci déplut et il ne put jamais, ensuite, parvenir à se faire désigner président de la république par ses pairs, qui lui préférèrent Deschanel puis, après que ce dernier fut reconnu fou, Millerand.
L'oligarchie a beaucoup d'inconvénients, notamment celui de tenir le peuple à l'écart des décisions jugées trop complexes pour lui. Elle trouve commode de laisser le peuple dans l'ignorance au lieu de tenter de l'élever vers la connaissance de la réalité des décisions politiques. Les "amis du Cac 40" de Sarkozy incarnent parfaitement ce travers oligarchique.
Le peuple a fini par se lasser d'être écarté des décisions politiques. Et c'est là qu'est réapparu un artifice issu du XIXe siècle : le régime plébiscitaire. La logique est simple : puisque les oligarques sont à la fois les hiérarques des systèmes claniques locaux et ceux des entités économiques qui ont tendance à pressurer les gens au travail, il faut que quelqu'un se charge de mater ces hobereaux et, miracle, le sauveur qui peut le faire, c'est le président de la république, qui va rendre le vrai pouvoir au peuple en l'asseyant sur des consultations populaires fréquentes, des plébiscites, par lesquels le peuple pourra dire périodiquement s'il approuve la conduite du chef de l'État. Main dans la main, le "monarque" républicain, César en quelque sorte, et le peuple pourront tenir la dragée haute aux petits marquis du système.
Il se trouve que ce scénario était déjà une fiction à l'époque où le plébiscite était pratiqué (sous de Gaulle, un référendum par an sauf les années d'élections générales), mais la fonction plébiscitaire des référendums elle-même a disparu le jour où de Gaulle, renvoyé par un plébiscite, a pris sa retraite, en 1969. Dès lors, il ne reste du dispositif que le monarque républicain, de plus en plus monarque et de moins en moins républicain, puisqu'il ne cherche plus guère la voix du peuple.
Alors, évidemment, pour relancer l'esprit républicain, il est tentant de réclamer purement et simplement le retour au régime d'assemblée. Hélas, celui-ci a révélé sa nature oligarchique. Il faut donc inventer autre chose, où certes le président soit moins omnipotent, mais où les parlementaires soient plus ancrés que jadis dans le peuple.
C'est, je crois, à cette quadrature du cercle qu'il faut s'attaquer en adoptant l'idée d'un nouveau travail vers la VIe république avec Quitterie Delmas.
19:50 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : institutions, politique, état, oligarchie, quitterie delmas, 6e république | | del.icio.us | | Digg | Facebook
17/11/2008
Des choix historiques.
L'émergence historique de l'occident, et son apport à la civilisation universelle, s'est faite par la philosophie, par l'historicité et par le discernement de la réalité et du fantasme. L'évolution que je mentionnais dans l'une de mes notes du week-end, autour du storytelling et de l'utilisation des narrations et des mythes pour la gestion des foules et des groupes, est celle qui depuis maintenant des années, vise à faire régresser notre civilisation vers les temps lointains où le fantasme occupait le centre de notre univers mental collectif.
Il en a fallu, du temps, des siècles, des efforts, des combats, pour installer la réalité sur la première marche du podium. Et tout cela, par la folie de quelques marchands en quête de poudre d'or, serait anéanti...
La substitution du discours à la réalité, la substitution de la pulsion à la pensée, sont des dangers pires que tous ceux qu'il nous ait été donné d'affronter.
Or la méthode politique adoptée par nos dirigeants appartient à ce mouvement régressif. Le contrôle étroit des moyens d'information qu'elle suppose est un lent poison qui, goutte à goutte, asphyxie notre univers, car il remplace l'intelligence par la bêtise. Il nous jette dans le chaos informe de la fantasmagorie.
Comprendre est le moyen que nous avons de progresser, d'améliorer, de nous améliorer. Si l'on efface le mot comprendre, il ne reste que le mot craindre et le mot obéir.
C'est pourquoi le choix que nous ferons lors de chacun de nos prochains votes est un choix historique. C'est le choix de la réalité, celui qui peut rétablir une société qui tienne debout, perfectible certes, mais vivante, ou bien le choix du mensonge érigé en système, avec la mort pour enveloppe.
La France, depuis de longues années, souffre d'une forme de dépression collective qui se manifeste comme une névrose. La technique de communication et l'anéantissement de l'information organisés par le pouvoir sarkozyste ont pour effet de dissocier totalement le discours et le commentaire, de la réalité, c'est une sorte de nouvelle langue de bois. Mais en intercalant en permanence la "vérité autorisée" (autorisée par eux) entre la réalité et le peuple, ils finiront par fausser profondément notre perception de la réalité, par la distordre, et la névrose se changera en psychose, une terrible maladie collective et, en réalité, un mal de civilisation, d'un péril immense.
