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09/02/2009

Quitterie : MDR.

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18:06 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, quitterie, paradem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie : la blogosphère buzze d'enfer.

Le retour de Quitterie vers l'action politique transpartisane marque fortement la blogosphère politique du week-end.

Juan de Sarkofrance n'y va pas de main morte : "Le Modem est devenue une bouillie." ... "L’opposition est une bouillie. Quitterie, encore jeune, parle espoir et jeunesse. J’ai 39 ans. Si je zappe 2012, le prochain vote significatif sera 2017. 47 ans. D’ici là, je souhaite à cette machine politique qui broie les espérances d’exploser en vol. J’y participerai volontiers."

L'Hérétique ne veut pas rater le bus buzz et fait un article malgré lui, plutôt digne, mais continue à s'interroger sur d'éventuelles arrière-pensées pourtant démenties formellement par Quitterie.

Gilles Klein, qui ne connaît rien à la situation, défend le bout de gras journalistique contre les attaques de Quitterie.

Pierre Guillery va s'intéresser à la seconde vie de Quitterie (moi aussi).

André Gunthert salue "un des textes les plus significatifs sur le rapport de sa génération au politique" : "Quitterie Delmas sait de quoi elle parle. Son choix n'est pas une réaction naïve, mais un geste d'insider, longuement mûri, face aux impasses de la politique professionnelle. Son refus suscitera beaucoup d'incompréhension parmi ceux qui ont choisi l'appareil. Rien d'étonnant. Mais c'est elle qui a raison : on ne changera pas les partis de l'intérieur."

Christine Bellego, qui a adhéré à l'UDF en 2002 et qui vient de reprendre son blog après un temps de dégoût, pense au contraire que les chevilles de Quitterie ont "enflé", ce qui est mal la connaître.

Virginie Le Guay, qui suit Bayrou pour le JDD depuis de longues années, analyse ainsi : "François Bayrou s'est résolu à faire ce qu'il déteste: le sale boulot. Exit donc le banquier Jean Peyrelevade, adieu l'ardente Quitterie Delmas, tant pis pour les fidèles Nathalie Griesbeck et Anne Laperrouze désormais en situation incertaine. Quant à Azouz Begag, qu'il reste là où il était, nulle part." Elle ajoute "Ainsi va, cahin-caha, l'attelage Modem. Secoué par des courants contraires. Bringuebalant."

Luc Mandret est triste : "Quitterie Delmas se retire du MoDem. J'en suis triste, mais je comprends tellement bien ses raisons que je ne peux que respecter son choix."

Romain Blachier salue Quitterie qui "prend du large" : "Quitterie qui était, avec quelques autres, l'incarnation de ceux qui étaient partisans de faire de la politique autrement, de mettre fin, par-delà les partis, à la gérontocratie (combat qui est aussi le mien) prennent leurs distances."

Jean-Pierre Bozzone, proche de Christophe Ginisty, ne sait rien au fond, ce qui n'est pas une raison de se taire.

Fraise des Bois note "du rififi chez les centristes" : "Pas de place (au MoDem comme au PS) pour une certaine « nouvelle génération » qui avait cru pouvoir au MODEM faire de la politique autrement." ... "Pourtant Quitterie ne semble pas à proprement parler avoir été écartée. Elle est partie de son propre chef", ce qui ne laisse pas d'étonner.

Nicolas Vinci se rappelle.

Laurent Schumacher salue uitterie : "tu pars avec dignité".

Je prends la suite des liens sur France Démocrate :

Bien sûr, l'article du Monde qui a mis le feu aux poudres.

L'article vipérin de Christophe Ginisty qui n'en peut plus de jalousie.

Michel Hinard ne se sent pas concerné par la révolte générationnelle de Quitterie.

Cyril de Guardia est triste comme Luc Mandret.

Philippe Morisset note qu'"il y a des choses dans ce parti qui nous dépassent un peu. En ce qui me concerne, je ne cache pas mon inquiétude".

