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07/05/2008

Quitterie Delmas : le retour.

Après des vacances sur la côte orientale de Madagascar, Quitterie Delmas est rentrée pour trouver une France pluvieuse. Heureusement, depuis son retour, il fait beau.
 
Sur son blog, outre l'émission diffusée avant-hier soir, elle en annonce une autre sur Public Sénat la semaine prochaine (exploration des "centres", une plongée dans les catacombes en somme) et une conférence à HEC, le 22, sur le thème des jeunes et de l'économie.
 
Alors voilà, c'est dans quinze jours, il ne me paraît pas inutile de commencer à phosphorer dès maintenant sur ce sujet pour éventuellement lui glisser des idées, ici ou là. Qu'en pensez-vous ?

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06/05/2008

Robespierre aurait 250 ans.

Il n'est pas indifférent de se dire que le quart d'un millénaire nous sépare désormais de la naissance de la plupart des principaux protagonistes de la Révolution française. Il y aura bientôt vingt ans que nous célébrions en (trop ?) grandes pompes le bicentenaire de la Révolution, l'année même où, avec la chute du Mur, s'éteignait une certaine idée de la révolution.
 
Que reste-t-il de la révolution ? Quel sens porte encore ce mot au moment même où le Parti Socialiste français vient de l'effacer de son corpus doctrinal ?
 
Désormais, il ne frémit plus du souffle de la tribune passionnée des orateurs de 1792, il n'y a plus de Danton pour crier qu'on n'enseigne pas la liberté à la pointe des baïonnettes, ni qu'on n'emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers, ni de Mirabeau pour clamer un peu plus tôt qu'on est ici par la volonté du peuple et qu'on n'en sortira que par la force des baïonnettes.
 
La Révolution française est d'abord une immense fresque épique, des milliers de personnages, des centaines de noms chargés de flammes, d'effroi, de sang, d'espoir, des libellistes enragés, des provocateurs hargneux, le souvenir des tricoteuses, des atrocités, mais l'épopée d'une toute première fois, d'un peuple qui, seul dans l'ère moderne, à tâton, cherche à allumer la flamme de la liberté.
 
Des noms qu'on connaît par coeur : Siéyès, Desmoulins, Saint-Just, Marat, Danton, Mirabeau, Le Chapelier, Barrère, Couthon, Babeuf, et ceux des vaincus ou des victimes, Louis XVI, Chénier, Lavoisier, et au-dessus de tous parce qu'il incarne quelque chose de plus, comme le tout à lui seul : Robespierre.
 
Signalons qu'au XIXe siècle, le s ne se prononçait pas, on disait Robépierre, ce qui permit à Victor Hugo cette trouvaille magnifique : cet homme qui portait dans son nom son métier (la robe de l'avocat) et son coeur (la pierre).
 
Pour Hugo, la compassion, la clémence, sont l'une une vertu, l'autre un sentiment, deux indispensables traces du coeur humain qui ne doit pas se dessécher dans l'action, même révolutionnaire, même tragique.
 
Et c'est bien là le glas qui sonne pour la révolution, ce qui, inexorablement, enfonce la Révolution française dans le mélange des impressions contrastées au lieu de la maintenir dans l'éclat de la lumière : l'ombre de la guillotine, le bain de sang, es gens qui sont coupables par nature. Il y a là quelque chose que notre époque ne tolère plus comme fait de civilisation, heureusement.
 
Et à tout cela, Robespierre est associé. C'est lui, l'homme de la machine révolutionnaire implacable qui condamne sans entendre, qui soupçonne tout, épie tout, juge tout, condamne tout, jusqu'à soi-même finalement. Robespierre, c'est lui le coupable, presque le bouc émissaire. Son simple nom est synonyme de tout ce qu'il ne faut pas faire. 
 
Mais alors, quelle révolution ?
 
Le mot s'est adouci. Les dernières révolutions qui ont réussi portent de jolis noms : révolution des oeillets au Portugal, révolution de velours dans l'ex-Tchécoslovaquie, révolution orange (orange !) en Ukraine. Pour un peu, on en ferait des rideaux qu'on pendrait aux fenêtres, avec des fronces et des pompons.
 
Révolution ?
 
Il y a quarante ans, des gamins qui voulaient dormir dans le dortoir des filles se sont raconté une nouvelle forme de révolution. Pour rien ? Peut-être.
 
Mais alors...
 
Révolution ?
 
Eh bien, ce serait quoi, une révolution, en France, en occident, aujourd'hui ?
 
Un temps, on a cru que la droite allait nous la jouer révolution nationale, à la mode pétainiste, mais même ça, ça s'effiloche.
 
Révolution ?
 
Pour quelle liberté ?
 
Contre quelle oppression ?
 
Commençons donc par une nuit du 4 août (mais avant le 4 août, si possible). Après, on verra. 