C'est pourquoi nous avons le devoir, en Amérique, en Europe et ailleurs, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour remettre la réalité au centre de notre univers mental collectif, au centre du débat politique. Nous le ferons.
19:54 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : politique | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ce n'est pas que cela nous fasse forcément plaisir.
Ils sont marrants, les socialistes. Pas d'alliance avec les démocrates... Et pendant ce temps-là, les fauchés peuvent crever la bouche ouverte et la droite la plus infecte qu'on ait eue en cent ans mettre en place son programme ? Ils sont marrants, tout de même.
Et ils croient que cela nous fait plaisir, à nous, de nous farcir leurs farces et attrapes ?
Seulement voilà : la stratégie de Sarkozy consiste à faire en sorte que les formations qui s'opposent à lui ne puissent pas se parler ni se coaliser contre lui (un peu comme les motions socialistes ce week-end à Reims). Alors nous démocrates, nous savons bien que, même si Bayrou passe devant eux et affronte Sarkozy au second tour de la prochaine présidentielle, il va bien falloir qu'on discute et qu'on définisse des points communs pour battre la droite.
Si on l'avait fait en mars 2007, c'est Bayrou qui aurait été au second tour en avril et Sarkozy ne serait pas président aujourd'hui.
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16/11/2008
Congrès du PS : la nouvelle génération n'a pas pris le pouvoir.
On nous a livré jusqu'à la nausée pendant trois jours l'histoire des vilains socialistes qui se dévorent entre eux, qui se détestent, mélange des "Rois maudits", de "Dallas" et d'un mauvais western. Or le congrès du Parti Socialiste aurait pu nous intéresser sous un autre angle. Je ne parle pas de la querelle des alliances, qui me semble à la fois byzantine et révélatrice de la puissance des forces qui, de l'intérieur, sapent la famille socialiste, non, j'entends la question des générations, puisque ceux qui se déchirent sont les orphelins de papa Mitterrand qui n'en finissent plus de régler leurs querelles infantiles depuis le temps où celles-ci leur permettaient d'aller frapper à la porte de papa pour qu'il s'intéresse à eux.
Il faudra bien pourtant qu'elle émerge, cette nouvelle génération.
Pour l'heure, on voit Peillon drapé dans les jupes de maman Ségolène et Hamon qui ne sait pas encore s'il sera le dominant ou le dominé dans l'attelage de vendredi, avec toutes les probabilités de se trouver à son tour soigneusement langé dans les jupes de maman Martine.
Non, il faut que la jeune génération prenne le pouvoir. Au PS comme ailleurs.
Allez, venez, on va le dire, venez au café citoyen organisé par Aujourd'hui Autrement mercredi soir, venez le dire avec Quitterie Delmas.
23:36 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, ps, modem, quitterie delmas | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Ne pas substituer l'imaginaire et le fantasme au débat politique.
Je vous invite vivement à lire ma note précédente.
14:11 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, storytelling | | del.icio.us | | Digg | Facebook
Crise financière : c'est Roland Barthes le coupable !
Il arrive qu'on achète des livres, qu'on les pose sur un meuble, qu'on pose ensuite des piles de chaussettes ou de parchemins médiévaux sur eux, puis qu'un jour, longtemps après, en soulevant la pile pour autre chose, on les retrouve, et qu'on se dise "mais au fait..."
C'est ce qui m'est arrivé avec le fondamental ouvrage de Christian Salmon paru voici tout juste un an : "Storytelling".
Mais au fond, il vaut mieux ne l'avoir découvert qu'aujourd'hui alors que la crise financière s'est déclenchée.
De quoi s'agit-il ?
De la substitution progressive du fantasme à la réalité dans la communication marchande et politique depuis trente ans. Notez la concomitance avec la période néoconservatrice.
Storytelling est l'action de "telling a story", mot à mot raconter une histoire. Plus précisément, il s'agit d'une technique consistant à raconter une histoire (le plus souvent un bobard) pour faire comprendre et admettre une idée ou pour faire aimer un produit. C'est évidemment un monstrueux moyen de manipulation des foules. Mais ce peut être aussi une spirale d'autointoxication, et alors gare au réveil.
Remplaçant tout (les vertus d'un produit, les positions stratégiques d'une bataille, le projet politique d'un candidat), le bobard s'inscrit comme une reconstruction complète d'un discours pour décorer l'apparence de la réalité, un peu comme ces villages de carton-pâte autrefois présentés à la Grande Catherine, dont Bayrou parlait pendant la campagne présidentielle. Une Renault n'est plus une voiture, c'est l'épopée des modèles successifs de la marque, un personnage politique n'est plus une intelligence, une compétence ni une conscience, c'est un parcours, un florilège d'émotions articulées autour d'événements racontés (parfois voire souvent entièrement réécrits - inventés ?).