Sylvain Canet trouve que "quand Quitterie pose les bonnes questions, c'est au MoDem de s'interroger".

mry, qui a été le premier, l'été dernier, à pronostiquer une tête de liste aux Européennes pour Quitterie, reste sur le mot "gâchis" prêté par "Le Monde" à Quitterie et démenti par elle.

Christophe Carignano, blogueur chiraquien qui a voté Bayrou au premier tour de la présidentielle, voit lui aussi du "rififi au MoDem" et pronostique que "dans quelques mois la blogosphère démocrate n'existera plus", menée désormais par "un petit blogueur".

Laurent Gloaguen fait bref : "Dans les couloirs du Modem, ça pue la merde comme ailleurs. Avec les blogues, l’odeur se répand."

Ajoutons une brève de Rue89.

EDIT : et le soutien de Jérôme Charré.

EDIT : voir aussi Ydikoi.

EDIT : et desdemocrates13.

EDIT : et sur Facebook.

EDIT : et Farid Taha (qui lance au passage un débat animé sur Bayrou).

EDIT : et Serge Brière (qui n'a que peu d'info, mais salue le rôle de Quitterie).

EDIT : et MIP, qui regrette.

EDIT et le journaliste David Medioni qui s'intéresse.

EDIT : et le PaRaDem se gausse des rumeurs malsaines.

EDIT : et l'Orangeraie médite.

EDIT : et dans Libé avec la photo prise par l'AFP, heureusement recadrée.

EDIT : et chez Nick Carraway (quand je pense qu'il m'a critiqué quand je l'ai inscrit parmi les blogueurs modémistes), qui réfléchit sur l'action politique.

EDIT : et Maxime Pisano qui compare avec les morts malgaches.

EDIT : et Maud Soulat qui relate avec une visible sympathie.

EDIT : et Orange Pressé qui, cambrésien, trouve que Quitterie fait une grosse bêtise.

EDIT : et Jef, qui s'identifie mutatis mutandis : "cela recoupe les motivations qui m’ont fait quitter le PS après plus de 30 ans d’adhésion et ce malgré une différence d’âge d’avec la demoiselle d’encore davantage. Elle dit les choses avec une fraîcheur que je lui envie."

À vrai dire, il y a encore bien plus d'articles que ceux-là, c'est un florilège qui ne fait que commencer.

 

09:52 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : politique, quitterie, blogosphère | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie contre l'esprit de chapelle.

Une phrase parmi beaucoup d'autres a attiré mon attention dans le beau texte de Quitterie : "je ne peux plus longtemps être séparée par des querelles d'étiquettes des forces libres d'autres sphères."

Est-ce que, finalement, l'esprit de chapelle ne serait pas l'ennemi ultime ? Est-ce que la volonté de relier les gens, de les connecter, ne serait pas plus importante qu'une quelconque carrière politique ?

Est-ce que le Mouvement Démocrate n'avait pas promis d'adopter cette philosophie de lien pour, finalement, tomber dans le jeu ordinaire des partis politiques et du conflit machinal, comme les autres fractions politiques ?

Quitterie est dans la continuité du message qu'elle a développé sur la blogosphère, au service de la candidature de François bayrou, en 2007. Elle suit son propre chemin, et ni les suspicions, ni les anathèmes n'y pourront rien.

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08/02/2009

Quitterie : pourquoi la nouvelle génération refuse-t-elle de s'engager selon les schémas anciens ?

Quitterie a annoncé son retrait de la politique partisane hier et depuis, c'est un véritable festival d'insultes et d'insinuatiions ou d'accusations qui pleuvent sur elle, chargées de la discréditer et d'étouffer le fond de son message, un message qui doit être bien dérangeant, pour être si attaqué.

Pourtant, ce message n'a pas changé, depuis plus de deux ans que je m'intéresse au discours de Quitterie, j'y trouve le même fond : les générations qui ont précédé ont conduit les économies à la banqueroute et à la concentration, et la planète à l'asphyxie. Elle devraient demander pardon, s'amender, et modifier leurs comportements pour remédier aux graves souffrances de notre écosystème, dont le réchauffement climatique est le symptôme le plus évident.