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Pourquoi le MoDem doit être le parti des adhérents.

Les deux grands partis qui se partagent le pouvoir comptent bien plus d'élus que nous, les Démocrates. Le mécanisme malthusien de verrouillage qui en découle est admirablement décrit par le socialiste libre Marc Vasseur aujourd'hui. Pour rappel, le nombre réel des adhérents de l'UMP avant la présidentielle. Je rappelle que voici quelques semaines, NKM, décidément très en verve, évoquait sur Canal+ le malaise des adhérents de l'UMP. On a été à peine surpris d'entendre ensuite que les municipales meurtrières avaient purement et simplement effacé certaines fédérations départementales de l'UMP : sans élus, pas d'adhérents, dans ce système féodalisé.
 
Le MoDem doit donc être plus que jamais un parti de militants, ou pour mieux dire, le parti des militants. Ce n'est pas pour rien qu'autour de Quitterie Delmas, nous avons porté le slogan "Les adhérents sont notre force".
 
Reste qu'une réalité nous a rattrapés : Bayrou voulait des "automoteurs" et Quitterie Delmas, en septembre dernier, estimait que le MoDem devait se construire par la base. Hélas, cette double formule n'est qu'imparfaitement réalisée : beaucoup ont attendu et attendent que la structure assume des fonctions motrices.
 
J'ai pourtant énoncé le principe dans mon bréviaire des militants : surtout, ne rien attendre de la structure. Mais il n'y a qu'une grosse minorité des adhérents qui s'est prise en charge jusqu'ici, le reste demandant des légitimités de hiérarchies.
 
Il y a donc un double effort à accomplir : fournir des structures à ceux qui en souhaitent, donner des idées aux automoteurs s'ils en manquent. C'est déjà un programme. 

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Il y a cinquante ans : mai 1958.

En organisant le vote ultime de la loi sur les OGM le 13 mai, le gouvernement a choisi de toute évidence un texte suffisamment polémique et visible pour jeter un rideau de fumée sur la question qui n'aurait pas manqué de se poser ce jour-là, pour le cinquantième anniversaire de mai 1958 : 1958 fut-il un coup d'état ?
 
Dans le petit bureau que je partageais avec lui dans la mairie du XVIe arrondissement, le vieux préfet Bolotte en parlait parfois. Il avait été secrétaire général de la préfecture d'Alger pendant cette période, pendant la bataille d'Alger et les événements de mai 1958. C'est lui-même, disait-il, qui avait adressé au directeur de cabinet du ministre de l'Intérieur de l'époque la liste des personnalités qu'il fallait faire arrêter pour déjouer le complot que, d'Alger, on avait dévoilé.
 
Le directeur de cabinet en question se nommait Michel Poniatowski, il fut lui-même plus tard ministre de l'Intérieur (que l'on surnommait, d'après Goasguen, le "flingueur" à ce poste, mais ceci est une autre histoire, comme on dit).
 
Bref, Poniatowski, dans la nuit de mai 1958, dérangea le préfet de police en personne et dans son lit. Il lui remit la liste en mains propres. On ne pouvait faire plus confidentiel. Un bon préfet de police sait alors (surtout à cette époque de guerre où l'on plaçait facilement les gens "à la sûreté", pour un oui ou pour un non) faire soustraire ce genre de personnages sans bruit et sans fuite.
 
On attendit cependant le matin pour les cueillir.
 
Et bien entendu, au matin, les oiseaux s'étaient tous envolés.
 
Bolotte, agacé encore quarante ans plus tard (il y a dix ans de ça), grommelait que ce n'était pas la faute de Poniatowski. Il désignait le préfet. Or ce préfet sans lequel, selon lui, toute l'affaire de mai 1958 n'aurait pu réussir puisqu'il avait permis aux comploteurs de se sauver, c'était ... Maurice Papon.
 
Hum.
 
Laurent Joffrin a fait une très bonne émission pour France 5 voici deux ou trois ans, pour tenter d'éclaircir l'affaire du 13 mai 1958. Il concluait au complot, qu'on ne peut désigner autrement que par le nom d'un coup d'état (qui n'était pas encore "permanent" selon l'expression ultérieure de Mitterrand), mais son analyse sur le rôle joué par de Gaulle lui-même était pleine de nuances et d'intelligence, puisqu'il est apparu clairement que de Gaulle n'avait ni dirigé ni même commandité les événements qui avaient abouti à son retour au pouvoir et qui sont en quelque sorte le péché originel de la Ve république.
 