Le jeu est devenu dangereux en économie parce que le discours du storytelling s'y est entièrement substitué à la réalité des chiffres. Une culture du mensonge y a remplacé la rigueur de la gestion. De là sans doute la violence du krach récent, ardent retour à la réalité. Les techniques comptables récemment abandonnées, qui permettaient d'évaluer des actifs sur des tourbillons de vent, relèvent d'ailleurs du storytelling, jusqu'à la caricature (elles dataient de l'époque glorieuse d'Enron, c'est tout dire).
Le même jeu encore, appliqué systématiquement à la politique américaine depuis Clinton mais surtout depuis Bush (avec un contrôle approfondi des médias parfaitement contraire à tous les principes fondateurs de l'Amérique), a confiné à la folie et à la démarche d'illuminés avec George W Bush, et il faut lire ce qu'a écrit un journaliste effaré en sortant d'une rencontre en tête à tête avec W en 2002 : le discours allait remplacer la réalité. La foi pouvait donc déplacer la montagne. Hélas, c'était la technologie de l'intelligence mise au service de l'obscurantisme, et ce fut la manipulation démentielle des médias avant, pendant et après la guerre en Irak, et depuis, jusqu'au résultat navrant, jonché d'un demi-million de cadavres. Récit glaçant.
Plus près de nous, bien entendu, c'est Henri Guaino qui applique les règles du storytelling à son candidat, avec brio d'ailleurs, sauf que... sauf que, comme disait Lénine, les faits sont têtus.
Et enfin, hélas, voici qu'apparaît Ségolène Royal, dont le storytelling, organisé par le patron de Saatchi, s'organisait en 2007 autour de cette "femme qui avait mis en échec le pouvoir patriarcal des éléphants du PS", une story qu'elle est peut-être en train de reconstruire ce week-end à Reims, puisqu'elle est venue les défier.
Comme on le pressentait durant la présidentielle, il y avait donc bien entre ces deux candidats le point commun d'un choix dans l'ordre du discours, plus encore que de l'apparence, qui se résumait en fait à un choix de technique de communication, le dernier cri, un dernier cri qui vient de faire tomber la première puissance mondiale, de coûter des dizaines (et bientôt des centaines) de milliers d'emplois de par le monde, de jeter trois millions et demi de familles américaines à la rue, bref, un déshonneur funèbre.
Nous savions bien pour quoi et contre quoi nous nous battions, en 2007.
Je le dis avec prudence, car je sais qu'il y a parmi nos amis des adeptes de Royal, mais il faut le constater : elle est toujours dans cette technique de marketing, alors que, plus que jamais, nous avons le devoir de nous battre pour le triomphe de l'intelligence raisonnée, pour Descartes malgré ses défauts, pour les Lumières, contre les forces d'obscurité qui, avec le départ de Bush junior, laissent une plaie béante à la surface du globe.
Pour la raison, pour la science, et donc pour l'école, mais aussi pour une vraie presse d'investigation, indépendante et libre.
Lisons donc cet ouvrage aujourd'hui, maintenant que nous savons l'étendue des dégâts causés par les méthodes qu'il décrit, puis, chaque fois que nous en aurons l'occasion, attaquons les storytellings dans l'oeuf et démystifions-les. Il y va du plus profond du destin de l'occident.
Ah, et pourquoi Roland Barthes ? Parce que c'est lui qui, le premier, a réfléchi sur le rôle joué sur les narrations dans l'organisation de notre compréhension du monde, et que cette primauté lui a été reconnue par ceux qui l'ont reliée au succès commercial de la technique du storytellng.
03:01 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : crise financière, sociologie, politique, storytelling, christian salmon, sarkozy, ségolène royal | | del.icio.us | | Digg | Facebook
15/11/2008
Ce qui leur fait peur
Ils ont peur. Ils ne sont pas les seuls.
Mais ils ont peur.
De quoi donc ? Ils sont si nombreux, si implantés dans le pays, si puissants.
De quoi ont-ils peur ?
Qu'est-ce qui les effraie ?
Eh bien, ce qui leur fait peur, c'est de se lier avec nous, puis de n'être pas en tête.
Au fond, le Parti Socialiste, collectivement, se comporte comme chacune de ses fractions : il ne supporte pas de figurer dans l'attelage s'il n'en tient pas les rênes.
C'est bien cela, c'est cet esprit léonin, qu'il faut changer pour la politique de demain.
13:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ps, modem, alliances, congrès de reims | | del.icio.us | | Digg | Facebook