La nouvelle génération a grandi avec ces réalités, elle peut les modifier. Elle peut aussi s'engager auprès des anciens, à condition que soient modifiés des comportements liés aux désordres du monde.

En refusant de jouer le jeu électoral traditionnel, Quitterie n'a rien dit d'autre que cela, c'est sur ce même discours qu'elle a attiré tant de monde sur Internet lors de la campagne présidentielle pour François Bayrou, c'est le discours de sa vie.

12:28 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : politique, quitterie | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

07/02/2009

Quitterie censurée par Ginisty.

Quitterie a laissé ce soir un commentaire sur le blog de Ginisty qui l'accusait de vouloir rejoindre Désirs d'Avenir et d'avoir montré je ne sais quelles exigences. Ce commentaire de Quitterie a été retiré par Ginisty. C'est honteux.

EDIT : Quitterie étant de nouveau allée sur le blog de Christophe pour réitérer son démenti, cette note n'a plus d'objet, mais si je la retire, les finauds du RSS et d'Atom et d'autres fils invisibles vont m'envoyer des tonnes de mails pour me demander s'il y a des arcanes subliminaux dans cette note retirée mais qui demeurera dans les limbes...

23:39 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : politique, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

Quitterie : une femme libre.

Quitterie, dans sa note d'aujourd'hui, rend hommage à François Bayrou et aux adhérents du Mouvement Démocrate, à qui elle souhaite grande chance pour les élections européennes. Elle indique s'éloigner des logiques d'appareil politique et se rapprocher de tous ceux dont des logiques d'étiquette pourraient l'écarter. il ne s'agit pas de créer un nouveau parti politique mais, enfin, de faire de la politique autrement.

Je suis entièrement sa démarche, teintée de l'ardente sincérité que chacun lui connaît. Quitterie peut compter sur moi.

16:28 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : politique, quitterie, modem | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

06/02/2009

À quoi sert l'opposition ?

En décembre 2008, il s'est créé un parti par jour. Un record.

Et à quoi ont servi tous ces partis et les anciens ?

À rien.

La politique du gouvernement s'en est-elle trouvée enrayée, ralentie, entravée, corrigée ?

Rien.

Non.

Elle a suivi sa ligne nauséabonde.

À quoi servent les partis politiques de l'opposition ? À préparer les élections, toujours les prochaines, toujours en sachant que cela ne fera pas varier la politique de la majorité qu'ils prétendent combattre, et qu'en attendant ces élections, pendant qu'ils compteront les candidats et qu'ils jaugeront leur mirifique pourcentage futur, les textes passeront, loi sur l'audiovisuel, loi organique sur le travail des assemblées parlementaires, loi Hadopi, autant de lois liberticides qu'ils regarderont passer comme on regarde passer les trains.

Meuh !

Plus y'a de vaches, moins y'a de lait, disaient les gens en Bretagne sous l'Occupation. Eh bien, les vaches sont revenues, en force : elles occupent les bancs parlementaires. Elles regardent passer les trains de lois.

À quoi sert l'opposition ? À rien. La règle majoritaire fait que la majorité a tout pouvoir, et la majorité d'aujourd'hui est un seul homme, le pouvoir n'a plus été aussi concentré en Frace depuis 1864, l'année qui a suivi la publication des "Misérables" de Victor Hugo.

Et à cette époque-là, l'opposition bravait l'interdit, risquait la prison, le bagne parfois, elle agissait sur le terrain, elle vivait, elle ne se contentait pas de prendre son bénéfice de sa rente d'opposant.

On voudrait qu'aujourd'hui, l'opposition soit auprès des gens, non pas seulement pour les enchaîner par l'assistanat, mais pour enrayer avec eux, dans leur vie, par leur vie, ce régime insoutenable qui piétine nos libertés chaque jour.