Il m'a paru utile de faire escale dans cet autre mois de mai en 8. Pourquoi ? Parce que, de mon point de vue, 1958 constitue une césure bien plus profonde dans notre histoire contemporaine que 1968. La séquence 1957-1960 constitue le point d'orgue, l'aboutissement, d'un mouvement qui a mis fin à huit mille ans de notre histoire. C'est la dernière grande vague d'exode rural, le moment à partir duquel la sève qui monte dans l'arbre France n'est plus paysanne. Les paysans vivent encore, leur société demeure, en apparence intacte, mais en fait déjà morte, puisqu'elle ne se reproduit plus chez elle, qu'elle n'aura pas de successeurs. Et se met en place le spectacle d'une paysannerie de vieux que j'ai connue encore active dans les années 1970-80, et qui, à son tour, s'éteint en ce moment.
 
Dans cette période aussi, les combattants de la Grande Guerre, qui s'était achevée quarante ans plus tôt, commencèrent à partir à la retraite, ils cessèrent de former les gros bataillons de la population active salariée.
 
Et puis en 1957, Sacha Guitry, qui avait connu tous les grands artistes de Paris quand Paris était ... Paris, Guitry donc s'éteignit aussi, comme un symbole, un vestige. Et toujours dans ce même esprit d'un temps révolu, comme 1900 mourait, comme 1914 partait à la retraite, c'était tout le XIXe siècle qui se trouvait terminé d'un coup par l'extinction (symbolique elle aussi) de la question des nationalités dans le traité de Rome instituant la communauté européenne.
 
Et puis 1958, ou 1957-60, c'est le moment où tous les chenapans de 1968 entraient au lycée. Leur culture, patiemment, montait un à un les degrès vers l'âge adulte et vers cette prise de pouvoir tonitruante qu'ils ont faite en se décrétant maoïstes.
 
Maoïstes ?
 
Maintenant, du fond de leurs fauteuils ils signent des pétitions pour la liberté du Tibet...
 
Il ne leur reste donc rien de leur maoïsme ?
 
Mais si : la bicyclette, le Vélib' ! 

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05/05/2008

Quitterie Delmas : petite revue de blogs et sites.

Au sujet de l'émission de ce soir, voici un florilège de présentation et commentaires :
 
Entr-elles, par exemple, dit Bon, évidemment, il va falloir supporter Pécresse et Rama Yade, mais il en reste trois supportables !!! (c'est un compliment modeste).
 
20 Minutes rappelle un chiffre : il n'y a aujourd'hui que 18,5 % de femmes parmi les députés de l'Assemblée nationale.
 
Le zapping du PAF, que j'avais déjà cité, se demandait Doivent-elles en faire plus que les hommes pour s’imposer ? Bonne question.
 
Métro s'interrogeait hier avec humour Mais qui va garder les enfants ?
 
La chaîne Téva fait sa une du jour sur l'émission et sur un dossier consacré aux femmes en politique autour du reportage. 

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La transparence.

Savoir.
 
Qui ? Quoi ? Comment ? Où ? Combien ?
 
Savoir, par exemple, en matière budgétaire, c'est disposer d'une présentation du budget "gommes et crayons", c'est-à-dire jusqu'au nombre de gommes, de crayons, de rouleaux de pq, de cartouches d'encre, dont dispose chaque unité de travail dans une année.
 
Tel bureau de l'État (au fait, combien y en a-t-il ?), combien de personnes y travaillent à temps plein ? Combien y a-t-il de bureaux dedans, combien de tiroirs, combien d'écrans d'ordinateurs, combien d'imprimantes, combien de scanners ?
 
Améliorer la transparence de l'État, ce serait améliorer son fonctionnement, dégraisser ses frais généraux qui en ont besoin. Ce serait aussi réduire la corruption.
 
Il faudrait instituer ce type de présentation budgétaire en complément des efforts accomplis par la LOLF (Loi d'Orientation des Lois de Finances).
 
De la même façon, il faudrait que soit établi chaque année le bilan comptable au sens où on le fait dans une entreprise, c'est-à-dire prenant en compte les stocks, le patrimoine, non seulement de l'État, mais de l'ensemble des collectivités publiques, avec une valorisation. Pour qui a une société, même petite, cette intégration du stock au résultat annuel est logique.
 
Vous allez me dire "le domaine public est inaliénable, il ne vaut par conséquent rien et l'essentiel du patrimoine de l'État relève du domaine public". Tout ceci est à voir.
 
Mais, me direz-vous aussi, pourquoi évoquer ce sujet ? pourquoi maintenant ?
 
C'est que nous sommes en train de nous doter, nous, les démocrates, d'une règle du jeu où figurent des dispositions qui doivent refléter la transparence. En matière comptable, les observations faites par le groupe de Corinne Lepage sur la présentation des comptes du Mouvement aux adhérents sont justifiées.
 
En matière politique, s'il n'y avait qu'un amendement à faire au règlement intérieur, ce serait d'y introduire le mot "transparence" que nous avons mis en avant lors de notre campagne pour l'élection du collège des adhérents au Conseil National autour de Quitterie Delmas, en Île de France où nous sommes arrivés en tête.
 
Transparence politique ?
 