Et vraiment, les élections de dans quatre mois, les candidats, les applaudissements, tout cela ne sert à rien, c'est vide, vain, dérisoire.

Je vous invite à relire la note de Quitterie sur ce sujet.

23:06 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : politique, opposition, sarkozy | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

R'évolution : la chaîne.

C'est la première fois que je lance une chaîne. Hum, il faut que je fasse attention à ce que je dis.

Bon, voilà, ma chaîne est toute simple. Révolution, tout le monde connaît, mais R'évolution, que pourrait vouloir dire ce mot en 2009 :

- dans nos institutions ?

- dans notre porte-monnaie ?

- dans l'Europe ?

- dans la planète qui crève ?

Je TAGUE sauvagement Spaulding, BGR, OAz, Marie-Laure, Patricia, (et Quitterie par principe).

17:39 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, r'évolution, blogs | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

05/02/2009

Le même abandon.

Avec la parodie de consultation des adhérents actuellement en cours, on assiste en direct à la mort de ce qui a prétendu être le pilier du Mouvement Démocrate : des adhérents actifs. La passivité avec laquelle est accueilli le profond mépris exprimé à l'encontre des adhérents par la diffusion à l'AFP de la liste des noms proposés pour les investitures, avant même que les adhérents n'en soient eux-mêmes informés, cette passivité, donc, est le signe d'une résignation qui a déjà nourri le dépérissement de l'UDF sous la présidence de Bayrou.

Bayrou n'aime pas les structures et il méprise le militantisme, ça se voit, ça s'est vu et c'est la raison pour laquelle le vivier humain de l'UDF s'est tari, obligeant à recourir à l'artifice du MoDem, qui n'a qu'un rapport lointain avec l'audace tactique suggérée pendant la campagne présidentielle par les stratèges d'Internet, qui consistait à renoncer à la présidence de l'UDF et faire sa campagne à côté.

Le MoDem, en définitive, n'est qu'un filet jeté dans la mer des générations nouvelles pour pêcher des adhérents qui remplacent ceux qui ont fui la défunte UDF.

Et, une fois pêchés, ces poissons, il faut les sélectionner. C'est à cette tâche que servent les manoeuvres rebutantes que nous voyons.

Les procédures démocratiques de désignation des candidatures ont été mises en place alors qu'étaient encore nombreux ceux qui espéraient que le MoDem serait l'élan qu'il avait promis d'être.

Quitterie m'a dit après Seignosses l'immensité des attentes que les gens avaient, la bonne volonté qu'ils offraient, le désir d'action qui les animait. hélas, tout cela a été balayé par la décision de Bayrou qui est venu nous dire, au café démocrate de Quitterie, mi-novembre 2007, que, de son point de vue, le MoDem était la même chose que l'UDF.

Eh bien c'est vrai : c'est la même chose, la même désillusion, la même machine inutile, la même usine à broyer du militant, un néant, quoi, un néant néfaste qui a pour unique mérite de persister dans un programme qui est le moins mauvais de tous, mais dont on doute qu'elle ait la volonté réelle de l'appliquer.

C'est sur ce constat d'inutilité de l'UDF que je m'en étais d'ailleurs éloigné, en 2001, après y avoir consacré toutes mes forces pendant vingt ans.

Quatre ans plus tard, tout a changé, j'ai su qu'un espoir existait, que la politique n'était pas inexorablement tueuse, ni perfide, ni nauséabonde, mais qu'on pouvait y être fort et utile, et vrai, y réussir, et j'ai su tout cela parce qu'est apparue une personne qui incarnait tout cela : Quitterie.

Et aujourd'hui, si je reste, si je poursuis mes commentaires sur ce blog, si je crois qu'on peut agir, c'est toujours grâce à elle, grâce à Quitterie.

Les blogueuses à l'assaut.