François Bayrou a déjà fait des efforts qu'il faut saluer, car ils sont réels et sincères. 
 
Avec Quitterie, nous avions dit (notamment lors de la réunion qui a eu lieu à Ivry) que nous nous engagerions pour que les réunions du Conseil National soient retransmises en direct sur Internet, qu'elles soient transparentes.
 
C'est le moment de le rappeler. Lors du dîner des conseillers nationaux amis qui aura lieu la veille du Conseil National, il y aura donc lieu, à mon avis, de nous attarder sur ce sujet.

04/05/2008

Quitterie Delmas ce lundi 5 à 20 h 30 sur Téva.

La chaîne Téva présente ce lundi 5 mai à 20 h 30 un reportage sur de jeunes femmes politiques, l'articulation de leur vie personnelle et de leur activité politique. Les cinq femmes de ce reportage sont Quitterie, Cécile Duflot des "Verts", Najat Belkacem du PS, Rama Yade et Valérie Pécresse (la plus âgée) de l'UMP.

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03/05/2008

Première réaction à chaud au projet de règlement intérieur.

Le règlement intérieur du Mouvement Démocrate doit être approuvé par le prochain (et premier) conseil national. Un projet est publié aujourd'hui comme l'engagement en avait été pris.
 
Trois réactions à chaud :
 
- ce règlement intérieur laisse peu de place à l'intiative et à l'imagination des mouvements départementaux.
 
- ce règlement intérieur me fait l'effet de compléter les statuts dans le sens d'une UDF toilettée, sans plus.
 
- la voix des adhérents me paraît insuffisamment prise en compte dans les investitures, et notamment, le mode de scrutin pour la désignation des candidats dont la circonscription dépasse le cadre départemental devrait être précisé. En revanche, le fait que le conseil national soit consulté pour les "grandes investitures" est un progrès par rapport à ce que nous avons connu à feue l'UDF (qui ne serait pas adapté à un parti nombreux comme le MoDem.
 
Par ailleurs, la possibilité de référendums internes, y compris d'initiative militante, est très bonne.
 
Je macère et on en reparle. 

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Quitterie Delmas : préparons la rentrée.

Que s'est-il passé pendant tes vacances, Quitterie ?
 
Le 26 avril, la convention des élus démocrates. On dit qu'ils y étaient un millier, soit la moitié des 2200 élus officiellement encartés au MoDem. Au moins une bonne nouvelle.
 
Autour de cette date, Sarkozy a soufflé sa bougie d'anniversaire. Mal.
 
Hirsch a déshabillé la prime pour l'emploi pour habiller son RSA.
 
Les travaillistes britanniques se sont pris une râclée mémorable aux élections locales.
 
Berlusconi a gagné les législatives italiennes et ses alliés néofascistes la mairie de Rome.
 
Bref, l'Europe grouille à droite. Finalement, je préfère quand tu es à Paris, Quitterie.
 
Cela dit, sur la situation britannique, lire l'excellent article de Frédéric Lefèvre-Naré. L'émergence des Libéraux-Démocrates continue.

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01/05/2008

"Citoyens Démocrates" candidats au collège des élus.

Le vote des élus pour le collège des élus au Conseil National du MoDem mérite un petit rappel : les noms des "citoyens démocrates" candidats ou soutiens de la liste de Quitterie Delmas. 
 
J'espère que je ne vais oublier personne.
 
Pierre-Olivier Carel, de Rosny-sous-Bois (93), Jean-Louis Ragot, de Bois-Colombes (92), Marie Virapatirin (alias Darves-Bornoz), de Bagneux, (92), François Vitse, d'Alfortville (94). Un souvenir aussi à Vincent Wehbi et Jacky Boulay que nous avons rencontrés lors de la campagne d'élection du conseil national, et Nicole Martin (94) qui est une habituée des cafés démocrates de Quitterie.
 
Additif : il paraît que le bulletin de vote officiel (merci Christophe Ginisty de l'avoir donné en lien sur son blog) omet deux candidatures de "citoyens démocrates", nos amis Pierre Creuzet et Christian Delom (en fait, je crois que la solution est simple : ils sont déjà élus au titre des militants et ont finalement renoncé à se prononcer, qui sait ?).
 
Je pense que Quitterie voudrait que je cite aussi Violette Baranda et Olivier Pagès, deux des Parisiens avec lesquels nous avions participé à une réunion sur la Marche de l'Intégration avant le premier tour des municipales.
 
Par ailleurs, je connais depuis le temps des JDS (les jeunes du CDS) càd depuis au moins quinze ans, sinon vingt, voire vingt-cinq : Stéphane Cochepain, de Clichy (92), Jean-Philippe Le Dain, de Ouistreham (14), Albert Kalaydjian qui fut trésorier de notre équipe nationale autour d'Éric Azière, de Saint-Ouen (93), Raoul Mestre, de La Roche-sur-Yon (85), Jacques Mangon, de Saint-Médard (33).
 