Les blogueuses se déchaînent. Je ne parle pas ici des excellentes femmes engagées, mais du bal des blogueuses :

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C'est curieux, moi, j'aurais plutôt vu ça comme ça :

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Mais bon, après tout, ça ira.

Quitterie Delmas présidente.

Au début, je me suis dit "c'est sympa, un peu second degré", puis j'ai réfléchi qu'après tout, puisque je crois dans l'avenir politique de Quitterie Delmas, pourquoi ne pas prendre au sérieux le groupe facebook qui a été ouvert pour la soutenir dans la perspective de l'élection présidentielle dès 2012 ?

Bien sûr, pour pouvoir y adhérer, il faut être inscrit sur Facebook, mais c'est gratuit et facile. Et puis sans doute, ce n'est qu'un premier pas.

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02/02/2009

Consultation des adhérents : franchement, la procédure plébiscitaire n'a pas grand intérêt.

J'ai reçu par mail mes identifiants qui me permettent de consulter le site dédié à la consultation des adhérents sur les élections européennes. Franchement, on se fout du monde.

Où sont les primaires, où sont les candidatures individuelles ?

Rien. Dans la procédure envisagée, c'est blanc ou noir, pour ou contre, point barre. De surcroît, on ne nous garantit pas l'individualisation du vote par grande région concernée, ce qui est totalement inadmissible.

J'ai honte et j'espère bien que Quitterie Delmas restera éloignée de ce jeu pitoyable.

30/01/2009

Les guéguerres ridicules.

Il y a dans la politique un aspect profondément mesquin qui tient aux guéguerres totalement ridicules que des géants de basse-cour se livrent à longueur d'année pour des demi-queues de cerises.

On disait de l'UDSR de Pléven et Mitterrand, dans les années 1950, que c'était un bien petit marigo pour de bien grands crocodiles. Les deux furent tout de même des ministres en vue, ont joué un vrai rôle, ce qui diminuait le ridicule de la situation.

Mais je songe aux disputes vipérines, assassines, qui se livrent à des échelons moindres, non pas forcément (quoique) aux débats sur les investitures dans certaines régions pour les Européennes, mais à des invectives qui se renvoient de blog à blog après avoir couru verbalement. Tout cela décourage les gens de bonne volonté qui veulent s'intéresser à la politique.

Le pire est encore les enjeux de pouvoir qui concernent des échelons de base, des sections d'arrondissement par exemple. Et Quitterie Delmas, la dernière fois que nous avons parlé de ce sujet, me confiait à quel point la "section" de l'arrondissement de Paris où elle vit, le XIIIe, subissait ce genre d'animation dictée par l'appétit d'un pouvoir qui n'existe pas.

"Il faut que cela cesse", me disait-elle juste après avoir rencontré un adhérent de cet arrondissement qui lui avait confié ce qu'il en avait vu et appris.

Comme d'habitude, Quitterie a raison.

20:41 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : politique, modem, quitterie delmas, paris 13e | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

29/01/2009

Quitterie Delmas : ils en parlent.

On a un peu parlé de Quitterie Delmas, ces jours-ci sur Internet. L'un soupçonne des manoeuvres de Marielle contre Quitterie. L'autre la verrait bien remplacer Bayrou, ce qui est d'ailleurs aussi l'opinion (plus détendue sans doute) d'un créateur de groupe facebook, qui n'est pas pris au sérieux, visiblement. Dommage ?

EDIT : pour ceux qui ne l'auraient pas compris, mes commentaires étaient assez second degré, Marielle ne fait rien contre Quitterie, au contraire, et je sais que l'ambition de Quitterie n'est pas de prendre la tête du MoDem et SCOOP de sa jolie voix elle m'a fait des confidences qui vont surprendre, je ne peux pas en dire plus !

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22/01/2009

À quoi jouent l'UMP et le PS ?

L'UMP et le PS font monter la pression. Lors des séances publiques sur la réforme du travail parlementaire, l'agitation a cru au point qu'elle a été suivie d'un boycott pur et simple, hier, de la séance télévisée par les députés socialistes.