Un clin d'oeil aux Bretons, Caroline Ollivro bien sûr qui a fait une performance remarquable à Rennes (35), Homauon Alipour, de Saint-Brieuc (22), Erwan Balanant, de Quimperlé (29), Ronan Calvarin, de Ploudalmézeau (29), Pierre Donnars, de Quimper (29), Anne-Myriam Douchement, de Vertou (44), Ronan Guillon, de La Forêt-Landerneau (29), Catherine Guyader, de Guipavas (29), Kevin Izorce, de Saint-Nazaire (44), Guy Le Bloa, de Moëlan sur Mer (29), Stéphane Le Bouler, de Brec'h (56), Ronan Le Layec, de Notre-Dame des Landes (44), Arnaud Le Piouf, de Ploërmel (56), Emmanuel Morucci, de Guipavas (29), Yvan Moullec, de Landerneau (29), Yves Pagès, de Plouzané (29), Bruno Voyer, de Saint-Briac (35).
 
Ai-je oublié quelqu'un ? 
 
Pierre Creuzet le 26 avril :
 
 

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Nouveau classement wikio.

Voici qu'est sorti le nouveau classement wikio. C'est encore une fois l'occasion d'une promenade dans la modémosphère.
 
Les blogs MoDem sont dans l'ordre : Luc Mandret (Ma vie en narcisse, 6), Christophe Ginisty (16), Corinne Lepage (27), L'Hérétique (28), Farid Taha (31), le Petit Grognard (qu'on regrette beaucoup, 35), votre serviteur (43), notre chère Quitterie (44), Olivier Montbazet (alias KaG, 60), Jérôme Charré (61), Marie-Laure Tréton (Hypos, 70), Marie-Isabelle Pichon (MIP, 76), Blog du Démocrate (88), MoDem 76 (94) et BGR (100).
 
Le MoDem blogue à donf. 

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27/04/2008

"Élysée - République - immunité présidentielle".

Voici quelques années travaillait, au siège de ce qui était Force Démocrate (période entre le CDS et l'UDF dans l'activité de Bayrou et la mienne), le fils très diplômé d'un conseiller d'État adhérent de ce même mouvement. Le père taquinait la muse théâtrale et a été joué, avec une plume volontiers courtelinesque. Le fils se nommait Rémy Le Gall.
 
L'an dernier, il m'avait échappé que, durant la campagne présidentielle, paraissait chez Casterman une BD très solide sur les rouages de la politique, intitulée "Élysée - République", avec comme sous-titre "Secret présidentiel". Le scénariste, présenté comme un "homme de l'ombre", acteur occulte de la politique, mais dont on ne savait rien d'autre, sinon qu'il en était fin connaisseur, se nommait ... Rémy Le Gall.
 
Le deuxième album de ce qui est appelé à devenir une pentalogie (non pas une pantalonnade, mais un cycle en cinq oeuvres) vient de sortir également chez Casterman, intitulé "Élysée - République - immunité présidentielle".
 
La deuxième de couverture porte les visages de 45 chefs de partis d'envergure nationale ayant exercé leur coupable activité sous la Ve République. Le premier, en haut à gauche, est Guy Mollet (SFIO). Le dernier, en bas à droite est ... François Bayrou.
 
La page de garde du livre révèle que le héros de l'histoire se nomme Constant Kerel, c'est un jeune député breton (breton comme Le Gall), présidentiable et président de son parti, le RDS, épris d'idéaux, mais sachant arbitrer comme l'a suggéré le philosophe Max Weber, entre "l'éthique de conviction" et "l'éthique de responsablité".
 
Constant Kerel est favorable à la démocratie sociale, combinant efficacité économique et justice sociale. Il dit : "Je suis démocrate". Il croit à l'humanisme. Il ne lui manque que la couleur orange, quoi.
 
Il est favorable au mandat unique du président de la République, il souhaite que l'on puisse s'opposer sans détruire systématiquement ce que l'autre tente de construire, etc. 
 
Il s'est lancé dans une croisade contre le ténébreux président de la République Édouard Montfaure, dont il est le principal opposant.
 
Le reste est à lire, en commençant par le tome 1. D'urgence ! 
 
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25/04/2008

Quitterie Delmas, sur Facebook, a adhéré au groupe "Jeunesse sans OGM".

Avant de partir passer quelques jours de vacances méritées dans l'autre hémisphère, Quitterie Delmas a adhéré au groupe Jeunesse sans OGM sur Facebook.
 
"Nous refusons d'être les cobayes d'une expérience scientifique grandeur nature. Nous refusons d'être sacrifiés sur l'autel d'un projet de loi autorisant les cultures d'OGM en plein champ. Précisons que, loin d'être dogmatiques, nous ne sommes pas opposé-e-s aux cultures d'OGM en milieu confiné et à des fins de recherche scientifique. Mais nous voulons être protégés", ont écrit les créateurs de ce groupe.