Oh, on n'est pas dupe, on sait bien que comme l'a noté justement Bayrou, les socialistes savent que ce sera leur tour un jour, et s'ils se battent, c'est avant tout pour ne pas avoir l'air de se rendre trop facilement.

Il est normal aussi de tenter de reconcentrer l'attention sur la prétendue bipolarisation en vue des élections européennes de juin. Il faut dire que la bipolarisation n'est pas le sujet de ce scrutin, dont les enjeux sont à la fois plus profonds (plus nobles), attachés pour une fois aux courants de pensée plus qu'au pouvoir, et plus troubles, chaque famille politique s'agitant de convulsions sur son attitude face à l'horizon européen et à la nature de la construction européenne.

Un début d'année en forme de piqûre de rappel, donc, mais injectant un placebo.

 

12:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : politique, ump, ps, assemblée nationale, parlement | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

19/01/2009

Le temps du monde fini est terminé.

On connaît la devise visionnaire de la mondialisation lancée dès 1911 et qui a longtemps servi de tarte à la crème des concours de sciences politiques : "Le temps du monde fini est commencé". Elle est signée Paul Valéry et signifiait que le globe terrestre était partout défloré, sa cartographie était établie, il n'y avait plus de "terrae incognitae", l'inconnu n'était plus terrien.

Cette évolution a abouti à la globalisation, ce monde qui se connaît à tort et à travers est désormais bardé d'articulations et de connexions, il palpite en temps réel partout à la fois.

La globalisation contient l'idée de vases indéfiniment communicants : ce qui est perdu ici est gagné là et réciproquement, ce qui est fait ici agit là, le monde globalisé est pris dans le noeud gordien de l'interaction, sur lequel pèse d'ailleurs l'épée de Damoclès de l'effet papillon, qui veut qu'un insecte qui tousse en Indonésie peut provoquer un ouragan en Scandinavie, sorte de projection fantasmatique, emphatique et quasi-paranoïaque de l'idée d'interaction.

De quoi trembler, j'en ai des sueurs froides.

Pour compléter le tableau de ce monde de finitude, on nous rappelle l'idée sortie des travaux d'un penseur d'un autre âge, selon laquelle la croissance économique "capitaliste" court forcément à l'abîme, parce qu'elle tend vers l'infini, alors que sa nourriture, la matière, est finie. Le "temps du monde fini" est celui où l'on découvre la quantité de matière encore disponible pour fabriquer de la croissance économique, et, en creux, celui qui dessine l'horizon de la fin, celui du monde qui est non seulement fini, mais terminé. Game over. "À partir d'un certain âge, le temps qui passe, ça devient le temps qui reste", fait dire la cinéaste Danièle Thompson au personnage joué par Pierre Alexandre Claude Brasseur dans son dernier film en 2006. Le temps qui reste.

Et voilà.

This is the end.

Acta est fabula.

Rideau.

On a tout bouffé.

Mais non, voyons, il y a une faute de raisonnement terrible dans tout ça : ce qui fait la croissance de l'économie et de la richesse de l'espèce humaine, ce n'est pas la quantité de matière, mais l'intelligence qui exploite la matière. La valeur n'est qu'un leurre, ce qui compte, c'est l'usage.

Que l'on songe à un étang du Moyen Âge : on s'y baigne, il est fermé par une digue sur laquelle sont posés un chemin et un ou plusieurs moulins, et de temps à autre, on vide l'étang et on y ramasse le poisson et parfois même la boue qui va enrichir la terre. L'eau, c'est peu de chose, mais voici deux usages essentiels à l'alimentation humaine : la mouture du grain et la pêche des poissons, et peut-être l'engrais.

Le recyclage n'a pas d'autre idée : avec une même matière de départ, faire une chaîne d'usages successifs.