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23/04/2008

Un quizz pour les vacances des Parisiens.

Qui a dit "Poincaré sait tout et ne comprend rien ; Briand ne sait rien et comprend tout" ? (Herriot, Clémenceau, Fallières).

Quel est le point commun entre Santos-Dumont et Joe Dassin ? (la guitare, les Champs-Élysées, le strabisme)

Quel est le point commun entre le défunt cinéaste polonais Kieslowski et la signature du traité reconnaissant l'indépendance américaine en 1783 ? (Isaac, Rebecca, Jacob).

Qui a écrit "Entre le fort et le faible entre le riche et le pauvre, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit" ? (Tocqueville, Fourier, Lacordaire).

Qui a écrit "Sans institutions communales, le peuple peut avoir la démocratie, mais il n'aura pas l'esprit de la liberté" ? (Tocqueville, Michelet, Thiers).

Qui a proclamé la République après la chute du Second Empire ? (Cambon, Gambetta, Hugo).

Lequel de ces hommes politiques n'a pas été président du conseil sous la IVe république ? (de Gaulle, Bidault, Éboué, Bourgès-Maunoury).

Qui fut le dernier président du MRP ? (Lecanuet, Schuman, Pflimlin).

Qui veut devenir une "arme citoyenne" ? (Ingrid Betancourt, Quitterie Delmas)

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Quitterie Delmas sur "Téva" le 5 à 20 h 30.

Jusqu'ici, pour vous, le 5 mai, c'était l'anniversaire de la mort de Napoléon et le jour où le soleil se couche dans l'axe de l'Arc-de-Triomphe. Eh bien désormais, vous n'oublierez pas le 5 mai 2008 et le passage de l'émission "Femmes en politique" sur la chaîne du câble Téva. Un grand moment en perspective à ne manquer sous aucun prétexte.
 
Les autres femmes politiques de ce reportage : Rama Yade, Valérie Pécresse (toutes deux UMP), Najat Vallaud-Belkacem (PS) et Cécile Duflot (Verts).

17/04/2008

Juste un mot de Jean-Marie-Daillet avant de fermer.

J'ai beaucoup parlé de Jean-Marie Daillet ces jours derniers à propos du rôle des anciens du MRP. Je tiens à équilibrer ici ce que j'ai dit par d'autres lectures qui méritent réflexion.
 
La première (à prendre avec prudence évidemment) suggère des liens de jeunesse entre M. Daillet et l'Opus Dei.
 
La deuxième (à prendre avec autant de prudence) fait état du service des deux fils de M. Daillet dans l'armée croate à une période très critique qui laisse des traces dans l'Histoire.
 
Jean-Marie Daillet, plus récemment, dans un excellent article qu'il a donné à la revue France Forum sur les États-Unis à l'automne 2007, faisait référence au Grand Architecte de l'Univers, une référence qui sonne de façon un peu plus éclairée.
 
Il m'a paru utile de faire état de ces éléments pour une réflexion sur le rôle de chacun.
 
Je rappelle mon attachement plein et entier à la laïcité la plus exigeante et, étant donné le rôle joué actuellement par l'Opus Dei dans la tentative vaticane de se réinsérer dans le débat politique interne des États, mon voeu de maintenir très haut le drapeau de la séparation. 

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Quitterie Delmas : café démocrate sur France 2.

Le dernier café démocrate de Quitterie Delmas avant la première réunion du conseil national du Mouvement Démocrate a pris un tour presque dramatique, parce qu'il se déroulait en même temps que le bureau (le "comité exécutoire", a dit Quitterie) de l'UDF morte-vivante qui devait trancher sur la propriété du siège que le MoDem hérite de l'UDF. Quand il a commencé, on n'avait pas encore le résultat du vote de ce comité. Et le matin même, Quitterie avait reçu un coup de fil d'une équipe de France 2 qui voulait venir au café démocrate enregristrer les états d'âme des militants du MoDem.
 
Quoiqu'on ait voulu faire, il est évident que la présence de la caméra a influé sur le discours des présents. Nous avons tous été un peu plus positifs que d'habitude et ce n'était pas si bête - ni d'ailleurs si désagréable.
 
C'est vrai, quand le micro de la télé s'est éloigné des amplis, nous sommes redevenus un peu plus offensifs, un peu plus libres.
 
En tout, il y a eu un peu plus d'une centaine de militants et blogueurs, un peu plus que la dernière fois. Michel Hinard était là malgré ses doutes et ses écrasantes irresponsabilités au PaRaDem. Clément Le Ricousse a longuement répondu aux journalistes. Nadia Falfoul, très concentrée sur son CAPA, était tout de même moins tendue que pendant la période de campagne. Karima Bouache a parlé avec sa ferveur et son éloquence coutumières.
 
J'ai témoigné comme historique de l'UDF (mais non comme le doyen d'ancienneté, car l'un de nous est membre fondateur de feue l'UDF à travers le parti radical), expliquant que la France a changé et que nous traversons une véritable césure culturelle, plus forte qu'un simple effet de génération, et que le MoDem témoigne de ce changement, cependant que certains de nos leaders et militants ne l'ont pas encore intégré.
 
D'autres se sont exprimés comme adhérents nouveaux de sensibilité écologiste ou se sentant de gauche, l'un comme ex-adhérent du Parti Radical de Gauche, Nicole Rivoire comme ex-adhérente du Parti Socialiste, d'autres pour parler seulement de ce MoDem qui naît.
 
Au fond, la confiance dans le projet est intacte. Reste le désir d'une démocratie plus opérationnelle, d'une collégialité plus collaborative.
 
Quitterie a émis l'idée qu'au lieu d'instances généralistes encroûtées, nous nous dotions de comités adhoc, désignés pour un temps et adoptant une géométrie variable. Idée très novatrice qui évite le syndrôme de l'assoupissement.
 
Au milieu d'une phrase, elle a indiqué que le vote du comité exécutoire était sans appel : 19 voix pour que le MoDem conserve le siège de l'UDF, 6 voix contre. La question est tranchée. Forts applaudissements.
 
Un peu plus tard, Domitille Marbeau est arrivée en groupe et a expliqué son retard : le MoDem des Hauts-de-Seine, dont elle fait partie, se réunissait au siège, justement. Et, en y arrivant, les militants avaient été littéralement agrippés par des barbelés de micros et de caméras, et des journalistes qui leur demandaient pourquoi ils venaient là alors que leur parti était mort et qu'il était en train de perdre son siège. Elle en était encore étonnée.
 
La discussion s'est poursuivie, assez nourrie. Vers la fin, on a senti poindre les frustrations particulières des adhérents du MoDem parisien, qui ont ramené l'idée de la future candidature de Quitterie à la présidence du MoDem parisien.
 
Puis comme d'habitude, on a fini par des conversations dispersées et chaleureuses, au milieu desquelles Quitterie a hélas annoncé qu'elle s'absente pour deux semaines. Elle nous manque déjà. 
 
 

16/04/2008

Ce soir, café démocrate de Quitterie Delmas.

Je rappelle que nous allons, ce soir, proclamer notre fierté d'être MoDem, au cours d'un café démocrate de Quitterie, où nous allons bien évidemment renouveler notre adhésion au principe d'indépendance du MoDem et définir la meilleure façon d'y contribuer.
 
C'est au café Le Pavillon Baltard, 9, rue Coquillère, à Paris, aux Halles, à 20 h 30. 

09:20 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, modem, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

15/04/2008

L'AFP enquête sur le patrimoine du MoDem.

Rentrant de Bretagne, j'ai trouvé un message sur mon téléphone fixe :
 
- Bonjour, je suis Laurent Barthélémy, journaliste à l'AFP. J'ai lu les informations que vous avez données sur votre blog à propos du siège du MoDem. Auriez-vous l'amabilité de me rappeler ?
 
Il ajoutait son numéro de téléphone portable (j'évite de l'indiquer ici, évidemment).
 
À peine installé devant mon ordinateur pour faire le tour de mon internet familier après douze jours bretons, le téléphone sonna.
 
- Bonjour, je suis Laurent Barthélémy. (...) Avez-vous quelque chose à ajouter à ce que vous avez écrit sur votre blog ?
 
Je ne me rappelais plus le détail de ce que j'avais écrit, je l'avoue et je l'avouai. Il cita :
 
- Les anciens du MRP, les amis de Jean Lecanuet, le CDS... L'achat du 133 bis rue de l'Université.
 
- Ah, si : concernant les Amis de Jean Lecanuet (en d'autres termes Yves Pozzo di Borgo), on m'a dit qu'ils avaient vendu leur part du siège (ils avaient deux pièces) il y a un an ou deux.
 
Je précisai que les informations dont je disposais méritaient actualisation.
 
- Cette actualisation, je l'ai, se réjouit-il.
 
Il me lut alors les statuts de la SCI du 133 bis rue de l'Université, qui permettent de préciser comment s'est faite l'articulation juridique à partir de Force Démocrate vers l'UDF en 1998. Il s'agissait d'une dévolution pure et simple.
 
Je précisai que selon les informations que j'avais eues à l'époque, l'amicale des anciens du MRP avait assumé une très grosse part du financement de l'acquisition de l'immeuble, bien plus importante que ne le laissent supposer les deux pièces (ou trois, en comptant le bureau d'Henri Catherin) du rez-de-chaussée.
 