Or si la matière est finie, l'intelligence humaine, elle, est infinie. Comme le disait Jules Verne : "Tout ce qu'un homme a imaginé, un autre homme peut le réaliser" (ça marche avec "une femme" aussi). L'intelligence humaine est ce qui transforme le monde fini et global en infini, sorte de révélation, puisqu'on sait qu'à l'intérieur de la matière apparente, il n'y a jamais que ... de l'infini.

Alors voilà une leçon d'espoir, mais je dois dire que je suis un peu angoissé à l'idée d'avoir taillé involontairement une croupière à Paul Valéry. Aïe. Il faut que je m'abrite aussitôt sous l'aile d'un plus puissant que moi, Brassens, qui s'est le premier attaqué à son illustre compatriote sétois :

 

"Déférence gardée envers Paul Valéry,

Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,

Le bon maître me le pardonne.

Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,

Mon cimetière soit plus marin que le sien

Et n'en déplaise aux autochtones !"

 

Cimetière ? Brrrr, on n'est pas pressé !

18/01/2009

Le compte de campagne de François Guéant rejeté.

On se souvient que le député vétéran, originellement centriste (élu Centre Démocrate en 1973 puis CDS, FD et UDF jusqu'en 2002 si ma mémoire est bonne) devenu UMP, élu du Morbihan, Loïc Bouvard, a accepté de prendre le fils de Claude Guéant comme suppléant lors des dernières législatives. Ledit Guéant junior s'est ensuite présenté aux cantonales à La Gacilly. J'ai lu par dessus l'épaule de mon voisin dans le TGV (et dans Ouest-France) avant-hier que ses comptes de campagne venaient d'être rejetés, un trop grand nombre de dépenses y incluses ayant été réglées par un autre moyen que le chéquier officiel. On s'attend à ce que l'inéligibilité dudit Guéant soit prononcée.

16/01/2009

Doriot, Déat, Éric Besson, comment passer de la gauche internationaliste à la droite xénophobe.

Jacques Doriot et Marcel Déat ont un point commun : ils ont débuté en chantant l'Internationale. Puis, de déception en irritation, de pulsion en calcul, ils ont fini par soutenir la collaboration au nazisme, le régime le plus antinomique de leurs premiers engagements. L'un, Doriot, en est mort, l'autre, Déat, en est déchu à tout jamais.

Voici comment il faut ouvrir toute réflexion sur le fait que des gens qui se sont longtemps dits de gauche participent  désormais activement à une politique, celle de l'UMP, dont les fondements idéologiques sont purement pétainistes, jusqu'à l'abjection.

Et si l'on a pu faire semblant de croire un moment aux boniments de ceux qui affirmaient qu'eux, dans leur coin, dans leur département ministériel, sauvegardaient pleinement leurs idéaux de gauche, le passage d'Éric Besson au ministère qui incarne le nerf même de l'action de l'actuelle majorité : État policier et chasse purement démagogique à l'Immigré, ce passage, donc, fait tomber le voile fragile tendu par ces tartuffes sur la réalité de leur action dont l'Histoire leur demandera raison.

Il ne manque plus que Kouchner pour succéder à Besson et tout sera dit. Les manteaux de cuir auront changé d'emblème, pas de destin.

28/12/2008

L'image de l'année, c'est évident.

C'est l'heure des bilans de 2008. Voici les images qui, de toute évidence, s'imposent comme le temps marquant de l'année.

 

13:59 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, 2008, quitterie delmas | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook

22/12/2008

Lycéens, au gnouf !

Loin de moi l'idée de défendre Julien Dray, mais je trouve que la descente de police contre la FIDL qui participe à l'organisation des manifestations de lycéens contre le pouvoir a un tour fâcheusement chilien de la mauvaise époque. S'il s'agissait d'une pression policière, on ne s'y prendrait pas autrement.

La chasse est ouverte aux ségolénistes et aux lycéens.

Décidément, elle a bien mauvaise mine, notre république et comme dirait l'autre, c'est encore une instrumentalisation d'une intervention policière à fin politique... (l'autre en question, c'est bien entendu Quitterie Delmas).