Il ne comprenait pas bien le statut de France Forum. Je lui expliquai cette revue fondée au temps du MRP par le philosophe Étienne Borne (je mentionnai Claude Imbert, fondateur du "Point" qui m'a confié un jour avec émotion qu'il avait été l'élève de Borne) et Henri Bourbon. J'ajoutai que Jean-Marie-Daillet se serait volontiers investi dans cette revue.
 
Le journaliste Barthélémy m'interrogea alors sur la personnalité de Jean-Marie Daillet, actuel président de l'amicale des anciens du MRP. Je décrivis un ancien député (élu sur une ligne d'indépendance en 1973 et constamment réélu pendant vingt ans) passionné de relations internationales, ayant fort désapprouvé la ligne politique donnée au CDS d'alors par Pierre Méhaignerie, et ayant d'ailleurs fini par accepter la proposition du président Mitterrand d'être désigné comme ambassadeur de France à Sofia, poste où il est resté assez longtemps et où il conserve plus que des contacts.
 
- Si vous voulez lui faire vraiment plaisir, dis-je avec gourmandise, demandez-lui comment il a "monté" la candidature de Leslie Manigat à la présidence d'Haïti vers 1990 (la date exacte m'échappe).
 
Je devinai qu'il souriait au bout du fil, amusé, peut-être intrigué. 
 
Il poursuivit en m'interrogeant sur l'éventualité d'une captation de ce patrimoine de l'UDF.
 
- Chimérique ... répondis-je. Chimérique...
 
Je mis en avant l'écrasante majorité obtenue aux deux congrès de l'UDF (2006 et 2007) pour la ligne indépendante. Et puis l'imbrication avec le MRP, puis, s'il fallait détricoter vraiment l'affaire, l'inconvénient de remonter jusqu'à 1988-89, date de l'acquisition de ces locaux, car on parlait beaucoup du pont de l'île de Ré, à cette époque. Et je me souvenais parfaitement d'une batterie d'affiches officielles représentant les leaders du CDS d'alors (je citai Méhaignerie et Barrot, oubliant qu'il y en avait une aussi représentant Jean Arthuis... ça m'est revenu depuis) et derrière eux, une façade vitrée qui étincelait dans le soleil, une façade qu'on pouvait reconnaître à merveille car elle n'était autre que ... celle du groupe Bouygues.
 
Bref, il me semblait qu'une plongée dans les archives ne serait pas à l'avantage des adversaires de Bayrou qui, lui, n'avait pas eu d'affiche...
 
- Donc, selon vous, ça fera ...
 
- Pschitt. 
 
Il me demanda encore si je savais comment joindre Jean-Marie Daillet. J'avouai que je n'avais pas son numéro (je ne l'ai plus vu d'ailleurs depuis la fin de la présidentielle) mais que j'imaginais qu'en laissant un message au siège des anciens du MRP...
 
Il me remercia et me donna rendez-vous à une prochaine fois, d'un ton fort aimable.
 
Voici donc qu'on s'intéresse de près à notre patrimoine.
 
(Au passage, je me demande s'il ne serait pas possible d'effacer une sorte de tache originelle par une collecte qui pourrait être faite au profit d'un organisme environnemental ou social, de façon à dissiper les ombres de conscience).
 
Je signale qu'il y a une discussion sur e-soutiens sur les deux notes que j'ai consacrées au sujet et qu'une autre discussion a commencé

22:24 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : politique, modem, bayrou, udf, afp | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie Delmas présidente du MoDem de Paris ?

À mesure que se décante la situation politique autour d'un MoDem que chacun d'entre nous veut indépendant, les voix sont de plus en plus nombreuses à se faire entendre pour souhaiter que le MoDem s'engage avec hardiesse dans la nouveauté.
 
À Paris comme ailleurs, on ne fait plus de politique aujourd'hui comme on la faisait hier ; on en fera encore moins demain à la manière d'aujourd'hui.
 
J'ai été frappé, lors de mon court séjour en Bretagne, le premier depuis les municipales, de lire, d'entendre, d'apprendre, là-bas, tout ce que les générations montantes, les jeunes actifs, ont de différent de ce qui les a précédées. 1958 ne fut pas seulement une rupture institutionnelle, mais surtout une césure culturelle. Il me semble que nous vivons une semblable période et si, à Paris, la pesanteur des habitudes et des routines pavloviennes fait que nous voyons avec difficulté les nouveaux traits se dessiner, la simplicité du paysage breton permet d'y lire avec clarté la mutation. 
 
N'ayons pas un temps de retard, c'est ce que j'entends de plus en plus de la part des adhérents du MoDem : sur le terrain, à Paris, ayons le courage de désigner la représentante de la génération nouvelle. Oui, c'est ce qu'on me dit : vite, que Quitterie Delmas devienne présidente du MoDem de Paris. 

17:43 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, modem, quitterie delmas, paris | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook